Voyage en France 10/IV

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(10p. 42-58).

IV

DANS LES BAUGES


Saint-Pierre-d’Albigny. — Le col du Frêne. — Rôle militaire du massif des Bauges. — École. — La Compote. — Le Chatelard — L’école de fromagerie. — L’argenterie des Bauges. — Le col de Bornette — Descente au lac d’Annecy.


Doussard, juillet.

Ah ! le riant pays que cette large et profonde vallée où l’Arc, sorti de son couloir de Maurienne, vient doubler le volume de l’Isère ! De la gare de Saint-Pierre-d’Albigny, on gagne la petite ville par un joli chemin tracé entre de grandes habitations, des vignobles, d’opulentes cultures, des noyers à la ramure puissante. Au sein de ce luxuriant paysage, au pied des hautes pentes de la Dent-d’Arclusaz, s’étale amplement la petite ville de Saint-Pierre, si amusante avec ses maisons peintes, ses toits en auvent, ses enseignes pendant au-dessous des hampes en fer forgé, avec leur soleil d’or ou leur croix blanche. J’ai couché dans une de ces auberges et, ce matin, rejoint par mon ami le peintre Sabattier, je me suis remis en route.

Dès la sortie de Saint-Pierre, on monte, pour gagner les Bauges, par une route aux grands lacets coupés par un raccourci. On s’élève entre les noyers et les vignes dans un riant paysage semé de chalets couverts en tuiles ou en chaume. Sous les auvents de bois bruni sèchent les grappes de maïs.

À mesure que l’on s’élève, les hautes et fières parois de la Dent-d’Arclusaz semblent grandir, mais le regard n’est point retenu par cette montagne, trop d’autres cimes, trop d’escarpements, trop de sommets neigeux, trop de glaciers captivent l’attention. Les monts de la Maurienne se dressent, sombres de forêts ou blancs de glaces et de névés, jusqu’au Gleyzin majestueux et à l’admirable chaîne de Belledonne. Au couchant, apparaissent les immenses falaises de la Grande-Chartreuse ; au fond, verte, opulente, sillonnée par le ruban d’un gris mat de l’Isère, est la vallée du Graisivaudan[1]. Au delà sont d’autres monts, d’autres glaces, des cimes sur lesquelles on a peine à mettre un nom.

En voyant sans cesse s’agrandir le paysage, on atteint bientôt, entre les taillis, le col du Frêne, ouvert au milieu de prairies superbes que les faucheurs parcourent en ce moment, couchant les herbes fleuries d’où monte une senteur enivrante. Bien modeste d’altitude, ce col : il atteint 956 mètres seulement au-dessus de la mer, 650 mètres au-dessus de l’Isère, mais il offre un des plus immenses panoramas des Alpes, le plus somptueux aussi, dirai-je, si le mot pouvait s’appliquer à un paysage. Mais ces confins de la Tarentaise, de la Maurienne, du Graisivaudan et de la Savoie propre ont une telle richesse et une si grande variété de cultures, les villes, les bourgs, les villages sont si serrés que le terme « somptueux » rend seul l’impression ressentie.

À peine a-t-on tourné le dos au col, et le paysage est tout autre. Nous entrons dans les Bauges par de belles prairies bordées de bois, en vue de la masse superbe du mont Trélod, dôme puissant hérissé d’une couronne de « dents ». Très profonde se creuse la vallée, dont le fond se couvre peu à peu de cultures.

Le pays a un aspect bien particulier, il ne ressemble en rien aux grandes vallées qui entourent le massif. Dans mon précédent voyage j’avais contourné tout ce puissant groupe calcaire si régulièrement limité par les lacs d’Annecy et du Bourget et la vallée profonde de l’Isère. Vu des routes qui suivent la base des montagnes, les Bauges m’apparaissaient sous la forme d’un plateau régulier et étroit. Maintenant, au contraire, j’ai sous les yeux des combes profondes, des chaînons superbes, hérissés de pics et de dents, système orographique fort compliqué en apparence, mais dont la carte fait bien comprendre la simplicité réelle. Les Bauges sont la haute vallée du Chéran, à laquelle aboutissent, par des plis parallèles d’une régularité extrême, des vallons de pâturages ayant leur tête à la ligne de l’escarpement extérieur qui donne aux Bauges l’apparence d’une fortification naturelle.

