Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1878.djvu/57

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
47
L’EXPOSITION UNIVERSELLE.

L’EXPOSITION UNIVERSELLE,
partie scolaire, ce qu’elle devra comprendre.


Parmi les produits de l’industrie nationale, qui vont être admis à figurer dans le vaste palais du Champ-de-Mars, ce n’est pas sans raison que l’on a voulu accorder une place honorable aux choses de l’enseignement et à tout ce qui regarde l’éducation, puisque cette industrie, si l’on peut ainsi parler, est le point de départ et en quelque sorte le fondement de toutes les autres. C’est par une éducation bien réglée, sage et féconde, appropriée aux diverses aptitudes et ne laissant en friche aucune des portions du fonds national, qu’un peuple agrandit de jour en jour la sphère de son activité et de sa puissance. Les trois ordres ou degrés de l’enseignement y concourent, chacun dans sa mesure : mais nous ne nous occuperons ici que de l’enseignement primaire.

A côté des travaux distingués et des savantes découvertes de nos professeurs de l’enseignement secondaire ou supérieur, l’école primaire, bien qu’elle n’ait à montrer que des œuvres très-modestes, mérite cependant, par son caractère d’universalité, non moins que par l’urgence du besoin social auquel elle correspond, d’attirer aussi les regards. C’est donc à nous instituteurs ou amis dévoués de l’école, à faire en sorte que notre exposition pédagogique ne soit pas indigne de l’attention dont elle sera l’objet.

Il est clair que cette exposition devra comprendre nécessairement et en premier lieu, ce que comprennent toutes les expositions de ce genre, savoir : plans de mai-