Traité élémentaire de la peinture/144
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 121-122).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 121-122).
CHAPITRE CXLIV.
Des degrés de teintes dans la Peinture.
Ce qui est beau n’est pas toujours bon ; je dis cela pour certains Peintres, qui donnent tant à la beauté des couleurs, qu’ils n’y mettent presque point d’ombres, et celles qu’ils mettent sont toujours très-légères et presque insensibles ; ces Peintres, au mépris de notre art, ne font point de cas du relief que les ombres fortes donnent aux figures. Ils sont en cela semblables à ces beaux parleurs, qui ne disent rien qui soit à propos.