Dictionnaire touareg – français/S1

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Texte établi par André Basset, Imprimerie nationale de France (p. 1794-1843).

as vn. prim. ; conj. 17 « ar » ; ω (iousă, iousâ, éd ias, our iousé) ‖ arriver à ; arriver chez ‖ s’empl. souv. accompagné d’une des particules ed (d, id, hid) ou în (hîn), exprimant la 1ère l’idée de rapprochement, de venue, d’entrée, la 2de l’éloignement, l’extraction, la sortie ‖ peut avoir pour suj. et rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ ex. ousĭṛ Fendou ⁒ je suis arrivé chez F. = imnâs ousĕn Tăouat ? – ousĕn tet ⁒ les chameaux sont-ils arrivés au Touat ? – ils sont arrivés à lui (ils y sont arrivés) = én nas oulli toufat ⁒ nous arriverons aux chèvres demain (nous arriverons auprès des chèvres demain) = têreout iet tous-ed enḍ ahel ⁒ une lettre est arrivée hier (une lettre est arrivée ici hier) = toufat é kai în-aseṛ ⁒ demain j’arriverai chez toi là-bas (j’irai chez toi demain) ‖ peut qlqf. se traduire par « venir à (ou chez) ; aller à (ou chez) » ‖ p. ext. « trouver ». D. ce s., ne s’emploie pas accompagné d’ed (d, id, hid) ou d’în (hîn). (Ex. tousĭd amis ennek ? – ousĭḳ ḳ ⁒ as-tu trouvé ton chameau ? – je l’ai trouvé = ousĭṛ elbarouḍ in oua ik̤rĕken ⁒ j’ai trouvé mon fusil qui ayant été perdu (j’ai trouvé mon fusil qui était perdu) = Dâssin, tousĭt tet daṛ ăhen nît ? – ousĭḳ ḳetD., l’as-tu trouvée dans sa tente ? – je l’ai trouvée).—Employé d. le s. « trouver », as sert à rendre l’idée « 1er venu, 1ère venue, 1ers venues ». Dans ce cas, il est à l’indicatif passé et il suit immédiatement le subs. désignant ce qu’est le 1er venu. (Ex. âles tousĭd daṛ hanân é hâk iken ăoużlou nnek ⁒ l’h. [que] tu as trouvé (tu auras trouvé) dans les tentes t’arrangera ton affaire (le 1er h. venu dans le campement t’arrangera ton affaire) = tămeṭ ousĭṛ é hi teżmi aoua-h ⁒ la f. [que] j’ai trouvée (j’aurai trouvée) me coudra cela (la 1ère f. venue me coudra cela) = ermĕsen imnâs ousĕn ⁒ ils ont saisi les chameaux [qu’]ils ont trouvés (ils ont pris les premiers chameaux venus) = ermesmet kerâḍet oulli tousĕmet ⁒ saisissez les 3 chèvres [que] vous avez trouvées (vous aurez trouvées) (prenez les trois 1ères chèvres venues)). v. ell ; ⵏⴾⵔ enker ‖ au moment du départ de guerriers pour une expédition, dans le temps qu’ils se mettent en selle, les femmes poussent des cris de joie et chantent les mots suivants : ăsa nasân, ousĕn-în ousân-d, qui semblent une corruption d’ăs nesen, ousĕn-în, ousĕn-d « leur arrivée, qu’ils arrivent là-bas, qu’ils arrivent ici ! (qu’en fait d’arrivée, ils arrivent vite là-bas [chez l’ennemi], et reviennent vite ici !) ».

sis ⵙⵙ va. f. 1 ; conj. 175 « sir » ; ω (iessoŭsa, iessoûsa, éd isis, our iessousa) ‖ faire arriver à ; faire arriver chez ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ peut qlqf. se traduire par « envoyer à ; envoyer chez ». Les 2 rég. dir. peuvent être des p., des an., ou des ch. D. ce s., s’empl. souv. avec un rég. dir. exprimé et un rég. dir. s. e. (Ex. envoie [un messager, une lettre, etc. s. e.] à Moûsa, pour qu’il vienne = envoie [un messager, une lettre, etc. s. e.] à tes chameaux, pour qu’ils aillent au Touat = envoie [un messager, une lettre, etc. s. e.] à ton blé qui est à Tit, pour qu’il vienne ici = sis Biska, é dd-ias ⁒ envoie à B., il arrivera ici (envoie [un messager, une lettre, etc. s. e.] à B., pour qu’il vienne)). D. ce s., sis est syn. de soukou ; v. ekk, soukou ‖ diffère de sioui « faire apporter », qui s’empl. souv. avec un seul rég. dir. dans le s. « envoyer [qlq. ch.] (à une p. ou dans un lieu) » ; sioui « envoyer » ne peut avoir pour rég. dir. que des ch. ou des p. ou an. incapables de marcher que l’on porte.

nemisi ⵏⵎⵙⵉ va. f. 2bis ; conj. 54 « reġiġi » ; ω (inmasa, ienîmasa, éd inmoso, our inmasa) ‖ aller réc. l’un à l’autre (act.) ; aller réc. l’un à l’autre chez (act.) ; aller réc. l’un à l’autre (n.) ; aller réc. l’un chez l’autre (n.) ‖ syn. de nemekki.

touisi ⵜⵓⵙⵉ vn. f. 3 ; conj. 205 « touisi » ; (ittouasa, ietîouasa, éd iettouisi, our ittouasa) ‖ être l’objet d’une arrivée à soi ; être l’objet d’une arrivée chez soi ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ peut qlqf. se traduire par « être atteint ».

tâs ⵜⵙ va. f. 6 ; conj. 224 « târ » ; ω (itâs, our itis) ‖ arriver hab. à ; arriver hab. chez ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsa ⵙⵙⴰ va. f. 1.10 ; conj. 239 « sâra » ; ω (isâsa, our isisi) ‖ faire hab. arriver à ; faire hab. arriver chez ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

sâs ⵙⵙ va. f. 1.6 ; conj. 224 « târ » ; ω (isâs, our isis) ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.

tînmîsi ⵜⵏⵎⵙⵉ va. f. 2bis.14bis ; conj. 250 « tîrġîġi » ; (itînmîsi, our itenmisi) ‖ aller hab. réc. l’un à l’autre (act.) ; aller hab. réc. l’un à l’autre chez (act.) ; aller hab. réc. l’un à l’autre (n.) ; aller hab. réc. l’un chez l’autre (n.).

tîtouîsi ⵜⵜⵓⵙⵉ vn. f. 3.14bis ; conj. 250 « tîrġîġi » ; (itîtouîsi, our itetouisi) ‖ être hab. l’objet d’une arrivée à soi ; être hab. l’objet d’une arrivée chez soi ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ăs sm. nv. prim. ; (pl. ăsen ⵙⵏ) ‖ fait d’arriver à ; fait d’arriver chez ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ signifie aussi « arrivée ».

tîsit ⵜⵙⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîsîtîn ⵜⵙⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.

ăsîsi ⵙⵙⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isîsîten ⵙⵙⵜⵏ), daṛ sîsîten ‖ fait de faire arriver à ; fait de faire arriver chez ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănmîsi ⵏⵎⵙⵉ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmîsîten ⵏⵎⵙⵜⵏ), daṛ ĕnmîsîten ‖ fait d’aller réc. l’un à l’autre à ; fait d’aller réc. l’un à l’autre chez ; fait d’aller réc. l’un à l’autre ; fait d’aller réc. l’un chez l’autre.

ătouîsi ⵜⵓⵙⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouîsîten ⵜⵓⵙⵜⵏ), daṛ ĕtouîsîten ‖ fait d’être l’objet d’une arrivée à soi ; fait d’être l’objet d’une arrivée chez soi ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ess va. prim. ; conj. 11 « els » ; ω (issă, issâ, éd iess, our issé) ‖ bourrer (remplir autant que possible en bourrant [une p., un an., une ch.] ; faire entrer en bourrant [qlq. ch. dans une p., un an., une ch.]) ‖ a aussi le s. pas. « être bourré » ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui bourre une p., un an., son propre ventre d’un aliment, qui bourre un sac ou une caisse de blé, de dattes, de vêtements, qui bourre un aliment dans la bouche d’une p. ou d’un an., qui bourre du blé, des dattes, des vêtements dans un sac ou une caisse ; se dit d’un an. qui bourre un trou de grains, qui bourre des grains dans un trou ; se dit d’un aliment qui bourre le ventre d’une p. ou d’un an., de blé. de dattes, de vêtements, qui bourrent un sac ou une caisse, de paille, de laine, de coton qui bourrent un coussin ou un oreiller, de la colère, de la douleur, de l’amour qui bourrent (emplissent complètement) un cœur, etc. ‖ p. ext. « bourrer (enfoncer une bourre dans) [une arme à feu] » ‖ p. ext. « tisser serré (tisser en faisant un tissu serré) ». Se dit de tous les tissus, minces ou épais, qu’on tisse en en serrant les fils.

souessi ⵙⵓⵙⵉ va. f. 1 ; conj. 116 « soueṅṛi » ; ω (isouessa, iesîouessa, éd isouessi, our isouessa) ‖ faire bourrer ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

tâss ⵜⵙ va. f. 6 ; conj. 225 « tâġġ » ; ω (itâss, our itess) ‖ bourrer hab. ‖ a aussi le s. pas. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâouessa ⵙⵓⵙⴰ va. f. 1.10 ; conj. 238 « târeżża » ; ω (isâouessa, our iseouessi) ‖ faire hab. bourrer ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîsaout ⵜⵙⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîsaouîn ⵜⵙⵓⵏ) ‖ fait de bourrer ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être bourré » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsouessi ⵙⵓⵙⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isouessîten ⵙⵓⵙⵜⵏ), daṛ ĕsouessîten ‖ fait de faire bourrer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ousou ⵙⵓ vn. prim. ; ‖ conj. 9 « ouhou » ; (iesoŭ, iesoû, éd iousou, our iesou) ‖ tousser ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an.

toûsou ⵜⵙⵓ vn. f. 17 ; conj. 259 « toûḍou » ; (itoûsou, our itousou) ‖ tousser hab.

tesout ⵜⵙⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tesoûtîn ⵜⵙⵜⵏ) ‖ fait de tousser ‖ p. ex. « toux ».

é̆ss sm. (pl. é̆ssen ⵙⵏ) ‖ jarret (de p. ou d’an.) ‖ p. ext. « petite excroissance de chair qui se produit au coin interne de l’œil et recouvre plus ou moins le blanc de l’l’œil ». L’é̆ss est entre le coin entern de l’l’œil et l’iris dont il atteint qlqf. le bord ; il se produit chez les p. et les an.

êsou ⵙⵓ sm. φ (pl. êsouân ⵙⵓⵏ ; fs. têsout ⵜⵙⵜ ; fp. tisîta ⵜⵙⵜⴰ), daṛ tsîta ‖ masc. bœuf ; taureau.—fém. vache ‖ êsou se dit de tous les an. mâles de la race bovine arrivés à une belle croissance, qu’ils soient castrés ou non ‖ v. ⴱⵔⴾⵓ éberkaou.

tess ⵜⵙ (Ăd., Ăir, Ioul.) sf. (pl. chîtân ⵛⵜⵏ) ‖ vache ‖ non us. dans l’Ăh.

isân ⵙⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ sân ‖ chair ; chairs ‖ se dit de toute chair de p. ou d’an. vivants ou morts ‖ p. ext. « viande » ‖ p. ext. « envers (face interne) [d’une peau] ». D. ce s., est opposé à tâsna « endroit (face externe) [d’une peau] » ‖ « donner sa chair [à qlq’un] » signifie au fig. « tendre le dos [à qlq’un] (se laisser maltraiter patiemment [par qlq’un], se laisser accabler de mauvais procédés patiemment [par qlq’un]) ». (Ex. iṛhĕd i ăouâl, ekfĭḳ ḳ isân ; iouĕt i, ekfĭḳ ḳ isân ; iouhĕṛ amis in, ekfĭḳ ḳ isân ⁒ il m’a abîmé les paroles, je lui ai donné [ma] chair ; il m’a frappé, je lui ai donné [ma] chair ; il a pris par violence mon chameau, je lui ai donné [ma] chair (il m’a dit de mauvaises paroles, je lui ai patiemment tendu le dos ; il m’a frappé, je lui ai patiemment tendu le dos ; il m’a pris par violence mon chameau, je lui ai patiemment tendu le dos)).

êsa ⵙⴰ (êsé ⵙⵉ) sm. (pl. êsâten ⵙⵜⵏ) ‖ objet servant à tapisser le sol pour déposer sur lui de la viande fraîche (p. ex. branchages, herbages, natte, etc.) ‖ quand on dépèce un an. de boucherie ou une pièce de gibier, pour que les morceaux de viande fraîche ne se souillent pas de terre, on étend sur le sol des branchages, des herbages, une natte, des peaux, des étoffes, ou autre chose ; ce tapis improvisé est un êsa ‖ la prononciation êsa est beauc. plus us. que la prononciation êsé.

té̆sa ⵜⵙⴰ sf. φ (pl. tisattîn ⵜⵙⵜⵏ), daṛ tsattîn ‖ ventre (de p. ou d’an.) ‖ p. ext. « côté maternel (côté duquel on descend par sa mère et ses aïeules maternelles de fem. en fem. ; côté duquel on descend en lignée maternelle de mère en fille) ». v. ⵔⵔ ăroûriăher té̆sa : v. ⵂⵔ aher ‖ p. ext. « plaine légèrement concave ; terrain de forme concave ; cuvette (terrain concave) (de dimension qlconque) ; dépression (de terrain) ; bas-fond ; fond (de n’importe quel accident du sol, vallée, ravin, lit de vallée, etc.) ». (Ex. té̆sa n ăṛahar ⁒ le fond de la vallée (l’espace qui est entre les pieds des 2 flancs de la vallée) = té̆sa n tăṛezzit ⁒ le fond du lit [du cours d’eau] (le bas-fond qui forme le lit [du cours d’eau]) ‖ d. le s. « cuvette (terrain concave) (de dimension qlconque) », est syn. d’ăbatoul et d’aṛlal. v. ⴱⵜⵍ ăbatoul.

tîsît ⵜⵙⵜ sf. (pl. tîsâtîn ⵜⵙⵜⵏ) ‖ miroir ‖ se dit de tout miroir, qlq. soient sa forme, sa dimension et la matière dont il est fait ‖ les miroirs en usage dans l’Ăh. sont tous en verre et d’origine européenne ; presque tous sont ronds, de 0m,04c à 0m,06c de diamètre ‖ p. ext. « petit cirque dans les montagnes (à la naissance d’une vallée) » ‖ p. ext. « lunette (astronomique ; d’approche) ; paire des lunettes ; binocle ; monocle ; loupe » ‖ p. ext. « verre (de montre ; de boussole) ».

tâsa ⵜⵙⴰ sf. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tâsiouîn ⵜⵙⵓⵏ) ‖ nom d’un arbisseau persistant (« anabasis articulata Moq. » (B. T.)) (ar. « ậjrem ») ‖ syn. de bender.

tâsout ⵜⵙⵜ sf. (col. s. n. d’u.) (pl. de div. tâsoûtîn ⵜⵙⵜⵏ) ‖ débris de pelures de dattes ‖ quand on manie des dattes entières, fraîches ou sèches, des fragments de pelure se détachent pendant le maniement ; ces débris de pelure s’appellent tâsout.

essa ⵙⴰ nom de nombre card. ; ms. ; α μ (fs. essâhet ⵙⵂⵜ) ‖ sept ‖ voir l’emploi des noms de nombre card. à ⴾⵔⴹ keraḍ.

s (es , is , ich ) pr. af. dép. des noms ; 3e p. s. (forme irrégulière) ‖ de lui ; d’elle ‖ v. i (é).

sen ⵙⵏ (ssen ⵙⵏ, isen ⵙⵏ (hisen ⵂⵙⵏ), issen ⵙⵏ (hissen ⵂⵙⵏ)) pr. af. dép. des noms ; 3e p. mp. (forme irrégulière) ‖ d’eux ‖ v. i (é).

snet ⵙⵏⵜ (isnet ⵙⵏⵜ) pr. af. dép. des noms ; 3e p. fp. (forme irrégulière) ‖ d’elles ‖ v. i (é).

âs (hâs ⵂⵙ) pr. af. rég. ind. des v. ; 3e p. s. ‖ à lui ; à elle ‖ v. i (é).

âsen ⵙⵏ (hâsen ⵂⵙⵏ) pr. af. rég. ind. des v. ; 3e p. mp. ‖ à eux ‖ v. i (é).

âsnet ⵙⵏⵜ (hâsnet ⵂⵙⵏⵜ) pr. af. rég. ind. des v. ; 3e p. fp. ‖ à elles ‖ v. i (é).

s (es , âs , is ) pr. af. rég. des particules ; 3e p. s. ‖ lui ; elle ‖ v. i (é).

sen ⵙⵏ (esen ⵙⵏ, isen ⵙⵏ, issen ⵙⵏ) pr. af. rég. des particules ; 3e p. mp. ‖ eux ‖ v. i (é).

snet ⵙⵏⵜ (esnet ⵙⵏⵜ, isnet ⵙⵏⵜ) pr. af. rég. des particules ; 3e p. fp. ‖ elles ‖ v. i (é).

