Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/242

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KR,

Büis <lu haute Tutaie. Forint.

Khan, s. m PI. ou. H. V.

Kbank, s. m. Cancre, poisson de mer, dans If genre des écnivises. Crabe. Pl. éd. Voyez Krab.

Kra !1el, s. ni. Créneau, pièce de maçonnerie coupée en furnie de dents, pLicée au haut des anciens murs de ville ou de chileaii PI. kranellou. KrancUou zo ouc’h ar môyériou, il y a des créneaux aux murs. Voyez Kban, premier arl.. cl Tarzkl.

fcinA.>ELLA, V. a. Créneler, faire des créneaux, façonner en forme de créneaux. Faire des enlailles, des incisions h une pièce de bois. Part. et. Réd é vézô krancUa ar voger, il faudra créneler la muraille. Kranellid ann tainm koad-mañ, faites une entaille à ce morceau de bois.

Rramellëkez, s. m. Crénelurc, dentelure faite en créneaux..4ction de créneler.

Krann. Voyez Kran, prem.art.

Krann ou Kran.>-dodar, s. m. Sorte de racine que les enfants mangent toute crue et à laquelle j"ai entendu donner, en français, le nom de noix de terre : cette racine a un goût de noisette. Pl. ou. Voyez Héler.

Kraoñ. Voyez KbaouS.

Kbaost, s. m. Pituite, flegme, partie aqueuse du sang. Tagel co gañd arc’hraost, il est étouffé par la pituite.

KuAOSTES (de 2 syll., kraos-kk), adj. et s. m. Pituiteux, flegmatique. qui abonde en pituite. Sujet à la pituite. Pour le plur. du subst., kraosléien.

Kbaosti’z (de 2 syll., kiaos-tuz), adj. Propre à produire beaucoup de pituite.

Kraou (d’une seule s)li.), s. m. Etable, lieu où l’on met des bœufs, des vaches, des brebis, etc. — Crèche, le berceau de J.-C. H. V. PI. kréier ou krévier (de 2 syll., krv-ier ou kré-vier). Likid ar zaoud er c’hraou, mettez les vaches dans Vélable. Serril kraou ann denved, fermez l’élable des brebis. En Vannes, l.rcu. Pl. kréuier.

Keaocaden ou Ivbaociden (de 3 syll., kraoia-den ou kra-oui-den}, s. f. Gratin, partie de la bouillie qui reste attachée au fond du poêlon. Ce mot est du dialecte de Vannes. On dit aussi krianen. Voyez Krien.

Kraouadennein (de 4 syllab., kra-oua-den- )icin), V. n. Enlever le gratin du vaisseau où la bouillie a été cuite.Manger du gratin. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Vannes. Ou dit .lussi krianennein.

Kbaoiex (de 2 sjllab., kra-ouen), s. f. Kraouen-nadoz, chas, le trou d’une aiguille, le passage du fil. Né kct brdz awak’h kraouen va nadoz, le trou de mon aiguille n’est pas a«sez grand. Kbaoden. Voyez Kraoi.ñ. Keaouen-vévin, s. f. Aloyau, pièce de bœuf coupée le long du dos. Pl. kraouennou-bévin. C"» mot est composé de kraouen, noix, et de béoin, bœuf, viande de bœuf. Kraoüud (de 2 syll., kraon-iad), s. m. Ce

KKV

que peut contenir une élablc. Pl. ou. Euf c’hraouiad mdd a vôc’h hoc’ h eùz, vous avcï beaucoup de cuchons dans votre élablc. On dit aussi krcviad, dans ce sens. En N an.,/crruiad. Kbaociuen. Voyez Kraocadex. Kraou.ñ.d’une seule syllab.), s. m. Noix, fruit du noyer. Kraouen, f., une seule noix. De plus, noyer, arbre qui porte des noix. Pl. kraouennnu, et, plus ordinairement, kraowñ ou Araoñ (^ lorsqu’il est question du fruit), et kraouenncd (lorsqu’il s’agit de l’arbre). h’royen ar graouen, la toque de la noix. Uoiden ar graouen, ce qui se mange de la noix. fji’ijcl ar graouen, le zeste de la noix ; à ki lettre, i.E NOMUBiL DE LA >ni. Il parait qu’anciennement on a dit, au lieu de kraouñ et kraouen, kanaouñ et kanaouen, knaouñ et knaouen, prononciation qui s’est conservée en Cornouaille et enVannes, dans quelques)noms de lieux, comme A’er-^and ou Jïer-gneùon h’er-kneû, la maison aux noix. Ros-kanô ou Ros-kncü,c tertre aux no’w. liod-kanô ou BijdkneilAc buisson de noix, etc. Ces mots composés sont en même temps des noms de famille. Krap, s. m. Grappin, instrument de fer à pointes recourbées. Crampon. Harpon. Pl. ou. Krapa, V. a. Saisir avec un grappin. Cramponner, attacher avec un crampon. Harponner. Accrocher, (jrimper. Gravir. Au figuré, ravir, enlever de force, emporter avec violence. Part. el. Krapid ann drdmaii ouc’h ar vûger, cramponnez ceci à la muraille. iVe hellô hikenn krapa ar mér.e :, il ne pourra jamais gravir la montagne. Kémend en dùa hO dexiz krapcd d’c'zhan, ils lui ont ravi tout ce qu’il avait. — Kn Galles, kraf. H. V. Voyez Skbapa. Kbapac’h. Voyez Krampoez. Kraper, s. m. Celui qui jette le grappin, qui cramponne, qui grimpe, etc. De plus, ravisseur, celui qui enlève de force, qui emporte avec violence. Pl. ien.

Kbapérez, s. m. Action de cramponner, de grimper, etc. De plus, action de ravir, d’enlever de force. Enlèvement. Ravissement. Krasder ou Krasded, s. m. Sécheresse, état d’une chose qui est sèche ou rôtie. Aridité. Voyez Sec’hor et Kbindeo. Krav. Voyez Kraf. Kra va. Voyez Krafa. Kbavaz, s. m. Brancard. Civière. Pl. kravazou ou krivisicr (de 3 syll., kri-yi-sier). On donne aussi le même nom à la fourche de la charrue. L’nan eùz a vanuou ar c’hravaz a zO lorrel, un des bras de la civière est rompu.

Kravaz-rodellek, s. m. Brouette, petit tombereau à une roue qu’un homme pousse devant lui. Pl. kravazou-rodellek. A la lettre, CIVIÈRE roclame. On dit aussi karrikel, dans le même sens.

Kravel, s. f. Sarcloir, instrument propre à sarcler. Pl. kravellou. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez C’hoce.Sgl.

Kraz, adj. Sec. Desséché. Durci par la chaleur du feu ou du soleil. Aride. Rôti. Z>a.$<ttmid ann éd diwar al leur ; hrdz eo, ramassez

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