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Voyage en France 9/X

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X

EN GRAISIVAUDAN

Le plus beau Jardin du tant beau paya de France. — Domêne. — La houille blanche. — Paysage du Graisivaudan. — Lancey, son torrent et ses usines. — Le château du Boys, Dupanloup et Gambetta. — Le château de Tencin. — De Goncellin à Allevard.


Allevard, juin.


Les voyageurs qui ont accompli pendant le jour le trajet de Grenoble à Chambéry par le chemin de fer ont gardé une éblouissante vision de ce rapide passage. Ces superbes montagnes, ici sévères, formées de hautes murailles de calcaire roussi par les siècles, en bas vertes et fraîches, plus haut blanches des neiges éternelles, la splendeur de la végétation, la pureté du ciel ne s’oublieront jamais. Si, un jour, lisant les mots prêtés à nos rois, les touristes trouvent celui de Louis XII : « C’est vraiment le plus beau jardin du tant beau pays de France », ils penseront que le bon roi était un homme de goût.

Mais ce n’est pas ainsi qu’il faut visiter le Graisivaudan ; on doit s’en aller à pied, par la grande route de la rive gauche, traverser les champs, pénétrer dans les combes et, si l’on n’a pas le temps de faire de l’alpinisme en tentant l’ascension de Belledonne, se contenter de la merveilleuse vue des premières terrasses de la chaîne sur l’admirable massif Parvenu à Pontcharra, il faut traverser la vallée et revenir par la base des grands escarpements de la Chartreuse.

J’ai fait cette course en deux jours à partir de Domêne, où m’a laissé le chemin de fer, et je reviens émerveillé, moins encore des lignes du paysage que de la fertilité inouïe de cette large et lumineuse vallée. En vain on voudrait ne contempler que le grandiose panorama, on est sans cesse attiré par la variété et la splendeur de la végétation.

Jusqu’à Domêne, c’était encore la banlieue de Grenoble, les villas et les maisons de campagne sont nombreuses, les cultures sont un peu du jardinage. Avec Domêne on entre dans un monde nouveau. Chaque petite ville, chaque bourg, chaque village forme un curieux ensemble de maisons ouvrières et de fermes, d’usines et de guinguettes. Tous ces petits centres ont en pour origine un château créé à l’issue d’une des vallées qui ouvrent un chemin vers le massif de Belledonne.

La féodalité a disparu, beaucoup des châteaux sont ruinés, mais les eaux descendues des neiges éternelles ont remplacé l’importance militaire d’autrefois par leur rôle industriel. Précieusement captées, parfois dès leur origine dans les solitudes de Belledonne, elles actionnent, à leur arrivée dans la grande vallée, une foule de florissantes industries. Ces eaux, intarissables puisqu’elles sont fournies par les neiges et les glaciers, ont un nom particulier chez les industriels du Graisivaudan : la houille blanche. La définition est heureuse. Les usines qui utilisent sa force motrice font vivre des centaines d’ouvriers à l’issue des vallées latérales. Ce travail, la ganterie, qui occupe presque toutes les femmes, la terre généreuse et féconde sont la cause de l’aisance qui frappe le voyageur.

Domêne est plutôt un gros bourg largement étalé qu’une ville. La combe de Revel y débouche par une étroite issue, les eaux du Doménon font mouvoir les machines d’une papeterie et d’une scierie. Mais déjà, cinq kilomètres plus haut, le torrent a travaillé. Descendu des lacs de la Grande-Voudène ou Doménon, il se précipite dans la gorge ; au-dessous du village de Revel, à la Force, on l’utilise pour faire mouvoir des dynamos qui produisent un courant électrique envoyé au Moûtier, près de la gare de Domêne. L’électricité, produite par une chute de 3,000 chevaux, se gaspille un peu en route, un tiers à peu près disparaît, mais 2,000 chevaux sont encore utilisables, et, pour les produire, il n’a pas coûté autre chose que l’eau du torrent.