s (es ) pi. prép. μ ‖ à ; pour ; vers, dans, chez, auprès de, à (dans ; auprès de) ; de vers, de dans, de chez, d’auprès de, de (de dans ; d’auprès de) ; par, au moyen de, avec (au moyen de) ‖ i et s (es) « à ; pour » sont les 2 prépositions du datif. Quand le subs. ou le pron. au datif sont après la prép., celle-ci est touj. i ; quand ils sont avant la prép., celle-ci est touj. s. v. des ex. à i « à ; pour » ‖ les prép. i et s du datif signifient « à » dans le sens de « pour », non dans le sens de « de ; de chez ; d’auprès de », sauf dans les cas dans lesquels le sens général indique avec évidence le contraire. v. des ex. à i « à ; pour » ‖ dans les sens « vers, dans, chez, auprès de, à (dans, auprès de) », s accompagne souv. des subs. ou des pron. exprimant des p., des an., ou des lieux auxquels on va ; il peut souv. se traduire par « à (dans, auprès de) ». Dans ces mêmes sens, il accompagne souv. des mots signifiant des heures du jour ou de la nuit, p. ex. « lever du soleil », « matin », « milieu du jour », « après-midi », « coucher du soleil », « lever de la lune », etc. ; il se traduit hab. par « à (dans) ». Il accompagne souv. les mots « jour » et « nuit » ; il peut se traduire par « de [jour] (dans [le jour]) », « de [nuit] (dans [la nuit]) ». Il accompagne parfois des noms de lieux ou de temps, avec lesquels il peut se rendre par « en (dans) ». Qlqf. il peut se remplacer par berin « vers », daṛ « dans », ṛour « chez ; auprès de », mais non toujours ; il n’est pas syn. de ces mots ; ils s’emploient dans des cas où on n’emploie pas s, et réciproquement ; s, dans ces sens, signifie hab. « à (dans, auprès de) », c. à d. qu’il a un sens plus précis que « vers » et qu’« auprès de », et moins précis que « dans » et que « chez ». (Ex. aoui oûdi ouâ-reṛ es Fendou ⁒ apporte ce beurre vers F. (apporte ce beurre à F.) = eloui tiṛsé tâ-reṛ s oulli ⁒ conduis cette chèvre vers les chèvres (conduis cette chèvre au troupeau de chèvres) = ekteb têreout es Tămaṅṛaset ⁒ écris une lettre vers T. (écris une lettre à T.) = ious-ed es toufat ; iglă s tădeggat ⁒ il est arrivé dans le matin ; il est parti dans l’après-midi (il est arrivé le matin, il est parti l’après-midi) = Kenân ious-ed s ahel, Biska ious-ed s éhoḍK. est arrivé dans le jour, B. est arrivé dans la nuit (K. est arrivé de jour, B. est arrivé de nuit ; K. est arrivé le jour, B. la nuit) = ious-ed es tĕġrest, iglă s ăouîlen ⁒ il est arrivé dans l’hiver, il est parti dans l’été (il est arrivé en hiver, il est parti en été ; il est arrivé l’hiver, il est parti l’été) = inn ê s ăzzal ⁒ il le vainct dans la course (il le vainct à la course ; il est plus rapide à la course que lui)) ‖ d. les s. « de vers, de dans, de chez, d’auprès de, de (de dans, d’auprès de) », s peut avoir pour rég. une p., un an., ou une ch. ; il est très rarement employé dans ces sens, excepté quand il accompagne des rég. ind. du v. eġmi « chercher », du v. etter « demander [de Dieu] dans la prière », ou de qlq. autres v. analogues. (Ex. eġmi oûdi s Hekkou ⁒ cherche du beurre de chez H. (demande du beurre à H.) = eġmi amis es Biska, es têreout ⁒ cherche un chameau de chez B., par lettre (demande un chameau à B., par lettre) = eġmi ăk̤ s oulli ⁒ cherche du lait d’auprès des chèvres = eġmi té̆iné s Tăouat ⁒ cherche des dattes de dans le Touat (cherche des dattes au T.)) ‖ dans les sens « par, au moyen de, avec (au moyen de) », s peut avoir pour rég. une p., un an., ou une ch., qui sont la cause, l’instrument, le moyen, la matière, etc., d’un fait, d’un acte, d’une ch., etc. Dans les sens « au moyen de, avec (au moyen de) », s est qlqf. mais non touj. syn. de daṛ. (Ex. eġmi aouâ-reṛ ṛour Bêdé s Hekkou ⁒ cherche ceci de B. par H. (demande ceci à B. par le moyen de H. (par l’entremise de H.)) = ezzĭñheṛ êred s ĕmis ⁒ j’ai acheté du blé au moyen d’un chameau (au prix d’un chameau, en donnant en paiement un chameau) = ăkâl ichchâḍ es menna ⁒ le pays est laid par la sécheresse (le pays est laid par suite de la sécheresse) = iouĕt i s tăkoûba ⁒ il m’a frappé au moyen d’une épée (il m’a frappé avec une épée) = eżmi es stenfous ouâ-reṛ ⁒ couds au moyen de cette aiguille-ci (couds avec cette aiguille-ci) = ăkous oua-h iknâ s ăseṛir, oua-h iknâ s dâroṛ, oua-h iknâ s tălaḳ ⁒ ce vase à boire est fait avec du bois, celui-là est fiat avec du laiton, celui-là est fait avec de l’argile = ét teġroued témsé s bekkâḍen nek ⁒ tu trouveras le feu au moyen de tes péchés (tu recevras l’enfer com. prix de tes péchés)) ‖ mani s : v. mi, mania s « ce que dans (ce dans quoi) » signifie p. ext. « que ; lorsque ; dès que ». Quand a s signifie « que », il s’emploie com. innîn « que » dans son sens propre ; v. l’emploi d’a s « que » à ⵏⵏ innîn. Quand a s signifie « lorsque », il est syn. d’a d « ce que dans » et d’éoua d « le lieu que dans ; le moment que dans » employés d. le s. « lorsque ». (Ex. our essineṛ a s iglă ⁒ je n’ai pas su ce que dans il est parti (je n’ai pas su qu’il fût parti) = ab a s emoûsen haret ⁒ il n’y a plus de ce que dans ils sont chose (ils ne sont plus rien) = ab a s lân haret ⁒ il n’y a plus de ce que dans ils ont chose (ils n’ont plus rien) = a s iglă, iéouĕi tăkoûba hin ⁒ ce que dans il est parti, il a apporté mon épée (quand il est parti, il a emporté mon épée) = a s t nĕieṛ ekkĭḳ ḳ ⁒ ce que dans je l’ai vu je suis allé à lui (dès que je l’ai vu je suis allé à lui)) ‖ s « vers, dans, à (dans, auprès de) » s’emploie qlqf. en sous-entendant devant lui un verbe signifiant « jeter (faire aller ; forcer d’aller ; pousser ; pousser de force) », le rég. de s étant une p., un an., une ch., un acte. (Ex. laż irż âneṛ es tikra ⁒ la faim nous a cassés dans le vol (la faim nous a fait éprouver un grave dommage et nous a jetés dans le vol ; la faim nous a brisés et nous a jetés dans le vol) = menna terżă Biska daṛ Ăhaggar s Ăir ⁒ la sécheresse a cassé B. dans l’Ăh. a l’Ăir (la sécheresse a fait éprouver un grave dommage à B. dans l’Ăh. et l’a forcé d’aller dans l’Ăir ; la sécheresse a brisé B. dans l’Ăh. et l’a jeté dans l’Ăir)) ‖ s « vers, dans, à (dans, auprès de) » s’emploie qlqf. suivi de certaines particules com. dât, ḍeffer, eṅġoûm, kela d, etc. ; dans ces cas, il peut hab. se traduire par « en » ou « par ». Souvent, quand il est employé ainsi, on peut ad lib. le mettre ou ne pas le mettre ; quand il peut indifféremment se mettre ou non, sa présence constitue une longueur inutile et une inélégance, et il est préférable de ne pas le mettre. (Ex. es dât ⁒ par devant ; en avant ; par avant (avant cela, auparavant) = es ḍeffer ⁒ en arrière ; par derrière ; par après (après cela, ensuite) = es kela d ⁒ par antérieurement (auparavant) = s eṅġoûm ⁒ par auparavant (auparavant) = ekk oulli, eken taġella s dât ⁒ va aux chèvres, fais du pain par avant (auparavant) = our teḳḳimed es dât ; eḳḳel es ḍeffer ⁒ ne reste pas en avant, retourne en arrière = ekk Dâssin ; es ḍeffer tekked Koûka ⁒ va chez D. ; par après va chez K. (ensuite va chez K.) = s eṅġoûm lîṛ imnâs, dimardeṛ ab a s ten lîṛ ⁒ par auparavant j’ai des chameaux, maintenant il n’y a plus que dans je les ai (auparavant j’avais des chameaux, maintenant je n’en ai plus) = eṅġoûm lîṛ imnâs, dimardeṛ ou ten liṛauparavant j’ai des chameaux, maintenant je n’en ai pas (m. s. q. le pr. ; plus élégant que le précédent) = es kela d fîṛ tămeṭ toulâṛet ; dimardeṛ oul liṛ ar ti techchâḍet ⁒ par antérieurement j’ai une f. étant bonne ; maintenant je n’ai si ce n’est une qui étant mauvaise (auparavant j’avais une bonne f. ; maintenant je n’en ai qu’une mauvaise) = kela d lîṛ tămeṭ toulâṛet ; dimardeṛ oul liṛ ar techchâḍet ⁒ antérieurement j’ai une f. étant bonne ; maintenant je n’ai si ce n’est une qui étant mauvaise (m. s. q. le pr. ; plus élégant que le précédent)) ‖ v. ⵙⵔ ser.

s-ei-deṛ ⵙⵉⴷⵗ pi. adv. ‖ vers là ; de vers là ‖ exprime l’éloignement modéré dans l’espace ‖ est composé d’s « vers », ei syllabe sans signification entrant dans la composition de certains pronoms et de certaines particules sans rien ajouter à leur sens, deṛ syllabe sans signification précise exprimant la proximité ou l’éloignement modérés ‖ peut hab. se traduire par « là ; de là » ‖ ex. ṛaim s-ei-deṛ ⁒ reste vers là = ioi êt s-ei-deṛ ⁒ il l’a laissée vers là = eḳḳel s-ei-deṛ ⁒ retourne vers là = ikkă s-ei-deṛ ⁒ il est allé vers là = illâ s-ei-deṛ tekkîd ⁒ il est vers là [où] tu vas = Koûka teh Ăsekrem ; eġrĕoueṛ oûdi s-ei-deṛK. est dans Ă. ; j’ai trouvé du beurre vers là (ou : de vers là) (j’ai reçu du beurre là (en y allant) ; ou : j’ai reçu du beurre de là (qu’on m’a apporté de là)) = âles an s-ei-deṛ a ten innĕn ⁒ un h. de vers là ce qui les ayant dits (c’est un h. de là qui l’a dit).

s-în ⵙⵏ pi. adv. ‖ vers là ; vers là-bas ; de vers là ; de vers là-bas ‖ exprime l’éloignement absolu dans l’espace ‖ est composé d’s « vers », et în « là ; là-bas » ‖ peut hab. se traduire par « là ; là-bas ; de là ; de là-bas » ‖ ex. ṛaim s-în ⁒ reste vers là-bas = ioi êt s-în ⁒ il l’a laissée vers là-bas = eḳḳel s-în ⁒ retourne vers là-bas = ikkă s-în ⁒ il est allé vers là-bas = ousĕn-d midden ed-fĕlnîn Tit ; éouĕien i-d têreout s-în ⁒ sont arrivés ici des h. ayant quitté T., il m’ont apporté une lettre de vers là-bas (des h. venant de T. sont arrivés ici ; ils m’ont apporté une lettre de là-bas) = âles en s-în a ten innĕn ⁒ un h. de vers là-bas ce qui les ayant dits (c’est un h. de là-bas qui l’a dit).

s-în-deṛ ⵙⵏ⵿ⴷⵗ pi. adv. ‖ m. s. q. le pr. ‖ est composé d’s « vers », în « là ; là-bas », deṛ syllabe sans signification précise exprimant la proximité ou l’éloignement modérés.

s-î-reṛ ⵙⵔⵗ pi. adv. ‖ vers ici ; de vers ici ‖ exprime la proximité absolue dans l’espace ‖ est composé d’s « vers », î contraction d’ei syllabe sans signification entrant dans la composition de certains pronoms et de certains particules sans rien ajouter à leur sens, reṛ syllabe sans signification précise exprimant la proximité absolue ‖ peut souv. se traduire par « ici ; d’ici » ‖ ex. ṛaim s-î-reṛ ⁒ assieds-toi vers ici = eḳḳel s-î-reṛ ⁒ retourne vers ici (reviens ici) = éo s-î-reṛ ⁒ viens vers ici (viens ici) = Fendou ih Ăir ; hik é tt asin salân s-î-reṛF. est dans l’Ăir ; vite lui arriveront des nouvelles de vers ici (bientôt lui arriveront des nouvelles d’ici).

s-innîn ⵙⵏⵏ pi. conj. ‖ que ‖ p. ext. « parce que ; pour que » ‖ syn. d’innîn et d’ininnîn ‖ d. le s. « que », est syn. d’innîn, d’ininnîn et d’a s ‖ d. le s. « parce que », est syn. d’innîn, d’ininnîn, de d-innîn, de foull innîn, de foull âs, et de foull âs innîn ‖ d. le s. « pour que », est syn. d’innîn, d’ininnîn, de d-innîn, et de foull innîn ‖ v. ⵏⵏ innîn.

a s ‖ v. s (es).

a s innîn ‖ v. ⵏⵏ innîn.

sé̆ ⵙⵉ pi. adv. ‖ vers là ‖ exprime l’éloignement modéré dans l’espace ‖ peut souv. se trauire par « là » ‖ ex. ellân sé̆ ⁒ ils sont vers là = ekkĕn sé̆ ⁒ ils sont allés vers là = mani d insă ? – sé̆ ⁒ où s’est-il couché ? – vers là = ṛaim sé̆ ⁒ assieds toi vers-là.

sé̆-h ⵙⵂ pi. adv. ‖ m. s. q. le pr. ‖ sé̆-h ien : v. ⵉⵏ ien.

sé̆-n-d-în ⵙⵏ⵿ⴷⵏ pi. adv. ‖ vers ce lieu-là (d’autrefois) ‖ exprime l’éloignement modéré dans l’espace et l’éloignement absolu dans le temps réunis.

sé̆-n-d-în-deṛ ⵙⵏ⵿ⴷⵏ⵿ⴷⵗ pi. adv. ‖ m. s. q. le pr.

sé̆-hîn ⵙⵂⵏ (Ăd.) pi. adv. ‖ vers là ; vers là-bas ‖ non us. dans l’Ăh.

sé̆-hîn-deṛ ⵙⵂⵏ⵿ⴷⵗ (Ăd.) pi. adv. ‖ m. s. q. le pr. ‖ non us. dans l’Ăh.

sé̆-oua-h ⵙⵓⵂ pi. adv. ‖ syn. de sé̆-h ‖ expression incorrecte.

sé̆-ha ⵙⵂⴰ (sé̆-hah ⵙⵂⵂ) (Ăd.) pi. adv. ‖ m. s. q. le pr. ‖ non us. dans l’Ăh.

mani-sé̆ ‖ v. mi.

mani-sé̆-h ‖ v. mi.

ⵙⴱ isîben ⵙⴱⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ sîben ‖ grain produit par une espèce d’ălemmoż ‖ l’isîben est un grain très petit et aplati, plus petit que le sorgho à petits grains ; il est comestible et d’un goût agréable. Il existe dans l’Ăd. et l’Ăir, mais non dans l’Ăh.

ⵙⴱ essâbo ⵙⴱⵓ ✳ sm. (pl. essâbôten ⵙⴱⵜⵏ) ‖ savon.

ⵙⴱ essebbet ⵙⴱⵜ ✳ sf. (pl. essebbetîn ⵙⴱⵜⵏ) ‖ cause ; motif ‖ peu us.

essebab ⵙⴱⴱ sm. (pl. essebaben ⵙⴱⴱⵏ) ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.

ⵙⴱⴱ essebab ‖ v. ⵙⴱ essebet.

ⵙⴱⴾ sebekket (Ta. 1) ‖ v. ⴱⴾ beket (Ta. 1).

ⵙⴱⵆⵏ sebk̤ân ⵙⴱⵆⵏ ✳ vn. prim. ; irr. XII ‖ être glorifié (le suj. étant Dieu) ‖ sebk̤ân n’a que 2 personnes, la 2e p. s. et la 3e p. ms. s. de l’indicatif présent positif. Ces 2 personnes sont sebk̤âned, sebk̤ân ‖ p. ext. « Dieu, il est glorifé ! » ; dans ce s., sebk̤ân est un subs. ms. v. ⵉⵍ Ialla.

ⵙⴱⵍ tesoubla ⵜⵙⴱⵍⴰ sf. φ (pl. tisoûblaouîn ⵜⵙⴱⵍⵓⵏ), daṛ tsoûblaouîn ‖ grande aiguille de tapissier (ayant environ 0m,15c à 0m,20c de long).

tesougla ⵜⵙⴳⵍⴰ sf. φ (pl. tisoûglaouîn ⵜⵙⴳⵍⵓⵏ), daṛ tsoûglaouîn ‖ m. s. q. le pr. ‖ expression incorrecte.

ⵙⴱⵍ essebîl ⵙⴱⵍ ✳ sm. (pl. essebîlen ⵙⴱⵍⵏ) ‖ chose consacrée à Dieu pour servir perpétuellement à un usage de bienfaisance ‖ tout ce qui est consacré à Dieu pour servir à perpétuité à un usage de bienfaisance, de qlq. nature et valeur que ce soit, est un essebîl. Un bien-fonds, un champ, un jardin, un troupeau, consacrés à Dieu pour que leur revenu soit perpétuellement employé en aumônes, sont des essebîl ; un puits, un chemin, une maison, une outre, une marmite, une meule à moudre le grain, consacrés à Dieu pour servir à perpétuité à l’usage du public, sont des essebîl ; un esclave consacré à Dieu et placé en un lieu où, sa vie durant, il servira les pauvres, les voyageurs, ou les marabouts, est un essebîl.

ⵙⴱⵍ sebîli ⵙⴱⵍⵉ ✳ (Ăj.) sm. (pl. sebîlîten ⵙⴱⵍⵜⵏ) ‖ nom d’une monnaie d’argent frappée en Europe valant à peu près 0f,50c ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⴱⵔ é̆seber ⵙⴱⵔ sm. φ (pl. isebrân ⵙⴱⵔⵏ), daṛ sebrân ‖ natte d’afeżou (se plaçant verticalement et servant de paravent) ‖ les é̆seber ont d’1m à 1m,25c de haut ; leur longueur varie entre 5m et 10m. Les Kel-Ăh. font grand usage d’é̆seber ; ils en mettent en tout lieu qu’ils veulent abriter contre le vent ou la poussière ; toute tente est hab. entourée d’é̆seber. v. ⴷⵙ eddes, tasdest ‖ diffère de tăousit « natte d’afeżou (se plaçant horizontalement et servant de tapis pour s’asseoir ou se coucher) » et de té̆sebert « m. s. q. le pr. ».

té̆sebert ⵜⵙⴱⵔ⵿ⵜ sf. φ (pl. tisebrîn ⵜⵙⴱⵔⵏ), daṛ tsebrîn ‖ natte d’afeżou (se plaçant horizontalement et servant de tapis pour s’asseoir ou se coucher) ‖ syn. de tăousit empl. d. ce s. ‖ peu us.

ⵙⴱⵔ sâbera ⵙⴱⵔⴰ (Soudan) sm. (pl. sâberâten ⵙⴱⵔⵜⵏ) ‖ grand coussin rectangulaire très orné, en peau, servant à être posé com. siège sur les montures des fem. ‖ le sâbera a 0m,60c à 0m,70c de large et 1m,50c de long ; il est orné de longues franges ; on met à son intérieur des herbes sèches tendres pour qu’il forme un siège comfortable ; on le place sur le dos des montures de femmes, surtout des bœufs et des ânes, en manière de siège. Le sâbera, très us. dans l’Ăir, ne l’est nullement dans l’Ăh. ‖ très peu us.

ⵙⴱⵗ ăsebaṛi ⵙⴱⵗⵉ ✳ sm. φ (pl. isebouṛai ⵙⴱⵗⵉ ; fs. tăsebaṛit ⵜⵙⴱⵗⵜ ; fp. tisebouṛai ⵜⵙⴱⵗⵉ), daṛ sebouṛai, daṛ tsebouṛai ‖ jeune garçon sorti de la petite enfance et non parvenu à l’adolescence (jeune garçon de 12 à 14 ans) ‖ peu us.

ⵙⴱⵜ Isebeten ⵙⴱⵜⵏ ⁂ sm. pl. φ (ms. Ésebet ⵙⴱⵜ ; fs. Tésebet ⵜⵙⴱⵜ ; fp. Tisebetîn ⵜⵙⴱⵜⵏ), daṛ Sebeten, daṛ Ăsebet (Ĕsebet), daṛ Tăsebet (Tĕsebet), daṛ Tsebetîn ‖ np. d’une peuple antique et disparu qui, dit-on, habita l’Ăh. avant l’établissement de l’islam dans le pays ‖ il ne reste de trace des Isebeten que dans un petit nombre de légendes qui en font mention com. de gens à esprit borné, parlant la langue touaregue dans un dialecte spécial et grossier. Les Isebeten, disent certains, sont les ancêtres des ămeṛid de l’Ăh., tandis que les nobles, venus d’une autre contrée à une époque postérieure, ont une origine différente ‖ Ésebet s’empl. qlqf. com. expr. de dérision, pour désigner qlq’un de court d’esprit, par allusion à l’intelligence bornée attribuée aux Isebeten ‖ v. ⵂⴳⵔ ăhaggar.

ⵙⴱⵜ essebet ⵙⴱⵜ ✳ sf. (pl. essebetîn ⵙⴱⵜⵏ) ‖ samedi.

ⵙⴷ essed ⵙⴷ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (issĕd, issâd, éd issed, our issid) ‖ enfoncer (faire entrer ; faire pénétrer) (dans qlq. ch. d’étroit ou dans une masse solide, liquide, ou pâteuse) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être enfoncé » et « s’enfoncer » ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit, p. ex. d’un h. qui enfonce une p. dans des couvertures ou dans de l’eau, qui enfonce sa main dans un sac, un trou, une fente, de l’eau, du beurre, de la farine, du blé, une pile d’étoffes, une poche ; qui enfonce son doigt dans sa bouche ou son oreille, qui enfonce un clou dans une planche, un piquet dans le sol ou dans un mur ; qui enfonce n’importe quoi dans un trou, une fente, un sac, une caîsse, une poche, une oreille, une narine, une rangée de livres, und pile d’étoffes, de la farine, du sable, du blé, de l’eau ; se dit d’une maladie qui enfonce les yeux de qlq’un dans ses orbites, d’une cause qlconque qui enfonce la tête de qlq’un entre ses épaules, de gens qui enfoncent leur campement uu leur village entre des montagnes, de Dieu qui enfonce un lieu entre des hauteurs, etc.

soused ⵙⵙⴷ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iessoŭsed, iessoûsed, éd isoused, our iessoused) ‖ faire enfoncer ‖ se c. av. 2 acc.

tâssed ⵜⵙⴷ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâssed, our itessed) ‖ enfoncer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.

soûsoûd ⵙⵙⴷ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûsoûd, our isousoud) ‖ faire hab. enfoncer ‖ se c. av. 2 acc.

oûsoûd ⵙⴷ sm. nv. prim. ; (pl. oûsoûden ⵙⴷⵏ) ‖ fait d’enfoncer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être enfoncé » et « fait de s’enfoncer ».

ăsoûsed ⵙⵙⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûsoûden ⵙⵙⴷⵏ), daṛ soûsoûden ‖ fait de faire enfoncer.

