Traité élémentaire de la peinture/312

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Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 257).


CHAPITRE CCCXII.

Des bâtimens vus au travers d’un air épais.

La partie d’un bâtiment qui se trouvera dans un air plus épais et plus grossier, sera moins sensible et se verra moins qu’un autre qui ne sera point dans un air si épais ; au contraire, celle qui est dans un air pur frappera bien plus les yeux. Donc si on suppose que l’œil N regarde la tour A D, il en verra les parties plus confusément à mesure qu’elles seront plus proches de la terre, et plus distinctement, à mesure qu’elles en seront plus éloignées.