Traité élémentaire de la peinture/131
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 112).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 112).
CHAPITRE CXXXI.
Quelle est celle de toutes les superficies qui montre moins sa véritable couleur.
De toutes les superficies, il n’y en a point dont la véritable couleur soit plus difficile à discerner que celles qui sont polies et luisantes ; cela se remarque aux herbes des prés et aux feuilles des arbres, dont la superficie est lustrée et polie ; car elles prennent le reflet de la couleur où le soleil bat, ou bien de l’air qui les éclaire ; de sorte que la partie qui est frappée de ces reflets, ne montre point sa couleur naturelle.