ⵙⴷ seddou ⵙⴷⵓ ✳ va. f. 1 ; conj. 169 « semdou » ; ω (issĕdda, iessîdda, éd iseddou, our isedda) ‖ conduire jusqu’au terme (faire parvenir) ‖ peur avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ p. ext. « être capable de conduire jusqu’au terme (act.) ; suffire pour [une p., un an., une ch.] jusqu’au terme (act.) » ‖ p. ext. « être capable de (act.) ; suffire pour (act.) ; être capable (n.) ; suffire (n.) ». Se dit de p., d’an., de ch. qui sont capables de conduire une p., un an., une ch. au terme d’un voyage, d’un laps de temps, d’un travail, d’un ouvrage, etc., ou qui, d’une façon générale, sont suffisants pour tous les services qu’on leur demande d’habitude ‖ p. ext. « conduire à bonne fin (act.) ; mener à bonne fin (act.) ; mener à bien (act.) », le suj. étant une p., et le rég. dir. étant un travail, un ouvrage, une affaire, un acte.

sîddou ⵙⴷⵓ va. f. 1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isîddou, our iseddou) conduire hab. jusqu’au terme ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăseddou ⵙⴷⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseddoûten ⵙⴷⵜⵏ), daṛ seddoûten ‖ fait de conduire jusqu’au terme ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵙⴷ ăseddi ‖ v. ⴷⴷ aded.

ⵙⴷⴷ isdad ⵙⴷⴷ vn. prim. ; conj. 78 « isdad » ; (sedĭd, sedîd, éd isdad, our sedid) ‖ être mince ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ‖ en parlant des p. et des an., signifie « être mince » et non « être maigre ».

sesded ⵙⵙⴷⴷ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsded, iessîsded, éd isesded, our issesded) ‖ rendre mince.

tîsdâd ⵜⵙⴷⴷ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîsdâd, our itisdad) ‖ être hab. mince ‖ p. ext. « s’amincir (devenir plus mince) ».

sâsdâd ⵙⵙⴷⴷ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâsdâd, our isesdid) ‖ rendre hab. mince.

teseddé ⵜⵙⴷⵉ sf. nv. prim. ; (pl. teseddiouîn ⵜⵙⴷⵓⵏ) ‖ fait d’être mince.

ăsesded ⵙⵙⴷⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesdîden ⵙⵙⴷⴷⵏ), daṛ sesdîden ‖ fait de rendre mince.

ⵙⴷⴾⵏ ăseddekân ⵙⴷⴾⵏ sm. φ (pl. iseddekânen ⵙⴷⴾⵏⵏ), daṛ seddekânen ‖ couverture faite de morceaux d’étoffe de toute sorte superposés et cousus ensemble ‖ syn. de tăbardé et plus us. que lui.

tăseddekant ⵜⵙⴷⴾⵏ⵿ⵜ sf. φ (pl. tiseddekânîn ⵜⵙⴷⴾⵏⵏ), daṛ tseddekânîn ‖ dim. du pr.

ⵙⴷⵔⵉ essedriet ⵙⴷⵔⵉⵜ ✳ sf. (pl. essedrietîn ⵙⴷⵔⵉⵜⵏ) ‖ gilet ‖ les gilets sont très rares dans l’Ăh. ‖ v. ⵂⵏ éhen, ăhenfous.

ⵙⴹ taseṭṭa ⵜⵙⵟⴰ sf. φ (pl. tiseḍoua ⵜⵙⴹⵓⴰ), daṛ tĕseṭṭa (tăseṭṭa), daṛ tseḍoua ‖ branche coupée d’arbre épineux (branche coupée de n’importe quelle dimension d’arbre épineux qlconque) ‖ syn. de tareṭṭa empl. d. ce s.

ⵙⴹⵙ seḍis ⵙⴹⵙ nom de nombre card. ; ms. ; α μ (fs. seḍîset ⵙⴹⵙⵜ) ‖ six ‖ voir l’emploi des noms de nombre card. à ⴾⵔⴹ keraḍ.

ămesseḍis ⵎⵙⴹⵙ sm. φ (pl. imesseḍâs ⵎⵙⴹⵙ ; fs. tămesseḍist ⵜⵎⵙⴹⵙ⵿ⵜ ; fp. timesseḍâs ⵜⵎⵙⴹⵙ), daṛ messeḍâs, daṛ tmesseḍâs ‖ an. de 6 dents de devant (an. qui a pris ses 5e et 6e dents incisives dans l’année (an. qui a pris ses 5e et 6e dents incisives depuis moins d’un an révolu)) ‖ s’empl. en parlant des chevaux, chameaux, bœufs, moutons, chèvres ‖ en parlant d’un chameau, signifie p. ext. « chameau dans sa 8e année (chameau de 7 ans) » ‖ le masc. ămesseḍis signifie aussi « corde à 6 brins (en matière qlconque) ». P. ext. « corde très forte (à brins en nombre qlconque, en n’importe quelle matière) » ‖ v. ioui, ăou.

ⵙⴼ ousaf ⵙⴼ vn. prim. ; conj. 85 « oufad » ; (iessoŭf, iessoûf, éd iousaf, our iessouf) ‖ être solitaire (être sans aucun être humain) (le suj. étant une p., un an., un lieu) ‖ p. ext. « s’ennuyer ». Se dit d’une p. qui s’ennuie soit seule, soit entourée de monde, pour n’importe quel cause.

toûsâf ⵜⵙⴼ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûsâf, our itousaf) ‖ être hab. solitaire ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsouf ⵙⴼ sm. nv. prim. ; φ (pl. isoûfen ⵙⴼⵏ), daṛ soûfen ‖ fait d’être solitaire ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ signifie aussi « solitude (fait d’être solitaire ; lieu solitaire) ; ennui (fait de s’ennuyer) » ‖ p. ext. « tristesse de la solitude [d’une p., d’un an., d’une ch.] (tristesse du fait d’être sans [une p., un an., une ch.] ; tristesse de la privation de la présence [d’une p., d’un an., d’une ch.]) ». D. ce s., ăsouf est suivi d’un mot au génitif exprimant ce dont l’absence attriste. Se dit, p. ex., de qlq’un qui souffre d’être privé de la présence de son ami, de ses troupeaux, de ses champs, de sa maison, de son pays, etc. (Ex. iṅṛ i ăsouf ennem ⁒ me tue la tristesse de la solitude de toi (la tristesse d’être sans toi me tue) = iġrĕou i ăsouf n eddoûnet in ⁒ m’a trouvé la tristesse de la solitude de mes gens (la tristesse d’être sans ma famille m’a atteint)) ‖ ekkes ăsouf : v. ⴾⵙ ekkesăgg-ăsouf « fils de la solitude » (pl. kel-ăsouf ; fs. oult-ăsouf ; fp. chêt-ăsouf) signifie « mauvais esprit (génie (ar. « jenn ») qui nuit aux humains dans les ch. terrestres mais ne tente pas) ». v. ⵍⵂⵏ ălhin.

ésafé ⵙⴼⵉ sm. φ (pl. isafêten ⵙⴼⵜⵏ), daṛ ăsafé (ĕsafé), daṛ safêten ‖ ventouse ‖ on se sert com. ventouses, dans l’Ăh., de cornes de vaches dont la pointe est percée d’un trou ; on en aspire l’air avec la bouche par la pointe ‖ ekkes ésafé : v. ⴾⵙ ekkes.

ăsouf ⵙⴼ sm. ‖ vallée ‖ vieux mot tombé en désuétude, qui ne se trouve plus que dans des np. ‖ syn. d’éṛahar ‖ non us. dans l’Ăh.

ăsif ⵙⴼ (dial. Berb. séd. Ṛ. et Ġ.) sm. φ (pl. isaffen ⵙⴼⵏ), daṛ saffen ‖ vallée ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⴼ isoûf ‖ v. ⴾⴼ ekf.

ⵙⴼⴹ esfeḍ ⵙⴼⴹ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (isfĕḍ, isfâḍ, éd isfeḍ, our isfiḍ) ‖ nettoyer [une p., un an., une ch.] (en brossant, époussetant, essuyant, enlevant par un procédé qlconque, à sec et sans secouer, la poussière, le sable, la terre, la matière en poudre qlconque qui sont sur eux) ; enlever [la poussière, le sable, la terre, une matière en poudre qlconque de sur une p., un an., une ch.] (en brassant, époussetant, essuyant, ou par un autre procédé, à sec et sans secouer) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être nettoyé ; être enlevé » et « se nettoyer ; s’enlever » ‖ se dit, p. ex., de qlq’un qui brosse ou époussette un h., un cheval, un vêtement, une étoffe, un mur ; qui essuie un meuble ou une ch. qlconque pour en enlever la poussière ; qui brosse une meule couverte de farine pour en enlever la farine ; qui enlève la poussière, la couche de cendre, de farine, etc. qui sont sur qlq. ch., en brossant, époussetant, essuyant, etc., à sec et sans secouer ‖ peut qlqf. se traduire par « brosser ; épousseter ; essuyer » ‖ ayant pour rég. dir. le sol, ou de la terre, du sable qui recouvrent le sol, esfeḍ signifie « nettoyer [le sol] (en enlevant toute la couche de terre meuble ou toute la couche de sable qui sont à sa surface) ; enlever [la terre, le sable, de sur le sol] (en enlevant toute la couche de terre meuble ou toute la couche de sable) » ‖ diffère d’efreḍ « balayer [le sol (en enlevant les ordures qui sont à sa surface avec un instrument qlconque ou avec la main) ; les ordures (en les enlevant de la surface du sol avec un instrument qlconque ou avec la main)] ».

sesfeḍ ⵙⵙⴼⴹ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsfeḍ, iessîsfeḍ, éd isesfeḍ, our issesfeḍ) ‖ faire nettoyer ; faire enlever ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. aus s. act.

sâffeḍ ⵙⴼⴹ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâffeḍ, our iseffeḍ) ‖ nettoyer hab. ; enlever hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsfâḍ ⵙⵙⴼⴹ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâsfâḍ, our isesfiḍ) ‖ faire hab. nettoyer ; faire hab. enlever ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsafaḍ ⵙⴼⴹ sm. nv. prim. ; φ (pl. isefâḍen ⵙⴼⴹⵏ), daṛ sefâḍen ‖ fait de nettoyer ; fait d’enlever ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être nettoyé ; fait d’être enlevé » et « fait de se nettoyer ; fait de s’enlever » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsesfeḍ ⵙⵙⴼⴹ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesfîḍen ⵙⵙⴼⴹⵏ), daṛ sesfîḍen ‖ fait de faire nettoyer ; fait de faire enlever ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsesfeḍ ⵙⵙⴼⴹ sm. φ (pl. isesfâḍ ⵙⵙⴼⴹ), daṛ sesfâḍ ‖ instrument servant à enlever la poussière (ou les matières en poudre) (p. ex. brosse, plumeau, etc.).

tăsesfeṭ ⵜⵙⵙⴼⵟ sf. φ (pl. tisesfâḍ ⵜⵙⵙⴼⴹ), daṛ tsesfâḍ ‖ m. s. q. le pr.

ⵙⴼⴹ soufeḍ ⵙⴼⴹ ✳ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iessoŭfeḍ, iessoûfeḍ, éd isoufeḍ, our iessoufeḍ) ‖ accompagner qlq. temps avant de prendre congé d’elle [une p. qui part] (faire une conduite à [une p. qui part]) ‖ syn. de sessegli empl. d. ce s.

mesoufeḍ ⵎⵙⴼⴹ vn. f. 1.2 ; conj. 52 « keroukeḍ » ; ρ (imsafeḍ, iemîsafeḍ, éd imsoufeḍ, our imsafeḍ) ‖ s’accompagner qlq. temps antre soi avant de prendre congé l’un de l’autre (marcher ensemble qlq. temps, l’un qui reste accompagnant l’autre qui part, avant de prendre congé l’un de l’autre).

mesoufaḍ ⵎⵙⴼⴹ vn. f. 1.2 ; conj. 185 « nemiġar » ; (imsafaḍ, iemîsafaḍ, éd imsoufaḍ, our imsafaḍ) ‖ m. s. q. le pr.

nesoufeḍ ⵏⵙⴼⴹ vn. f. 1.4 ; conj. 52 « keroukeḍ » ; ρ (insafeḍ, ienîsafeḍ, éd insoufeḍ, our insafeḍ) ‖ m. s. q. le pr.

nesoufaḍ ⵏⵙⴼⴹ vn. f. 1.4 ; conj. 185 « nemiġar » ; (insafaḍ, ienîsafaḍ, éd insoufaḍ, our insafaḍ) ‖ m. s. q. le pr.

soûfoûḍ ⵙⴼⴹ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûfoûḍ, our isoufouḍ) ‖ accompagner hab. qlq. temps avant de prendre congé d’elle [une p. qui part].

tîmsoûfoûḍ ⵜⵎⵙⴼⴹ vn. f. 1.2.14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itîmsoûfoûḍ, our itemsoufouḍ) ‖ s’accompagner hab. qlq. temps entre soi avant de prendre congé l’un de l’autre.

tîmsoûfâḍ ⵜⵎⵙⴼⴹ vn. f. 1.2.14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itîmsoûfâḍ, our itemsoufaḍ) ‖ m. s. q. le pr.

tînsoûfoûḍ ⵜⵏⵙⴼⴹ vn. f. 1.4.14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itînsoûfoûḍ, our itensoufouḍ) ‖ m. s. q. le pr.

tînsoûfâḍ ⵜⵏⵙⴼⴹ vn. f. 1.4.14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itînsoûfâḍ, our itensoufaḍ) ‖ m. s. q. le pr.

ăsoûfeḍ ⵙⴼⴹ sm. nv. f. 1; φ (pl. isoûfoûḍen ⵙⴼⴹⵏ), daṛ soûfoûḍen ‖ fait d’accompagner qlq. temps avant de prendre congé d’elle [une p. qui part].

ămsoûfeḍ ⵎⵙⴼⴹ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imsoûfoûḍen ⵎⵙⴼⴹⵏ), daṛ ĕmsoûfoûḍen ‖ fait de s’accompagner qlq. temps antre soi avant de prendre congé l’un de l’autre.

ămsoûfaḍ ⵎⵙⴼⴹ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imsoûfâḍen ⵎⵙⴼⴹⵏ), daṛ ĕmsoûfâḍen ‖ m. s. q. le pr.

ănsoûfeḍ ⵏⵙⴼⴹ sm. nv. f. 1.4 ; φ (pl. insoûfoûḍen ⵏⵙⴼⴹⵏ), daṛ ĕnsoûfoûḍen ‖ m. s. q. le pr.

ănsoûfaḍ ⵏⵙⴼⴹ sm. nv. f. 1.4 ; φ (pl. insoûfâḍen ⵏⵙⴼⴹⵏ), daṛ ĕnsoûfâḍen ‖ m. s. q. le pr.

ămessîfeḍ ⵎⵙⴼⴹ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. imessoûfâḍ ⵎⵙⴼⴹ ; fs. tămessîfeṭ ⵜⵎⵙⴼⵟ ; fp. timessoûfâḍ ⵜⵎⵙⴼⴹ), daṛ messoûfâḍ, daṛ tmessoûfâḍ ‖ hom. qui accompagne qlq. temps [qlq’un] avant de prendre congé de lui ‖ ce qu’accompagne un ămessîfeḍ se met au gén.

ănessîfeḍ ⵏⵙⴼⴹ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. inessoûfâḍ ⵏⵙⴼⴹ ; fs. tănessîfeṭ ⵜⵏⵙⴼⵟ ; fp. tinessoûfâḍ ⵜⵏⵙⴼⴹ), daṛ nessoûfâḍ, daṛ tnessoûfâḍ ‖ m. s. q. le pr.

tesoûfeṭ ⵜⵙⴼⵟ sf. φ (pl. tisoûfḍîn ⵜⵙⴼⴹⵏ), daṛ tsoûfḍîn ‖ troupe de pers. qui accompagnent qlq. temps qlq’un avant de prendre congé de lui ‖ ce qu’accompagne une tesoûfeṭ se met au gén. ‖ une tesoûfeṭ peut se composer d’une p. ou d’un nombre qlconque de p.

ⵙⴼⵍⵜⵙ seffeltes ‖ v. ⴼⵍⵜⵗ felteṛ.

ⵙⴼⵔ ăsafâr ⵙⴼⵔ sm. φ (pl. isefrân ⵙⴼⵔⵏ), daṛ sefrân ‖ médicament (remède) ‖ se dit de tous les remèdes internes et externes, en quoi qu’ils consistent : tous les médicaments solides, liquides et pâteux, les cautérisations, les saignées, les bains, etc. sont des ăsafâr ‖ les Kel-Ăhaggar donnent le nom d’ăsafâr à des ch. que nous ne regardons pas com. des remèdes, telles que le sucre, le thé, le café, l’oignon, l’ail, le poivre, la plupart des épices, etc. ; ils tiennent ces substances pour des médicaments propres à guérir de maladies ‖ ăsafâr s’empl. au fig. d. le s. de « remède [de l’amour, de la tristesse, de l’ennui, de la colère, etc.] ».

sessefer ⵙⵙⴼⵔ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isseffer, iesîseffer, éd isesseffer, our isseffer) ‖ médicamenter (soigner en administrant des médicaments) [une p. ou un an. malades, une maladie, une plaie, une blessure, etc.] ‖ s’emploie souv. accompagné du nom de la p. ou de l’an. médicamentés au datif, un rég. dir. signifiant la maladie, la plaie, etc. étant exprimé ou s. e. ‖ ex. sessefer Kenân ⁒ médicamente K. = sessefer tourna n Kenân ⁒ médicamente la maladie de K. = sesseffer i Biska ăbouis ennît ⁒ médicamente à B. sa blessure = sesseffer i Biska ⁒ médicamente à B. [sa maladie, sa plaie, sa blessure, etc.] (médicamente B.).

sâseffâr ⵙⵙⴼⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâseffâr, our iseseffir) ‖ médicamenter hab.

ăsesseffer ⵙⵙⴼⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesseffîren ⵙⵙⴼⵔⵏ), daṛ sesseffîren ‖ fait de médicamenter.

ⵙⴼⵔ tăsoufra ⵜⵙⴼⵔⴰ sf. φ (pl. tisoufraouîn ⵜⵙⴼⵔⵓⵏ), daṛ tsoufraouîn ‖ sac en peau à large ouverture d’une espèce particulière (servant à mettre toute espèce de ch., menus objets, solides, liquides) ‖ la tăsoufra est formée d’une seule peau de chèvre, de mouton, ou de gazelle, dépouillée de ses poils et tannée, dont le cou et les 2 jambes de devant sont fermés par des fortes ligatures, et dont l’arrière-train est fendu d’un jarret à l’autre. Une corde en peau tressée est fixée d’une part à l’extrémité du membre postérieur gauche ; elle sert à suspendre la tăsoufra. La bouche de la tăsoufra est la large ouverture qui se trouve entre les 2 membres postérieurs ‖ AA sont les membres antérieurs, PP sont les membres postérieurs, C est le cou, D est la corde servant à suspendre la tăsoufra ‖ la tăsoufra sert à mettre toute espèce de ch, grains, dattes, provisions de bouche, menus objets, liquides ; elle sert souv. à mettre les liquides, l’eau, le lait, etc., qu’elle tient très frais.

ⵙⴼⵜ sîfât ‖ v. ⴼⵜ fat.

ⵙⴳ ésêg ⵙⴳ (Ioul.) sm. ‖ bœuf ; taureau ‖ syn. d’êsou ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⴳ essag ⵙⴳ (Ăir) sm. ‖ percale blanche ‖ syn. de mak̤moûdi (Ăh.) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⴶ tasaġa ⵜⵙⴶⴰ sf. φ (pl. tiseġouîn ⵜⵙⴶⵓⵏ), daṛ tĕsaġa (tăsaġa), daṛ tseġouîn ‖ flanc (partie du côté comprise entre l’aisselle et la hanche) (chez les p. et les an.) ‖ p. ext. « flanc (côté) [d’une ch.] » ‖ p. ext. « côté (partie droite ou gauche du corps, de la tête aux pieds) (d’une p. ou d’un an.) » ‖ p. ext. « moitié (de droite ou de gauche) [d’un an. coupé en 2 parties égales dans le sens de la longueur] » ‖ iṛerdechchân oui n tĕsaġa « côtes celles du flanc » est le nom d’un groupe particulier de 6 côtes ‖ p. ext. tăsaġa est employé com. syn. d’iṛerdechchân oui n tĕsaġa ‖ p. ext. tasaġa signifie « groupe de 6 côtes appelé iṛerdechchân oui n tĕsaġa accompagné des 7 autres côtes du même côté (ou d’une partie d’entr’elles) ». v. ⴷⵙ eddes, éṛerdis ‖ d. le s. « côté (d’une p. ou d’un an.) » et « moitié (de droite ou de gauche) », est syn. d’édis et d’élemdis.

