Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 4797
Apparence
4797. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
Délices, 6 janvier.
Je suis très-aise de la prise de Colberg et des six bataillons, attendu que l’impératrice de Russie a envoyé huit mille livres pour l’édition de Corneille, et que le roi de Prusse n’a pas envoyé un sou.
Voulez-vous, monsieur, me faire un petit plaisir ? Ce serait d’envoyer de ma part à un nommé M. Garnier, ci-devant acteur de la comédie de Lyon, et qui demeure à Lyon, je ne sais où, quatre louis d’or neufs.
- ↑ Editeurs, de Cayrol et François.