Les papeteries de Domêne emploient surtout de la pâte de bois, obtenue sur place par le traitement des sapins qui forment d’immenses futaies dans tout le massif de Belledonne. Une chute artificielle de 200 mètres fournit la force motrice à une usine qui réduit en pâte les arbres de la forêt. Il y a donc là un centre industriel fort intéressant et très vivant, grâce aux inépuisables réservoirs des neiges et des lacs de Belledonne.

Au delà de Domêne, le paysage se fait plus exclusivement agricole, mais l’aspect ne ressemble à rien de ce que l’on voit ailleurs. Toutes les cultures se mêlent, chaque propriétaire a résolu le problème d’obtenir en abondance, sur un domaine étroit, tout ce qui est nécessaire à la vie. Les vignes sont rangées en hautains, elles grimpent aux érables et aux arbres fruitiers ; entre leurs lignes croissent d’opulentes moissons, des pommes de terre, du tabac, du male, du blé noir, de la luzerne, du chanvre ; mais le Dauphiné voit chaque jour disparaître cette dernière culture qui l’avait enrichi[1] ; des haricots, des légumes en abondance. Au milieu de toutes ces richesses sont des fermes plantureuses, entourées de vergers où les cerisiers et les pommiers dominent, mats où le figuier, le mûrier, l’amandier, le poirier, le néflier, le cognassier et le noyer sont également nombreux.

Voici pour la plaine, les pentes ne sont pas moins luxuriantes. D’un vert très sombre du côté de Belledonne, où les bois et les prairies dominent, elles sont plus joyeuses sur les pentes de la Grande-Chartreuse. De ce côté les vignes abondent, les villages sont plus nombreux aussi. Les vignerons ont couvert les terrasses de la montagne de milliers de demeures blanches et gaies. Le phylloxéra, il est vrai, a fait beaucoup de mal, nous sommes loin du temps où les paysans du Graisivaudan disaient avec orgueil que s’ils ouvraient tous à la fois les robinets de leurs futailles, ils submergeraient Grenoble jusqu’à la Bastille !

Au-dessus des vignes surgit, formidable par ses escarpements et ses puissantes assises, le mont Saint-Eynard, couronné par les lignes rigides de son fort ; au-dessous de la grande falaise, des bois, puis une longue chaîne de villages, Corenc, Meylan, Biviers, Saint-Ismier, d’apparence heureuse, avec leurs jeunes plantations de mûriers, leurs champs de tabac et les vignobles reconstitués.

On marche dans un enchantement au sein de cette resplendissante nature. Là-bas, voici surgir la Dent-de-Crolles, de si formidable aspect, surplombant la haute et belle terrasse où Saint-Pancrasse, Saint-Hilaire, Saint-Bernard étalent leurs maisons dans de belles campagnes alpestres, encore très fertiles à 800 ou 1, 000 mètres d’altitude. La falaise qui supporte le plateau est coupée par une fissure profonde, une cascade en tombe, dont le sillon blanc se distingue à distance comme un mouvant ruban de dentelle d’argent. La campagne cesse tout à coup. On pénètre dans une bourgade d’apparence prospère dominée par les constructions énormes d’une usine. C’est Lancey, simple hameau de la commune de Villars-Bonnot, mais plus peuplé que le chef-lieu de la commune.

L’industrie a fait naître Lancey ; le torrent qui débouche dans la plaine pour atteindre aussitôt l’Isère est capté pour la service d’une des plus grandes usines du Dauphiné, une papeterie dans laquelle les sapins des forêts de Belledonne sont traités pour fournir la pâte nécessaire aux machines. Mais le torrent de la « Combe de Lancey », c’est-à-dire de l’étroite et profonde vallée, était d’un débit fort irrégulier. Très abondant en été, quand les chaleurs font fondre les névés de Belledonne, il était réduit à un faible étiage pendant l’hiver, alors que les neiges ne fondent pas et que les petits lacs d’où viennent les eaux sont profondément gelés. On a donc été amené à régulariser ce débit en surélevant le plan d’eau du lac inférieur, le lac du Crozet.

