Livre:Zanta - La Renaissance du stoicisme au 16e siecle.djvu
Titre | La Renaissance du stoïcisme au seizième siècle |
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Auteur | Léontine Zanta |
Maison d’édition | Librairie ancienne Honoré Champion |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1914 |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
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TABLE DES MATIÈRES
Individualisme, constance dans l’effort, amour de la gloire. — Apologie de la nature, de la force et du succès. — l’Épicurisme : corruption des mœurs. — Stoïcisme comme réaction contre l’épicurisme. — Esprit philosophique marqué de scepticisme laissant le champ libre au stoïcisme. — Stoïcisme chrétien ou néo-stoïcisme aboutissant de cette renaissance du stoïcisme.
Caractères de ce mouvement favorisé par l’humanisme, mais humanisme chrétien. — Humanisme païen. — Scepticisme dogmatique aboutissant à la raison pratique. — Néo-stoïcisme. — Sous forme apologétique, le Manuel d’Épictète sert d’introduction au christianisme
Individualisme moins marqué qu’en Italie. — Réaction contre Aristote. — Ramus. — Traduction des vies de Plutarque : exemples concrets de sages stoïciens. — Épicurisme. — Stoïcisme comme réaction contre l’épicurisme. Néo-stoïcisme sous forme de sagesse laïque.
PREMIÈRE PARTIE
Esprit critique. — Réaction contre Aristote et la scolastique. — Stoïcisme allié de la libre pensée. — Pomponace. — Séparation du spéculatif et du pratique. Immortalité de l’âme et sanctions. — Morale indépendante réservée à une élite. — Le philosophe. — Problème de la Providence, de la liberté. — Nécessité stoïcienne. — Pomponace précurseur des défenseurs de la morale indépendante.
Esprit de libre examen. — Examen des dogmes fondamentaux. — Luther et le libre arbitre. — Zwingle et le libre arbitre. — La Providence et le panthéisme stoïcien. — Dieu auteur du péché. — Formalisme des réformés comparé au formalisme stoïcien. — Foi et τόνος. — Grâce et raison divine agissant nécessairement en l’homme. — Paradoxes stoïciens trouvant logiquement place dans la doctrine des Réformés. — Prédestination et nécessité stoïcienne. — L’humanisme des Réformés. — Calvin et le Commentaire du De Clementia. — Anti-stoïcisme de Calvin. — Contre la nécessité stoïcienne. — Contre l’égalité des fautes. — Contre le panthéisme stoïcien. — Contre Dieu auteur du péché. — Contre l’apathie stoïcienne. — Morale indépendante. — Séparation de l’homme extérieur et de l’homme intérieur. — La loi et l’Évangile. — La loi et les principes de la morale valables pour l’homme extérieur. — Morale et métaphysique nettement séparées.
Morale indépendante des dogmes métaphysiques et des dogmes religieux. Rationalisme pratique. Rationalisme pédagogique : Sadolet ; en histoire : Amyot et ses traductions ; en morale pratique : Budé, Clichtove, Érasme. Le « Sequere naturam » devient le principe de toute morale. — Nombreux opuscules de morale. — Séparation de plus en plus nette du dogme et de la morale. Montaigne. Érasme. Morale naturelle. Sagesse laïque.
DEUXIÈME PARTIE
LE NÉO-STOÏCISME ET SES SOURCES
Minucius Félix et la Providence. — Lactance et la finalité. — Saint Augustin et la Providence. — Résignation chrétienne et apathie stoïcienne. — L’amour de Dieu. Le mal et la volonté mauvaise. — Liberté et prescience divine. — Tertullien et le matérialisme stoïcien. — Tertullien et le panthéisme stoïcien. — Saint Clément d’Alexandrie et le panthéisme. — Origène et le panthéisme. — Morale stoïcienne et morale chrétienne chez les premiers Pères de l’Église. — Lactance, Sénèque et la loi morale. — Clément d’Alexandrie et les actions raisonnables. — Ascétisme stoïcien et ascétisme chrétien — Clément d’Alexandrie et l’ἀπάθεια. — Le sage gnostique. — Saint Ambroise et le mépris des biens extérieurs. Le problème du Souverain Bien dans Lactance et saint Augustin. — Mépris de l’épreuve. — Amour de l’épreuve. — Adaptation du stoïcisme au christianisme. — Déformation.
Morale stoïcienne et morale catholique au moven âge. — Le Manuel d’Épictète sert de manuel religieux à des moines. — Adaptation du Manuel par saint Nil au IVe siècle. — Paraphrase du Manuel, peut-être au VIe siècle, d’auteur inconnu. — Utilisation du De Officiis par Hildebert dans la Moralis philosophia. — Jean de Salisbury et le Policraticus.
