Correspondance de Voltaire/1774/Lettre 9030
Apparence
Correspondance de Voltaire/1774
9030. — À M. LE MARQUIS DE FLORIAN[1]
Le vieil oncle trouve que l’on conduit serin[2] avec science et prudence, et qu’on a connu sa maladie. Il souhaite qu’il y ait des jus d’herbe qui valent mieux que le lait d’ânesse. Cette ânesse a fait du lait avec ce jus d’herbe. Si les hommes avaient le secret de changer des herbes en lait, en les faisant bouillir dans une chaudière, ce serait un bel art.
La maladie du vieillard continue ; il faut que les orages aient leurs cours.