Le torrent prend naissance au pied même de la chaîne principale de Belledonne, à peu de distance du pic de ce nom, dans une haute et froide vallée où des lacs s’étalent à 2,400 mètres d’altitude, ce sont le grand et le petit Doménon. Par un phénomène bien rare, le cours d’eau frémissant échappé des lacs s’ouvre deux chemins : tandis qu’un bras descend au sud pour former le torrent du Domênon avec les émissaires des lacs Merlat, Claret, Longet, David et Robert, l’autre descend de chute en chute pendant un millier de mètres à peine jusqu’au lac du Crozet, à 1,968 mètres.

L’issue de ce dernier lac est fort étroite, il a donc été facile de surélever le barrage naturel ; déjà on a augmenté de 7 mètres la hauteur du plan d’eau, un compte atteindre lu métros. De 36m,70 on arrivera ainsi à une profondeur de près de 47 mètres. Ce lac ayant 500 mètres de longueur sur 200 de largeur, on voit que la « houille blanche » de Belledonne peut emmagasiner une quantité d’eau, c’est-à-dire de force motrice, très considérable. Une dalle glacée fort épaisse recouvrait le lac pendant une grande partie de l’année, la prise d’eau se fait en syphon. Désormais régulièrement alimenté, le torrent descend, pendant cinq kilomètres, jusqu’au mas Julien, où il est capté dans une « chambre d’eau », et plonge à l’usine par une conduite en fer donnant une chute de 490 mètres.

Là ne s’est pas bornée la prise de force pour l’usine de Lancey ; un autre lac, le lac Blanc, séparé du Crozet par la chaîne de la Grande-Lance, recevant les eaux d’un bassin plus étendu, plus riche en glaciers et en névés, alimente un torrent plus abondant et plus régulier que celui de Lancey, c’est le torrent de Vars ; on l’a capté, puis, par une conduite en ciment longue de 3 kilomètres, ayant son origine dans une chambre d’eau, on a amené les eaux sur le versant de la combe de Lancey à un autre réservoir situé à la même hauteur de chute que la première prise ; de là, une conduite forcée amène l’eau à l’usine. Cette chute de 490 mètres donne une force de 46 à 47 kilos aux turbines, la perte de charge est seulement de 20 mètres. La force totale est de 3,000 chevaux.

Les constructeurs ont des visées plus grandes encore : on rêve d’amener les eaux du lac du Crozet au mas Julien par une conduite donnant une chute de plus de 1,700 mètres ; les turbines mues par cette force prodigieuse produiraient de l’énergie électrique servant à éclairer loue les bourgs et villages de la vallée et pouvant faire mouvoir de nombreuses machines.

Telle serait, pour un seul torrent, l’œuvre de la houille blanche accumulée chaque hiver sur les hauts sommets de la chaîne de Belledonne. Et il y a vingt autres cours d’eau non moins puissants sur ce seul versant. C’est dire à quel avenir industriel est appelé le Graisivaudan. Les houillères s’épuisent et deviennent insuffisantes, mais la neige revient chaque année sur les Alpes et l’industrie électrique, encore dans l’enfance, trouvera là une source intarissable de force.

Ce merveilleux avenir, réservé par la houille blanche aux montagnes dont les cimes sont couvertes de neiges éternelles, méritait d’être signalé, c’est pourquoi je me suis longuement étendu sur les beaux travaux entrepris par M. Berges pour donner à sa puissante usine de Lancey la force nécessaire au sciage et au triturage des sapins, dont 1, 800 mètres cubes par mois sont ainsi broyés. D’autres machines, toujours grâce à la « houille blanche » de Belledonne, sont mues, sans transmissions, par la force hydraulique et transforment les sapins en beau papier blanc ou coloré.

