Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5360

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Correspondance : année 1763GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 534).

5360. — À M. DEBRUS[1].
6 auguste, à Ferney. (Reçu le 8 août.)

J’avais mandé une nouvelle prématurée il y a environ quinze jours. J’en demande bien pardon ; mais mon erreur était bien excusable. M. Mariette m’écrivait : Je vais voir les pièces qui doivent être chez M. de Crosne. Elles n’étaient pourtant point arrivées ; monsieur le chancelier ne les reçut que dix jours après. Il les garda quelque temps avant de les remettre au rapporteur.

Vous croyez bien que nos amis ne s’endormiront pas à Paris ; mais s’ils s’endorment, je leur donnerai de furieux coups d’aiguillon pour les éveiller. J’espère venir dans quelques jours embrasser M. Debrus et lui faire mes compliments.

  1. Éditeur, A. Coquerel. — L’adresse est : « À monsieur, monsieur de Brus, à Genève. »