Correspondance de Voltaire/1773/Lettre 8890
Apparence
8890. — À M. D’ALEMBERT.
21 juillet.
Raton sera toujours prêt à tirer les marrons du feu pour le déjeuner des Bertrands. Raton ne craint point de brûler ses pattes. Le temps approche où il n’aura bientôt ni pieds ni pattes ; il faut qu’il s’en serve jusqu’au dernier moment pour l’édification du prochain. Donnez donc, mon cher ami, cette lettre[1] à Marmontel-Bertrand, second du nom. Il faut absolument que j’aie la correspondance du bienheureux abbé Sabatier[2]. En attendant, priez Dieu pour moi.
Le vieux Raton.