vers semblables à ceux qu’on colle autour des mirlitons.
Depuis votre départ nous goûtons cent délices
Dans nos doux exercices.
Même pour exprimer nos passe-temps divers
Nous composons des vers.
Une troupe sans pair de jeunes demoiselles
Vertueuses et belles
A pour son entretien cent jeunes damoiseaux
Sages, adroits et beaux
On trouvait fort ingénieux et fort élégant ce petit morceau de Voiture :
Baronne pleine de douceur,
Êtes-vous mère, êtes-vous sœur,
De ces deux belles si gentilles
Qu’on dit vos filles[1] ?
Et M. Cousin, par imitation, tombe dans des phrases du même goût : « Mlle du Vigean est appelée l’Aurore de la Barre, du nom de la maison de plaisance dont elle était le plus aimable ornement[2]. » La fadeur est une maladie contagieuse, et le salon de la Barre a gâté son historien.
Saluons les gens du salon, point trop bas cepen-