Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 3070

La bibliothèque libre.
Correspondance de Voltaire/1755
Correspondance : année 1755GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 514).

3070. — À M. PICTET[1],
professeur en droit.

Oui, les Anglais prennent tout, la France souffre tout, les volcans engloutissent tout. Beaumont, qui a échappé, mande qu’il ne reste pas une maison dans Lisbonne ; c’est l’optimisme. Mme Denis vient demain au soir.

Nous sommes, l’un et l’autre, très-tendrement attachés à nos voisins.

  1. Ce billet sans date, mais qui doit être du 1er décembre 1755, est adressé à Pierre Pictet, membre d’une famille genevoise ancienne et distinguée. Le professeur en droit Pictet devint, par la suite, beau-père de Samuel Constant de Rebecque, frère puîné de Constant d’Hermenches, et oncle du grand publiciste Benjamin Constant. — Voyez plus bas les lettres 3080, 3141 et 3185.