Jouy (rue de).
Elle doit son nom à l’hôtel que l’abbé de Jouy possédait dans cette rue, au XIIIe siècle. Cet hôtel fut aliéné en 1658 par Pierre de Bellièvre, abbé commendataire. La rue de Jouy se prolongeait anciennement jusqu’aux murs de l’enceinte de Philippe-Auguste. En 1366, elle avait deux noms ; depuis la rue Saint-Antoine, jusqu’au couvent des Béguines (aujourd’hui caserne de l’Ave-Maria), elle était désignée sous le nom de rue de Jouy, à l’abbé de Jouy. La seconde partie, jusqu’à la rue Saint-Paul, était appelée rue de la Fausse-Poterne-St-Paul, en raison d’une petite porte de ville construite en cet endroit pour la commodité du quartier. — Une décision ministérielle du 8 prairial an VII, signée François de Neufchâteau, avait fixé la moindre largeur de cette voie publique à 9 m. Cette moindre largeur a été portée à 11 m. en vertu d’une ordonnance royale du 12 juillet 1837. Les maisons de 1 à 7 inclus, 11 et 16 sont alignées. — Bassin et portion d’égout. — Conduite d’eau dans toute l’étendue. — Éclairage au gaz (compe parisienne).