Ce terme de fortification n’est pas excessif : de toutes les régions naturelles des Alpes, de toutes les vallées, de tous les massifs dont le peuple a reconnu l’isolement en leur attribuant un nom, les Bauges sont celui qui donne le mieux l’impression d’un système de défense. La haute crête, presque circulaire, d’une altitude moyenne de 1,500 à 2,100 mètres, forme un rempart d’une incomparable puissance. Les routes sont rares, elles franchissent des cols difficiles à tourner ; le bétail, très nombreux, assurerait l’existence d’un petit corps d’armée, même si l’ennemi avait d’assez gros effectifs pour bloquer le massif et empêcher le ravitaillement. Aussi, dans notre plan général de défense, les Bauges ont-elles un rôle considérable : elles sont en quelque sorte l’avancée de Grenoble et de Lyon.


La route du col du Frêne, par laquelle j’ai pénétré dans les Bauges, est une voie stratégique importante : elle unit directement l’intérieur du massif à la région fortifiée des entrées de la Maurienne et de la Tarentaise. Elle suit à peu près l’ancien chemin muletier, à travers ou au bord de gros hameaux aux toits de chaume : Routhennes, Grand-Iserable, Épernex, plus importants que la petite agglomération de Sainte-Reine, centre communal et paroissial de cette partie de la vallée. À mesure que l’on avance, on voit s’agrandir le paysage et se dresser de nouvelles lignes de pics. La vallée se fait plus verte. De grandes nappes d’avoines ondulent à la brise, les prairies sont vigoureuses, les pâturages d’une exquise fraîcheur. Beaucoup de frênes étêtés, selon la coutume alpestre, cet arbre, appelé ici fayard, fournissant par ses ramilles et ses feuilles une nourriture d’hiver pour le bétail.

Rapidement descend la route, en vue d’un beau village, École, assis au pied du Tiélod, entre de belles montagnes. Trois cimes de fier aspect, séparées par des échancrures profondes, forment l’horizon à l’est, dominées par l’énorme croupe isolée du mont Pécloz[2]. Cet horizon de montagnes est d’une surprenante beauté.

École est un grand et prospère village, dont on s’expliquerait mal le riche aspect si l’on ne savait le rôle de l’émigration dans les Bauges. Dans cette région pastorale, le travail des champs est de peu d’importance ; il se borne à des cultures d’avoine et de pommes de terre nécessitant peu de main-d’œuvre. La garde du bétail dans les hauts pâturages est laissée aux femmes, aux enfants et aux vieillards ; le seul travail considérable est la fenaison, il demande quelques journées en août et les émigrants peuvent venir l’effectuer. Or, la race des Baujus, issue, croit-on, de débris de la domination sarrasine refoulés dans ces hautes vallées, est prolifique : le pays ne saurait nourrir tous les enfants. Ceux-ci, lorsqu’ils sont adolescents, vont donc chercher fortune à Lyon et à Paris, où ils deviennent cochers de fiacre, laitiers, garçons de restaurant ou de café. Paris, surtout, les compte par milliers. Les cochers sont les plus nombreux, les garçons de salle dans les restaurants viennent ensuite. Tous ces gens vivent sobrement, accumulant leurs salaires ; dès qu’ils ont une somme suffisante, ils achètent, dans les Bauges, un bout de pré, de bois ou de terre, parfois un petit établissement industriel. J’ai connu à Paris, dans un restaurant, un garçon possédant en Bauges une scierie considérable ; sa femme la faisait valoir pendant qu’il servait l’entrecôte et le triangle de brie traditionnels. Il y resta jusqu’au jour où il eut assez d’économies pour acheter des coupes nombreuses ; aujourd’hui, c’est un marchand de bois très achalandé ; si jamais il est gêné, s’il veut faire des acquisitions nouvelles, ce notable commerçant reviendra sur le boulevard crier :

— Un chateaubriand, un !