ⵙⴶ seġi ⵙⴶⵉ pi. exclam. ‖ ouste ! (va-t-en ! allez-vous-en !) (en parlant à un chien ou à des chiens) ‖ se dit à des chiens ou à des p. qu’on traite com. des chiens ‖ syn. de teġi ‖ a le même sens que le v. mouss ; en diffère un peu par son emploi ; est plus exclusivement réservé aux chiens que mouss ; ne se dit presque jamais à des p.

ⵙⴳⴼ éseggefi ‖ v. ⴼⵉ effi.

ⵙⴳⴼⵔ ăseggefer ‖ v. ⴼⵔ effer.

ⵙⴶⵍ ăseġġil ⵙⴶⵍ sm. φ (pl. iseġġîlen ⵙⴶⵍⵏ ; fs. tăseġġilt ⵜⵙⴶⵍ⵿ⵜ ; fp. tiseġġîlîn ⵜⵙⴶⵍⵏ), daṛ seġġîlen, daṛ tseġġîlîn ‖ an. égaré (an. domestique qui est pour son propriétaire ou son gardien un an. égaré) ‖ se dit, p. ex., d’un chameau, d’un âne, d’un bœuf, d’un mouton, d’une chèvre, d’un chien, etc., qui, à la connaissance ou à l’insu de leur maître, sont égarés pour lui, se trouvant dans un lieu où il ignore qu’ils sont ‖ diffère d’ămezzârouġ « an. domestique qui vagabonde en liberté ». Un ămezzârouġ n’est pas un ăseġġil tant qu’il reste dans la région où son maître l’a mis et compte le retrouver ; il devient ăseġġil s’il la quitte et va dans une autre région que son maître ignore ‖ tout an. étranger qui se mêle à un troupeau est un ăseġġil.

sesseġġel ⵙⵙⴶⵍ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isseġġel, iesîseġġel, éd isesseġġel, our isseġġel) ‖ chercher [un an. égaré] (chercher [un ăseġġil]) ‖ s’empl. qlqf. sans rég. dir. exprimé, un rég. dir. signifiant un ou des ăseġġil étant s. e. (Ex. mani s tekkîd ? – esîseġġeleṛ ⁒ où vers vas-tu ? (où vas-tu ?). – je cherche [un ăseġġil (ou des ăseġġil)] (je cherche un an. égaré (ou des an. égarés))).

sâseġġâl ⵙⵙⴶⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâseġġâl, our iseseġġil) ‖ chercher hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsesseġġel ⵙⵙⴶⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesseġġîlen ⵙⵙⴶⵍⵏ), daṛ sesseġġîlen ‖ fait de chercher ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsesseġġal ⵙⵙⴶⵍ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. isesseġġâlen ⵙⵙⴶⵍⵏ ; fs. tăsesseġġalt ⵜⵙⵙⴶⵍ⵿ⵜ ; fp. tisesseġġâlîn ⵜⵙⵙⴶⵍⵏ), daṛ sesseġġâlen, daṛ tsesseġġâlîn ‖ hom. qui cherche un an. égaré (ou des an. égarés).

ⵙⴳⵍ tesougla ‖ v. ⵙⴱⵍ tesoubla.

ⵙⴳⵍⵎ ăseggelem ‖ v. ⵍⵎ ellem.

ⵙⴶⵏ ăsâġen ⵙⴶⵏ sm. φ (pl. isâġniouen ⵙⴶⵏⵓⵏ), daṛ sâġniouen ‖ cou de chameau arrangé pour servir de récipient à beurre ‖ syn. d’ăṛañha empl. d. ce s.

tesâġné ⵜⵙⴶⵏⵉ sf. φ (pl. tisâġniouîn ⵜⵙⴶⵏⵓⵏ), daṛ tsâġniouîn ‖ récipient à beurre sphérique, en cuir, sans goulot ‖ la tesâġné est hab. en cuir de chameau ou de bœuf. Sa dimension est très variable : certaines tesâġné contiennent moins de 10 litres, certaines en contiennent plus de 30. L’orifice de la tesâġné est maintenu rigide par 4 petits bâtons appelés chacun têdré ‖ syn. d’ăṛebben empl. d. ce s. ‖ diffère d’ăṛrebben empl. d. le s. « petit récipient à beurre sphérique, en cuir, sans goulot (petite tesâġné) » ‖ diffère d’ăhattin « grande bouteille en cuir » et de tăhattint « bouteille en cuir petite ou moyenne », lesquels ont une autre forme que la tesâġné ; ils sont oblongs, avec goulot et boucher.

ⵙⴶⵏ seġni ⵙⴶⵏⵉ (haoussa) sm. (pl. seġnîten ⵙⴶⵏⵜⵏ) ‖ indigo (couleur indigo).

ⵙⴶⵏ souġnet (Ta. 2) ‖ v. ⴶⵏ souġnet (Ta. 2).

ⵙⴳⵓⵔ tăseggeouert ‖ v. ⵓⵔ ăour.

ⵙⴳⵗⵏ ăseggeṛen ‖ v. ⵗⵏ eḳḳen.

ⵙⴳⵙ ăseggas ‖ v. ⵓⵙ aous.

ⵙⵂ souhet (Ta. 2) ⵙⵂⵜ ✳ vn. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (iessoŭhet, iessoûhet, éd issouhet, our iessouhet) ‖ 1. être fort (avoir de la force active) (le suj. étant Dieu, une p., un an., une ch. ayant une sorte de vie com. le vent, les eaux d’un torrent, etc.) ; 2. être fort (avoir de la force passive ; avoir de la solidité) ; 3. être en bonne santé ‖ p. ext. « être puissant (avoir de la force pour agir ; avoir de l’autorité) », le suj. étant Dieu, une p., un peuple ‖ fig. « être l’objet d’un fort attachement [de la part d’une p.] (le suj. étant une p., un an., une ch.) ». La p. de la part de laquelle le suj. est l’objet d’un fort attachement est à l’abl. et accompagnée de la prép. ṛour « chez » ‖ fig. « être ferme », le suj. étant le caractère, l’intelligence, le cœur, les paroles, la science, la vertu, une qualité morale qlconque. S’empl. pour exprimer qu’un caractère est fort et constant, qu’une intelligence est vigoureuse, qu’un cœur est fort et inébranlable, que des paroles sont vraies, invariables, sûres, etc. ‖ p. ext. « être dur (être ferme, consistant, difficile à entamer, coriace) », le suj. étant une ch. qlconque, p. ex. le sol, un terrain, une roche, du bois, de la viande, du pain, un coussin, etc. ‖ p. ext. « être difficile (être malaisé ; présenter de la difficulté) » ‖ d. les s. « être fort (avoir de la force active) » et « être puissant », est syn. de ṛoured ‖ d. les s. « être solide », « être l’objet d’un fort attachement », « être ferme », « être dur », « être difficile », est syn. d’entem ‖ d. les s. « être solide », « être l’objet d’un fort attachement », « être ferme », est syn. de seded ‖ d. le s. « être difficile », est syn. d’abṛet (Ta. 3) dont il a tous les s. ‖ d. le s. « être dur », est syn. d’iṛar.

sessouhet (Ta. 2) ⵙⵙⵂⵜ va. f. 1 ; conj. 148 « seddoubet (Ta. 2) » ; (issahet, iesîsahet, éd isessouhet, our issahet) ‖ 1. rendre fort ; 2. rendre fort ; 3. mettre en bonne santé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîsoûhoût (Ta. 8) ⵜⵙⵂⵜ vn. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîsoûhoût, our itesouhout) ‖ 1. être hab. fort ; 2. être hab. fort ; 3. être hab. en bonne santé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sîsoûhoût (Ta. 8) ⵙⵙⵂⵜ va. f. 1.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (isîsoûhoût, our isesouhout) ‖ 1. rendre hab. fort ; 2. rendre hab. fort ; 3. rendre hab. en bonne santé ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsâhou ⵙⵂⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. isoûhoûten ⵙⵂⵜⵏ), daṛ soûhoûten ‖ 1. fait d’être fort ; 2. fait d’être fort ; 3. fait d’être en bonne santé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsessoûhou ⵙⵙⵂⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûhoûten ⵙⵂⵜⵏ), daṛ sessoûhoûten ‖ 1. fait de rendre fort ; 2. fait de rendre fort ; 3. fait de rendre en bonne santé ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

essahet ⵙⵂⵜ sf. (pl. essahetîn ⵙⵂⵜⵏ) ‖ 1. force (force active) ; 2. force (force passive ; solidité) ; 3. bonne santé ‖ p. ext. « puissance (force pour agir ; autorité) » ‖ p. ext. « santé (qlconque, bonne ou mauvaise) » ‖ v. ⵔⵏ ernou, terna.

ⵙⵂ ăseho ‖ v. ioui.

ⵙⵂ sé̆-h ‖ v. s (es, se).

ⵙⵂ essâhet ‖ v. essa.

{rtl} ăsihei ‖ v. ⵂⵉ houiiet (Ta. 2).

ⵙⵂⵗ ăsâhaṛ ‖ v. ⵂⵗ aheṛ.

ⵙⵉ téseit ⵜⵙⵉⵜ sf. φ (pl. tiseiiîn ⵜⵙⵉⵜ), daṛ tăseit (tĕseit), daṛ tseiiîn ‖ van circulaire (en osier ou en jonc) ‖ p. ext. « pleine lune » ‖ d. le s. « van circulaire », est syn. d’éteouêl et d’étenber et plus us. qu’eux.

ⵙⵉ tăsouiié ⵜⵙⵉ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tisouiia ⵜⵙⵉⴰ), daṛ tsouiia ‖ nom d’une plante non persistante ‖ syn. de ġeżżei-tăfouk ‖ v. ⴶⵥⵉ ġeżżei, ġeżżei-tăfouk.

ⵙⵉⴷⵍⵈ seideleḳḳou ⵙⵉⴷⵍⵈⵓ sm. (col. s. n. d’u.) (pl. de div. seideleḳḳôuten ⵙⵉⴷⵍⵈⵜⵏ) ‖ grain produit par l’ăggasit ‖ le seideleḳḳou est comestible.

ⵙⵉⴷⵗ s-ei-deṛ ‖ v. s (es).

ⵙⵉⴼ asiaf ‖ v. af.

ⵙⵉⵍⵍ isouilal ‖ v. ⵍⵍ ilal.

ⵙⵉⵎ sessouiem ⵙⵙⵉⵎ va. f. 1 ; conj. 138 « sekkeroukeḍ » ; ρ (issaiem, iesîsaiem, éd isessouiem, our issaiem) ‖ l’emporter sur (avoir la supériorité sur) (par suite d’une bonne qualité qlconque) peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ ne se dit que de p., d’an., ou de ch. qui l’emportent sur d’autres par une bonne qualité qu’ils ont et que les autres n’ont pas ou ont à un degré moindre ‖ diffère d’ouf « être meilleur que » et d’echchem « valoir mieux (par une qualité qlconque) », bien que, dans certains cas, les 3 verbes puissent être mis l’un pour l’autre ‖ peu us.

sîsoûioûm ⵙⵙⵉⵎ va. f. 1.14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (isîsoûioûm, our isesouioum) ‖ l’emporter hab. sur.

ăsessouiem ⵙⵙⵉⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isessouioûmen ⵙⵙⵉⵎⵏ), daṛ sessouioûmen ‖ fait de l’emporter sur.

ăsaiam ⵙⵉⵎ sm. φ (pl. isouiam ⵙⵉⵎ), daṛ souiam ‖ précipice.

ⵙⵉⵏⵏ sé̆ié̆nîn ⵙⵉⵏⵏ sm. (pl. sé̆ié̆nînen ⵙⵉⵏⵏⵏ) ‖ nom d’un rythme poétique ‖ p. ext. « vers du rythme sé̆ié̆nîn ». D. ce s. est un col. sans n. d’u. ‖ v. ⵂⵗ aheṛ, ăsâheṛ.

ⵙⵉⵔ ăsé̆ar ⵙⵉⵔ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. isé̆âren ⵙⵉⵔⵏ), daṛ sé̆âren ‖ nom d’une plante non persistante ‖ p. ext. « grain produit par l’ăsé̆ar » ; d. ce s., le sing. ăsé̆ar est un col. s. n. d’u. ‖ la plante appelée ăsé̆ar atteint 0m,50c à 1 mètre de hauteur ; elle a un parfum agréable ; son grain, d’une odeur agréable, se mêle, en petite quantité, aux aliments pour les aromatiser.

ⵙⵉⵙ ăsé̆as ‖ v. ⵓⵙ ăous.

ⵙⴾ isek ⵙⴾ sm. (pl. iskaouen ⵙⴾⵓⵏ), daṛ iskaouen ‖ corne (d’an. qlconque) ‖ p. ext. « branche (d’une croix, de la croix d’un pommeau de selle de méhari, de la croix d’un pommeau de poignard, etc.) » ‖ isek entre dans beaucoup d’expressions figurées : on appelle souv. les armes d’un h. « ses cornes », les galants d’une f. « ses cornes », les h. de valeur ou les tribus qui sont la principale force d’un chef « ses cornes », etc. ‖ l’expr. teġġĕh âs iskaouen « elle lui est entrée dans les cornes », âs désignant une p., teġġĕh ayant pour suj. le mot tămettant « mort » s. e., s’empl. au fig. d. le s. de « l’heure de sa mot a sonné (l’heure prédestinée par Dieu pour sa mort est venue) ». (Ex. isalân em Kenân ? – teġġĕh âs iskaouen ⁒ nouvelles de K. ? (quelles sont les nouvelles de K. ?). – [la mort] lui est entrée dans les cornes (l’heure de sa mort a sonné : c. à d. il est mort ; ou : il est mourant) = iglă oul âman ; iṅṛ ê faḍ ; teġġĕh âs iskaouen ; enner ou hâs teġġih iskaouen ; iaoui âman ⁒ il est parti sans eau ; l’a tué la soif ; [la mort] lui est entré dans les cornes ; si elle ne lui est pas entrée dans les cornes, il emporterait de l’eau (il est parti sans eau ; la soif l’a tué ; l’heure de sa mort a sonné ; si l’heure de sa mort n’avait pas sonné, il aurait emporté de l’eau).

tiské ⵜⵙⴾⵉ sf. (pl. tiskaouîn ⵜⵙⴾⵓⵏ) ‖ jeune pousse de tahlé ayant moins d’un mètre de hauteur audessus du sol ‖ v. ⵂⵍ tahlé.

éfêsek ⴼⵙⴾ sm. φ (pl. ifêskiouen ⴼⵙⴾⵓⵏ), daṛ ăfêsek (ĕfêsek), daṛ fêskiouen ‖ dent (de fourche) ‖ se dit de dents de fourche de toute matière, qu’elles soient en bois ou en métal, en qlq. nombre qu’elles soient ‖ p. ext. « dent (de bois fourchu) ». Se dit de toute dent de bois fourchu, qu’elle appartienne à un bois fourchu coupé et servant à n’importe quel usage, ou à un bois fourchu encore sur l’arbre propre, une fois coupé, à faire une perche fourchue ou un bâton fourchu.

ăfâskar ⴼⵙⴾⵔ sm. φ (pl. ifâskâren ⴼⵙⴾⵔⵏ), daṛ fâskâren ‖ petite tige en forme d’olive allongée (destinée à être passée dans un œillet ou une boutonnière, pour la fermeture d’un objet) (en matière qlconque) ‖ les ăfâskar peuvent être de dimensions très diverses.

ⵙⴾ ések ⵙⴾ sm. φ (pl. isakken ⵙⴾⵏ), daṛ ăsek (ĕsek), daṛ sakken ‖ contenu de la panse d’un ruminant.

ⵙⴾ ăsâka ⵙⴾⴰ sm. φ (pl. isâkân ⵙⴾⵏ ; fs. tăsâkait ⵜⵙⴾⵉⵜ ; fp. tisâkain ⵜⵙⴾⵉⵏ), daṛ sâkân, daṛ tsâkaîn ‖ jeune chameau (entre 2 et 6 ans).

ⵙⴾ oska ⵙⴾⴰ sm. (pl. oskâten ⵙⴾⵜⵏ ; fs. toskat ⵜⵙⴾⵜ ; fp. toskâtîn ⵜⵙⴾⵜⵏ) ‖ lévrier (chien de race pure, haut sur jambes, mince de corps, rapide à la course) ‖ les lévriers de l’Ăh. sont moins hauts, moins minces et moins rapides que ceux d’Algérie ; com. ceux-ci, ils ont le poil ras ‖ fig. s’emploie com. épithète de louange en parlant d’une p. ou d’un an. (Ex. âles ouâ-reṛ oska ⁒ cet h. [est] un lévrier = tămeṭṭ ennek toskat ⁒ ta femme [est] une levrette = lîṛ akli ien n oska ⁒ j’ai un esclave de lévrier (j’ai un esclave qui est un lévrier) = amis ouâ-reṛ oska ⁒ ce chameau [est] un lévrier = iġ âs téouété n oska ⁒ il lui a fait un coup de lévrier (il lui a donné un coup com. n’en donne qu’un lévrier) = tesâouit tâ-reṛ ti n oska ⁒ cette pièce de vers [est] une qui de lévrier (cette pièce de vers est une pièce com. n’en fait qu’un lévrier)) ‖ v. ⵉⴷ é̆idi.

ⵙⴾ tăssak ⵜⵙⴾ sf. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tăssakîn ⵜⵙⴾⵏ) ‖ nom d’une plante persistante (« nucularia Perrini Batt. » (B. T.)) (ar. « askaf »).

ⵙⴾ essoûk ⵙⴾ sm. (pl. essoûken ⵙⴾⵏ) ‖ nid d’oiseau.

ⵙⴾ essoûk ⵙⴾ ✳ sm. (pl. essoûken ⵙⴾⵏ) ‖ marché (lieu public où l’on vend certaines marchandises) ‖ p. ext. « opération commerciale ; vente ; achat ; commerce ».

ⵙⴾ ăsak ⵙⴾ (Ioul.) sm. φ (pl. isakken ⵙⴾⵏ), daṛ sakken ‖ chant (suite de sons modulés émis par la voix humaine) ‖ syn. d’ăsâhaṛ (Ăh.) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⴾ eskou ‖ v. ⵥⴾ eskou.

ⵙⴾⴹ essekeḍ ⵙⴾⴹ (Ăd.) sm. (pl. essekâḍ ⵙⴾⴹ) ‖ doigt (de la main) ‖ syn. d’aḍaḍ (Ăh.) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⴾⴼ eskef ‖ v. ⵥⴾⴼ eskef.

ⵙⴾⵉ tesâkait ‖ v. ⵙⴾ ăsâka.

ⵙⴾⵍ ăsoûkâl ‖ v. ⴾⵍ ăsoûkal.

ⵙⴾⵍ ăsekkil ‖ v. ⴾⵍ ăsekkil.

ⵙⴾⵎ eskem ⵙⴾⵎ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iskĕm, iskâm, éd iskem, our iskim) ‖ retenir [une petite quantité, sur une ch. qu’on donne] (pour soi-même ou pour un autre) ‖ ne peut avoir pour suj. qu’une p. Peut avoir pour rég. dir. des an. ou des ch. Celui pour qui le suj. retient le rég. dir. se met au datif. Ce sur quoi le suj. retient le rég. dir. est à l’abl. et accompagné de daṛ « de dans ». La p. au détriment de laquelle le suj. retient le rég. dir. est à l’abl. et accompagnée de daṛ « de dans » ‖ eskem signifie retenir une petite quantité d’une ch. qu’on donne en pardon, ou qu’on donne paiement, ou qu’on est chargé par un autre de donner, ouvertement ou à la dérobée, à la connaissance de celui à qui on donne ou à son insu, en étant dans son droit ou en commettant un vol. Se dit, p. ex., de qlq’un qui, voulant primitivement faire cadeau à une p. de 10 chèvres, de 10 litres de blé, de 10 litres de beurre, de 10 litres de lait, de 10 mètres d’étoffe, de 10 burnous, etc., ne lui en donne que 9, s’étant décidé, après réflexion, à retenir une unité pour un autre usage ; de qlq’un qui, chargé d’apporter à une p. 20 litres de blé, ne lui apporte que 19 et en vole un. Est employé aussi par qlq’un à qui on verse du lait dans un vase et qui, quand il n’en reste qu’une petite quantité dans le récipient duquel on verse, dit à celui qui verse « retiens ceci pour l’enfant qui est là et donne-le lui » ‖ peut qlqf. se rendre par l’expr. vulgaire « gratter (prendre [une petite ch. sur une ch. relativement considérable]) ».

seskem ⵙⵙⴾⵎ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕskem, iessîskem, éd iseskem, our isseskem) ‖ faire retenir ‖ se c. av. 2 acc.

sâkkem ⵙⴾⵎ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâskem, our isekkem) ‖ retenir hab.

sâskâm ⵙⵙⴾⵎ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâskâm, our iseskim) ‖ faire hab. retenir.

