Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/222

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KIM

pièce» de buis. Travailler à IYt.it de cliar|jentier. Part, kdvizict- liunn ni’bcùil amzer bcmdez a diémenn ô kilvizia, il passe tous les jouis un peu lie temps à tharperiter. Voyez Kaivez. KiMiAD (de 2 sjll., ki-miad), s. m. Adieu. Coiiyé. l’I. ou. Gréaden deùz héc’himiadou, il a fait SCS adieux.

Ki.Mi.toA (de 3 syll., Id-mia-da), v. a. et n. Dire adieu. Prendre congé. Part. et. Édd co kuid hép kimiada bc vreiir, il est parti sans dire adieu à son frère.

KiMi.iDCR (de3syll., ki-mia-der], s.m. Celui

qui dit adieu. Celui qui prend congé. Pl. ien.

KiMi.vDÉREZ (de 4 syW., hi-mia-dé-rez], s.

f. Celle qui dit adieu. Celle qui prend congé.

PI. éd.

KIn, s. m. Le même que égin, dont il est le radical sans doute ; mais il est peu usité aujourd’hui. Voyez Égix.

Ivî.N, s. m. Etorce, la partie écorcce d’un arbre, d’une plante. Ecorchure, enlèvement de la peau d’un animal. La partie écorcliée. Ce radical est peu usité. Voyez les dérivés. Kîx. Voyez Kén.

KiS.4, V. a. Ecorcer, ô !cr l’écorce du bois. Ecorchcr, dépouiller un animal de sa peau. Emporter, déchirer une partie de la peau d’un animal ou de l’écorce d’un arbre. Excorier. Part. el. Kiñcd eo ar wézen gañd ar c’hirvi, l’arbre est écorcé par les cerfs. Kiña a réol va bre’ac’h, vous m’écorcbcrez le bras. Voyez

DiSEHOC’UENNA.

KiNA. Voyez Ègina.

KiSaden, s. f. Ecorchure, enlèvement de la peau dans une partie. Excoriation. Pl. kiùadcnnou. Eur giñaden i-ràz em eûz em hréacli, j’ai une grande ecorchure au bras.

KiSaval, s. m. Le bois qui joint le côté gauche du soc de la charrue. Ce mot, que le V. Grégoire partage en deux mots, semblerait venir de kiñ, trois, personne du prés, de l’inj. du verbe kiña, ecorchcr, et àeaval, pomme ; mais je ne saurais motiver cette signiDcation.]

Ki-NKL ouKi.ÑKLBT, adj. Propre. Paré. Orne. Voyez Kempenn.

KiSkla, V. a. Parer. Embellir. Orner. Ajuster. Part. et.

KiÑKLÊREZ, s. m. Parure. Ornement. Ajustement. Embcllissemenl. Pl. ou. Le plur. kiñ-UiJrézou se prend presque toujours en mauvaise part et équivaut aux mots français a£Bquels, ornements superflus, etc.

KiSen, s. m. Ail, espèce d’oignon d’une odeur très-forte. Ktñénen, f., une seule tige ou tète d’ail. Pl. kinéncnnou ou simplement kiñcn. Eur penn-kiñcn, une gousse d’ail ; à la lettre, cne tête d’ail. En Vannes, on dit eunn ivin-giñen ; à la lettre, ex oxgle d’ail.

KiSexxek, adj. Abondant en ail. Qui produit beaucoup d’ail.

Kinessek, s. f- Lieu planté d’ail. Pl. A ;inennc’gou.

KiÑKE, s. m. Ecorcheur, celui qui écorche. Pi. ien. Eur c’hiner kézck eo, c’est un ecorcheur de chevaux.

KiÑÉBEZ, s.m. Action d’ccorchcr, d’écorccr. KiNÊiiE/, s. f. Ecurcherie, lieu où Ion écorehc les liétes. Pl. ou.

KiNEz, s. m. (iuif,’ne, espèce de cerise douce. Kiñézen, (., une seule guigne ou un guignicr, arbre qui porte des guignes. Pl. k( ñèzennuu ou kiiicsenned, OU simplement kiñez. Na voit kéd a yiîitz du d’ar bugil-zé, ne donnez pas de guignes noires à cet enfant. Voyez Babo.

Ki.NÉZEK, adj. Abondant en guignes. KiÑÉzEK,s. f. Lieu planté de guignicrs ou arbres de guignes. Pl. kiñézégou. Ki.ÑÉzKN. Voyez Kiñez. KiNiAD (de 2 syll., hi-niad), s. m. Chantre, celui dont la fonction est déchanter dans uno église ou dans une solennité quelconque. Musicien. PI. éd. Daou giniad a zô enn lion iliz, il y a deux chantres dans notre église. Voyez Kaxer et Babz.

Kimden. Voyez Kef.niden.

KlMTEHV. Voyez Kt.MTERV.

KiN.MG ou Kexmc, s. m. Offre, action d offrir. Ce que l’on oifre. Offrande. Oblation. Proposition. — Tribut. H. V. Pl. ou. Chélu ar c’hinnlg en deùz gréad d’in, voilà l’oflre qu’il m’a faite. Kalz a ginnigou a zô béd enn offéren, il y a eu beaucoup d’offrandes à la messe. Grid eur c’hinnigd’ézhan, faites -lui une proposition. Voyez Mexnad.

KiNMiGA ou Ke.’nniga, et, par abus, Kinnio etKiNMsiFN, v. a. Offrir, présenter ou proposer quelque chose à quelqu’un, afin qu’il l’accepte. Part. et. Kinnigid d’ézhù eunn dràbenndg, offrez-leur quelque chose.

Kix.-<igebou Re>mger,s. m. Celui qui porte le tribut. Pl. ien. A/ar d-eohômdb ar c’hennigcr, si votre (ils est porteur du tribut. (Bar-ZAZ Breiz.) H. V.

Kinmsiem. Voyez Kinniga.

KiNvi, s. m. Mousse, espèce d’herbe fort épaisse et fort menue qui s’attache aux arbres, aux pierres et aux corps solides. Quelquesuns prononcent hivni. En Vannes, kivini. Voyez Sec’hik.

Ki.x vLi, V. n. Se couvrir de mousse, en parlant des arbres, des pierres et autres corps solides. Au figuré, s’enraciner, s’invétérer, se fortifier, en parlant des vices, des mauvaises habitudes. Croupir. Part, kinviet. Kinvia a ra ar gicès aman gañd ann avel vôr, le vent de la mer fait que les arbres ici se couvrent de mousse. Ar boa : fall-zé a zô deûdda ginvia enn-liuñ, cette mauvaise habitude s’est enracinée en lui. Quelques-uns prononcent kivnia. En Vannes, kiviniein-

Kioc’h, s. f. Bécassine, oiseau. Pl. éd. Eur gioc’h am eùz lazel, j’ai tué une bécassine.

Kioc’h-vôr, s. f. Bécassine de mer. Pl. kioc’hed-vâr.

KÎR. Voyez Kéb.

KiRiEE ou KiBioE (de 2 syll., ki-rieh], adj. et s. m. Cause. Fauteur. Complice. Bézakiriek da galz a zrouk, être cause de beaucoup de mal. Voy..bek.