Correspondance de Voltaire/1768/Lettre 7196

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Correspondance : année 1768GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 547-548).
7196. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL[1].
1er mars.

Quoique vous ne soyez qu’un excommunié, mon divin ange, vous voyez bien pourtant que je brave les foudres de Rome pour vous écrire. Votre prince et ses ministres sont bien honteux, comme je le présume[2].

Voici une petite pièce qui court dans Lyon[3]. Irez-vous croire encore que cela est de moi ? vous seriez bien loin de compte. L’auteur[4] de la Lettre au docteur Pansophe, de l’Ode contre les belligérants, du Catéchumène, etc., est un plaisant plus goguenard que moi, et je ne veux pas payer pour lui.

Mme Denis va vous voir avec M. et Mme Dupuits. Leur voyage est nécessaire ; que ne puis-je en être !… Mais…

Pour Dieu, comment se porte Mme d’Argental ?

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Voyez, sur les affaires de Parme avec le pape, le chapitre xxxix du Précis du Siècle de Louis XV.
  3. La Lettre de l’archevêque de Cantorbéry.
  4. Bordes.