Une visite aux grandes usines du pays de Galles/05

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V

PONTYPOOL. — NEWPORT.


Le viaduc de Crumlin. — Abondance de voies de transport. — Environs de Pontypool. — Houillère de Glyn-pit. — Une ouvrière et un gamin des mines. — Les moralistes et les femmes et les enfants. — Les industries de Pontypool. — Blowing sepoys from the guns. — Les gares galloises. — Newport, la ville, les bassins. — Magnifique panorama. — Retour à Londres : Chepstow, la Severn, Gloucester, Swindon, Reading, Windsor, Paddington. — Utile dulci.

De Merthyr Tydvil nous gagnâmes Pontypool en chemin de fer, car partout les railways sillonnent aussi bien que les canaux le sud du pays de Galles. Le voisinage de l’industrie offre bien quelques désagréments ; mais il amène avec lui une abondance de voies de transports dont d’autres pays moins industriels regrettent de ne point jouir. Il y a compensation à tout, suivant l’honnête philosophe Azaïs, et tout est pour le mieux dans les meilleures des Galles possibles, comme aurait dit Candide, s’il eût pris part à notre voyage.

Je ferai grâce au lecteur des stations de la route entre Merhiyr et Pontypool ; mais je ne puis passer sous silence le beau viaduc de Crumlin que nous traversâmes à moitié chemin. C’est un des plus hardis travaux en ce genre qui existent dans la Grande-Bretagne. Ce pont a dix arches d’une portée de cent cinquante pieds chacune (cinquante mètres), et d’une hauteur de deux cents dix pieds (soixante-dix mètres). Chaque pile est formée de quatre colonnes de fonte reliées par des crampons métalliques se croisant en diagonale. Tout le pont est en fonte et en fer, et a coûté quarante mille livres sterling soit un million de francs. C’est peu pour un si beau travail.

Au pied du pont est le village de Crumlin que, du haut du viaduc, on aperçoit en raccourci comme un village lilliputien. Le long de l’Ebbw, dont les eaux, vues de cette hauteur, paraissent semblables à un ruban argenté, immobile, est un autre chemin de fer. C’est ainsi que partout en Angleterre se croisent les railways, souvent établis les uns au-dessus des autres, à côté même des canaux, des voies navigables et des routes de terre, surtout dans les centres industriels. Le fait que je viens de signaler à Crumlin de deux chemins de fer établis sur le même point l’un au-dessus de l’autre se retrouve en d’autres endroits de la Grande-Bretagne, à Bilston, par exemple, dans le Staffordshire, près de Birmingham, dans ce district qu’on a si bien appelé, à cause du travail des forges et des houillères, the black country, le pays noir. Comment après cela lutterions-nous avantageusement avec l’Angleterre pour la production économique du fer et de la houille ? L’Angleterre à qui la nature a tout donné, des gîtes nombreux et inépuisables, et un sol dont la surface est disposée de telle sorte qu’il se prête à tous les tracés, ceux des voies d’eau comme des voies de fer, souvent superposées, et sûres, après un très-faible parcours, de rejoindre soit un fleuve soit un port.

De Crumlin à Pontypool la locomotive nous porta pour ainsi dire en deux tours de roues. Nous descendîmes à lhôtel de la Couronne (the Crown), où l’on voulut bien nous servir un lunch (goûter), quoique l’heure réglementaire n’eût point encore sonné[1], et faire approcher une voiture pour nous conduire aux mines de charbon. Pontypool, malgré le voisinage des forges et des houillères, est entouré de riants cottages. Il y a près de la ville un joli parc, et les environs eux-mêmes sont très-frais, couronnés par des collines boisées.

