Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5208
Apparence
5208. — À M. DEBRUS[1].
Comptez, mon cher monsieur, sur une pleine victoire. MM. les ducs de Choiseul et de Praslin, M. de Courteilles, et d’autres juges[2] voulaient la révision parce que la révision suppose un jugement inique, au lieu que la cassation peut ne supposer qu’une procédure irrégulière.
On a mis dans la Gazette de Berne une grosse sottise. On y dit que la veuve Calas a été mise hors de cause avec défense de poursuivre. J’écrirai pour faire rectifier cette impertinence.
Je vous embrasse. Faites, je vous prie, mes compliments à Mme Calas et à ses filles, et à MM. de Lavaysse et Dumas.