le mérite de la simplicité de la construction que j’ai toujours eu soin de ménager.
Les pommes-de-terre ainsi divisées sous la ferme de Vermicel tombent ensuite dans une bassine de fer-blanc, ou de carton ; cette bassine faite en deux parties qui glissent l’une sur l’autre et embrassent juste le bas du tube.
On a calculé que cette mécanique pouvoit, à caver au plus— bas, débiter en 5 minutes au moins 5 livres de pulpe de pommes de terre, et en une heure 60 livres, ce qui équivaut à 15 à 18 livres de riz desséché.
On peut d’après cette base établir des calculs sur un travail de continuité ; et en admettant qu’on ait un local et des surfaces convenables, il faut encore, comme je l’ai dit dans mon premier mémoire, proportionner le travail du levier à la quantité de moins et au tems que vous emploierez à peler auparavant les pommes de terre ; car on a plutôt divisé dans le cilindre à levier 7 à 8 de ces racines qu’on ne les a épluchées : travail que l’on prit à la vérité faire faire par des femme.— ou des enfans. C’est le seul obstacle qui s’oppose à une partie de la célérité du travail ; si l’on parvenoit à le lever, on perfectionneroit beaucoup ce nouveau genre de fabrication.
La pulpe ainsi divisée est jettée dans un crible (le mien est de fer-blanc.), dont les trous très-serrés ont 3 lignes de diamètre ; puis elle est tamisée au-dessus des feuilles de papier[1]. Cette opération est faite pour étaler également les petites parcelles de pomme-de-terre ; c’est un moyen simple et très expéditif.
Quant à la dessication du riz de pommes de terre, et lorsque l’on veut destiner un local exprès à cette fabrication, il faut le disposer à l’instar de l’atelier du vermicellier. Son atelier est une grande pièce longue dans laquelle il y a au milieu un ou deux poëles établis. Ce fabricant fait ordinairement sécher ses vermicels sur des feuilles de papier qui reposent sur de légers chassis construits, ou de perches, ou.
- ↑ Il faut se servir de bon papier gris, fort et bien collé.