Page:Michelet - OC, Histoire de France, t. 4.djvu/367

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
359
APPENDICE

son nom cette publicité. Voir le savant et ingénieux abbé Vilain, Histoire de Saint-Jacques-la-Boucherie, 1758 ; et son Histoire de Nicolas Flamel, 1761.


32 — page 44Arnauld de Villeneuve…

Voy. ses Œuvres, Lyon, 1504, et sa Vie (par Haitze), Aix, 1719.


33 — page 46Le bruit courut qu’on avait empoisonné les rivières…

Selon le chroniqueur bénédictin, on accusa encore de ce crime les dominicains : « Veneficos ignorabant, sciebant tamen quod desuper habitum longum et nigrum, subtus vero album, ut religiosi, deferebant. » (Religieux de Saint-Denis, t. 1, l. XI, c. v, p. 684.)


34 — page 50, noteLes oncles du roi ne tardèrent pas à obtenir la grâce de Craon…

Lettres de rémission accordées à Pierre de Craon : « … Il ait esté par notre commandement et ordenance au saint Sépulcre, et depuis par nostre permission et licence et soubs nostre sauf conduit soit venu en nostre royaume et en l’abbaye de Saint-Denis, où il a esté par l’espace de iiii mois et demi ou environ en espérance de cuidier trouver paix et accord avec ledit sire de Clicon et avec ce ait esté nagueires banni de nostre royaume et entre autres choses condempné envers notre très chere et très amée tante la royne de Cécille par arrest de nostre Parlement, pour lesquels bannissement et autres condemnations lui, sa femme et ses enfants sont du tout deserts d’estat et de chevance, mesmement que de ses biens ne lui demoura autre chose… et leur a convenu… requerir leurs parents et amis pour vivre… — Voulans en ce cas pitié et miséricorde préférer à rigueur de justice et pour contemplation de nostre très chere et très amée fille Ysabelle royne d’Angleterre, qui sur ce nous a… supplié le jour de ses fiansailles et que ledit suppliant est de nostre lignaige, Nous par saine et meure délibération et de nos très chers et amés oncles et frère… » (Archives, Trésor des chartes, J, 37.)


35 — page 52Comme il traversait la forêt, un homme de mauvaise mine, etc.

« … Quemdam abjectissimum virum obviam habuit, qui eum terruit vehementer. Is nec minis nec terroribus potuit cohiberi, quin regi pertranseunti terribiliter clamando fere per dimidiam