Nous remontâmes le cours d’une gracieuse vallée, celle de l’Afon, et nous nous rendîmes à la mine de charbon de Glyn pit. (Pit en anglais veut dire puits de mine.) Comme à la houillère de Merthyr, le charbon, le minerai de fer et le calcaire se rencontrent ensemble dans le même gîte. Les abords de la mine sont adossés à un coteau planté de chênes, et les deux cheminées des machines, les charpentes des puits couronnées de leurs énormes poulies de fonte, les balanciers sortant par les larges fenêtres des bâtiments, puis à côté un chemin de fer où roulent les wagons chargés de houille, tout cela donne à l’ensemble du


Pauvrettes, à Merthyr Tydvil. — Dessin de Durand-Brager.


paysage un aspect caractéristique, industriel, qui a aussi son côté artistique.

Nous rencontrâmes une escouade d’ouvriers quittant les travaux. Ils portaient la chandelle au chapeau comme les mineurs du Cornouailles, et l’on devinait à leur figure noircie, à leurs vêtements couverts de boue, de quels antres ils sortaient. Au milieu de la foule des hommes on distinguait quelques femmes et des gamins. Tout ce monde travaillait dans les ateliers souterrains : ni les enfants, ni la plus belle moitié de l’espèce humaine ne trouvent grâce devant les Anglais. Des moralistes, des économistes se sont bien élevés contre les dangers de cette promiscuité des sexes, plus immorale, plus dangereuse encore dans les travaux souterrains que dans ceux qui ont lieu au jour ; mais jusqu’ici ces publicistes ont presque crié dans le désert. Il est très-difficile en Angleterre de faire adopter des réformes sociales, par suite du respect, peut-être exagéré, que l’on a pour les anciennes habitudes et pour la liberté individuelle, pour le self, comme on dit là-bas. « Si les femmes, les filles, les garçons, travaillent dans les mines, vous répondent les partisans déclarés de l’initiative personnelle, c’est que tel est leur bon plaisir, et l’État n’a rien à y voir. » Reconnaissons toutefois que depuis quelques années diverses mesures ont été prises dans le Royaume-Uni par l’État lui-même : des inspecteurs des mines et des manufactures ont été nommés par la couronne, et les enfants ne peuvent plus travailler dans les ateliers souterrains comme dans ceux de la surface, qu’à partir d’un certain âge.

Dans le groupe des mineurs sortant de Glyn-pit une femme et un jeune garçon attirèrent surtout nos regards. La femme nous frappa par son type gracieux, je dirais presque élégant, et qu’on n’était guère en droit d’attendre d’une ouvrière des mines ; ses beaux cheveux nattés encadraient coquettement sa figure, à laquelle un chapeau de paille à bords rabattus sur le front et de forme quelque peu calabraise semblait prêter un charme de plus. Une longue blouse serrée à la ceinture et à col rabattu tombant autour du cou comme celui d’une chemise garibaldienne, enfin une paire de pantalons rappelant ceux de nos vivandières, complétaient le costume de l’ouvrière des mines. N’étaient les taches de boue et de charbon couvrant la figure et les vêtements, n’étaient les rapiéçages dont ceux-ci étaient semés, on pouvait dire que la dame faisait honneur au sexe faible, et en particulier au sexe britannique. Il eût fallu bien peu pour la rendre de tous points acceptable, seulement une petite lessive au savon de Marseille. Il est probable que le repos du dimanche dans les mines d’Angleterre est consacré à cette indispensable toilette.

Le jeune garçon que nous fîmes poser en même temps que la femme (ils accédèrent l’un et l’autre fort volontiers à nos désirs) portait la casquette des mines, et au milieu de la visière la chandelle de rigueur. La veste et le pantalon de gros drap, celui-ci retenu à la taille par une large ceinture de cuir, enfin les souliers ferrés du mineur achevaient le costume. Pardessus tout cela une figure avenante et joyeuse, des yeux vifs et intelligents intéressaient en faveur du gamin.

Glyn pit est une des principales mines des environs de Pontypool ; on en extrait jusqu’à deux mille tonnes de charbon par semaine. La mine occupe deux cents mineurs, et les travaux descendent jusqu’à deux cents yards de profondeur, un peu moins de deux cents mètres.

La majeure partie du charbon extrait des mines de


Vue de Pontypool. — Dessin de Durand-Brager.


