À travers l'Afrique/Chapitre02
CHAPITRE II
Ce ne fut que le 11 février que nous pûmes avoir une daou et partir pour Zanzibar, ce que nous fîmes de grand matin. Nous avions à bord le P. Horner, qui se rendait en France, où il devait faire un bref séjour, motivé par une circonstance douloureuse.
Quand nous fûmes à moitié chemin, le vent tomba ; quelques daous nous accompagnaient, et les chaloupes du Daphné, alors en croisière, nous accostèrent pour visiter notre barque. Peu de temps après, nous les vîmes aborder une autre daou, qui, je le crois du moins, était de bonne prise. Le courant nous ayant emportés assez loin, vers le sud, nous nous décidâmes à jeter l’ancre ; mais au coucher du soleil une forte brise se leva, soufflant en notre faveur, et nous fit gagner Zanzibar.
Nous y trouvâmes le Pundjâb, commandé par le capitaine Hansard, qui insista pour nous recevoir et nous garder à son bord, installation beaucoup plus confortable que celle de la prison anglaise. Le Pundjâb avait amené Murphy et apportait d’Angleterre tout ce que j’avais demandé ; en outre, il avait pour nous des munitions, deux tentes du modèle employé dans la guerre d’Abyssinie, et qui nous étaient données par le gouvernement de l’Inde ; enfin, un bateau en caoutchouc que nous devions à la bonté du major Evan C. Smith, secrétaire de sir Bartle Frere.
Ce bateau et les deux tentes, que, pendant notre séjour au Caire, le major avait demandées par le télégraphe à la maison Mathews, de Cockspur street, furent d’un excellent usage et nous rendirent grand service.
Pour le reste de nos acquisitions, nous eûmes recours aux magasins de Tarya Topan, à ceux de Rosan, de Charlie et de différents Joés portugais, nous approvisionnant de tous ces riens si nécessaires en pays sauvage. Une caravane, ainsi qu’un vaisseau, et plus encore, puisqu’elle n’a pas l’occasion de renouveler ses fournitures, doit pouvoir se suffire. Une fois partie, elle ne trouvera nulle part à acheter de fil, d’aiguilles, de boutons, d’épingles, etc., etc., mille choses sans lesquelles il n’y a pas de comfort.
Tarya Topan, un Hindi, plus disposé qu’aucun autre à nous venir en aide, est l’un des hommes les plus influents de Zanzibar.
Charlie est un Français, un original qu’il faut connaître pour l’apprécier à sa juste valeur. De chef de cuisine au consulat britannique, il est devenu l’un des notables de la ville. Tous les vaisseaux de la marine anglaise, qui arrivent dans le port, sont approvisionnés par Charlie de viande de bœuf et de pain frais ; et le seul établissement qui, dans l’île, approche d’un hôtel lui appartient. On trouve chez lui des collections d’objets de toute espèce, de toute nature. Il ne sait ni lire ni écrire, n’a qu’une idée vague de ce qu’il possède et se contente de dire aux chalands :
« Fouillez dans mes magasins ; si vous y rencontrez ce qui vous manque, payez-le ce que ça vaudra. »
Il n’a pas appris l’anglais, a oublié une partie du français, et fait des deux langues un patois amusant. Inutile de dire que ses affaires sont en désordre ; néanmoins il prospère ; sans doute en raison de sa nature généreuse. Je crois que peu de gens auraient le courage de le tromper.
Rosan est un Américain, également fourni d’objets de toute sorte ; quant aux Joés, ce sont des Goanais à la fois tailleurs, barbiers, débitants de boissons, gens à tout faire et faisant tout ce qui se présente.
Le docteur Kirk nous obtint des lettres de Sa Hautesse, et, chose peut-être plus précieuse, la recommandation d’un Hindi, fermier des douanes, auquel presque tous les traitants que l’on rencontre dans l’intérieur doivent de l’argent, ce qui donne à ses injonctions un poids considérable.
Un dîner d’adieu nous fut offert au consulat, un autre à bord du Glascow, vaisseau amiral ; et nous repartîmes pour Bagamoyo dans une daou chargée de tous nos bagages. À notre arrivée, nous eûmes la satisfaction d’être chaleureusement et bruyamment accueillis par nos hommes, qui, chose merveilleuse à dire, n’avaient rien fait de reprochable pendant notre absence.
