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Page:Rey - L'énergétique et le mécanisme au point de vue des conditions de la connaissance, 1908.djvu/24

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le problème, la méthode

« Soit l’accélération dans ce système d’un point matériel quelconque de masse et convenons de dire que le vecteur () représente la forme d’inertie appliquée à ce point matériel.

« Il y a équilibre à chaque instant entre les vecteurs qui représentent : les forces de contact ; les forces calculables par les lois de Newton, Coulomb, Laplace, etc. ; et la force d’inertie. Dès lors que l’on connaît un tel système on en connaît une infinité assujettis à cette seule condition que le mouvement relatif de deux quelconques d’entre eux soit un mouvement de translation rectiligne uniforme au degré actuel et de précision des mesures, les axes de Newton nous donnent l’un de ces systèmes.

« Le lecteur a reconnu dans l’énoncé le principe de d’Alembert.

« Je me suis efforcé dans cette analyse de distinguer soigneusement ce qui est convention de langage et ce qui est fait d’expérience. On pourrait peut-être exprimer de bien des manières le principe d’inertie, et la forme à laquelle on s’est arrêté d’un commun accord, pour être probablement la plus simple, n’a rien de nécessaire. Ce qui est nécessaire, ce qui est essentiel au point de vue expérimental sans impliquer aucun choix d’axes tient sans doute en ceci :

« Étant connues, à un certain instant, les positions et les vitesses, relations des points maté-