ăsakam ⵙⴾⵎ sm. nv. prim. ; φ (pl. isekâmen ⵙⴾⵎⵏ), daṛ sekâmen ‖ fait de retenir.

ăseskem ⵙⵙⴾⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseskîmen ⵙⵙⴾⵎⵏ), daṛ seskîmen ‖ fait de faire retenir.

ăskoum ⵙⴾⵎ sm. (pl. ăskoûmen ⵙⴾⵎⵏ) ‖ bâton crochu (servant à attraper les branches des arbres pour les couper plus facilement, et qlqf. à attraper les chèvres et les moutons par le cou).

tăskoumt ⵜⵙⴾⵎ⵿ⵜ sf. (pl. tăskoûmîn ⵜⵙⴾⵎⵏ) ‖ petite tige en fer à bout crochu ‖ la tăskoûmt se fixe au bout d’un bâton et sert à attraper les fouette-queue (uromastix) dans les creux des rochers et les trous ‖ p. ext. s’empl. qlqf. com. syn. d’ăskoum ‖ d. le s. « petite tige en fer à bout crochu », est syn. de tăkôḍa.

ⵙⴾⵏ esken ⵙⴾⵏ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iskĕn, iskân, éd isken, our iskin) ‖ se tenir debout sur les pieds de derrière (le suj. étant un quadrupède) ‖ se dit de tout quadrupède qui se tient debout sur les pieds de derrière pour n’importe quel motif, p. ex. de chiens ou des chevaux savants qui se tiennent ainsi, de chèvres qui se tiennent dans cette position pour brouter les feuilles d’arbre, d’an. qui se tiennent sur leurs pieds de derrière en se battant, etc. ‖ p. ext. « se cabrer », le suj. étant un cheval.

sesken ⵙⵙⴾⵏ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsken, iessîsken, éd isesken, our issesken) ‖ faire se tenir debout sur les pieds de derrière ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâkken ⵙⴾⵏ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâkken, our isekken) ‖ se tenir hab. debout sur les pieds de derrière ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâskân ⵙⵙⴾⵏ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâskân, our iseskin) ‖ faire hab. se tenir debout sur les pieds de derrière ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsakan ⵙⴾⵏ sm. nv. prim. ; φ (pl. isekânen ⵙⴾⵏⵏ), daṛ sekânen ‖ fait de se tenir debout sur les pieds de derrière ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsesken ⵙⵙⴾⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseskînen ⵙⵙⴾⵏⵏ), daṛ seskînen ‖ fait de faire se tenir debout sur les pieds de derrière ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ésaken ⵙⴾⵏ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. iseknân ⵙⴾⵏⵏ), daṛ ăsaken (ĕsaken), daṛ seknân ‖ jeune dattier (qui commence à donner des fruits, mais qui est encore assez peu élevé pour qu’on puisse en cueillir les fruits avec la main, sans grimper sur lui).

tésakent ⵜⵙⴾⵏ⵿ⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. tiseknân ⵜⵙⴾⵏⵏ), daṛ tăsakent (tĕsakent), daṛ tseknân ‖ m. s. q. le pr.

tăsekkount ⵜⵙⴾⵏ⵿ⵜ sf. φ (pl. tisekkoûnîn ⵜⵙⴾⵏⵏ), daṛ tsekkoûnîn ‖ grappe (de raisins, de groseilles, de fruits analogues) ‖ ne se dit pas des régimes du dattier ni de ceux du palmier doûm.

ⵙⴾⵏⵙⴾ sekemseket (Ta. 1) ‖ v. ⵜⴾⵏⵜⴾ tekenteket (Ta. 1).

ⵙⴾⵓ eskou ⵙⴾⵓ va. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (iskĕou, iskâou, éd iskou, our iskéou) ‖ vider complétement (épuiser ; tarir) [un puits, un trou à eau, un mare, un réservoir d’eau, etc. (de son eau) ; l’eau (d’un puits, d’un trou à eau, d’une mare, d’un réservoir d’eau, etc.)] (en puisant l’eau avec un instrument qlconque, seau attaché à une corde ou vase tenu à la main, ou en la buvant) ‖ a aussi le s. pas. « être vidé complétement » ‖ ne peut avoir pour suj. que des p., des an., ou des instruments servant à puiser. Quand l’eau est rég. dir., le puits, trou à eau, etc. duquel le suj. la vide est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « de dans ».

seskou ⵙⵙⴾⵓ va. f. 1 ; conj. 153 « seġmi » ; (issĕskeou, iessîskeou, éd iseskou, our iseskeou) ‖ faire vider complétement ‖ se c. av. 2 acc.

sâkkeou ⵙⴾⵓ va. f. 5 ; conj. 222 « ġâmmei » ; (isâkkeou, our isekkou) ‖ vider complétement hab. ‖ a aussi le s. pas.

sâskâou ⵙⵙⴾⵓ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâskâou, our iseskiou) ‖ faire hab. vider complétement ‖ se c. av. 2 acc.

ăsakaou ⵙⴾⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. isekaouen ⵙⴾⵓⵏ), daṛ sekaouen ‖ fait de vider complétement ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être complétement vidé ».

ăseskou ⵙⵙⴾⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseskiouen ⵙⵙⴾⵓⵏ), daṛ seskiouenfait de faire vider complètement.

ⵙⴾ askiou ⵙⴾⵓ sm. φ (pl. iskiouen ⵙⴾⵓⵏ ; fs. taskiout ⵜⵙⴾⵓⵜ ; fs. tiskiouîn ⵜⵙⴾⵓⵏ), daṛ ĕskiou (ăskiou), daṛ ĕskiouen, daṛ tĕskiout (tăskiout), daṛ tĕskiouîn ‖ enfant esclave (de sa naissance à sa puberté) ‖ p. ext. « jeune esclave (pubère depuis peu de temps) ».

ⵙⴾⵓ essek-âouet ‖ v. ⵙⴾⵙⴾ seksek.

ⵙⴾⵔ esker ⵙⴾⵔ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iskĕr, iskâr, éd isker, our iskir) ‖ être déposé à plat sur sa base (le suj. étant un vase ou un récipient rigide, tels que marmite, cruche, verre, écuelle, plat, bouteille, van, panier, encrier, etc.) ‖ se dit d’un récipient rigide de n’importe quelle forme, à base plate ou arrondie, capable de se tenir droit, qui est déposé sur le sol ou sur n’importe quoi, pour un temps qlconque si long ou si court qu’il soit ‖ s’emploie p. ext. ayant pour suj., non pas un vase ou un récipient rigide, mais leur contenu ; celui-ci peut-être n’importe quoi, liquides, matières en poudre, fragments solides, lait, eau, beurre, farine, grains de blé, dattes, morceaux de viande, etc. ‖ p. ext. « être dans un récipient déposé à plat sur sa base (le suj. étant le contenu d’un vase ou d’un récipient rigide, qlq’il soit, liquide, pâteux, en poudre, composé de fragments solides) ; être mis dans un récipient déposé à plat sur sa base (d. le s. ci. d.) » ‖ p. ext. « être déposé à plat [sur le sol] (rester à plat, sans couler de côté ni d’autre [sur le sol, dans un creux de dalle, dans une place concave de pierre plate, dans un bassin ou un creux de terrain, etc.]) », le suj. étant de l’eau de pluie ou de l’eau qui se répand sur le sol pour une cause qlconque ‖ p. ext. « être absolument plat », le suj. étant le sol. Se dit d’une étendue de terrain quelconque, si petite ou si grande qu’elle soit.

sesker ⵙⵙⴾⵔ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsker, iessîsker, éd isesker, our issesker) ‖ déposer à plat sur sa base ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext., ayant pour rég. dir. un bouclier, « tenir [le bouclier] en position de garde (tenir [le bouclier] immobile devant soi ou un peu audessus de soi en position telle qu’on puisse le porter facilement de côté et d’autre pour parer les coups d’épée) ». (Ex. sesker aṛer ennek ⁒ tiens ton bouclier en position de garde.).

mesesker ⵎⵙⵙⴾⵔ vn. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imsesker, iemîsesker, éd imsesker, our imsesker) ‖ être déposé à plat sur sa base l’un à côté de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. du prim., excepté celui qui correspond à « être absolument plat ».

meseskar ⵎⵙⵙⴾⵔ vn. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imseskar, iemîseskar, éd imseskar, our imseskar) ‖ m. s. q. le pr.

semmesesker ⵙⵎⵙⵙⴾⵔ va. f. 1.2.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (ismesesker, iesîmesesker, éd isemmesesker, our ismesesker) ‖ déposer à plat sur leurs bases l’un à côté de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.2.

sâkker ⵙⴾⵔ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâkker, our isekker) ‖ être hab. déposé à plat sur sa base ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâskâr ⵙⵙⴾⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâskâr, our iseskir) ‖ déposer hab. à plat sur sa base ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîmseskîr ⵜⵎⵙⵙⴾⵔ vn. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmseskîr, our itemeskir) ‖ être hab. déposé à plat sur sa base l’un à côté de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.2.

tîmseskâr ⵜⵎⵙⵙⴾⵔ vn. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmseskâr, our itemseskar) ‖ m. s. q. le pr.

sîmseskîr ⵙⵎⵙⵙⴾⵔ va. f. 1.2.1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîmseskîr, our isemseskir) ‖ déposer hab. à plat sur leurs bases l’un à coté de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.2.1.

ăsakar ⵙⴾⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. isekâren ⵙⴾⵔⵏ), daṛ sekâren ‖ fait d’être déposé à plat sur sa base ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsesker ⵙⵙⴾⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseskîren ⵙⵙⴾⵔⵏ), daṛ seskîren ‖ fait de déposer à plat sur sa base ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămsesker ⵎⵙⵙⴾⵔ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imseskîren ⵎⵙⵙⴾⵔⵏ), daṛ ĕmseskîren ‖ fait d’être déposé à plat sur sa base l’un à côté de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.2.

ăsemmesesker ⵙⵎⵙⵙⴾⵔ sm. nv. f. 1.2.1 ; φ (pl. isemmeseskîren ⵙⵎⵙⵙⴾⵔⵏ), daṛ semmeseskîren ‖ fait de déposer à plat sur leurs bases l’un à côté de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.2.1.

émesker ⵎⵙⴾⵔ sm. φ (pl. imeskâr ⵎⵙⴾⵔ), daṛ ămesker (ĕmesker), daṛ meskâr ‖ débris de vase de forme concave pouvant contenir un peu d’eau ou de nourriture et être déposé à portée de petits animaux ‖ se dit d’un débris de vase en bois, argile, métal, matière qlconque, pouvant contenir un peu de nourriture pour des pigeons, des poules, des chevreaux, ou d’autres petits an. ‖ p. ext. « place légèrement concave dans de la pierre plate, pouvant retenir un peu d’eau lorsqu’il pleut ». Se dit de places un peu concaves dans des roches plates et horizontales, pouvant contenir au moins un demi litre et au plus 50 litres d’eau de pluie ‖ p. ext. « désert plat et stérile sans eau ni pâturage (de dimension qlconque, en n’importe quelle situation) ». Peut avoir qlq. kil. ou plusieurs centaines de kil. de long. v. ⵏⵥⵔⴼ tăneżrouft.

ămeskour ⵎⵙⴾⵔ sm. φ (pl. imeskâr ⵎⵙⴾⵔ), daṛ meskâr ‖ m. s. q. le pr.

éséker ⵙⴾⵔ sm. φ (pl. isêkeren ⵙⴾⵔⵏ), daṛ ăsêker (ĕsêker), daṛ sêkeren ‖ breuvage gâté pour être resté trop longtemps dans un récipient déposé à plat sur sa base (breuvage versé de l’outre ou du sac en peau où on le conserve dans un vase à boire et resté dans ce vase, couvert ou non, pendant 2 ou 3 heures ou davantage) ‖ les Kel-Ăh. conservent tous les breuvages, eau, lait, ăṛehâra, etc., dans des outres ou des sacs en peau fermés ; ils ne versent le breuvage qu’au moment de le boire ; si un breuvage, versé dans un vase à boire, y reste pendant 2 ou 3 heures, on l’estime gâté, à cause de sa fraîcheur perdue, du changement de goût qui a pu s’y produire, et des impuretés qui ont pu y tomber.

ⵙⴾⵔ êsker ⵙⴾⵔ sm. (pl. ăskâren ⵙⴾⵔⵏ) ‖ ongle (de p. ou d’an.) ; griffe (d’an.) ; corne (de pied d’an.) ; sabot (d’an.) ‖ poét. i n êsker « un du sabot » s’emploie d. le s. de « cheval » ‖ i n êsker « un de la corne ; un du sabot » s’emploie pour désigner un chameau, un bœuf, un mouton, un bouc, un cheval, un âne, qui ont la corne d’un pied, un sabot, difformes, trop longs, ou trop courts.

êsker ⵙⴾⵔ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. êskeren ⵙⴾⵔⵏ) ‖ nom d’une plante non persistante (« lotononis lotoidea Delile » (B. T.) ; « astragalus corrugatus var. tenuirugis Cosson » (B. T.)) ‖ ainsi nommé parce que son fruit a l’extrémité recourbée et dure com. une griffe ‖ syn. d’ămereżraż (Ăj.).

têskert ⵜⵙⴾⵔ⵿ⵜ sf. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. têskerîn ⵜⵙⴾⵔⵏ) ‖ ail ‖ ainsi nommé à cause de la forme de la gousse d’ail.

têskert ⵜⵙⴾⵔ⵿ⵜ sf. (pl. têskerîn ⵜⵙⴾⵔⵏ) ‖ 1. pointe de lame formée par l’intersection d’un tranchant rectiligne et d’un dos recourbé ou inversement, ou par l’intersection d’un tranchant concave et d’un dos convexe ou inversement ; 2. dard (de scorpion ; de guêpe ; d’abeille) ‖ d. le s. 1., se dit de toutes les pointes de lame qui ont les formes A ou B, que les lames appartiennent à des couteaux, des sabres, des épées, des poignards, des faucilles, des faux, des ciseaux, des cisailles, des instruments qlconques.

tăskârîn ⵜⵙⴾⵔⵏ sf. (pl. s. s.) ‖ membrane qui se forme dans l’œil des an. et recouvre petit à petit toute la cornée ; maladie des yeux consistant en la formation de la membrane tăskârîn (chez les an.) ‖ la membrane tăskârîn est rougeâtre. La maladie tăskârîn atteint surtout les chameaux ; elle attaque qlqf. les chevaux et les ânes.

tesekra ⵜⵙⴾⵔⴰ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tisekraouîn ⵜⵙⴾⵔⵓⵏ), daṛ tsekraouîn ‖ nom d’une plante non persistante.

ⵙⴾⵔ essouker ⵙⴾⵔ ✳ sm. (pl. essoukeren ⵙⴾⵔⵏ) ‖ sucre.

ⵙⴾⵔ ăsakor ‖ v. ⴾⵓⵔ ekouĕr.

ⵙⴾⵙ sekkesset (Ta. 1) ‖ v. ⴾⵙ sekkesset (Ta. 1).

ⵙⴾⵙⴾ seksek ⵙⴾⵙⴾ va. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (issĕksek, iessîksek, éd iesseksek, our isseksek) ‖ cribler (nettoyer avec un crible) ‖ a aussi le s. pas. « être criblé ».

tâseksâk ⵜⵙⴾⵙⴾ va. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâseksâk, our iteseksik) ‖ cribler hab. ‖ a aussi le s. pas.

ăseksek ⵙⴾⵙⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. iseksîken ⵙⴾⵙⴾⵏ), daṛ seksîken ‖ fait de cribler ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être criblé ».

Ma-teseksek ⵎⵜⵙⴾⵙⴾ ⁂ sf. s. ‖ np. d’une des étoiles de la constellation des Pléiades.

Essek-âouet ⵙⴾⵓⵜ ⁂ sf. s. ‖ np. d’une des étoiles de la constellation des Pléiades.

ⵙⴾⵜ ăsakat ⵙⴾⵜ sm. (s. s. pl.) ‖ coiffure de petite fille de 7 à 14 ans (manière de se tresser les cheveux à l’usage des petites filles de 7 à 14 ans) ‖ les petites filles portent les cheveux tressés de la manière appelée ăsakat de l’âge de 7 ou 8 ans à la puberté ; à la puberté, elles changent de manière de se coiffer, abandonnent l’ăsakat et se coiffent en faisant des émêsi ‖ p. ext. eġ ăsakat « faire l’ăsakat (porter l’ăsakat) » signifie « être entre 7 et 14 ans et n’être pas encore pubère (le suj. étant une fille) » ‖ ăsakat signifie p. ext. « petite fille non pubère entre 7 et 14 ans ». D. ce s., est syn. de tămessekat et plus us. que lui ‖ v. ⵎⵙ ames, émêsi.

tămessekat ⵜⵎⵙⴾⵜ sf. φ (pl. timessekâtîn ⵜⵎⵙⴾⵜⵏ), daṛ tmessekâtîn ‖ petite fille non pubère entre 7 et 14 ans ‖ peu us.

