Aller au contenu

Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 7892

La bibliothèque libre.
Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 84).
7892. — DE M. HENNIN[1].
À Genève, le 23 mai 1770.

Aux noces des enfants des dieux,
Je voudrais inviter Homère, etc.


Ma muse engourdie n’a pas eu la force d’aller plus loin. D’autres, pour célébrer ce grand hyménée[2], réuniront la magnificence allemande à l’élégance française ; mais notre simplicité suisse fixera les yeux de l’Europe, si vous pouvez orner la fête. J’espère que vous ne me refuserez pas cette satisfaction.

Mon frère et ma sœur[3] ont la plus grande impatience de vous offrir leurs hommages ; mais les embarras qu’ils partagent avec moi m’obligent à différer de quelques jours à vous les présenter.

Je ne pourrai jamais vous exprimer, monsieur, tous les sentiments qui m’attachent à vous.

  1. Correspondance inédite de Voltaire avec P.-M. Hennin, 1825.
  2. Le mariage du dauphin.
  3. M. et Mme Legendre.