Correspondance de Voltaire/1765/Lettre 6008
Correspondance de Voltaire/1765
6008. — À M. BERTRAND.
À Ferney, 6 mai.
Mon cher philosophe, puisque vous daignez quelquefois si bien diriger la Gazette[1], voici une pièce authentique qui, je crois, sera intéressante. Je tiens monsieur le vice-chancelier de France[2] pour un très-grand philosophe, puisqu’il fait du bien ; et je souhaite que notre Église gallicane l’imite. Plût à Dieu que toute la nation sacerdotale vous ressemblât ! Je conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie les plus tendres sentiments pour vous.
Ne m’oubliez pas, je vous en prie, auprès de M. et de Mme de Freudenreich. V.
- ↑ De Berne. La pièce envoyée par Voltaire nous est inconnue.
- ↑ R.-C. de Maupeou ; voyez la note, tome XVI, page 107.