Et encaisser le pourboire du client bénévole, chaque sou du franc représentant pour lui quelques pouces de planche de sapin.

En dehors des scieries, les Bauges ont d’ailleurs peu d’éléments d’activité industrielle : quelques moulins sur les torrents, des ateliers de plus en plus rares de clouterie pour le gros clou de porte et de souliers, dans la commune du Noyer, et voilà, pour l’heure, les sources du travail. Page:Ardouin-Dumazet, Voyage en France 10,1897.djvu/55

À partir d’École, le pays se peuple. De grands villages se blottissent au creux des monts ou s’étalent sur les pentes. Voici Jarsy, puis La Compote, à l’entrée de la haute vallée où je m’engagerai tout à l’heure. En face se dresse le Colombier, aux contreforts gracieux couverts de sombres forêts trouées de clairières, prairies d’un vert doux. La gamme des verts est exquise, sapins sombres, hêtres argentés, prés veloutés, font de la montagne une sorte de parc alpestre, peut-être trop soigné. C’est, en grand, un jardin anglais pomponné et bichonné, où l’on ne laisserait pas la moindre place au désordre et à la broussaille. Mon ami Sabattier est furieux. Il se dérobe à tout croquis. « On me prendrait pour une peintresse vaporeuse » ! s’écrie-t-il.

C’est charmant et gracieux cependant, ce paysage de montagne mis au point, semble-t-il, pour la colonie mondaine et papillotante d’Aix.

De la montagne, par les sentiers, descendent de petits groupes de paysans portant en des paniers les fleurs cueillies sur les hautes cimes et que l’on vendra ce soir à Aix. Rares sont les edelweiss, mais il y a beaucoup de ces myosotis d’un bleu éclatant que ne connaissent point nos jardins, de grands chardons blancs d’un éclat métallique, des gentianes et, surtout, ce superbe Chardon bleu — est-ce bien un chardon ? — aux larges pétales barbelés, appelé « la reine des Alpes ».

La vallée se resserre. Le torrent clair du Chéran, tout à l’heure lent et tranquille, précipite son allure ; au fond du paysage, sur une butte rocheuse isolée, on distingue des ruines de murailles, un clocher, une bourgade aux maisons riantes. On traverse le torrent pour monter sous de grands noyers, entre de jolies fermes, et atteindre une rue large, tranquille et proprette, voie principale ou plutôt voie unique du Chatelard. Les habitations sont vastes, bien bâties, mais fort modernes d’aspect. Le Chatelard est, en effet, une ville neuve ; détruits en 1867 par un incendie, elle a perdu le pittoresque caractère de ses maisons de bois à galeries noircies par le temps.

Elle couvre une des pentes du mamelon dressé presque à pic au-dessus du Chéran. Il n’y faut chercher aucune industrie, mais sa situation au cœur même des Bauges, sur le torrent principal, son rang de chef-lieu de canton pour les 14 communes du massif, font d’elle le centre administratif. Le département l’a choisie pour siège d’une de ses écoles fruitières où l’on enseigne la fabrication des fromages et du beurre.

Dans ce pays de forêts, de vastes pâturages et de riches prairies naturelles, la fabrication des produits dérivés du bétail joue un grand rôle. Les bœufs et les vaches y sont nombreux ; le nom du pays viendrait, dit-on, du latin bovilia.

Cependant le grand développement de l’élevage des bovidés date de nos jours ; les moutons, jadis nombreux, ont disparu pour faire place aux vaches, dont les produits en lait sont plus rémunérateurs. La chèvre, dit M. Briot dans un livre que j’aurai souvent à consulter[3], n’est conservée qu’en vue d’utiliser l’herbe des sommités alpestres, elle seule peut les fréquenter. Pour élever un plus grand nombre de vaches laitières, on a complètement transformé les pâturages. Avant 1860, les communaux étaient sans entretien, produisaient une herbe rare et inférieure ; ils ont été vendus ou loués pour 18 ans, défoncés, amendés, semés en sainfoin, trèfle et fenasse. La lande s’est transformée en superbes prairies.