Remis immédiatement à l’œuvre, nous nous occupâmes de chercher des porteurs ; ce que nous fîmes sans relâche avec tout le zèle dont nous étions capables : la masika, ou saison pluvieuse, arrivait, et son approche donnait à chaque jour de retard une réelle importance. Je numérotai les fusils dont le War Office[1] avait pourvu l’expédition et les distribuai à nos hommes, qui furent très-fiers d’être armés à l’européenne. Je dois ajouter que pendant toute la durée du voyage, au milieu des plus rudes épreuves, ces armes furent entretenues avec un soin qui aurait fait honneur à n’importe quels soldats.
Voyant que les pagazis ne venaient pas vite et que nos engagés étaient difficiles à réunir, je résolus d’aller camper hors de la ville, pour faire comprendre que nous allions nous mettre en marche et qu’il n’y avait pas à espérer un plus haut salaire en tardant à se présenter. J’espérais aussi, par ce moyen, introduire une certaine discipline dans la masse hétérogène dont notre bande se composait. En conséquence, j’allai avec Dillon explorer le voisinage. Nous jetâmes notre dévolu sur un joli endroit, situé à quatre milles de Bagamoyo, à côté d’une plantation appelée Chammba Gonéra[2].
Au moment où nous allions quitter la ville, tandis que j’inspectais les armes et surveillais l’abreuvement de nos bêtes, il nous arriva une affaire qui aurait pu devenir sérieuse, et qui, dans tous les cas, fut déplaisante. L’ânier, qui prenait soin de nos montures, un jeune garçon, se disputa avec une jeune esclave à qui des deux tirerait du puits le premier seau d’eau. Un Arabe, témoin de la querelle, se jeta sur notre groom et commença à le battre. Un de nos askaris s’élança vers Arabe et lui asséna sur la tête un coup de bâton qui le renversa. N’approuvant pas cette justice sommaire, je fis arrêter l’askari.
Cinq minutes après, l’Arabe, revenu de son étourdissement, arriva le sabre à la main, l’écume à la bouche, jurant « qu’il tuerait le chien du Nazaréen et qu’il mourrait heureux ». Il était suivi d’une foule d’amis hurlants, qui néanmoins furent assez sages pour l’empêcher d’exécuter ses projets de meurtre. J’ordonnai à mes hommes de mettre la crosse en l’air et de demeurer complétement impassibles : une collision devenait imminente, rien n’aurait pu la prévenir si l’un des nôtres eût déchargé son fusil.
Dillon, Murphy et moi, entièrement désarmés, nous restions entre la foule et nos soldats, allant et venant, gardant notre sang-froid, bien qu’à plusieurs reprises l’Arabe, dont la fureur ne se distinguait plus de la folie, eût échappé aux mains de ceux qui voulaient le retenir et se fût tellement approché de nous, que j’avais calculé mes chances de lui saisir le poignet et de l’empêcher de m’abattre d’un coup de sabre.
Au bout de quelque temps, le djémadar Issa parut avec ses Béloutches et dispersa la foule. Je lui dis qu’ayant mis en prison celui de nos soldats qui avait frappé l’Arabe, j’attendais de lui qu’à son tour il arrêtât celui-ci. Le djémadar promit de faire droit à notre requête, et nous regagnâmes notre logement.
Peu de temps après, nous vîmes entrer notre propriétaire en grand émoi. Il nous dit que l’Arabe et ses amis avaient tout brisé dans sa boutique, menaçant de le tuer, s’il refusait de leur montrer le chemin qui conduisait à nos chambres, et n’avaient cédé qu’à l’intervention des Béloutches.
J’envoyai chercher le commandant Issa. « Le drapeau britannique, lui dis-je, a été insulté par l’attaque de la maison sur laquelle il flotte ; si le coupable n’est pas arrêté immédiatement, j’en référerai à l’amiral, qui est maintenant à Zanzibar. » En même temps, j’écrivis au djémadar Sebr pour le requérir de venir aider par sa présence au rétablissement de l’ordre.
