Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Akakia 3
AKAKIA (Martin), fils du précédent, fut reçu docteur en médecine à Paris, le premier de sa licence, en 1598. Il devint professeur royal en chirurgie l’année d’après, par la démission de Pierre Seguin, son beau-frère [a]. Il fit un voyage à Rome, et mourut de maladie à Paris. sans laisser postérité, l’an 1605. Il est enterré avec son père, à St.-Germain de l’Auxerrois. Son frère Jean Akakia, promu au doctorat en médecine, à Paris, le premier de sa licence, l’an 1612, fut médecin de Louis XIII, et mourut en Savoie, l’an 1630. Il laissa plusieurs enfans (A).
- ↑ Il se démit de sa charge, ayant été fait lecteur royal en médecine, le 10 septembre 1599, par la démission de Jean Duret.
(A) Jean Akakia laissa plusieurs enfans. ] 1°. Martin Akakia, professeur royal en chirurgie[1], qui se démit de sa charge en faveur de Mathurin Denyan, et mourut quelques années après, en 1677, laissant un fils qui a été commis du contrôle général des finances, et une fille mariée à M. le Vayer de Boutigni, conseiller au parlement de Paris. 2°. Roger Akakia : c’est l’homme d’intrigue dont j’ai parlé ci-dessus dans la remarque (D) du premier Akakia. 3°. Charles Akakia, ecclésiastique fort pieux, attaché à Port-Royal. 4°. Simon Akakia, dit du Plessis, agent des dames de Port-Royal. 5°. N. Akakia, connu sous le nom de M. du Lac. Il prend soin de l’édition des livres de feu M. de Saci sur l’Écriture. Il y a eu d’autres enfans de Jean Akakia, outre ces cinq.
- ↑ Il l’était déja lorsque Guillaume du Val publia son Catalogue, en 1644.