Pontypool est employée à fondre le minerai de fer des houillères, et à fabriquer de la chaux avec le calcaire du pays. L’excédant est expédié sur Newport, que nous visiterons bientôt, et où se fait comme à Cardiff et à Swansea le grand commerce d’exportation des charbons du pays de Galles.

Le travail du fer est fort ancien à Pontypool ; il y a, dit-on, commencé vers le milieu du seizième siècle. À cette époque, on ne songeait guère à appliquer la houille à la fonte des minerais, et c’était le bois et le charbon de bois qu’on employait dans ce but. Une partie des coteaux qui environnent Pontypool sont déboisés, et doivent leur dénudation à la coupe immodérée qu’on a faite des bois du pays à l’époque où le combustible minéral n’était pas encore en usage dans les usines à fer.

Bien qu’environnée de houillères et de forges, Pontypool est plus propre, plus coquette que sa rivale Merthyr Tydvil. Les rues sont bien tracées, il y a quelques places spacieuses, quelques jolis édifices. Les habitants sont surtout fiers de deux choses : le parc et l’hôtel de Ville.

Le parc, situé sur une éminence à droite de la ville, dont il est séparé par la petite rivière de l’Afon qui arrose Pontypool, est un parc à labyrinthes, semé de bouquets d’arbres et de gazon comme tous les parcs anglais ; l’hôtel de ville, édifice de style italien, pas plus que certaines églises à la flèche ambitieuse qui se dressent çà et là dans Pontypool, ne mérite de fixer longtemps l’attention du voyageur.

Je préférai parcourir la ville en flâneur, en désœuvré, et, de retour des forges et des houillères, varier par le spectacle des rues, celui de la campagne et des grands ateliers industriels. Je me laissai aller ainsi au hasard, m’arrêtant le long des vitrines des magasins, regardant les passants pour ainsi dire sous le nez, prenant cette voie, puis cette autre, traversant cette place, ce passage, le tout sans plan, au caprice des yeux et des jambes. C’est ainsi qu’il faut étudier les villes et leurs habitants, même les cités les plus importantes, et l’on s’en trouve d’ordinaire très-bien.

À Pontypool, il n’y avait naturellement aucune découverte à faire ; je ne m’attendais à être le Christophe Colomb d’aucun monde nouveau, et c’était à la seule fin de tuer le temps, comme on dit, en attendant le départ du railway qui ne chauffe pas toutes les heures pour Newport, que j’allais me promenant par la ville.

J’arrivai de la sorte devant la boutique d’un charlatan. Je m’arrêtai.

« Devinez ce qui frappa mes regards, ce qui attira surtout mon attention ?

— L’annonce d’une femme à barbe, d’un serpent de mer ?

— Vous n’y êtes pas.

— Le boniment du loustic de la troupe ?

— Encore moins.

— Alors, quoi donc ? Les instruments de cuivre des musiciens de l’estrade, aux formes étranges, aux notes plus étranges encore ?

— Nenni ; je vous le donne en cent.

— Moi, je donne ma langue aux chiens.

— Eh bien ! sur une immense toile, dessinée je ne sais par quel rapin, on avait représenté la prise de Luknow ou de Delhi, enfin un épisode de la révolte de l’Inde en 1858. Au milieu de toutes les horreurs et des affreux massacres auquel le siége donnait lieu, on voyait les pauvres Indous, attachés à la bouche des canons, projetés en morceaux par l’explosion de la mitraille, et au-dessous cette simple inscription, horrible dans sa simplicité : Blowing sepoys from the guns. Elle perd à être traduite en français, car rien ne peut ici égaler la force de l’anglais blow, chasser par explosion ; c’est comme s’il y avait : tir des canons bourrés de cipayes. Le spectacle dessiné sur l’affiche était sans doute celui dont on jouissait dans l’intérieur de la baraque, en panorama ou autrement. »