ⵙⵆ esk̤ou ⵙⵆⵓ ✳ vn. prim. ; conj. 14 « emdou » ; (isk̤ă, isk̤â, éd isk̤ou, our isk̤é) ‖ être bon et solide (être vertueux et d’une vertu solide (le suj. étant une p.) ; être bon et résistant (le suj. étant un an.) ; être de bonne qualité et solide (le suj. étant une ch.)) ‖ p. ext. « être vertueux (le suj. étant une p.) ; être de bonne qualité (le suj. étant un an. ou une ch.) ». Se dit des p., des an. sauvages et domestiques, de ch. qlconques, p. ex. d’une arme, d’un vêtement, d’une écuelle, d’une peau, de blé, d’eau, de lait, etc. ‖ peu us.

soûk̤k̤ou ⵙⵆⵓ vn. f. 5 ; conj. 223 « moûddou » ; (isoûk̤k̤ou, our isouk̤k̤ou) ‖ être hab. bon et solide ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tăsek̤k̤aout ⵜⵙⵆⵓⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tisek̤k̤aouîn ⵜⵙⵆⵓⵏ), daṛ tsek̤k̤aouîn ‖ fait d’être bon et solide ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ⵙⵍ esel ⵙⵍ vn. prim. ; conj. 25 « egel » ; ρ (islă, islâ, éd isel, our islé) ‖ entendre ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an. Ce que le suj. entend se met au datif ; cela peut être une p., un an., ou une ch. ‖ se dit d’une p. ou d’un an. qui entendent, dans une mesure qlconque, n’importe quel son fort ou faible ‖ p. ext. « entendre dire ; entendre parler de » ; d. ce s., peut qlqf. se traduire par « apprendre (par ouï-dire) ». (Ex. eslĭṛ i Kenân ious-ed ⁒ j’ai entendu K. il est arrivé (j’ai entendu dire que K. est arrivé) = eslĭṛ Kenân ious-ed ⁒ j’ai entendu [que] K. est arrivé (m. s. q. le pr.) = eslĭṛ i Dâssin terîn ⁒ j’ai entendu D. elle est malade (j’ai entendu dire que D. est malade) = eslĭṛ Dâssin terîn ⁒ j’ai entendu [que] D. est malade (m. s. q. le pr.) = eslĭṛ i Ăir iṅġĕi ⁒ j’ai entendu l’Ăir il a ruisselé (j’ai entendu dire que l’Ăir a ruisselé d’eau courante provenant de pluies récentes) = eslĭṛ Ăir iṅġĕi ⁒ j’ai entendu [que] l’Ăir a ruisselé (m. s. q. le pr.) = eslĭṛ i tămettant ennît ⁒ j’ai entendu sa mort (j’ai entendu dire qu’il est mort ; j’ai appris sa mort) = eslĭṛ i âles ouâ-reṛ ⁒ j’ai entendu cet h. (j’ai entendu parler de cet h.) = eslĭṛ i ăoużlou ouâ-reṛ ⁒ j’ai entendu cette affaire (j’ai entendu parler de cette affaire) = eslĭṛ i ăs ennît ⁒ j’ai entendu de son arrivée (j’ai appris son arrivée)) ‖ p. ext. « écouter attentivement [qlq’un ; des paroles] ; tenir compte des paroles de [qlq’un] ; obéir à ». v. ⴶⴷ seġed ‖ p. ext. « concevoir », le suj. étant une chamelle. v. ⵂⴶ eheġ.

sesel ⵙⵙⵍ va. f. 1 ; conj. 158 « segel » ; ω ρ (issĕsla, iessîsla, éd isesel, our issesla) ‖ faire entendre ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

nemesli ⵏⵎⵙⵍⵉ vn. f. 2bis ; conj. 49 « medeggou » ; (inmesla, iensîmesla, éd inmesli, our inmesla) ‖ s’entendre réc. l’un l’autre ‖ p. ext. « entendre réc. parler l’un de l’autre » ‖ p. ext. « s’écouter attentivement réc. l’un l’autre ; tenir réc. compte des paroles l’un de l’autre ; s’obéir réc. l’un à l’autre ».

touesli ⵜⵓⵙⵍⵉ vn. f. 3 ; conj. 193 « toueddi » ; (ittouesla, ietîouesla, éd iettouesli, our ittouesla) ‖ être entendu ‖ a t. les s. c. à c. du prim., excepté celui qui correspond à « concevoir ».

touesel ⵜⵓⵙⵍ vn. f. 3 ; conj. 196 « touesel » ; ρ (ittouesel, ietîouesel, éd iettouesel, our ittouesel) ‖ m. s. q. le pr.

tesel ⵜⵙⵍ vn. f. 3bis ; conj. 180 « meseou » ; (ittĕsla, iettîsla, éd iettesel, our ittesla) ‖ m. s. q. le pr.

sâll ⵙⵍ vn. f. 5 ; conj. 217 « lâss » ; (isâll, our isell) ‖ entendre hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsla ⵙⵙⵍⴰ va. f. 1.10 ; conj. 238 « târeżża » ; ω (isâsla, our isesli) ‖ faire hab. entendre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tînmesli ⵜⵏⵎⵙⵍⵉ vn. f. 2bis.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînmesli, our itenmesli) ‖ s’entendre hab. réc. l’un l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

tîtouesli ⵜⵜⵓⵙⵍⵉ vn. f. 3.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itîtouesli, our itetouesli) ‖ être hab. entendu ‖ a t. les c. à c. de la f. 3.

tâouesla ⵜⵓⵙⵍⴰ vn. f. 3.10 ; conj. 238 « târeżża » ; (itâouesla, our iteouesli) ‖ m. s. q. le pr.

tâtesla ⵜⵜⵙⵍⴰ vn. f. 3bis.10 ; conj. 238 « târeżża » ; (itâtesla, our itetesli) ‖ m. s. q. le pr.

têsla ⵜⵙⵍⴰ vn. f. 3bis.15 ; conj. 252 « têlsa » ; (itêsla, our itesli) ‖ m. s. q. le pr.

téselé ⵜⵙⵍⵉ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiseliouîn ⵜⵙⵍⵓⵏ), daṛ tăselé (tĕselé), daṛ tseliouîn ‖ fait d’entendre ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ signifie aussi « audition (fait d’entendre) ; ouïe (sens de l’ouïe, faculté d’entendre) ».

ăsesli ⵙⵙⵍⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslîten ⵙⵙⵍⵜⵏ), daṛ seslîten ‖ fait de faire entendre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănmesli ⵏⵎⵙⵍⵉ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeslîten ⵏⵎⵙⵍⵜⵏ), daṛ ĕnmeslîten ‖ fait de s’entendre réc. l’un l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

ătouesli ⵜⵓⵙⵍⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueslîten ⵜⵓⵙⵍⵜⵏ), daṛ ĕtoueslîten ‖ fait d’être entendu ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ătesli ⵜⵙⵍⵉ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. iteslîten ⵜⵙⵍⵜⵏ), daṛ teslîten ‖ m. s. q. le pr.

tisellé̆t ⵜⵙⵍⵜ sf. (pl. tiselletîn ⵜⵙⵍⵜⵏ), daṛ tiselletîn ‖ renommée (réputation) (quelconque, bonne ou mauvaise) ‖ p. ext. « bonne renommée ».

isalân ⵙⵍⵏ sm. φ (pl. .s. s.), daṛ salân ‖ nouvelles (premiers avis de choses arrivées récemment ; renseignements sur l’état de p., d’an., de ch.) ‖ eġ isalân « faire des nouvelles » signifie « donner des nouvelles ». (Ex. eġ âs isalân en Kenân ⁒ fais-lui des nouvelles de K. (donne-lui des nouvelles de K.) = ġĭṛ i Dâssin isalân n Ăir, d eddoûnet ennît, d oulli nnît ⁒ j’ai fait (j’ai donné) à D. des nouvelles de l’Ăir, et de ses gens, et de ses chèvres) ‖ oul isalân : v. ⵓⵍ oulaaheṛ isalân : v. ⵂⵗ aheṛ ‖ en s’abordant, les Kel-Ăh. débutent hab. par des formules de salutation ; puis l’un d’eux dit presque toujours isalân ? « nouvelles ? (y a-t-il des nouvelles ? quelles sont les nouvelles ?) ». Cette interrogation isalân a qlqf. un sens spécial ; quand un h. aborde une f. en lui disant, sans formule préalable et avant tout autre mot, isalân ?, cela signifie « y a-t-il des nouvelles d’asri ? (y a-t-il chez toi pour moi de l’asri ? veux-tu te livrer à l’asri « liberté de mœurs » et à ses actes avec moi ?) » ; si la f. consent, elle répond elouân « elles abondent (les nouvelles abondent) », ce qui signifie « les nouvelles d’asri abondent (il y a chez moi pour toi de l’asri en abondance ; je consens volontiers à me livrer à l’asri « liberté de mœurs » et à ses actes avec toi) ».

tesouslit ⵜⵙⵙⵍⵜ sf. φ (pl. tisouslîtîn ⵜⵙⵙⵍⵜⵏ), daṛ tsouslîtîn ‖ son d’avertissement (pour faire connaître qu’on est là ; pour donner un signal) (qlconque, fort ou faible, donné avec la bouche, la main, le pied, un instrument, etc.) ‖ se dit, p. ex., du son « hem » presqu’imperceptible fait pour avertir qlq’un qu’on est là, pour l’engager à se taire, à parler, à se lever, à faire un acte qlconque ; de claquements de mains faits pour appeler qlq’un qui est à qlq. distance ; de sons de corne de chasse, de tambour, de trompette, ou de coups de fusil ayant pour but de faire connaître le lieu où on est à des compagnons de voyage égarés, d’appeler au secours, d’annoncer au loin l’approche d’un danger, p. ex. d’un parti ennemi, d’une crue subite, etc.

émesli ⵎⵙⵍⵉ sm. φ (pl. imeslân ⵎⵙⵍⵏ), daṛ ămesli (ĕmesli), daṛ meslân ‖ son de la voix ; voix ‖ se dit proprement de la voix des p. et de celle de tous les an. ‖ se dit p. ext. du son de ce qui ressemble à la voix et a de l’harmonie com. l’echo, tous les instruments de musique, les cloches, les clochettes, ainsi que du son du tonnere et de celui des détonations d’armes à feu ‖ peut qlqf. se traduire par « son » ‖ v. ⵂⵜ ăhît.

ⵙⵍ esel ⵙⵍ va. prim. ; conj. 30 « ebeḍ » ; ρ (isĕl, isâl, éd isel, our isil) ‖ être chaussée de ; se chausser de ‖ peut avoir pour rég. dir. une chaussure qlconque, sandale, botte, soulier, etc., ou bien un bas ou une chaussette ‖ p. ext. « être ferré de », le suj. étant un cheval, un âne, etc. ‖ p. ext. « être muni au pied (ou aux pieds) de [une (ou des) semelle de cuir] », le suj. étant un chameau, le rég. dir. étant une semelle de cuir cousue à la plante de son pied.

sesel ⵙⵙⵍ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (issel, iesîsel, éd isesel, our issel) ‖ chausser de ; faire se chausser de ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tesel ⵜⵙⵍ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕsel, iettîsel, éd iettesel, our ittesel) ‖ être porté (le suj. étant une chaussure, un bas, une chaussette) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

essâl ⵙⵍ va. f. 5 ; conj. 218 « ebbâḍ » ; (issâl, our issil) ‖ être hab. chaussé de ; se chausser hab. de ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsâl ⵙⵙⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâsâl, our isesil) ‖ chausser hab. de ; faire se chausser de ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâtesâl ⵜⵜⵙⵍ vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâtesâl, our itetesil) ‖ être hab. porté ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3bis.

tîsâl ⵜⵙⵍ vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîsâl, our itesil) ‖ m. s. q. le pr.

ésîl ⵙⵍ sm. nv. prim. ; φ (pl. isîlen ⵙⵍⵏ), daṛ ăsîl (ĕsîl), daṛ sîlen ‖ fait d’être chaussé de ; fait de se chausser de ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « paire de chaussures (paire de sandales, de bottes, de souliers de forme qlconque) ; ferrure (les 4 fers nécessaires pour ferrer un an.) ».

assel ⵙⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. issîlen ⵙⵍⵏ), daṛ ĕssel (ăssel), daṛ ĕssîlen ‖ fait de chausser de ; fait de faire se chausser de ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

atsel ⵜⵙⵍ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. itsîlen ⵜⵙⵍⵏ), daṛ ĕtsel (ătsel), daṛ ĕtsîlen ‖ fait d’être porté ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3bis.

assel ⵙⵍ sm. φ (pl. issâl ⵙⵍ), daṛ ĕssel (ăssel), daṛ ĕssâl ‖ moitié d’une bande de peau, large et souple, qui fait partie de la sandale nommée tenba et des sandales analogues aux tenba ‖ v. ⵐⵂⵔ té̆ñhert.

tasselt ⵜⵙⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tissâl ⵜⵙⵍ), daṛ tĕsselt (tăsselt), daṛ tĕssâl ‖ semelle de cuir (ayant pour usage d’être cousue à la plante du pied d’un chameau) ; fer (de cheval) ‖ d. le s. « fer », est syn. de téṛatimt.

ăsesil ⵙⵙⵍ sm. φ (pl. isesîlen ⵙⵙⵍⵏ), daṛ sesîlen ‖ pièce de peau ou d’étoffe dont on recouvre une déchirure avant de recoudre les lèvres de la déchirure (et qu’on coud aux lèvres de la déchirure par les points même qui cousent ces lèvres l’une à l’autre) ‖ on met des ăsesil aux outres, aux sacs en peau, etc. qlqf. aux sacs en tissu dans lesquels se produisent des déchirures ‖ p. ext. « périnée ». v. ⵎⵥⵉ témeżeit, ămeżżoui.

ⵙⵍ ésali ⵙⵍⵉ sm. φ (pl. isalân ⵙⵍⵏ), daṛ ăsali (ĕsali), daṛ salân ‖ roche lisse (de toute forme, de toute dimension, en n’importe quelle position) ‖ se dit de roches lisses détachées du sol, attachées au sol en n’importe quelle position, ou formant des montagnes entières composées d’un seul bloc de roche lisse ‖ v. ⴼⵍ téfilt.

tésalit ⵜⵙⵍⵜ sf. φ (pl. tisalâtîn ⵜⵙⵍⵜⵏ), daṛ tăsalit (tĕsalit), daṛ tsalâtîn ‖ colline isolée en roche lisse.

tasîlé ⵜⵙⵍⵉ sf. φ (pl. tisîliouîn ⵜⵙⵍⵓⵏ), daṛ tĕsîlé (tăsîlé), daṛ tsîliouîn ‖ vaste massif montagneux couronné de grands plateaux rocheux sans sommets dominant notablement ces plateaux ‖ les tasîlé sont des massifs montagneux d’un genre particulier, vastes, entièrement couronnés de plateaux rocheux plus ou moins accidentés, sans sommets dépassant de beaucoup le niveau de ces plateaux. Les plateaux supérieurs sont découpés par des vallées profondes, dont le nombre et l’escarpement font souvent des tasîlé des lieux d’accès très difficile ‖ les principales tasîlé connues des Kel-Ăh. sont : celle de l’Ăjjer, celle de l’Immîdir, celle qui est entre l’Ăh. et l’Ăir, celle qui est entre l’Ăhnet et l’Ădṛaṛ ; la plus considérable des 4 est celle de l’Ăj. ‖ diffère d’éteouêl « plateau supérieur [d’une montagne ; d’un massif montagneux de dimension qlconque] » ‖ diffère d’éseouel « terrain dur, plat et surélevé (lieu à sol dur, uni, sans végétation, plat ou en pente douce, un peu élevé audessus des lits voisins de vallées ou de ravines) » ‖ diffère d’adreġ « massif montagneux ayant à son sommet un plateau », qui signifie un massif beaucoup moins considérable qu’une tasîlé ; une tasîlé peut contenir un grand nombre d’adreġ ‖ diffère d’ékeref « grand plateau bas et à sol dur (plateau d’une étendue considérable (ayant au minimum qlq. kil. de long), d’une élévation médiocre audessus du sol qui est à ses pieds (25 à 200 mètres), à terrain plat, ondulé ou peu accidenté, et généralement dur) », qui signifie un mouvement de terrain beaucoup moins haut et moins accidenté que les tasîlé.

ăsâla ⵙⵍⴰ sm. φ (pl. isâlân ⵙⵍⵏ), daṛ sâlân ‖ natte en feuilles de palmier (pour se coucher ou s’asseoir, de forme et dimension qlconques) ‖ les ăsâla sont en feuilles de dattier ou en feuilles de palmier doûm.

tesâlat ⵜⵙⵍⵜ sf. φ (pl. tisâlâtîn ⵜⵙⵍⵜⵏ), daṛ tsâlâtîn ‖ dim. du pr.

tăselsela ⵜⵙⵍⵙⵍⴰ sf. φ (pl. tiselselaouîn ⵙⵍⵍⵓⵏ), daṛ tselselaouîn ‖ calvitie ‖ syn. d’étaṛei et moins us. que lui.

eslel ⵙⵍⵍ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (islĕl, islâl, éd islel, our islil) ‖ être très lisse et très doux au toucher (être sans la moindre aspérité et très doux au toucher, com. une ch. lustrée, glacée) ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit, p. ex., de la peau et des cheveux d’une p., du poil d’un an., d’un marbre, d’un métal, d’un ivoire, d’un bois parfaitement polis, de verre ou de porcelaine bien lisses, de peau ou de papier glacés ou satinés, de satin, etc. ‖ diffère d’islaf « être lisse (être sans aspérité) », qui exprime un degré de douceur au toucher moindre qu’eslel ‖ diffère de tenet (Ta. 1) « être poli (être rendu uni et luisant par frottement) », qui ne se dit que de ce qu’une p. a rendu uni et luisant par un travail de polissage.

seslel ⵙⵙⵍⵍ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕslel, iessîslel, éd iseslel, our isseslel) ‖ rendre très lisse et très doux au toucher.

sâllel ⵙⵍⵍ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâllel, our isellel) ‖ être hab. très lisse et très douce au toucher.

sâslâl ⵙⵙⵍⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâslâl, our iseslil) ‖ rendre hab. très lisse et très doux au toucher.

ăsalal ⵙⵍⵍ sm. nv. prim. ; φ (pl. iselâlen ⵙⵍⵍⵏ), daṛ selâlen ‖ fait d’être très lisse et très doux au toucher.

ăseslel ⵙⵙⵍⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslîlen ⵙⵙⵍⵍⵏ), daṛ seslîlen ‖ fait de rendre très lisse et très doux au toucher.

selelet (Ta. 1) ⵙⵍⵍⵜ vn. prim. ; conj. 46 « ferekket (Ta. 1) » ; (islelet, iesîlelet, éd islelet, our islelet) ‖ glisser (sur une surface glissante horizontale ou en pente) (le suj. étant une p., un an., une ch.) ‖ ce sur quoi glisse le suj. est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans » ou foull « sur ». Ce peut être n’importe quelle surface glissante, roche lisse, argile humide, glace, etc. ‖ v. ⵂⵜⴱ hetebbet (Ta. 2).

sesselelet (Ta. 1) ⵙⵙⵍⵍⵜ va. f. 1 ; conj. 133 « sedderet (Ta. 1) » ; (isselelet, iesîselelet, éd isesselelet, our isselelet) ‖ faire glisser ‖ p. ext. « être glissant pour ».

tîslelît (Ta. 7) ⵜⵙⵍⵍⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (itîslelît, our iteslelit) ‖ glisser hab.

sîslelît (Ta. 7) ⵙⵙⵍⵍⵜ va. f. 1.16 ; (isîslelît, our iseslelit) ‖ faire hab. glisser ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsleli ⵙⵍⵍⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. islelîten ⵙⵍⵍⵜⵏ), daṛ ĕslelîten ‖ fait de glisser.

ăsesseleli ⵙⵙⵍⵍⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesselelîten ⵙⵙⵍⵍⵜⵏ), daṛ sesselelîten ‖ fait de faire glisser ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

teselelet ⵜⵙⵍⵍⵜ sf. φ (pl. tiseleletîn ⵜⵙⵍⵍⵜⵏ), daṛ tseleletîn ‖ surface glissante (de roche lisse, d’argile humide, de glace, de terre couverte de verglas, de qlq. ch. d’analogue) ‖ p. ext. « endroit glissant (endroit à surface glissante) ».

soulleṛet (Ta. 2) ⵔⵍⵗⵜ vn. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (iessoŭlleṛet, iessoûlleṛet, éd issoulleṛet, our iessoulleṛet) ‖ être doux (matériellement ou moralement) (être doux (de caractère, de façons, de langage) (le suj. étant une p.) ; être doux au toucher (de peau, de cheveux) (le suj. étant une p.) ; être doux (de caractère) (le suj. étant un an.) ; être doux au toucher (de peau, de poil) (le suj. étant un an.) ; être doux au toucher (le suj. étant une ch.)) ‖ p. ext. « être régulier (être bien formé dans toutes ses parties) », le suj. étant une ch. Se dit, p. ex., d’une boite, d’une brique, d’une couture, d’une écriture, etc.

sesselleṛet (Ta. 2) ⵙⵙⵍⵗⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (isselleṛet, iesîselleṛet, éd isesselleṛet, our isselleṛet) ‖ rendre doux ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîselleṛoût (Ta. 8) ⵜⵙⵍⵗⵜ vn. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîselleṛoût, our iteselleṛout) ‖ être hab. doux ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sîselleṛoût (Ta. 8) ⵙⵙⵍⵗⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (isîselleṛoût, our iseselleṛout) ‖ rendre hab. doux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsoulleṛou ⵙⵍⵗⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. iselleṛoûten ⵙⵍⵗⵜⵏ), daṛ selleṛoûten ‖ fait d’être doux ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsesselleṛou ⵙⵙⵍⵗⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesselleṛoûten ⵙⵙⵍⵗⵜⵏ), daṛ sesselleṛoûten ‖ fait de rendre doux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

selliṛet ⵙⵍⵗⵜ sf. (pl. selliṛetîn ⵙⵍⵗⵜⵏ) ‖ douceur (morale) (d’une p.).

ⵙⵍ sessellet (Ta. 2) ⵙⵙⵍⵜ ✳ vn. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (issellet, iesîsellet, éd isessellet, our issellet) ‖ faire une prière en l’honneur de Mahomet (faire une invocation en l’honneur de Mahomet ; réciter une prière en l’honneur de Mahomet) ‖ se dit de qlq’un qui fait une invocation ou une prière qlconque, longue ou courte, en l’honneur de Mahomet ‖ peu us.

sîsellôut (Ta. 8) ⵙⵙⵍⵜ vn. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (isîselloût, our isesellout) ‖ faire hab. des prières en l’honneur de Mahomet.

ăsessellou ⵙⵙⵍⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesselloûten ⵙⵙⵍⵜⵏ), daṛ sesselloûten ‖ fait de faire une prière en l’honneur de Mahomet ‖ p. ext. « invocations en l’honneur de Mahomet ; prière en l’honneur de Mahomet ». Se dit de toute invocation ou prière, longue ou courte, en l’honneur de Mahomet.