Au-dessus de l’usine, sur une belle croupe verdoyante, le château du Boys commande le paysage ; là, vint mourir, le 11 octobre 1878, l’éloquent et fougueux évêque d’Orléans, Mgr Dupanloup. La veille, Gambetta, était venu dans la vallée, il avait passé quelques heures au Sappey et gravi le Saint-Eynard pour admirer le panorama superbe des Alpes dauphinoises. C’est au moment où le grand adversaire du prélat se trouvait là-haut, voyant au-dessous de lui le château du Boys, que la crise à laquelle Mgr Dupanloup devait succomber se produisit.

Les châteaux sont nombreux, d’ailleurs, en cette riante région où la noblesse dauphinoise du siècle dernier se plaisait à construire ses demeures d’agrément.

La chaîne tombe régulière sur la plaine, coupée d’une façon presque rythmique par les combes creusées par les torrents descendus de Belledonne. Chacune de ces ouvertures a son usine alimentée par le torrent et qui a déplacé le centre agissant de la commune. Ainsi Brignoud, qui appartient à deux communes, mais sans être un chef-lien, est un assez gros bourg vivant par une papeterie considérable. Le torrent de Laval, capté à 160 mètres plus haut, fournit la force motrice à l’usine, disposée en gradins comme celle des Gorges à Voiron[2]. On est borné jusqu’ici à ce captage des eaux coulant dans la gorge profonde. Le torrent a bien pour origine le lac Crop ou Cros, mais les eaux, au lieu de se déverser par le bord, suivent un chenal souterrain. On ne saurait donc transformer ce petit lac en réservoir comme on l’a fait pour les autres lacs de Belledonne. Peut-être parviendra-t-on à créer un lac plus étanche et plus vaste en construisant un barrage qui augmenterait fort le rendement industriel du torrent de l’aval déjà considérable, puisqu’il fait mouvoir plusieurs moulins, pressoirs et scieries, outre la papeterie et le haut fourneau.

À trois quarts de lieue plus loin, au village de Froges, un autre torrent descendu, lui aussi, du massif de Belledonne, fait mouvoir les machines d’une manufacture d’aluminium. Là encore, grâce à l’énorme déclivité du cours d’eau, il a été possible d’amener au-dessus de l’usine une masse dont la chute atteint 200 mètres et produit une force de 2,000 chevaux. Avant cette chute, le torrent a fait mouvoir plusieurs petites usines au-dessous du village des Adrets, qui évoque de si tragiques souvenirs par le nom d’un de ses seigneurs, le baron des Adrets, que sa férocité dans les guerres civiles de la Ligue a rendu célèbre. Il reste quelques débris du château.

Un autre château du Graisivaudan, celui de Tencin, de fort noble aspect est au-dessus de cette riche campagne couverte de vignes et de mûriers. Superbe demeure qu’ennoblit encore un parc, arrosé par de belles eaux tombant en puissante cascade. Il a été construit au siècle dernier par un marquis de Monteynard, dont les descendants le possèdent toujours, à la place du manoir féodal où vécut Mme de Tencin, mère de d’Alembert, dont le nom reste attaché au Graisivaudan ; c’est du couvent de Montfleury, près de Grenoble, qu’elle s’enfuit pour commencer sa vie aventureuse.

Le paysage, autour de Tencin est un des plus beaux du Graisivaudan, en vue de la chaîne principale de la Grande-Chartreuse et de la superbe terrasse de Saint-Bernard d’où s’épanchent d’étincelantes cascades. Sur la rive gauche, chaque combe offre comme perspective les éblouissantes cimes de Belledonne.


Un train allait passer pour Chambéry, je l’ai pris à Tencin et suis descendu à Goncelin, gros bourg sans intérêt, aux maisons grises bordant d’étroites ruelles dévalant au flanc de la montagne.

