Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 5022

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Correspondance : année 1762GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 223).

5022. — À M. DEBRUS[1].

Je suis bien consolé, mon cher monsieur, par votre convalescence, et je souffre mon mal plus patiemment puisque le vôtre diminue.

J’ose vous prier de ménager un peu la sensibilité et la faiblesse de cette pauvre Mme Calas. Il paraît qu’elle fait tout ce qu’elle peut. Jouissons de la satisfaction que nous devons attendre de voir bientôt l’infâme arrêt de Toulouse réformé, et ne troublons point une espérance si bien fondée, par de vaines craintes. M. d’Argental a la bonté de me rendre compte de tout ce qui se passe ; en vérité, les choses vont beaucoup mieux que je n’osais l’espérer.

Je vous dirai bien des choses dès que je pourrai sortir.


Au dos :1762, août.

  1. Éditeur, A. Coquerel.