ⵙⵍ sel ⵙⵍ (ăsel ⵙⵍ, selid ⵙⵍⴷ, ăselid ⵙⵍⴷ) pi. prép. ‖ si ce n’est ; excepté ‖ peut avoir pour rég. un subs., un pron. personnel sujet (isolé), un pron. relatif, un pron. indéfini, un nom de nombre cardinal, certains particules ; peut accompagner un verbe. Ne peut pas avoir pour rég. un pron. personnel affixe ; quand il a pour rég. un pron. personnel « moi, toi, lui, etc. », celui-ci est exprimé par le pron. personnel sujet (isolé) nek, kai, kem, enta, etc., non par un pron. affixe rég. des particules ‖ p. ext. « sans ; sans que » ‖ d. le s. « si ce n’est ; excepté », est syn. d’ar et beauc. moins us. que lui. v. ar ‖ d. le s. « sans ; sans que », est syn. d’oula et de min. Oula est beauc. plus us. que min et que sel. v. ⵓⵍ oula ; ⵎⵏ mina sel ien : v. ⵉⵏ ien.

ⵙⵍⴱ tiselebbâtîn ⵜⵙⵍⴱⵜⵏ sf. φ (pl. s. s.), daṛ tselebbâtîn ‖ sandales de luxe (d’une espèce particulière) ‖ syn. de tenba et beauc. moins us. que lui ‖ v. ⵜⵏⴱ tenba.

ⵙⵍⴷ selid (ăselid) ‖ v. ⵙⵍ sel.

ⵙⵍⴹ esleḍ ⵙⵍⴹ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (islĕḍ, islâḍ, éd isleḍ, our isliḍ) ‖ démembrer (découper membre par membre en désarticulant soigneusement et en laissant à chaque membre toute la chair qui lui appartient) ‖ a aussi le s. pas. « être démembré » ‖ peut avoir pour rég. dir. n’importe quel an.

sesleḍ ⵙⵙⵍⴹ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsleḍ, iessîsleḍ, éd isesleḍ, our issesleḍ) ‖ faire démembrer ‖ se c. av. 2 acc.

sâlleḍ ⵙⵍⴹ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâlleḍ, our iselleḍ) ‖ démembrer hab. ‖ a aussi le s. pas.

sâslâḍ ⵙⵙⵍⴹ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâslâḍ, our isesliḍ) ‖ faire hab. démembrer ‖ se c. av. 2 acc.

ăsalaḍ ⵙⵍⴹ sm. nv. prim. ; φ (pl. iselâḍen ⵙⵍⴹⵏ), daṛ selâḍen ‖ fait de démembrer ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être démembré ».

ăsesleḍ ⵙⵙⵍⴹ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslîḍen ⵙⵙⵍⴹⵏ), daṛ seslîḍen ‖ fait de faire démembrer.

imâslâḍen ⵎⵙⵍⴹⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ mâslâḍen ‖ nom d’une groupe de 4 côtes (dans certains an.) ‖ v. ⴷⵙ eddes, éṛerdis.

tasleṭ ⵜⵙⵍⵟ sf. φ (pl. tisellâḍ ⵜⵙⵍⴹ), daṛ tĕsleṭ (tăsleṭ), daṛ tsellâḍ ‖ tiers de membre (l’un des 3 os principaux d’un des 4 membres accompagné de la chair qui lui appartient) ‖ tout quadrupède a 12 tasleṭ, savoir : 2 tăġerġist, 2 aġhâl, 2 ămâsour, 2 tetôṛest, 2 tărma, 2 êleṛ. Chaque tasleṭ comprend un os entier, d’une articulation à l’autre, et toute la viande qui lui appartient. v. ⵍⵗ ăllaṛ, êleṛ.

ăsesleḍ ⵙⵙⵍⴹ sm. φ (pl. iseslâḍ ⵙⵙⵍⴹ), daṛ seslâḍ ‖ endroit formant séparation entre 2 tasleṭ (endroit entre 2 os ou entre des chairs qui forme limite entre 2 tasleṭ) ‖ chaque tasleṭ a, entre les chairs com. entre les os, des limites fixes ; ces limites, sur toute leur longueur, sont des ăsesleḍ, et chacun de leurs points est un ăsesleḍ.

ⵙⵍⴼ islaf ⵙⵍⴼ vn. prim. ; conj. 79 « idras » ; (seloŭf, seloûf, éd islaf, our selouf) ‖ être lisse (être sans aspérité) ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit, p. ex., de la peau et des cheveux d’une p., du poil d’un an., d’un mur crépi, d’une pierre lisse, d’une planche rabotée, de toile, de drap ras, de toute étoffe de soie, taffetas, velours, peluche, etc. ‖ v. ⵙⵍ ésali, eslel.

seslef ⵙⵙⵍⴼ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕslef, iessîslef, éd iseslef, our isseslef) ‖ rendre lisse.

tîslâf ⵜⵙⵍⴼ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîslâf, our itislaf) ‖ être hab. lisse.

sâslâf ⵙⵙⵍⴼ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâslâf, our iseslif) ‖ rendre hab. lisse.

tesselouft ⵜⵙⵍⴼⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tesseloûfîn ⵜⵙⵍⴼⵏ) ‖ fait d’être lisse.

ăseslef ⵙⵙⵍⴼ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslîfen ⵙⵙⵍⴼⵏ), daṛ seslîfen ‖ fait de rendre lisse.

ⵙⵍⴼ selef ‖ v. ⵍⴼ selef.

ⵙⵍⴼ taslaft ⵜⵙⵍⴼⵜ sf. φ (pl. tislâfîn ⵜⵙⵍⴼⵏ), daṛ tĕslaft (tăslaft), daṛ tĕslâfîn ‖ corbeau (de sexe qlconque) ‖ p. ext. le pl. tislâfîn, us. dans le s. « 2 corbeaux », l’est très peu autrement ‖ pour un voyageur, voir au même instant 2 corbeaux est un bon présage, en voir un seul est un mauvais présage ‖ d. le s. « corbeau » est syn. d’ăṛaleġ.

ⵙⵍⴼ tesellouft ⵜⵙⵍⴼⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. tiselfîn ⵜⵙⵍⴼⵏ), daṛ tselfîn ‖ petit pou brun-rouge de chameau ‖ v. ⴼⴹⴹ ăfoûḍiḍ.

ⵙⵍⴼⵔ ăselferi ⵙⵍⴼⵔⵉ (Ăir) pi. exclam. ‖ comme tu voudras ! comme vous voulez ! ‖ exclam. de mécontentement, colère, ou défi ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⵍⴶ esleġ ⵙⵍⴶ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (islĕġ, islâġ, éd isleġ, our isliġ) ‖ diviser en 2 parties égales (dans le sens de la longueur) ‖ a aussi le s. pas. « être divisé en 2 parties égales » ‖ peut avoir pour suj. une p., un instrument tranchant, le vent, etc. Peut avoir pour rég. dir. une p., un an., ou une ch. ‖ se dit, p. ex., de qlq’un qui coupe en 2 parties égales, dans le sens de la longueur, un h. qu’il fend de la tête au bras d’un coup de sabre, un mouton, une chèvre, un an. de boucherie qlconque abattus, une peau, une couverture, un morceau d’êtoffe, une poutre, une planche, etc. ‖ p. ext. « se séparer de (rompre avec ; ne plus s’occuper de ; laisser de côté (abandonner) ; laisser tranquille ; laisser la paix à) (act.) ». Le suj. peut être une p. ou un an. Le rég. dir. peut être une p., un an., ou une ch. Se dit, p. ex., d’un h. qui rompt avec une épouse ou un ami infidèles, avec un compagnon qui lui donne de mauvais conseils ; qui laisse de côté une monture parce qu’elle est mauvaise ou a un défaut grave, un travail ou une occupation parce qu’ils ne lui rapportent pas de profit, le fatiguent à l’excès, sont audessus de ses forces, etc. ; d’un h. qui laisse tranquilles une p. ou un an. qu’il tourmente, une f. qu’il cherche à obtenir pour épouse et qui ne veut pas de lui, un an. ou une ch. qu’il s’efforce d’acquérir, une p., un an., ou une ch. au sujet desquels il fait qlq. ch. de déplaisant pour qlq’un ou de mal en soi, un débiteur qu’il harcele de demandes de paiement, un h. avec lequel il se querelle ou a un procès ; etc. ‖ d. le s. « se séparer de » est syn. de sellem et plus us. que lui ‖ v. ⵎⵣⵉ mezzei.

sesleġ ⵙⵙⵍⴶ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsleġ, iessîsleġ, éd isesleġ, our issesleġ) ‖ faire diviser en 2 parties égales ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

mesleġ ⵎⵙⵍⴶ vn. f. 2 ; conj. 99 « bereġ » ; (immĕsleġ, iemmîsleġ, éd iemmesleġ, our immesleġ) ‖ se séparer réc. l’un de l’autre (d. le s. ci. d.) ‖ syn. de nesellem empl. d. ce s. et plus us. que lui.

semmesleġ ⵙⵎⵙⵍⴶ va. f. 2.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (ismesleġ, iesîmesleġ, éd isemmesleġ, our ismesleġ) ‖ faire se séparer réc. l’un de l’autre.

sâlleġ ⵙⵍⴶ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâlleġ, our iselleġ) ‖ diviser hab. en 2 parties égales ‖ a aussi le s. pas. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâslâġ ⵙⵙⵍⴶ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâslâġ, our isesliġ) ‖ faire hab. diviser en 2 parties égales ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâmeslâġ ⵜⵎⵙⵍⴶ vn. f. 2.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâmeslâġ, our itemesliġ) ‖ se séparer hab. réc. l’un de l’autre.

sâmeslâġ ⵙⵎⵙⵍⴶ va. f. 1.2.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâmeslâġ, our isemesliġ) ‖ faire hab. se séparer réc. l’un de l’autre.

ăsalaġ ⵙⵍⴶsm. nv. prim. ; φ (pl. iselâġen ⵙⵍⴶⵏ), daṛ selâġen ‖ fait de diviser en 2 parties égales ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être divisé en 2 parties égales » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsesleġ ⵙⵙⵍⴶ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslîġen ⵙⵙⵍⴶⵏ), daṛ seslîġen ‖ fait de faire diviser en 2 parties égales ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămesleġ ⵎⵙⵍⴶ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imeslîġen ⵎⵙⵍⴶⵏ), daṛ meslîġen ‖ fait de se séparer réc. l’un de l’autre.

ămeslaġ ⵎⵙⵍⴶ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imeslâġen ⵎⵙⵍⴶⵏ), daṛ meslâġen ‖ m. s. q. le pr.

ăsemmesleġ ⵙⵎⵙⵍⴶ sm. nv. f. 2.1 ; φ (pl. isemmeslîġen ⵙⵎⵙⵍⴶⵏ), daṛ semmeslîġen ‖ fait de faire se séparer réc. l’un de l’autre.

asleġ ⵙⵍⴶ sm. φ (pl. islîġen ⵙⵍⴶⵏ), daṛ ĕsleġ (ăsleġ), daṛ ĕslîġen ‖ moitié (d’une p., d’un an., d’une ch., divisés en 2 parties égales dans le sens de la longueur).

ⵙⵍⵉ esli ⵙⵍⵉ nv. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (islĕi, islâi, éd isli, our isléi) ‖ être caillé (être mêlé de caillots) (le suj. étant du lait) ; se cailler (d. le s. ci. d.) ‖ au sens propre, ne peut avoir pour suj. que du lait ‖ v. ⴾⴼ ekef, ikfai ; ⴾⵔ keret (Ta. 1) ‖ p. ext. « être épais (être consistant, être peu liquide) », le suj. étant du miel, de l’ăṛehâra, de l’ălakoh, du kachri, de l’éṛelé.

sesli ⵙⵙⵍⵉ va. f. 1 ; conj. 153 « seġmi » ; (issĕslei, iessîslei, éd isesli, our isseslei) ‖ cailler (act.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâllei ⵙⵍⵉ vn. f. 5 ; conj. 222 « ġâmmei » ; (isâllei, our iselli) ‖ être hab. caillé ; se cailler hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâslâi ⵙⵙⵍⵉ va. f. 1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (isâslâi, our isesli) ‖ cailler hab. (act.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăsalai ⵙⵍⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. iselaien ⵙⵍⵉⵏ), daṛ selaien ‖ fait d’être caillé ; fait de se cailler ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsesli ⵙⵙⵍⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslien ⵙⵙⵍⵉⵏ), daṛ seslien ‖ fait de cailler (act.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

émeseslei ⵎⵙⵙⵍⵉ sm. φ (pl. imesesleien ⵎⵙⵙⵍⵉⵏ), daṛ ămeseseslei (ĕmeseslei), daṛ mesesleien ‖ récipient pour faire cailler le lait (de forme et de matière qlconques) ‖ dans l’Ăh., on se sert presque touj. com. émeseslei d’un ăġioûr « vieille outre en peau mince et sans poil (vieille tanouart presqu’ usée) ».

ⵙⵍⴾ selek ‖ v. ⵍⴾ elek.

ⵙⵍⴾ sellek ⵙⵍⴾ ✳ va. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (issĕllek, iessîllek, éd iessellek, our issellek) ‖ prayer (act.) ; donner ce qui lui revient à (act.) ; faire passablement [qlq. ch.] (act.) ; être capable de faire passablement [qlq. ch.] (act.) ; être passable (n.) ‖ très peu us.

ⵙⵍⵆ eslek̤ ⵙⵍⵆ ✳ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (islĕk̤, islâk̤, éd islek̤, our islik̤) ‖ être vertueux (avoir de la vertu ; être conforme à la vertu) ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un acte ‖ p. ext. « être bon (en soi-même, par l’ensemble de ses qualités) », le suj. étant une p., un an., une ch. ‖ p. ext. « être bon (pour une affaire, un service, un travail, un usage) », le suj. étant une p., un an., une ch. ‖ p. ext. « mettre en paix [une p. avec une autre] (act.) ; mettre la paix [entre une p. et une autre] (n.) » ‖ très peu us.

ⵙⵍⵍ eslel ‖ v. ⵙⵍ ésali.

selelet (Ta. 1) ‖ v. ⵙⵍ ésali.

ⵙⵍⵎ eslem ⵙⵍⵎ ✳ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (islĕm, islâm, éd islem, our islim) ‖ être sauvé (être sauf ; être sain et sauf) ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ‖ signifie être sain et sauf temporellement, non « être sauvé éternellement (être en possession du salut éternel) » ‖ signifie aussi « devenir musulman ».

seslem ⵙⵙⵍⵎ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕslem, iessîslem, éd iseslem, our isseslem) ‖ sauver ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « saluer [qlq’un] ». Se dit de qlq’un qui salue des p. présentes ou absentes, hom. ou fem., par n’importe quelles formules ou n’importe quels signes. Peu us. d. ce s. ‖ d. le s. « saluer », est syn. de sellem, avec cette différence qu’il est act. et que sellem est n.

meseslem ⵎⵙⵙⵍⵎ vn. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imseslem, iemîseslem, éd imseslem, our imseslem) ‖ se saluer réc. l’un l’autre.

meseslam ⵎⵙⵙⵍⵎ vn. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imseslam, iemîseslam, éd imseslam, our imseslam) ‖ m. s. q. le pr.

sâllem ⵙⵍⵎ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâllem, our isellem) ‖ être hab. sauvé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâslâm ⵙⵙⵍⵎ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâslâm, our iseslim) ‖ sauver hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîmseslîm ⵜⵎⵙⵙⵍⵎ vn. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmseslîm, our itemseslim) ‖ se saluer hab. réc. l’un l’autre.

tîmseslâm ⵜⵎⵙⵙⵍⵎ vn. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmseslâm, our itemseslam) ‖ m. s. q. le pr.

ăsalam ⵙⵍⵎ sm. nv. prim. ; φ (pl. iselâmen ⵙⵍⵎⵏ), daṛ selâmen ‖ fait d’être sauvé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăseslem ⵙⵙⵍⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslîmen ⵙⵙⵍⵎⵏ), daṛ seslîmen ‖ fait de sauver ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămseslem ⵎⵙⵙⵍⵎ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imseslîmen ⵎⵙⵙⵍⵎⵏ), daṛ ĕmseslîmen ‖ fait de se saluer réc. l’un l’autre.

ămseslam ⵎⵙⵙⵍⵎ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imseslâmen ⵎⵙⵙⵍⵎⵏ), daṛ ĕmseslâmen ‖ m. s. q. le pr.

ăneslem ⵏⵙⵍⵎ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ineslemen ⵏⵙⵍⵎⵏ ; fs. tăneslemt ⵜⵏⵙⵍⵎ⵿ⵜ ; fp. tineslemîn ⵜⵏⵙⵍⵎⵏ), daṛ neslemen, daṛ tneslemîn ‖ hom. musulman ‖ p. ext. « lettré musulman (h. qui sait le Koran par cœur) ; religieux musulman (marabout) ; h. appartenant à une tribu maraboutique musulmane » ‖ p. ext. « religieux (h. consacré au service de Dieu) (de n’importe quelle religion) » ‖ p. ext. « père ; aïeul » : expr. de déférence et de respect qu’on emploie en parlant d’un père ou d’un aïeul vivants ou morts ‖ tallit en tneslemîn « mois des religieuses » (ou ti n tneslemîn « un des religieuses » (ti « une qui » est pour tallit « mois »)) est le nom tăm. du mois lunaire musulman de « rejeb » appelé aussi « chạbân aoul ». Dans le dial. Berb. séd. Ṛ. et Ġ., le mois appelé ti n tneslemîn dans l’Ăh. est appelé ti n ăġġaġen « un des lettrés musulmans ». v. tallit ‖ d. le s. « lettré musulman », est syn. d’elfaḳḳi, d’eṭṭâleb et d’ăġġaġ et plus us. qu’eux.

esselâmet ⵙⵍⵎⵜ sf. (pl. esselâmetîn ⵙⵍⵎⵜⵏ) ‖ salut (fait d’être sauf ; fait d’être sain et sauf) ‖ signifie salut temporel, non « salut éternel (possession de la félicité éternelle) ».

esselâm ⵙⵍⵎ sm. (pl. esselâmen ⵙⵍⵎⵏ) ‖ salut (marque de civilité consistant en une formule ou un signe) ‖ se dit de tout salut adressé à une p. présente ou absente, hom. ou fem., par n’importe quelle formule ou n’importe quel signe ‖ peu us.

