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Correspondance de Voltaire/1773/Lettre 8890

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Correspondance : année 1773GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 422).
8890. — À M. D’ALEMBERT.
21 juillet.

Raton sera toujours prêt à tirer les marrons du feu pour le déjeuner des Bertrands. Raton ne craint point de brûler ses pattes. Le temps approche où il n’aura bientôt ni pieds ni pattes ; il faut qu’il s’en serve jusqu’au dernier moment pour l’édification du prochain. Donnez donc, mon cher ami, cette lettre[1] à Marmontel-Bertrand, second du nom. Il faut absolument que j’aie la correspondance du bienheureux abbé Sabatier[2]. En attendant, priez Dieu pour moi.

Le vieux Raton.

  1. La lettre suivante.
  2. Dictionnaire de littérature, 1770, trois volumes.