Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/333

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ETA

tslellou. Torred eo Iroad ann eslel hiâz, le pivot, le pied du gr^iiid dévidoir esl romiiu. Voyez KkLAOïRcI Kos, deuxième article.

ÉsTEi.i.EN, s. f. Une des deux bandes qui forment le fond d’une charrette. Pl. eslcUcnnou. Voyez Lisen.

r.sTi.AMJi, s. m. Èlonnement. Surprise. Admiration. Épouvante. JSniz oé hc esltaiiim, son clonncnnent fut grand, ^ékéd héb cstlamm cm eûz hé gléved o liomza, ce n’est pas sans ad rairation qucje l’ai entendu parler. Voy.Souicz.

EsTL.iMsiER, s. ni. Admirateur, qui admire, n. icn. II. V.

EsTLAM.>ii, V a. et n. fttonner. Surprendre. Causer de l’admiration. Elrc étonné, surpiis, dans l’adoiiration. Epouvanter. S’épouvanlcr. Part. cl. Esliammel brdz co bi’l gant kcmcñl-sc, cela l’a beaucoup étonne. Esllammi a ra gañl kcmeñd a wi’l, il esl dans l’admiration de tout ce qu’il voit.

EsTLAM.iicz, adj. Étonnant. Surprenant. Épiiuvanlable. Admirable.

EsTii ou EsTRÉ, prép. De plus. Davantage. En outre. D’autres. l)aou a ioa cstr égcl-hañ, il y avait deux en outre de lui. Esir égcdoun a lavar hcmcñl-sé, d’autres que moi le disent. En Va :ines, eslioc’h.

EsTROc’ji. Vojez ESTB.

Eta, particule qui sert à marquer la conclusion d’un raisonnement. Donc. Par conséqucnl. Èla ne se place qu’après le verbe, un remarquera que la voyelle e se perd souvent dans la prunoiicialion de ce mot- Doñd a rêaz éta d’tim c’hnvout, il vint donc me trouver. Rûil ’la ann drazc d’in, donnez-moi donc cela.

!l Va buanoc’h, allez donc plus vite. En 

Vannes, cñia.

Étal. Voyez État..

Étef. Voyez Étéô.

Étéô (de 2 syil., c-téô) ou Étef ou Étev, s. m. Tison, morceau de bois brillé par un bout. On le dil aussi des grosses bûches que l’on place denièro le feu. — Brandon, flambeau de paille. H V. Pl. iléviou ou élivi. C’Iiouczid atin cicn-zé, soufflez ce tison. A’léac ^t é lougimp-iii ann éUvi.^ oii porterons-nous les bile lies. Voyez Kéf.

Étéô-Néuéleu, s. m. Tison ou bûche de Noël. H.V.

Étev. Voyez Eté6.

Étocez. Voyez É-touez.

Être. Voyez Entré.

ÉtrÉzé. Voyez É-TnÉzÉ.

Étrô. Voyez É - tuô.

Eu. Voyez Avii.

Eic.s. ra. Embarras. Obstacle. Empêchement. Dinicullé. Pl. ou. (^e mol n’est guère usité aujourd’hui, si ce n’est dans les composés. Voyez DiEÛB.

ECreCl. Voyez Éhf.ii,.

Efui, v.a. et n. Mi’lirc obsf.icle. Empêcher. Arrèler. Part. cf.Vny. ECn et IIarza, 1" art.

E0nEi3L-MUL, s. III. ll,irdot, mulet du clieval et de l’àne. Pl. ctiliriUirn-mul. H. V.

EübeiIl-vôh, s. la. Baleineau, petit delà

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baleine. Pl. eùhetUicn-mür. On dil aussi menn cur mor varc’h. H. V.

EiK. Voyez ÉoK, (rcmier artirle.

EiFL ou EcvL (d’une seule syll.).s. m. Atome ou corpuscule, petite ponssii-n ; que l’on voit voler en l’air aux rayons du soleil. I.e duvet ou coton qui s’élèvi- du lin, etc., en le peignant, du fil, etc., en le devid.int. Eulien ou euvien, f., un seul atome. Pl. f u ;7ennuu ou simjjlement eufl. C>- mot ne diffère pas beaucoup dii.clvru. étincelle, bliielle.

Ei ;fi,k>.m ou Ecvlen.m (de 3 sjll., eu f.cnni ), V. a. tl n. Produire des atomes, (l.>s corpuscules. Se défaire en duet, en pa lant du lin, etc., quand on le peigne. Part. et.

Ei’L (d’une seule syll.), article indéfini. Il repri’sente eu français les monosyllabes l.n, LWE. Eul ne se met que devant les mots qui commencent par l. Eul lamni, un saut. Eul h’anez, une religieuse. Eul lizen, une plie. Eul lounrn, un renard. Eul tuc’liédcn, un éclair. En Vannes, ul. Voyez Elr el Einn.

Ell. Voyez Hei’l.

ÉüL. Voyez Éoi..

ÉuLEK. Vsyez Éôler.

ECled. Voyez Oaled.

ElliA. Voye ;! Heilia.

EuN. Voyez Eeu.n.

EuN. Voyez Evn.

T.tN. Voyez Aodn.

EcxA. Voyez Éeüna.

EiîNftTA. Voyez Evnéta.

EiNN, art. indélini. II représente en françnis les monos)tlabes un, ii>e. Eunn se met devant les voyelb’s et devant les consonnes d, n, t. Eunn aval, une pomme. Eunn èbetil, un poulain. Eunn iourc’li, un chevr uil. Eunti or, une porte. Eunn ulmen, un noud d’arbre. Eunn dcn, un homme. Eunn néô. un auge. Eunn li, une maison. En Vannes, unn. — En (’.allés, un. En gael d’Ecosse el d’Irlande, aon. II. V.

EiR (d’une seule sy’l.), article indéfini. Il représente en françiis les monosyllabes us, UNE. Eur se met devant tontes les consonnes’ excepté devant d, n,i el l. En Vannes, uy. Eur banné, une goutte. Eur c’hatin, une batterie. A’xr jio/.-, un baiser. A’ur j/iccVe, un lit. Eur fri, un nez. Eur stt’réden, une étoile.

• EiR (d’une on de 2 syll.), s. f. Ileur. Bonheur, lionne fortune. Félicité. Prospérité. Chance. Rencontre avantageuse cl fortuite. Ce mot ne s’emploie jamais seul, mais il est accompagné de l’adj. mdd, bon, lorsqu’il est pris en bonne part, et de drouk, mauvais, dans le sens opposé. On le retrouve encore dans le composé dizeùr. Xc deù : frhcdntan nânt’d ctir-vdd ha droùi] ciir, il n’y a qu’heur el malheur dans ce bas-monde, h’ïint cùr-vdd hoc’h hcûliô, je vous souhaite toutes sortes de bonheurs ; à la li’ltre, qxk cfnt po.nhecrs vorssrivFNT. — Hors de Léon, ciir s’emploie indill’éremment avec ou sans l’adj. mdd. H. V.

Ei’R-vAi). VoM’z EOn. ECred ou la’REi’n (de2 svII., fiJrfdJ),