De tout temps, le beurre et les fromages des Bauges ont été célèbres ; fromages de chèvres ou chevrotins, fromages de vaches ou vacherins, sont fort recherchés dans la région. Un très grand nombre de marchands de fromages centralisent les produits. Depuis quelques années, les Bauges fabriquent même en quantité du fromage de Gruyère.

Le Chatelard, outre l’école dont je vais parler, a deux fruitières coopératives ; la Motte-en-Bauges en possède deux ; il y en a deux à Lescheraines, quatre à École, une à Sainte-Reine et trois à Bellecombe. Mais les produits étaient faits d’une façon fort empirique, ils ne pouvaient supporter la comparaison entre ceux du Jura et de la Suisse. Pour permettre aux producteurs savoisiens de lutter, on a donc créé une école au Chatelard ; c’est la deuxième de ce genre installée en Savoie[4].

L’école-fruitière des Bauges est à la sortie de la ville, sur la route d’Aix ; elle est bâtie au milieu de vastes pâturages en pentes, ombragés de ces admirables noyers qui produisent une huile réputée. L’école est une fruitière coopérative, groupant 65 sociétaires habitant les environs immédiats, à vingt minutes à peine ; aussi chacun apporte-t-il son lait. On a reçu jusqu’à 800 litres par jour, permettant de faire un fromage par vingt-quatre heures, la production atteint donc 365 fromages de Gruyère chaque année.

Les élèves sont peu nombreux, ils viennent des Bauges et de l’Isère ; ce sont des boursiers entretenus par le département. Trois élèves et le directeur, ou « fruitier », suffisent à la fabrication ; ils disposent d’un matériel perfectionné installé par le département.

Je n’ai pas l’intention d’étudier ici la grande et importante industrie des fromages que je retrouverai dans le Jura, mais je ne pouvais passer sous silence les efforts de ce beau département de Savoie pour augmenter la fortune publique.


Après déjeuner, nous avons fait, en voiture, une courte excursion vers Arith et Lescheraines, au milieu du riant bassin de monts boisés et de pâturages où se réunissent les divers vallons des Bauges. Dans cette région, les forêts dominent ; un des vallons, celui d’Aillon, habité par des bûcherons, des charbonniers et des marchands de bois, est un des principaux centres de fabrication pour l’argenterie des Bauges, nom ironique donné à la vaisselle et aux couverts de bois taillés dans le frêne par les montagnards et qu’ils vont vendre dans toute la Savoie et une partie du Dauphiné. C’est le travail d’hiver, lorsque la neige a ramené le bétail dans les granges des hameaux.

Le temps m’a manqué pour parcourir ces vallées étroites et profondes : nous voulions arriver le même jour au bord du lac d’Annecy. Il fallut gagner La Compote par un riant sentier à travers bois. On nous avait promis des mulets, mais en cette saison les mulets sont rares ; toute la population active est montée aux pâturages, emmenant les bêtes de bât. Un meunier finit par nous amener deux mulets, haut sur jambes. Mais, dans toute La Compote, il n’y a plus un bât, ni une selle, il faut monter à poil ! La chevauchée ne me plaît guère, ma monture portera les bagages ; Sabattier, d’un bond, saute sur l’autre ; les jambes ballantes il commence l’ascension ; il lui en cuira ce soir.