IL y eut un moment de calme. Sur ces entrefaites, un orage nous ayant fourni beaucoup d’eau, nous profitâmes de l’occasion pour laver nos chiens. Comme nous étions engagés dans cette opération intéressante, vêtus simplement de nos pydjamas[3] et d’eau de savon, le turban du djémadar Sebr apparut en haut de notre échelle. D’un bond nous fûmes dans la pièce voisine, d’où nous revînmes suffisamment habillés pour recevoir notre visiteur d’une manière convenable.
Il se dit tout d’abord dans l’impossibilité de rien faire. Mais nous soutînmes nos droits, en qualité d’Anglais, et nous continuâmes à demander que l’homme qui avait insulté notre drapeau et qui avait menacé nos personnes fût mis en prison, ou bien que nous porterions l’affaire à Zanzibar, ajoutant qu’en pareil cas — le djémadar devait le savoir — ni son emploi, ni celui du commandant Issa n’aurait une durée de cinq minutes.
Les deux officiers n’en essayèrent pas moins de courir avec le lièvre ; mais, nous voyant résolus à ne pas reculer, ils promirent de faire droit à notre demande, et nous apprîmes dans la soirée que l’homme était en prison.
Il y eut ensuite, à propos du fait, deux journées de palabres. Nous voulions que le prisonnier reconnût ses torts, ou qu’il fût envoyé à Sa Hautesse. Les deux djémadars et les notables de la ville désiraient que l’affaire n’allât pas plus loin ; nous ne pouvions pas nous entendre.
Le troisième jour, nous eûmes la visite du père de l’offenseur, un bel Arabe, à barbe grise, à l’air plein de noblesse, qui me rendit confus en s’agenouillant devant moi et en me baisant les mains. Son fils était malade, me dit-il ; mais lui et quelques-uns des principaux habitants se rendaient responsables de ses actes.
L’humiliation de ce vieillard fondit ma résistance, et je consentis sur-le-champ à la libération du coupable. Toutefois, j’ajoutai qu’à l’avenir nous porterions des pistolets, et recommandai à l’Arabe de dire à son fils que, s’il menaçait de nouveau quelqu’un des nôtres ou s’il tirait son sabre en face de nous, il recevrait une balle.
Ainsi fut terminée cette désagréable affaire, qui en somme tourna à notre avantage : elle prouva que, si nous savions nous faire respecter, nous n’étions pas des gens vindicatifs.
Nous partîmes bientôt pour Chammba Gonéra, où nos tentes furent plantées à l’ombre de manguiers énormes, sur une pente herbue, dont un ruisseau arrose la base, ruisseau qui va rejoindre le Kinngani.
Le soir, nos vingt-quatre ânes étaient mis au piquet, sur deux lignes ; pendant le jour, on les entravait dans un endroit où l’herbe était bonne et l’ombre suffisante. Les ânes de selle, en outre de ce qu’ils mangeaient au pâturage, avaient une mesure de grain.
Beaucoup d’opposition nous étant faite à Bagamoyo au sujet du recrutement des porteurs, et ceux qui devaient nous aider profitant de notre besoin de partir pour nous exploiter d’une manière révoltante, j’écrivis au docteur Kirk. Bien qu’il fût très occupé, il vint immédiatement et usa en notre faveur de toute son influence, qui est plus grande à Zanzibar que celle d’aucun autre personnage. Accompagné du capitaine Bateman, commandant du Daphné, et de quelques-uns des officiers de ce vaisseau, le docteur Kirk visita notre camp. Il nous dit, le soir, qu’il avait été très satisfait de tout ce qu’il avait vu dans cette visite ; l’approbation d’un voyageur aussi expérimenté nous fit grand plaisir.
Camp à Chammba Gonéra.
Les choses allèrent un peu mieux pendant quelques jours, puis elles reprirent l’ancienne allure. À les entendre, le djémadar Issa et Abdallah Dina faisaient tout leur possible pour nous venir en aide ; mais en réalité ils nous contrecarraient de tout leur pouvoir ; car plus notre départ serait retardé, plus ils nous soutireraient d’argent.