Goncelin est encore aujourd’hui animé par son rôle de gare pour Allevard, bientôt le tramway à vapeur de Pontcharra lui enlèvera cet élément d’activité[3], mais, pour les vrais touristes, ce sera toujours un des points de départ pour la visite de la haute et alpestre vallée du Bréda.

Dès la sortie de Goncelin, on domine le cours de l’Isère. On monte au flanc de belles montagnes par les vignes et les prés et, peu à peu, le Graisivaudan apparaît dans son ampleur, avec son infinie variété de cultures divisées par les vignes. Les noyers font comme une forêt dans ces campagnes plantureuses au milieu desquelles l’Isère trace un sillon étincelant. Sur l’autre rive, dominés par les bois, les terrasses et les escarpements de l’Aup-du-Seuil et de l’Alpette, les villages aux toits rouges et les villas se succèdent. Au fond de la vallée, vers Chambéry, se dressent les monts de Savoie en avant desquels est fichée la Dent-de-Nivolet. Au sud, apparaissent d’autres cimes décharnées, mais de bien fière allure, ce sont les monts du Villard-de-Lans. L’ensemble est d’une grandeur et d’une beauté sans pareilles.

La route pénètre maintenant dans un vallon et le Graisivaudan disparaît. On est dans un repli très frais, très riant, où les maisons sont rares. La premier hameau rencontré s’appelle les Perrins. Bien abrité des vents du nord, il possède des magnaneries dans la plupart de ses maisons ; en ce moment, on travaille activement à soigner les vers à soie, on apporte des tiges desséchées de colza destinées à remplacer la bruyère pour la montée des vers ; déjà, par les fenêtres, on aperçoit des cocons suspendus aux ramilles.

Le hameau est entouré de noyers vigoureux ; plus haut, les pentes se couvrent de châtaigniers, plus haut encore apparaissent les sapins. Les hameaux, les fermes éparses, les chalets dépendent de la commune de Morêtel, formée de tous ces liens épars, sans aucun bourg pour servir de centre. Jadis il y eut un château seigneurial, forteresse fameuse, dont il reste de vieilles et pittoresques bâtisses.

Le paysage se fait plus âpre ; il a fallu soutenir la route par des murs au-dessus de la gorge étroite où mugit le torrent du Fay. Sur l’autre rive passe un train descendant un long convoi de minerai. C’est le chemin de fer industriel des mines d’Allevard, inutilisable pour les voyageurs à cause des plans inclinés qui le coupent. Chemin de fer et mines appartiennent au Creusot ; chaque année, il en extrait 60,000 tonnes de minerais, envoyés en Saône-et-Loire. Ces minerais, par leur teneur en manganèse, sont d’une qualité supérieure.

Le vallon du Fay s’élargit bientôt et permet de distinguer tous les détails de la montagne ; ce sont des Vosges plus hautes, avec une verdure plus douce, les châtaigniers, les noyers et les hêtres croissent ici à une altitude où ne vivraient que les sapins dans le massif montagneux de Lorraine et d’Alsace.

Par un col insensible, on quitte bientôt le versant de l’Isère pour atteindre celui du Bréda et l’on descend vers Saint-Pierre-d’Allevard. Le village est fort gai, avec les beaux rosiers de ses façades et ses jardins riants. Une tour en ruines, bâtie de pierre rousse et une vieille église romane lui donnent un caractère fort pittoresque. Dans les maisons battent les métiers à tulle travaillant pour Lyon. Le village est habité surtout par une population ouvrière ; sur le territoire de Saint-Pierre sont les mines les plus importantes du bassin d’Allevard. Le chemin de fer, les usines de triage, les plans inclinés conduisant aux galeries donnent à ces abords de la ville thermale un caractère industriel, plus accusé encore par les fumées noires des hauts fourneaux, montant de la gorge étroite du Bréda.

  1. Voir, sur la culture de chanvre, 1re série du Voyage en France, page 384.
  2. Voir page 38.
  3. Ce tramway fonctionne aujourd’hui (1896).