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CHAPITRE XI.

elles-mêmes suivies, en 1834, des Fragments sur les glandes mammaires des Cétacés, et, en 1835, des Études progressives, recueil de mémoires sur la philosophie naturelle, la paléontologie, l’anatomie et la physiologie comparées. Enfin deux livres, bien différents entre eux, viendront clore, en 1838, la longue liste des ouvrages de Geoffroy Saint-Hilaire[1], les Notions de philosophie naturelle, et les Fragments biographiques ; l’un, tendant à élever au plus haut degré d’universalité, et à placer au nombre des lois de la physique générale le Principe de l’affinité ou de l’attraction de soi pour soi[2], si incontestablement vrai et si important en physiologie ; l’autre, à la fois historique et philosophique, où des articles biographiques sur Lacépède, Lamarck, Cuvier, Latreille, font suite à des notices étendues et pleines d’intérêt, sur la vie et les doctrines de Buffon et de Daubenton[3]. Il était digne de celui qui avait commencé sa carrière par se dévouer pour ses maîtres, de la finir en honorant leur mémoire.

Où est le lien logique de tous ces travaux ? Ou plutôt, un lien logique peut-il exister entre eux ?

  1. Des ouvrages, mais non des mémoires publiés dans divers recueils. Nous parlerons ailleurs des derniers travaux de Geoffroy Saint-Hilaire.
  2. Voyez le Chapitre IX, p. 301 et suiv.
  3. Il avait aussi commencé une notice sur Haüy. Le temps ne lui a pas permis de l’achever.