Traité élémentaire de la peinture/313
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 257-258).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 257-258).
CHAPITRE CCCXIII.
Des choses qui se voyent de loin.
Une chose obscure paroîtra d’autant plus claire, qu’elle sera plus loin de l’œil ; et par la raison des contraires, il s’ensuit qu’une chose obscure paroîtra aussi d’autant plus obscure, qu’elle sera plus proche de l’œil ; tellement que les parties inférieures de quelque corps que ce soit qui est dans un air épais, paroîtront plus éloignées que le sommet du même corps ; et par conséquent une montagne paroîtra plus loin de l’œil par le bas que par sa cime, qui néanmoins est réellement plus éloignée.