En allant camper à Chammba Gonéra, nous avions cru pouvoir établir dans notre bande une certaine discipline ; sous ce rapport le camp ne servait à rien : dès qu’ils avaient reçu leurs rations, nos engagés couraient à la ville. J’avais pensé à les envoyer à Réhennko avec Dillon et Murphy, en attendant que j’eusse complété la caravane ; mais ce ne fut pas possible : Murphy, s’étant beaucoup trop exposé au soleil et à la rosée, n’était pas dans le cas de se mettre en marche. Je pris un moyen terme en faisant conduire par Dillon à Kikoka, dernier poste de Sa Hautesse au-delà du Kinngani, tous les hommes que nous pourrions réunir et la plupart des ânes.
Presque aussitôt que Dillon nous eût quittés, Murphy et moi nous fûmes saisis par la fièvre. Pour tous les deux, l’attaque fut violente ; mais j’eus la chance de m’en débarrasser au bout de trois jours, tandis que chez Murphy elle parut vouloir être tenace. En conséquence, je rappelai Dillon, pour que le malade eût les secours de la médecine.
Le même jour, une lettre du docteur Kirk m’annonça l’arrivée de sir Bartle Frere et de son état-major, qui venaient à Bagamoyo, sur le Daphné ; le consul me priait d’en informer la Mission française.
Je fis seller mon âne et courus à Bagamoyo. Après m’être acquitté de mon message, je parlai aux missionnaires de l’état de Murphy ; sur quoi le P. Germain insista pour venir à Chammba Gonéra prendre le malade et le faire transporter à l’infirmerie de la Mission.
Sir Bartle Frere arriva le lendemain. En débarquant, il fut salué par tous les Hindis que renfermait la ville, un groupe de sycophantes, qui depuis notre arrivée agissaient contre nous, parce qu’ils nous supposaient attachés à la légation chargée de supprimer la traite, et qui maintenant faisaient leurs salaams au chef de la légation maudite, l’assurant de leur loyalisme : « Jamais ils n’avaient participé au commerce d’esclaves. »
Sir Bartle passa toute la journée à Bagamoyo ; mais son état-major se rendit au Kinngani pour chasser l’hippopotame, qui pullule dans cette rivière.
Ce même jour, un nouveau compagnon nous était venu par le Daphné : Robert Moffat, petit-fils du missionnaire et neveu de Livingstone.
À la première nouvelle de l’expédition, — il habitait le Natal, — il avait vendu ses champs de canne à sucre, et avait gagné Zanzibar[4] en toute hâte, résolu à consacrer toutes ses forces et jusqu’à son dernier penny à la cause que nous avions embrassée : recherche de son oncle et découvertes en Afrique.
Je pouvais dès lors, profitant de l’avantage que nous donnait cette venue, partir avec Dillon pour Réhennko, laissant à Moffat et à Murphy le soin d’amener l’arrière-garde de la caravane, ce qui leur donnerait le temps, à l’un de se guérir, à l’autre de s’équiper. Avec l’assistance de Moffat, un rude travailleur, je réunis le plus possible de nos hommes ; porteurs et baudets furent chargés, et nous nous dirigeâmes vers Kikoka.
Ayant fait l’imprudence de sortir du camp avec des pantoufles, j’avais eu les pieds coupés par de grandes herbes vénéneuses ; ils étaient couverts de petites plaies, qui m’empêchaient de mettre des bottes et de faire un pas sans souffrir. Je montai à âne et j’ouvris la marche.
Nous cheminions sur un terrain herbeux ; tout le monde était gai comme un carillon de noce, tout allait bien. Cela dura ainsi jusqu’au fameux pont que Stanley a jeté sur une crique fangeuse[5]. Arrivée là, mon ânesse, appelée Jenny Lind, refusa d’avancer. Je descendis pour la mener par la bride ; elle m’échappa, s’enfuit et retourna au camp, me laissant traverser la crique pieds nus, puis me traîner à grand’peine dans une bourbe noire et tenace jusqu’à la fin de l’étape, qui se termina au Kinngani.