Le fils du meunier nous guide ; un pauvre être estropié, qui fait les commissions entre le Chatelard et Doucy, se joint à nous. Sous les yeux ébahis de cinq ou six habitants restés dans le village — les aubergistes eux-mêmes sont partis — nous nous mettons en route par un joli chemin très montant, sinueux à plaisir, tracé entre de belles prairies plantées d’arbres. Une longue crête boisée à gauche, la puissante montagne du Charbon à droite, avec ses hauts rochers dentelés, enferment le vallon. Voici de jolis hameaux : Doucy-Dessous, Doucy, le Cul-du-Bois et le chemin carrossable cesse. C’est désormais une piste rocailleuse, tantôt au sein des prairies, tantôt dans une forêt de sapins profondément ravinée, mais bien belle. En sortant du bois, on traverse d’immenses pâturages, semés d’une infinité de petits chalets appelés parcs, magasins où l’on enferme le foin embaumé de la montagne. L’hiver, quand la neige durcie rend les transports plus faciles, on vient chaque jour charger le foin sur des traîneaux. En ce moment ces parcs sont habités, ils servent d’abris aux faneurs et aux faneuses.

Voici encore des bois ; le chemin, tout à l’heure difficile, se fait très rude pour atteindre un plateau montueux, s’abaissant vers l’ouest en une combe qui traverse la montagne et devient, plus loin, le large et riant vallon de Bellecombe. Cette vue inattendue est fort belle.

Maintenant ce sont des aboiements, des bêlements, des grognements, des fanfares de coqs. Le pays, tout à l’heure solitaire, s’est soudain animé. Des chalets, d’où monte une fumée bleue indiquant une résidence de longue durée, s’élèvent au milieu des pâturages. Des bandes de porcs, des troupeaux de vaches, des chèvres paissent partout. Nous sommes à La Bornette, dans la zone des pâturages ; la plus grande partie du bétail séjourne ici jusqu’aux premières neiges.

Encore un peu d’efforts, une ascension par des prairies marécageuses et nous atteignons enfin le col de Bornette. Une vallée profonde, très boisée, s’étend au-dessous de nous ; elle se termine vers un bassin d’eaux étincelantes encadré de monts superbes ; c’est l’extrémité du lac d’Annecy.

Nous renvoyons nos mulets et reprenons nos sacs. En avant pour cette descente si facile en apparence ! Hélas ! pas de chemin tracé, mais un sentier fangeux où l’on enfonce à mi-jambe, puis la forêt sombre, aux arbres énormes parfois. Et, là-dessous, longeant ou traversant un torrent clair, mais profond, une piste tracée dans le rocher, très déclive, encombrée de blocs sur lesquels on glisse à chaque pas. Le ciel s’est couvert, la pluie tombe avec violence, le tonnerre gronde, répercuté par les échos dans la montagne du Charbon. Arriverons-nous avant la nuit ?

Cette crainte nous talonne, car la veillée serait plutôt morose sous la voûte sombre des sapins. Enfin voici une clairière, des pâturages, un petit hameau, une scierie dont les grincements nous paraissent joyeuse musique, puis un beau chemin bien ferré, courant dans une riante campagne. À la nuit nous atteignons le grand village de Doussard, d’où nous comptions gagner le port du Bout-du-Lac et le bateau d’Annecy.

Le dernier bateau est parti, il faut coucher à Doussard. Mais il y a une auberge excellente, où l’on nous accueille à ravir. À peine avons-nous eu le temps de prendre du linge sec, de chausser des pantoufles cédées par le maître de la maison et déjà le potage fume. Ami Sabattier, nous en parlerons longtemps de cette délicieuse soupe de gros blé mondé !




  1. Pour la région de Belledonne, le Graisivaudan et la Grande-Chartreuse, voir la 9e série du Voyage en France.
  2. Pour ces noms savoisiens ou dauphinois en oz ou az, le z, ni la voyelle ne se font sentir. Ainsi, pour le mont Pécloz, on dit Pècle, pour Culoz, Cule ; le grand compositeur Hector Berlioz, né à la Côte-Saint-André, et encore appelé Berlieu par les paysans. Toutefois, les mots en az se prononcent souvent comme un a.
  3. Études sur l’Économie alpestre. Berger-Levrault et Cie. — Prix : 25 fr.
  4. La première était organisée à Valloire, en Maurienne.