Et maintenant, je le demande, quels bons et généreux sentiments les Anglais veulent-ils communiquer aux classes populaires, s’ils les habituent à de pareils spectacles ? Écartons plutôt nos yeux de telles scènes ; elles ont eu assez de retentissement à l’époque où elles ont eu lieu pour n’aller pas aujourd’hui en réveiller le souvenir. Mais s’il ne faut point se répandre en récriminations d’autant plus vaines que le mal est irréparable, il faut encore moins tirer gloire du mal qui a été fait. Le donner en spectacle au peuple, c’est vouloir entretenir les classes inférieures dans des sentiments de cruauté, d’animosité, de haine auxquels elle n’est que trop portée. Je laisse à l’économie sociale, qui compte aujourd’hui de si nombreux et si remarquables adeptes, le soin de développer cette thèse, et je reviens à mes excursions.

Nous nous rendîmes de Pontypool à Newport par une de ces lignes ferrées transversales si nombreuses qui descendent le long des vallées du pays de Galles jusqu’à la mer. Les houillères et les forges ont nécessité la création de ces railways pour le transport du combustible et du fer jusqu’aux ports du littoral bordant le canal de Bristol.

Le chemin de fer que nous parcourûmes (Eastern Valleys railway) n’offre guère d’intérêt, si ce n’est par les noms gallois de ses stations qu’un gosier celte peut seul prononcer sans peine. C’est ainsi que Pontnewydd, Cwmbrân, Llantarnam, se déroulèrent successivement à nos regards, et si ce n’eussent été les plaques de chaque station portant en lieu apparent les noms écrits en grosses lettres, nous n’eussions certes jamais compris les chefs de gare gallois épelant ces noms d’une façon absolument inintelligible pour nous. Les autres voyageurs, naturellement plus familiarisés avec les syllabes celtiques, descendaient sur les cris des chefs de gare quand ils étaient arrivés à destination, et quittaient le wagon en nous saluant : on est fort poli dans le pays de Galles.

Newport, terme de notre nouveau voyage, est situé sur la rivière Usk, qui se jette dans la Severn, ou plutôt le canal de Bristol. En face, sur le bord opposé du canal, est l’embouchure de l’Avon, la rivière que nous avions descendue en quittant Bristol. (Voir la première partie du voyage au pays de Galles).

Comme à Cardiff, le commerce d’exportation du charbon forme à Newport la principale industrie des habitants. Tout le monde vit de la houille, et tout le monde en paraît satisfait. Le port est des plus sûrs, plus vaste que celui de Cardiff ; la ville surtout est beaucoup plus belle, beaucoup mieux tracée. Il y a de jolies églises aux flèches élancées, quelques-unes de construction ancienne, çà et là quelques édifices qui déroulent d’imposantes façades.

Les docks et les bassins de Newport méritent surtout une visite. Dans les bassins se balancent de magnifiques navires, des clippers aux formes élancées, à quatre mâts, attendant leur chargement pour porter vers l’un et l’autre hémisphère l’indispensable houille. Des grues, des cages basculantes de forme ingénieuse, disposées le long des quais, versent le charbon dans les soutes des bâtiments. Les quais eux-mêmes sont superbement pavés, et de larges dalles en granit en marquent les bordures. En se retournant vers Newport, le panorama qui se développe aux regards est tout à fait magique : on a devant soi la ville de plain-pied ; à droite et à gauche elle s’élève sur des coteaux, et ces coteaux eux-mêmes sont couronnés de taillis touffus d’où sortent des villas, des cottages, et jusqu’à de vieilles tourelles prêtant au paysage un attrait nouveau. L’ancien château de Newport est aussi curieux que celui de Cardiff.

Nous nous étions installés à King’s head Hotel, ou l’hôtel de la Tête-de-Roi (titre bien hardi pour des Anglais qui ont retenu leur histoire). C’était sur la foi de Murray qui, peu enclin à dire du bien des auberges, nous donnait cependant celle-ci comme pretty good, clest-à-dire assez bonne, que nous avions planté notre tente à King’s head. Murray avait raison, proclamons-le sans détours, Murray est infaillible comme le pape : c’était un pretty good hotel que le nôtre ; mais il n’est rien ici-bas de durable, et il fallut enfin s’arracher aux confortables auberges, au beau pays de Galles, et aux mines et aux usines.

