Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/263

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coup (le chênes dans ce pajs-ci. Voyez Taisn. UkhuË. Voyez Déiiez. Debgwé^eii. Voyez Digwêner. Dëuc’h, s. m. La partie la plus dure du bois, (jañd dcrc’h ar c’koad é réod ann 6r, vous ferez la porto de la parlie la plus dure du bois. Voyez Kbeizen et (jwi.nf.n.

Debc’hel ou Delc’her, l’un et l’autre, par L abus jiour DALt’.'lu, non usité, v. a. Tipir, avoir à la main, avoir entre les mains. Itelenir, conserver ce que l’on a. Arrêter. Maintenir. Garder. Kenfcrmcr. Prendre. Caplurer. Saisir, l’art, dalclicl. l’ilrd a zak’hU-liuazc’l que tenez-vous là V Jléd eo dirc’hel liû kir, il faut garder voire parole. Atm duuara zalc’h meùr a dvd, la terre renferme beaucoup de choses. A’air anézhô a zû bcd dak’hcl, il y en a eu plusieurs de pris, de capturés. Voy. Dalc’u. Deuc’hel MÀD, v. n. l’c^sé^(rcr. (lonlinuer. Persister à faire toujours la même chose. Demeurer ferme et constant dans un senliment, dans une opinion. Pari, dalc’hel-mdd. U. V. Dehc’uent, s. m. Veille. La veille. Lejour précédent. Il ne prend pas d’article. Deûcd eo d’am gwéloul, dcrc’henl Nédélek, il est venu me voir la veille de Noël.

Derc’be.ntou DEBc’HEKD-DÉAc’n, adv.Avanlhier, le pénultième jour avant celui où l’on est. Enn hé zi ounii béd derc’hcnd-dcac’ h,]’ ai été chez elle avant-hier. Ce composé signiïie, à la lettre, i veille d’uier. Debc’houiden. Voyez Darvoéden. Debù. Voyez Debf.

Dérod, s. m. pi. Commencement, ce par où chaque chose commence. Principe. Cause première. Annaolroit Doue n’en deûzna dérou na divcz, IJieu n’a ni commencement ni Gn.C/iélu énô ann dérou cùz a bép ird, voilà le principe de toutes choses. En^Van., dércu. Voy. Déraoui. Déroo-màu, s. m. pi. Etrennes, présent que l’on fait le premier jour de l’an. Le premier argent qu’un marchand reçoit dans la journée, dans la semaine. UOed ein cùz hô déroumàd d’arvugalé, j’ai donné leurs élrennes aux enfants. A am eûz kél bel c’hoaz va dérou-mdd, je n’ai pas encore reçu détiennes, je n’ai pas encore vendu de la journée. Ce composé signitie, à la lettre, bon commencement. Voyez Kalanna cl Débaoii. Débouiz. Voyez Dbooiz. II. V. Dérouizez. ’V'oyez Drowzez. II. V. Debv. Voyez Debf.

Debvek ou Debvennek, adj. Qui lient du thène, qui est de la nature du chêne. Qui est abondant en chênes.

Debvbk ou Debvennek, s. f. Chênaie, lieu planté de chênes. Pl. dcrvégou ou dcrvcnnégou. En Vannes, dcrouek (de 2 syll., (Zerouek). ï’. deroiiégcu ou derouigcd. Derven. Voyez Debf. Dehyennek. Voyez Debvek, 1"’ et 2* art. Dervez. Voyez Devez. Debvuëuen. Voyez Darvoéde :^. Dësadorn. Voyez Disadorn. Deskadurkz, s. f. Enseignement. Inslruc-

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lion. Doctrine. Education. Apprentissage. Am deskadurez a zà mdd da bép hmi, l’inslruclion est bonne à tout le monde. N’en deùs nUd deskadurez é-bvd d’héruyalé, il n’a doivnë aucune éducation à ses enfants. Lékéad en deû : hé vdp lu’na é deskadurez, il a mis son Gli aîné en apprentissage. Ou dit aussi dtikuuni, dans ce dernier sens. — Ann deskadurez katr, les belles lettres. II. V. Voy.KfeLEN et Ke.ñtkl. Desket, ailj. et part. Initié^ admis À la connaissance de certans mystères. H. V. Deski. Voyez Diski, [iremier article. Drskouni, s. f. Initiation, admission à la connaissance de certaines choses secrètes, de certains mystères chez les païens. Pl. iou. Voyez Deskadubez. H. V.

Deskoz, adj. Instructif, qui instruit. Il est peu usité.

l)Ési.^D. Voyez Déisiad. Despal, s. m. Presse. Hâte. Empressement. Béza despal, v. impers. Avoir hâte. Etre empressé. Tarder. Despal eo gañl-hi dimizi, elle a hâte d’être mariée. Uespal eo ganéñ éz ajé kuU, il me larde qu’il s’en aille. Voy. Hast et Mall. Deu. Voyez Daod. Deuf. Voyez Dan. Deùi. Voyez Dont.

Deùn, s. m. Fond, la partie la plus bas«e de ce qui contient ou peut contenir quelque chose. L’endroit le plus creux, le plus éloigné, le plus retiré. — Abîme. H. V. Ce mot est du (liai, de Vannes. En Corn., dcon.Voy. Gwéled et Strad.

Deiïn. Voyez Dodn. Dedñ. Voyez Dan. Deûnein. Voyez Dodnaat. Deùr. Voyez Docb. Deirvézoct. Voyez Tkcrvézodt. Deùst. Voyez Daoust. Devadur.s. m. Action de brûler, d’échauffer. Brûlure. Combustion. Voyez Devi.

Dévésiad (de 3 syll., dé-vé-siad), s. m. Le même que dévézour.

Dévésiadez (de 4 syll., dé-vé-sia-dez), s. f. Le même que dnézourez.

Devez ou Dervez, s. m. Journée, la durée d’un jour. Jour, l’espace de temps compris entre le lever et le coucher du soleil. Pl. dévésiou ou dervésioti (de 3 syll., àévé-siou ou der-vé-siou)■ Na hellinn biken ober kétnenl-sé enn eunn devez, je ne pourrai jamais faire tout cela en un jour. Dervez évid dervez a roinn d’é-hoc’h, je vous donnerai journée pour journée. En annes, (itoufc’/i (de 2 sjUab., diouec’h). PI. eu. Voyez Deiz. t Devez -abat, s. m. Journal ou arpent de erre chaude. Ce qu’on en peut travailler à la charrue en un jour. Pl. dévésiou-arat. Ce mot composé signifie, à la lettre, joi’bnëk db charbue. Voyez Këfer et Penubnn.

Devez- kehz ou kebzeh, s. m. Journée, k chemin qu’on fait dans lesjwce d’un jour. Pl. dévésioukerz ou kersed. Uur htd daou zévtiherzed ac hann é ehoum, il demeure à deux