Les traducteurs utilisent le stoïcisme latin comme un moyen pour faire revivre la morale chrétienne. — Les Préfaces de Belleforest, de Guy Le Fèvre de La Boderie, d’Ange Capel, du seigneur de Pressac. — Traductions des œuvres de Platon. — Adaptation de la morale stoïcienne à la métaphysique platonicienne dans un but d’apologie du christianisme. — Néo-platonisme de Boèce et de Simplicius, au V- siècle et VIe siècle. — Des platoniciens traduisent le Manuel : Perotti, Politien. — Autres éditions : Haloander, Cratander, Tusanus, Neobarius. — On y ajoute les Entretiens et les Commentaires de Simplicius, Victor Trincavelli, Caninius, Schegkius, Wolf. — Le Manuel moven direct d’apologie du christianisme. — Thomas Naogeorgius. — Traductions françaises : mêmes caractères. — Du Moulin. — Jean de Coras. — Rivaudeau. — Marc-Aurèle et Pardoux du Prat. — Le néo-stoïcisme se dessine.
TROISIÈME PARTIE
DEUX NÉO-STOÏCIENS. — JUSTE LIPSE ET DU VAIR
juste lipse
Son enfance. — Ses études. — Sa culture d’humaniste. — Premiers ouvrages d’érudition. — Voyages. — Période d’Iéna. — Période de Leyde. — La Constance et les Politiques. — Départ de Leyde. — Période de Louvain. — La Manuductio. — Physiologia Stoïcorum. — Sa mort. — Le stoïcisme de Lipse.
juste lipse. — l’œuvre
Stoïcisme pratique de la Constance. — 1re partie : Circonstances qui ont dicté la Constance. — Examen et discussion de certains problèmes : le patriotisme et la patrie. — La Providence. — Nécessité et destin. — Les différentes sortes de destins. — Interprétation chrétienne du destin stoïcien. — 2e partie : Le problème du Mal. — Utilité des maux. — Discussion des objections. — Impunité des méchants. — Punition des innocents. — Réversibilité des peines. — Le néo-stoïcisme de la Constance.
Exposé historique de la philosophie dans la Manuductio
La morale stoïcienne dans la Manuductio
Les Paradoxes stoïciens dans la Manuductio
Principes premiers. — Dieu et la matière. — Monisme et dualisme. — De la nature de Dieu. — Dieu principe igné. — Dieu Providence. — Dieu destin. — Le problème du mal. — Liberté et toute puissance divine. — Le stoïcisme de la grande édition de Sénèque. — Conclusion.
guillaume du vair
Son enfance. — Ses études. — Son apprentissage politique à la cour du duc d’Alençon. — Évolution du stoïcisme de Du Vair. — Phase préparatoire : stoïcisme de mode. — Les Tombeaux. — Les Prières. — Sur la mort de sa sœur. — Première phase : la Sainte Philosophie. — Deuxième phase : traduction du Manuel. — La philosophie morale des stoïques. — Du Vair se forme à la vie politique. — Troisième phase : la Constance. — Du Vair vit en chrétien son stoïcisme. — Le stoïcisme de la Constance se prépare dans l’action. — Méditation sur Job. — Méditation sur Jérémie. — Quatrième phase : le néo-stoïcisme. — Constance dans l’effort. — Équité. — Résignation chrétienne.
l’œuvre de du vair
Plan de l’ouvrage. — Le Souverain Bien. — Obstacles à sa réalisation : les passions. — Morale négative. — Maîtrise des passions. — Vertus stoïciennes interprétées chrétiennement. — Achèvement de la vie morale. — Action. — Méditation. — Oraison.
Développement et interprétation du Manuel d’Épictète. — Importance capitale accordée à la lutte contre les passions. — Analyse de la passion en général. — Passions concupiscibles. — Passions irascibles. — Comment lutter contre les passions. — Analyse des passions en particulier : crainte, envie, jalousie, pitié, espoir, désespoir, peur, colère. — Morale positive. — Les devoirs. — Devoirs envers Dieu, envers la patrie, envers la famille, envers nous-mêmes.
1re partie : Sujet de la Constance. — Du Vair souffre des malheurs de sa patrie. — Il analyse cette tristesse. — La douleur n’est rien. — La douleur est impie. — La Providence préside à l’histoire des peuples, marque la chute des États. — Explication pratique. — Optimisme de Du Vair. — 2e partie : — Le problème de la Providence et du Destin. — Conceptions différentes de la Providence et du Destin. — Interprétation chrétienne du problème stoïcien. — Application pratique et historique. — Souffrance des bons. — Impunité des méchants. — 3e partie : Du Vair justifie sa conduite. — Explication dans le détail de son stoïcisme chrétien, de son néo-stoïcisme. — Point de courage inutile. — Prudence et modération. — Le bon citoyen supporte, mais se défend pour défendre sa patrie. — Formule de son patriotisme. — Conclusion.
Le néo-stoïcisme et ses caractères. — Réaction du christianisme contre le stoïcisme renaissant. — Réaction bienveillante. — Le christianisme s’en fait un allié. — Même base rationnelle dans ces deux philosophies. — Même morale ascétique. — Le christianisme des néo-stoïciens est tout de raison et de volonté. — Le surnaturel disparaît. — Le néostoïcisme conduit au rationalisme de Descartes. — La morale de Descartes. — Le néo-stoïcisme conduit au fidéisme de Pascal et à une réaction contre le stoïcisme. — L’Entretien avec M. de Sacy.