Notre voyage si favorablement commencé, si heureusement poursuivi, s’acheva également sans encombre ; nous prîmes le chemin de fer à Newport un dimanche (ce qu’on a de mieux à faire le dimanche, en Angleterre, c’est de voyager), et nous filâmes presque d’une seule traite sur Londres.

D’abord on côtoie la Severn, on salue en passant le vieux castel de Chepstow et ses grosses tours à moitié ruinées, et ses larges murailles qu’embrasse et tapisse le lierre. Le château existait déjà à l’époque de l’invasion normande, et il est cité dans le Domesday book, ce curieux état que fit dresser Guillaume le Conquérant de la propriété foncière du pays qu’il venait de soumettre. Comme celui de Cardiff, le château de Chepstow, a eu l’honneur d’être assiégé par Cromwell en personne, au temps de la guerre civile.

De Chepstow, longeant de nouveau la Severn, longtemps large comme un bras de mer, nous arrivâmes à Gloucester, que les Anglais, pour aller plus vite et gagner du temps (time is money), prononcent simplement Glouster. Glouster (puisque Glouster il y a) possède une des belles cathédrales gothiques de l’Angleterre ; elle a été commencée au onzième siècle. Nous ne la visitâmes pas dans ce voyage ; mais j’avais pu la voir lors d’une précédente excursion en Angleterre, et son heureux style, sa richesse m’avaient frappé. Le clocher, le chœur, les portes, les rosaces, les vitraux, les fenêtres, tout cela est du meilleur goût et de la bonne époque, on le devine à première vue.

De Gloucester à Swindon, nouvelle grande étape, nous traversons les éternelles prairies de la verdoyante Albion.

De Swindon à Reading quelques vastes filatures établies le long de paisibles cours d’eau tranchent heureusement sur la nappe verte des prés. Bientôt les façades des usines, avec leurs rangs interminables de fenêtres, se succèdent presque sans interruption, et s’alignent dans la campagne comme d’immenses casernes. Mais il vaut mieux encore des casernes de cette espèce, asile d’un pacifique et fructueux travail, que celles où l’on entasse des soldats.

Passons. Nous voici à Reading, pays de la farine. Les minoteries ont remplacé les filatures de laine. Bientôt nous saluons Windsor et son parc et son vieux château, et nous rentrons dans Londres par la même station de Paddington, que nous avions quittée quelques semaines auparavant, en route pour le Cornouailles.

Béni soit Dieu ! notre voyage s’est accompli dans les règles ; nous avons beaucoup vu et avons même un peu retenu. Il faut maintenant mêler l’utile et l’agréable, utile dulci, comme dit si bien Horace… Je vais donc terminer mon récit par un coup d’œil général sur les houillères et les forges du pays de Galles, revenir en un mot sur l’ensemble de cette double industrie du charbon et du fer qui fait la force de l’Angleterre moderne. Je me bornerai à étudier cette industrie dans le pays de Galles, où je l’ai déjà signalée si souvent dans le cours de ce voyage, laissant de côté les autres pays où elle s’est également développée, le Staffordshire, le Lancashire, le Durham, le Northumberland, le Yorkshire, etc. dont je n’ai pas à parler ici. J’espère entraîner le lecteur à ma suite. Encore un effort, et c’est fini ; qu’il se rassure, je serai bref, intéressant si c’est possible, pas trop scientifique, et j’essayerai d’être clair. Comment saurais-je mieux finir ?

  1. En Angleterre, où l’on fait tout avec poids et mesure, il y a des heures pour tout. À telle heure on prend le thé, à telle autre on lunche. Malheur au profane qui ne sait pas attendre ces heures, et qui, pour une cause quelconque, intervertit le règlement tacitement admis par tous.