Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/262

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

a36

DEO

da xt’na d’hô jiuijel, duiinoz i le 1er h votre enfdiit. Eii Viiiiiu-4, dinein. Uéna est peut-étre pour diiuna, duii dizuuna, :>vvrcr.

Dënéue() uu Dé.néuéou, s. m. pl. Fliixiun sur It’s yi’ux. (ialarihe. Ann dénédéuu a zii gañl-hañ, il a une lluxioa sur les yeux. Je ne connais le uiol que par le Ditl. du P.Grc^g.

IlËM.EUM, s. m. Aigrefin, lioinine qui vi d’industrie. Escroc (Corn.) H.V.

Dk.Sta, V. a. Denteler, faire des entailles en forme de dents. Part. et. lléd eu hé zeñ(a, il faut le denteler. Vuyez Da.nt et Ua.ñt..

DeStaiiuu, s. m. Dentelure, ouvrage de sculpture, clc, fait en forme de dents.

De.ñiek, adj. Dentelé, taillé eu forme de dents. Eur rOd dcñtikam eùz lékéad ûber, j’ai fait faire une roue dentelée.

Denvé/., et, par abus, De.nvez, v. a. Parodier. Conlrelaire quelqu’un de paroles ou de gestes. îrailer, représenter les manières d’une personne. Part. et. Pi’rdg é lenvézil-hu ac’ ?ianoun ?

pourquoi me contrefaites-vous ? Voyez 

DiFRÉZA et AllÉKI.

Dé.nviau ou Dévikd ;de 2 syll., dm-iiad ou dé-riad), s. m. Grand mangeur. Gourmand. Glouton. Pl.ed.Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier. Voyez Dibriad.

Déok ou Déog, s. m. Dîme, dixième partie des fruits de la terre payée à l’Eglise ou aux seigneurs. Pl. di’ogou. Ann déog a dléil war hé madou, vous devez la dîme sur vos biens.

Déoger, s. m. Dlmeur, celui qui recueille les dîmes. Pl. ien. Ac két tréménel c’hoaz ann déogéricn dré aman, les dimeurs n’ont point encore passé par ici.

ÜÉOGI, v n. Diraer, lever ou percevoir la dirae. Avoir droit de lever la dîme. Part. et. Déogi a réeur aman diouc’h ann drégoñdved, on dîme ici à la trentième gerbe. l’iou a zéog er park-mañ’ ! qui est-ce qui aie droit delever la dime dans ce champ ci ?

Déoc’u ou Déhoc’h ou D’É-Hoc’H.VoyezDÀ, premier article.

Déol, adj. Pieux, qui a de la piété. Dévot, pris en bonne part. Je ne connais ce mot que par le Diction, du P.Maunoir et par celui de Davies, qui le cite comme employé dans le dialecte de l’Armorique. — En Galles, diouol. de Uoè, Doue ou Dwii, Dieu, scion les dial., el de holl, tout ; i la lellre, tout a Died. H. Y.

Déoliez, s. f. Dévotion. Piété, attachement aux pratiques religieuses. H. V.

Déomp. Voyez Da, premier article.

Déon. Voyez DeCn et Enn-déein.

Dêod ou Déhou ou Diod ou Dihoü, adj. Droit, qui est op[iosé à gauche. Ann lu déhou, la droite, le côté droit. Etir c’hleiziad né ra nétrd a zéou, un gaucher ne fait rien à droite.

Déouec’h. Voyez Devez.

Déodiad ou Déuouiad (de 2 syll., df’ouiad ], adj. et s. m. Droitier, qui se sert ordinairement de la main droite. Pour le pluriel du subst., déouidi. Gouzouda ril-hu mar d-eo déouiad’ savez-vous s’il est droitier ?

Déoüi.adez qu Déhociadez (deSsylIab.,

DER

déou-ia-dex), t. f. Droitière, celle qui ta ici I ordinairement delà main droite. M. éd.

D60DIK1.N (de ’2 syll., dévu-iein), v. a. et n. Ilàler. Presser. Dépêcher. Expédier promplement. Se hâter. Se dépêcher. Part, déuuiel.C^ mol est dudial.de ^■all.Vuy. Difrêa ctllASTA.

■ Dépobta ou Dëpohua, et, par abus, Dt-POBT, V. a. el n. Attendre, être dans l’alleDte. De plus, espérer. Part. et. Va di-purdidazé, allendez-moi là. S’hoc’h eùz nélrd da zéporla diuul-han, vous n’avez rien à espérer de lui. Voyez GoBTOzi et Géka.

Dërauui (de 3 syll., dé-ra-oui),. a. cl n. Commencer, fùre ce qui doit être fait d’abord. Donner commencement à quelque chose. Etrenner, être lepremierqui achète à un marchand. Part, dérauuel. l’eùr é léraouil-hu aim éosi’ ! quand commencez-vous la moisson ? Dri énù eu é léraouinn, c’est par là que je coraroencerai. AV d-ounn kél béd déraoued évid ann deiz, je n’ai pas été ctrenné de la journée. Voyez Abnodi et Dëruc.

Déré, et plus ordinairement Déréad, adj. Décent. Bienséant. Convenable. Sortable. Honnête. Civil. Poli. — Technique, propre à un art, qui convient à un art. H. V. Aé kéddéré ou déréad ar péz a rid azé, ce que vous faites là n’est pas décent. Eunn dimizi déréad é deiiz gréai, elle a fait un mariage convenable, sortable. Eunn dén déréad bràz eo, c’est un homme fort poli, fort honnête. Voyez Kempens et Séve.n.

Déré. Voyez Déroc.

Déréad. Voyez Déré.

Dërëadëeaat, v. n. Convenir (Lag.) Voyez Déréout. h. V.

Dëréadëgez, s. f. Décence. Bienséanee. Convenance. Honnêteté. Civilité. Politesse. — Modestie. Retenue. H. V. Eur plac’hiaouañk na-dlé népréd ankouyiac’haad ann diréadégez, une jeune fille ne doit jamais oublier la décence. Ann déréadégez a c’houlen kalz a draou dig’on-^-omp, la bienséance exige de nous plusieurs devoirs. Gañd eunn déréadégez vrdz endexiz komzed owr-in, il m’a parlé avec une grande politesse.

Déréoct, V. impers. Etre décent, bienséant, convenable, etc. Convenir. Part. d«’réet. Ar 2)éz a rid azéna zéré kél, ce que vous faites là ne convient pas. n’est pas décent.

’ Dërez, et, par relâchement dans la prononciation Délez, s. m. Marche d’on escalier. Degré. Pl. dérésiou (de 3 syll., dé-ré-siou). Né kél lédanawatc’hann dcVciiou, les degrés ne sont pas assez larges. Quelques uns prononcent diri. Pl. diriou. En Van., derje. Pl. dergéieu. Je crois tous ces mots formés du français degré, plus ou moins corrompu. Voyez DaEï.

Déréza. Voyez Diréza.

Derf ou Derv, et plus ordinairement Dehô, s. m. Chêne, arbre qui porte le gland. Ugrven, {., un seul chêne. Pl derrennou ou dervenned, ou simplement derf on derv ou derô.Eunn derven co hou-mañ, celui-ci est un chêne. N’eus mui kalz a zéro er -rù-mañ, n’y a plus beau-