Traité des sensations
Apparence
par M. L’Abbé de Condillac
1754
Ut potero, explicabo : nec tamen, ut Pythius Apollo, certa ut ſint & fixa, quæ dixero : ſed, ut homunculus, probabilia conjecturâ ſequens. Cic. Tuſc. quæſt. l. 1. c. 9.
- Avis important au lecteur
- Dessein de cet ouvrage
- Première partie. Des sens qui, par eux-mêmes, ne jugent pas des objets extérieurs
- Chapitre I. Des premières connaissances d’un homme borné au sens de l’odorat.
- Chapitre II. Des opérations de l’entendement dans un homme borné au sens de l’odorat, et comment les différents degrés de plaisir et de peine sont le principe de ces opérations.
- Chapitre III. Des désirs, des passions, de l’amour, de la haine, de l’espérance, de la crainte et de la volonté dans un homme borné au sens de l’odorat.
- Chapitre IV. Des idées d’un homme borné au sens de l’odorat.
- Chapitre V. Du sommeil et des songes d’un homme borné à l’odorat.
- Chapitre VI. Du moi, ou de la personnalité d’un homme borné à l’odorat.
- Chapitre VII. Conclusion des chapitres précédents.
- Chapitre VIII. D’un homme borné au sens de l’ouïe.
- Chapitre IX. De l’odorat et de l’ouïe réunis.
- Chapitre X. Du goût seul, et du goût joint à l’odorat et à l’ouïe.
- Chapitre XI. D’un homme borné au sens de la vue.
- Chapitre XII. De la vue avec l’odorat, l’ouïe et le goût.
- Seconde partie. Du toucher, ou du seul sens qui juge par lui-même des objets extérieurs
- Chapitre I. Du moindre degré de sentiment, où l’on peut réduire un homme borné au sens du toucher.
- Chapitre II. Cet homme, borné au moindre degré de sentiment, n’a aucune idée d’étendue, ni de mouvement.
- Chapitre III. Des sensations qu’on attribue au toucher et qui ne donnent cependant aucune idée d’étendue.
- Chapitre IV. Considérations préliminaires à la solution de la question : Comment nous passons de nos sensations à ma connaissance des corps.
- Chapitre V. Comment un homme borné au toucher découvre son corps et apprend qu’il y a quelque chose hors de lui.
- Chapitre VI. Du plaisir, de la douleur, des besoins, et des désirs dans un homme borné au sens du toucher.
- Chapitre VII. De la manière dont un homme borné au sens du toucher, commence à découvrir l’espace.
- Chapitre VIII. Des idées que peut acquérir un homme borné au sens du toucher.
- Chapitre IX. Observations propres à faciliter l’intelligence de ce qui se-ra dit en traitant de la vue.
- Chapitre X. Du repos, du sommeil, et du réveil dans un homme borné au sens du toucher.
- Chapitre XI. De la mémoire, de l’imagination et des songes dans un homme borné au sens du toucher.
- Chapitre XII. Du principal organe du toucher.
- Troisième partie. Comment le toucher apprend aux autres sens à juger des objets extérieurs.
- Chapitre I. Du toucher avec l’odorat.
- Chapitre II. De l’ouïe, de l’odorat et du tact réunis.
- Chapitre III. Comment l’œil apprend à voir la distance, la situation, la figure, la grandeur et le mouvement des corps.
- Chapitre IV. Pourquoi on est porté à attribuer à la vue des idées qu’on ne doit qu’au toucher. Par quelle suite de réflexions on est parvenu à détruire ce préjugé.
- Chapitre V. D’un aveugle-né, à qui les cataractes ont été abaissées.
- Chapitre VI. Comment on pourrait observer un aveugle-né, à qui on abaisserait les cataractes.
- Chapitre VII. De l’idée que la vue jointe au toucher donne de la durée.
- Chapitre VIII. Comment la vue, ajoutée au toucher, donne quelque connaissance de la durée du sommeil, et apprend à distinguer l’état de songe de l’état de veille.
- Chapitre IX. De la chaîne des connaissances, des abstractions et des désirs, lorsque la vue est ajoutée au toucher, à l’ouïe et à l’odorat.
- Chapitre X. Du goût réuni au toucher.
- Chapitre XI. Observations générales sur la réunion des cinq sens.
- Quatrième partie. Des besoins de l’industrie et des idées d’un homme seul, qui jouit de tous ses sens
- Chapitre I. Comment cet homme apprend à satisfaire à ses besoins avec choix.
- Chapitre II. De l’état d’un homme abandonné à lui-même, et comment les accidents auxquels il est exposé, contribuent à son instruction.
- Chapitre III. Des jugements qu’un homme abandonné à lui-même peut porter de la bonté et de la beauté des choses.
- Chapitre IV. Des jugements qu’un homme abandonné à lui-même peut porter des objets dont il dépend.
- Chapitre V. De l’incertitude des jugements que nous portons sur l’existence des qualités sensibles.
- Chapitre VI. Considérations sur les idées abstraites et générales, que peut acquérir un homme qui vit hors de toute société.
- Chapitre VII. D’un homme trouvé dans les forêts de Lithuanie.
- Chapitre VIII. D’un homme qui se souviendrait d’avoir reçu successivement l’usage de ses sens.
- Chapitre IX. Conclusion.
- Dissertation sur la liberté