La marche n’avait tellement enflammé les pieds, qu’en arrivant il me fut impossible de mettre mes pantoufles. Nous procédâmes sans délai au passage de la cargaison et à celui de nos personnes ; mais il était trop tard pour faire passer les ânes.
Ni la tente ni le cuisinier n’arrivèrent ; il nous fallut coucher à la belle étoile et souper du maïs qu’un Béloutche, qui était censé garder le bac, alla chercher dans son jardin, maïs que nous fîmes griller. Heureusement la nuit fut belle, et chacun de nous dormit profondément au long d’un grand feu. Robert était de la partie.
Dès le matin, avant que le passeur fût prêt à remorquer nos bêtes, nous nous amusions à tirer sur les nombreux hippopotames de la rivière. Un énorme crocodile, se laissant aller au fil de l’eau, vint faire diversion à ce plaisir. Je réussis à lui loger deux balles dans l’échine : balle conique et balle explosible ; il bondit de toute sa longueur à six pieds en l’air ; puis il enfonça, et on ne le revit plus.
Enfin les ânes nous rejoignirent sur la rive nord du Kinngani, la tente et le cuisinier également, et nous partîmes pour Kikoka. À onze heures, nous avions gagné ce village, que nous pensions quitter le jour même. Je renvoyai Moffat, qui nous avait accompagnés jusque-là ; il allait retrouver Murphy, auquel il portait mes derniers ordres. Après son départ, nous essayâmes de rassembler nos gens pour les mettre en marche. Ce n’était pas facile : les charmes circéens de Bagamoyo avaient tant de force que nous avions une quarantaine d’absents. Il en fut de même le lendemain matin. Je promis aux gardes du bac de les payer, si aucun de mes hommes ne passait la rivière sans un écrit signé de moi ; promesse inefficace. J’envoyai Bombay avec une escouade à Bagamoyo pour en chasser les déserteurs ; je lui donnai l’ordre de les ramener chargés de vivres.
Au bout de quatre jours, dépensés en flânerie dans le voisinage d’Abdallah Dina, à ce que j’ai su plus tard, Bombay et son escouade reparurent sans ramener personne,
Pendant ces quatre jours, un appelé Issa, natif des Comores, qui avait servi interprète à bord du Glascow et montrait d’excellents certificats, offrit de se joindre à l’expédition. J’avais besoin d’un indigène pour conduire la bande que devait amener Murphy ; cet homme servirait de guide. Il savait lire et écrire ; à l’occasion il remplirait les fonctions d’interprète, celles de garde-magasin ; et comme il était allé jusqu’au Manyéma et en d’autres lieux peu connus des gens de la côte, je pensai qu’il pourrait nous être utile par son expérience ; je l’engageai donc immédiatement.
Pendant notre séjour à Kikoka, il passa deux caravanes chargées d’ivoire, caravanes descendantes ; mais pas un des Vouanyamouési qui les composaient ne voulut venir avec nous, pas un ne se laissa tenter par nos offres : avant de rentrer dans leurs foyers, ils voulaient s’amuser à Bagamoyo.
- ↑ Ministère de la guerre.
- ↑ Voyez sur Chammba Gonéra les détails que donne Stanley, Comment j’ai retrouvé Livingstone, Paris, Hachette, 1874, p. 62. (Note du traducteur.)
- ↑ Sorte de caleçon ou plutôt de culotte courte en étoffe légère et très ample. (Note du traducteur.)
- ↑ « Nous dirons à ce propos que le nom de Zanzibar ne désigne pas seulement la ville, ni même l’île qu’on appelle de la sorte. Ce mot qui signifie côte des Noirs s’applique à tous les États du sultan, dont il est l’appellation correcte. Le véritable nom de la ville de Zanzibar, celui qu’elle a reçu des indigènes, est Oungoundja. » La dénomination de Zanzibar, appliquée aux provinces de terre ferme, est la même que celle de Zanguebar (région, pays des noirs). Voyez Burton, Voyage aux grands lacs de l’Afrique orientale, Paris, Hachette, 1822, p. 29. (Note du traducteur.)
- ↑ Voyez, sur ce pont et cette crique fangeuse, Stanley, Comment j’ai retrouvé Livingstone, p. 65. (Note du traducteur.)