é̆nnsilam ⵏⵙⵍⵎ sm. (s. s. pl.) ‖ islam (religion musulmane) ‖ p. ext. « hom. musulman ; fem. musulmane ; hom. musulmans ; fem. musulmanes ».

elislam ⵍⵙⵍⵎ sm. (s. s. pl.) ‖ m. s. q. le pr.

selâm-eṛleikoum ⵙⵍⵎⵗⵍⵉⴾⵎ (m. à m. « le salut sur vous ») sm. (s. s. pl.) ‖ formule de salutation arabe ‖ selâm-eṛleikoum ne se dit qu’en abordant qlq’un ; les h. seuls le disent, et ils ne le disent qu’aux h. Celui à qui on dit selâm-eṛleikoum répond eṛleikoum-esselâm (ou leikoum-esselâm) « sur vous le salut ».

sellem ⵙⵍⵎ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (issĕllem, iessîllem, éd iessellem, our issellem) ‖ saluer [qlq’un] ‖ ce que le suj. salue est à l’abl. et accompagné de foull « sur » ‖ se dit de qlq’un qui salue des p. présentes ou absentes, hom. ou fem., par n’importe quelles formules ou n’importe quels signes ‖ p. ext. « dire les mots « essalâmou-ạlîkoum » par lesquels finit la prière canonique » ; p. ext. « finir la prière canonique ». v. ⴾⴱⵔ koubber, settekber ‖ p. ext. « céder (céder la victoire, en cessant de lutter) [à une p., un an., une ch. ayant une sorte de vie, au suj. d’une p., d’un an., d’une ch.] (le suj. étant une p., un an., une ch. ayant une sorte de vie) ». Ce à quoi le suj. cède se met au datif. Ce au sujet de quoi le suj. cède est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans ». S’emploie en parlant de toute espèce de lutte, et qlq. soit la cause pour laquelle le suj. cède. Se dit, p. ex., d’un peuple qui cède à un autre parce qu’il est incapable de lui résister dans une guerre ; d’un h. qui cède à un rival parce qu’il est incapable de l’emporter sur lui ; d’un h. qui cède à une fem., à un enfant, à un vieillard, qu’ils aient tort ou raison, parce qu’il a pitié de leur faiblesse ou par politesse ; d’un chien qui poursuit un gibier et qui cède et cesse la poursuite par fatigue ou paresse ; d’une p. ou d’un an. qui marchent en plein midi et qui cèdent au soleil, s’arrêtent et se mettent à l’ombre ; d’une p. ou d’un an. qui marchent ou travaillent au dehors par le vent, la pluie, ou le froid, et qui leur cèdent en se mettant à l’abri ; d’une pluie qui cède au vent et cesse de tomber ; d’un vent qui cède à la pluie et cesse de souffler ; etc. ‖ p. ext. « le céder (être inférieur) [à une p., un an., une ch., dans une qualité] (être incapable de lutter [avec une p., un an., une ch., dans une qualité]) (le suj. étant une p., un an., une ch.) ». Ce à quoi le suj. le cède se met au datif. Ce en quoi le suj. le cède se met à l’abl. et est accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans ». Se dit, p. ex., d’un peuple qui le cède à un autre en puissance, d’un h. qui le cède à un autre en intelligence, d’un cheval qui le cède à un autre en vitesse, d’une étoffe qui le cède à une autre en solidité, etc. ‖ p. ext. « se reconnaître inférieur [à qlq’un] ; se soumettre [à qlq’un] (en se reconnaissant com. son inférieur et en lui prêtant obéissance) ; être soumis [à qlq’un] (en se reconnaissant com son inférieur et en lui obéissant) ». Celui à qui on se reconnaît inférieur, on se soumet, on est soumis, se met au dat. ‖ p. ext. « renoncer [au suj. d’un acte, d’une p., d’un an., d’une ch.] (en cessant de vouloir ce qu’on voulait ; en cessant de faire ce qu’on faisait ; en laissant de côté, en abandonnant sans plus s’occuper) ». Peut avoir pour suj. une p. ou un an. Ce au suj. de quoi le suj. renonce se met à l’abl. et est accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans » ‖ p. ext. « renoncer à la lutte (cesser de lutter (qu’on soit vainqueur, vaincu, ni vainqueur ni vaincu)) ». Peut avoir pour suj. une p. ou un an. S’emploie en parlant de n’importe quelle lutte ‖ p. ext. « se séparer de (rompre avec ; ne plus s’occuper de ; laisser de côté (abandonner) ; laisser tranquille ; laisser la paix à) (act.) ». Le suj. peut être une p. ou un an. Le rég. dir. peut être une p., un an., ou une ch. Se dit, p. ex., d’un h. qui rompt avec une épouse, un ami, un compagnon, pour n’importe quelle cause ; qui laisse de côté une monture, parce qu’elle est mauvaise ou a un défaut grave, un travail ou une occupation parce qu’ils ne lui rapportent pas de profit, le fatiguent à l’excès, sont audessus de ses forces, etc. ; d’un h. qui laisse tranquilles une p. ou un an. qu’il tourmente, une f. qu’il cherche à obtenir pour épouse et qui ne veut pas de lui, un an. ou une ch. qu’il s’efforce d’acquérir, une p., un an., ou une ch. au suj. desquels il fait qlq. ch. de déplaisant pour qlq’un ou de mal en soi, un débiteur qu’il harcèle de demander de paiement, un h. avec lequel il se querelle ou a un procès, etc. ‖ d. le s. « saluer », est syn. de seslem, avec cette différence qu’il est n. et que seslem est act. ‖ d. le s. « céder », « le céder », « se reconnaître inférieur ; se soumettre ; être soumis », « renoncer », « renoncer à la lutte », est syn. de selek et moins us. que lui. v. ⵍⴾ elek, selek ‖ d. le s. « se séparer de » est syn. d’esleġ et moins us. que lui. v. ⵎⵣⵉ mezzei.

sessellem ⵙⵙⵍⵎ vn. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (issellem, iesîsellem, éd isessellem, our issellem) ‖ dire les mots « essalâmou ạlîkoum » par lesquels finit la prère canonique ‖ p. ext. « finir la prière canonique » ‖ syn. du prim. sellem empl. d. ce s.

nesellem ⵏⵙⵍⵎ vn. f. 4 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (insellem, ienîsellem, éd insellem, our insellem) ‖ renoncer réc. à la lutte l’un et l’autre (cesser réc. l’un et l’autre de lutter (qu’il y ait un vainqueur, ou qu’il n’y ait ni vainqueur ni vaincu)) ‖ p. ext. « se séparer réc. l’un de l’autre (d. le s. du prim.) ».

nesellam ⵏⵙⵍⵎ vn. f. 4 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (insellam, ienîsellam, éd insellam, our insellam) ‖ m. s. q. le pr.

tâsellâm ⵜⵙⵍⵎ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâsellam, our itesellim) ‖ saluer hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsellâm ⵙⵙⵍⵎ vn. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâsellâm, our isesellim) ‖ dire hab. les mots « essalâmou ạlîkoum » par lesquels finit la prière canonique ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tînsellîm ⵜⵏⵙⵍⵎ vn. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînsellîm, our itensellim) ‖ renoncer hab. réc. à la lutte l’un et l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.

tînsellâm ⵜⵏⵙⵍⵎ vn. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînsellâm, our itensellam) ‖ m. s. q. le pr.

ăsellem ⵙⵍⵎ sm. nv. prim. ; φ (pl. isellîmen ⵙⵍⵎⵏ), daṛ sellîmen ‖ fait de saluer ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsessellem ⵙⵙⵍⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isessellîmen ⵙⵙⵍⵎⵏ), daṛ sessellîmen ‖ fait de dire les mots « essalâmou ạlîkoum » par lesquels finit la prière canonique ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănsellem ⵏⵙⵍⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. insellîmen ⵏⵙⵍⵎⵏ), daṛ ĕnsellîmen ‖ fait de renoncer réc. à la lutte l’un et l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.

ănsellam ⵏⵙⵍⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. insellâmen ⵏⵙⵍⵎⵏ), daṛ ĕnsellâmen ‖ m. s. q. le pr.

ⵙⵍⵎ ăselim ⵙⵍⵎ sm. φ (pl. iselmân ⵙⵍⵎⵏ), daṛ selmân ‖ rive (d’un fleuve, d’un cours d’eau, d’un lit de cours d’eau, de la mer, d’un lac) ‖ v. ⴶⵏⵏ ăġenena.

tăselimt ⵜⵙⵍⵎ⵿ⵜ sf. φ (pl. tiselmâtîn ⵜⵙⵍⵎⵜⵏ), daṛ tselmâtîn ‖ m. s. q. le pr.

ⵙⵍⵎ aslim ⵙⵍⵎ sm. φ (pl. islîmen ⵙⵍⵎⵏ), daṛ ĕslim (ăslim), daṛ ĕslîmen ‖ mal interne (qlconque) dans lequel on sent des élancements ‖ sert à désigner les névralgies aigues, les rhumatismes aigus, etc. ‖ syn. de tédeġé empl. d. ce s.

ⵙⵍⵎ ăselloum ⵙⵍⵎ sm. φ (pl. iselloûmen ⵙⵍⵎⵏ), daṛ selloûmen ‖ planche ; planchette ‖ se dit des planches et planchettes de toute dimension.

ⵙⵍⵎ tăsoûlmit ‖ v. ⵂⵍⵎⵉ helmei.

ⵙⵍⵎⵉ ăsoûlmei ‖ v. ⵂⵍⵎⵉ helmei.

ⵙⵍⵎⵙⵍⵎ ăselamselam ⵙⵍⵎⵙⵍⵎ sm. (pl. iselamselâmen ⵙⵍⵎⵙⵍⵎⵏ), daṛ selamselâmen ‖ lait suivant la production de l’édeṛes et précédant la production du lait ordinaire (lait un peu épais, ayant la consistance du lait aigri un peu épais, produit par la femelle qui a récemment mis bas, après qu’elle a produit l’édeṛes « lait des 24 heures qui suivent la mise bas » et avant qu’elle produise le lait ordinaire).

ⵙⵍⵏ soullân ⵙⵏ pi. adv. ‖ doucement (d’une manière douce ; faiblement ; lentement).

ⵙⵍⵓⵍⵓ tiseleouleouîn ‖ v. ⵓⵍ ăouâl.

ⵙⵍⵗ esleṛ ⵙⵍⵗ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (islĕṛ, islâṛ, éd isleṛ, our isliṛ) ‖ avaler de travers ‖ peut avoir pour suj. des p. ou des an.

sesleṛ ⵙⵙⵍⵗ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsleṛ, iessîsleṛ, éd isesleṛ, our issesleṛ) ‖ faire avaler de travers.

sâlleṛ ⵙⵍⵗ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâlleṛ, our iselleṛ) ‖ avaler hab de travers.

sâslâṛ ⵙⵙⵍⵗ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâslâṛ, our isesliṛ) ‖ faire hab. avaler de travers.

ăsalaṛ ⵙⵍⵗ sm. nv. prim. ; φ (pl. iselâṛen ⵙⵍⵗⵏ), daṛ selâṛen ‖ fait d’avaler de travers.

ăsesleṛ ⵙⵙⵍⵗ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseslîṛen ⵙⵙⵍⵗⵏ), daṛ seslîṛen ‖ fait de faire avaler de travers.

témesleḳ ⵜⵎⵙⵍⵈ sf. φ (pl. timesleṛîn ⵜⵎⵙⵍⵏ), daṛ tămesleḳ (tĕmesleḳ), daṛ tmeslaṛ ‖ m. s. q. le pr. ‖ expr. incorrecte.

meslaṛ ⵎⵙⵍⵗ sm. (pl. meslaṛen ⵎⵙⵍⵗⵏ) ‖ petit corps étranger (autre que du sable ou de la terre) entré dans l’œil.

aslaṛ ⵙⵍⵗ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. islaṛen ⵙⵍⵗⵏ), daṛ ĕslaṛ (ăslaṛ), daṛ ĕslaṛen ‖ nom d’une plante non persistante (« morettia canescens Boissier » (B. T.)).

ⵙⵍⵗ soulleṛet (Ta. 2) ‖ v. ⵙⵍ ésali.

ⵙⵍⵗ esselṛet ⵙⵍⵗⵜ ✳ sf. (pl. esselṛetîn ⵙⵍⵗⵜⵏ) ‖ marchandise ; marchandises ‖ le pl. esselṛetîn est syn. du sing. esselṛet ‖ se dit surtout des marchandises commerciales qui forment l’approvisionnement des trafiquants, telles que vêtements, étoffes, parfumes, épées, etc.

ⵙⵍⵙⵍ tăselsa ‖ v. ⵙⵍ ésali.

ⵙⵍⵟⵏ essoulṭân ⵙⵍⵟⵏ ✳ sm. (pl. essoulṭânen ⵙⵍⵟⵏⵏ) ‖ sultan ‖ oua n essoulṭân « celui du sultan » signifie qlqf. « celui du sultan (du Maroc) » et est le nom d’un fusil de guerre d’une certaine espèce, à tir rapide, à un coup, à cartouche métallique. On importa du Maroc dans l’Ăh. un certain nombre de ces fusils vers 1895 ; on renonça à eux, parce que, le coup tiré, la cartouche était presqu’impossible à extraire. Syn. de oua n ămenoûkal et moins us. que lui ‖ très peu us.

ⵙⵎ asem ⵙⵎ vn. prim. ; conj. 66 « aġer » ; ρ (iousĕm, iousâm, éd iasem, our iousim) ‖ être lavé par frottement (le suj. étant un tissu ou une matière textile, telle que laine, coton, poil de chèvre, etc.) ‖ signifie être lavé avec frottement, com. il est fait quand on lave sans se contenter de rincer. v. ⵍⵍⵓ lellouet (Ta. 1) ‖ p. ext. « être jaloux (de jalousée amoureuse) [d’une p. d’un autre sexe qu’on aime ; d’une p. de même sexe que soi qui semble avoir du succès auprès d’une p. d’un autre sexe qu’on aime] ». Peut avoir pour suj. un hom. ou une fem. La p. dont le suj. est jaloux est à l’abl. et accompagnée d’une prép. qui est hab. foull « sur ». v. ⵎⵐⵂⵗ mouñheṛ.

sisem ⵙⵙⵎ va. f. 1 ; conj. 172 « siġer » ; ρ (iessoŭsem, iessoûsem, éd isisem, our iessousem) ‖ laver en frottant ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

niasam ⵏⵉⵙⵎ vn. f. 4 ; conj. 176 « miellel » ; (inĭasam, ienîasam, éd iniasam, our iniasam) ‖ être réc. jaloux l’un de l’autre (le suj. étant 2 p. de sexes différents qui s’aiment mutuellement, ou 2 p. de même sexe qui aiment une même p. d’un autre sexe).

niesem ⵏⵉⵙⵎ vn. f. 4 ; conj. 207 « nierem » ; ρ (inĭasem, ienîasem, éd iniesem, our iniasem) ‖ m. s. q. le pr.

tâsem ⵜⵙⵎ vn. f. 6 ; conj. 228 « tâġer » ; (itâsem, our itisem) ‖ être hab. lavé par frottement ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsâm ⵙⵙⵎ va. f. 1.7 ; conj. 233 « sâġâr » ; (isâsâm, our isisim) ‖ laver hab. en frottant ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîniesâm ⵜⵏⵉⵙⵎ vn. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîniesîm, our iteniesim) ‖ m. s. q. le pr.

ăssam ⵙⵎ sm. nv. prim. ; (pl. ăssâmen ⵙⵎⵏ) ‖ fait d’être lavé par frottement.

tismitîn ⵜⵙⵎⵜⵏ sf. nv. prim. ; (pl. s. s.), daṛ tismitîn ‖ fait d’être jaloux (de jalousie amoureuse) ‖ signifie aussi « jalousie (amoureuse) ».

ăsîsem ⵙⵙⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isîsîmen ⵙⵙⵎⵏ), daṛ sîsîmen ‖ fait de laver en frottant ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăniesam ⵏⵉⵙⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. iniesâmen ⵏⵉⵙⵏ), daṛ ĕniesâmen ‖ fait d’être réc. jaloux l’un de l’autre.

ăniesem ⵏⵉⵙⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. iniesâmen ⵏⵉⵙⵏ), daṛ ĕniesîmen ‖ m. s. q. le pr.

énîsem ⵏⵙⵎ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inîsemen ⵏⵙⵎⵏ ; fs. ténisemt ⵜⵏⵙⵎ⵿ⵜ ; fp. tinîsemîn ⵜⵏⵙⵎⵏ), daṛ ănîsem (ĕnîsem), daṛ nîsemen, daṛ tănîsemt (tĕnîsemt), daṛ tnîsemîn ‖ hom. jaloux (de jalousie amoureuse).

ⵙⵎ sousem ⵙⵙⵎ vn. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iessoŭsem, iessoûsem, éd isousem, our iessousem) ‖ se taire ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., une ch. qlconque faisant du bruit, un bruit qlconque.

sessousem ⵙⵙⵙⵎ va. f. 1.1 ; conj. 138 « sekkeroukeḍ » ; ρ (issasem, iesîsasem, éd isessousem, our issasem) ‖ faire se taire.

soûsoûm ⵙⵙⵎ vn. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûsoûm, our isousoum) ‖ se taire hab.

sîsoûsoûm ⵙⵙⵙⵎ va. f. 1.1.4 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (isîsoûsoûm, our isesousoum) ‖ faire hab. se taire.

ăsoûsem ⵙⵙⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûsoûmen ⵙⵙⵎⵏ), daṛ soûsoûmen ‖ fait de se taire ‖ signifie aussi « silence ».

ăsessoûsem ⵙⵙⵙⵎ sm. nv. f. 1.1 ; φ (pl. isessoûsoûmen ⵙⵙⵙⵎⵏ), daṛ sessoûsoûmen ‖ fait de faire se taire.

énessêsem ⵏⵙⵙⵎ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. inessoûsam ⵏⵙⵙⵎ ; fs. ténessêsemt ⵜⵏⵙⵙⵎ⵿ⵜ ; fp. tinessoûsam ⵜⵏⵙⵙⵎ), daṛ ănessêsem (ĕnessêsem), daṛ messoûsam, daṛ tănessêsemt (tĕnessêsemt), daṛ tnessoûsam ‖ hom. (ou an.) silencieux.

ⵙⵎ essem ⵙⵎ vn. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (issĕm, issâm, éd issem, our issim) ‖ faire des éclairs.

tâssem ⵜⵙⵎ vn. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâssem, our itessem) ‖ faire hab. des éclairs.

é̆ssam ⵙⵎ sm. (n. d’u. et col.) (pl. é̆ssâmen ⵙⵎⵏ) ‖ éclair.

ⵙⵎ soumet (Ta. 2) ⵙⵎⵜ va. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (iessoŭmet, iessoûmet, éd issoumet, our iessoumet) ‖ avoir pour oreiller ; prendre pour oreiller ‖ peut avoir pour rég. dir. tout ce qu’il est possible de prendre pour oreiller.

sessoumet (Ta. 2) ⵙⵙⵎⵜ va. f. 1 ; conj. 148 « seddoubet (Ta. 2) » ; (issamet, iesîsamet, éd isessoumet, our issamet) ‖ mettre à [qlq’un] pour oreiller ; faire prendre pour oreiller ‖ se c. av. 2 acc.

tîsoûmoût (Ta. 8) ⵜⵙⵎⵜ va. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîsoûmoût, our itesoumout) ‖ avoir hab. pour oreiller ; prendre hab. pour oreiller.

sîsoûmoût (Ta. 8) ⵙⵙⵎⵜ va. f. 1.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (isîsoûmoût, our isesoumout) ‖ mettre hab. à [qlq’un] pour oreiller ; faire hab. prendre pour oreiller ‖ se c. av. 2 acc.

ăsâmou ⵙⵎⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. isoûmoûten ⵙⵎⵜⵏ), daṛ soûmoûten ‖ fait d’avoir pour oreiller ; fait de prendre pour oreiller ‖ p. ext. « oreiller (chose qlconque servant d’oreiller) ». Se dit de tout ce qu’on met sous sa tête sous celle de qlq’un en guise d’oreiller, coussin, vêtement roulé, pierre, sable, la main, le bras, etc.

ăsessoûmou ⵙⵙⵎⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isessoûmoûten ⵙⵙⵎⵜⵏ), daṛ sessoûmoûten ‖ fait de mettre à [qlq’un] pour oreiller ; fait de faire prendre pour oreiller.

ⵙⵎ têsemt ⵜⵙⵎ⵿ⵜ sf. (pl. têsmîn ⵜⵙⵎⵏ) ‖ sel ‖ fig. « agrément (manière d’être qui plait ; ensemble qui plait ; façon d’être générale qui plait) ». Se dit de l’agrément qu’a une p. par son extérieur, ou par son esprit, ses paroles, son caractère, ou par ses qualités intérieures et extérieures réunies ; se dit aussi de l’agrément extérieur des an. et des ch. (Ex. Dâssin, touâr tet têsemtD., est sur elle du sel (D. a de l’agrément) = Biska d Fendou lân têsemtB. et F. ont du sel (B. et F. ont de l’agrément) = ihanân oui-h, touâr ten têsemt ⁒ ces tentes, est sur elles du sel (ces tentes ont de l’agrément ; ces tentes ont un extérieur agréable)).

ⵙⵎ ésîm ⵙⵎ sm. φ (pl. isîmen ⵙⵎⵏ), daṛ ăsîm (ĕsîm), daṛ sîmen ‖ graisse fondue (graisse animale fondue) ; moëlle fondue ‖ v. ⴷⵏ eden, tâdent.

ⵙⵎ isem ⵙⵎ ✳ sm. (pl. ismaouen ⵙⵎⵓⵏ), daṛ ismaouen ‖ nom (qlconque, propre ou commun) ‖ eġ isem « faire un nom » signifie souv. « donner un nom [à un enfant] ». Les Kel-Ăh. donnent aux enfants leur nom le 7e jour après leur naissance, conformément à la loi musulmane.

ⵙⵎ essem ⵙⵎ ✳ sm. (pl. essemen ⵙⵎⵏ) ‖ poison ; venin ‖ d. le s. « venin », est syn. d’iherînen.

ⵙⵎⴷ ăsâmed ‖ v. ⵎⴷ amed.

ⵙⵎⴹ ismaḍ ⵙⵎⴹ vn. prim. ; conj. 90 « ilmaḍ » ; (semmĭḍ, semmîḍ, éd ismaḍ, our semmiḍ) ‖ être froid ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit de tout ce qui est capable d’être froid, corps ou partie du corps d’une p. ou d’un an., peau, eau, terre, solide ou liquide qlconques, aliment, atmosphère, jour, nuit, saison, période de temps, vent, pluie, etc. ‖ signifie aussi « avoir froid (le suj. étant une p. ou un an.) » ‖ p. ext. « n’être pas chaud (être impropre à préserver du froid les p.) ». Peut avoir pour suj. des vêtements, des chaussures, des habitations, etc. ‖ p. ext. « être frais ; avoir frais ; être refroidi ; être rafraîchi », le suj. étant des p., des an., ou des ch. ‖ fig. « être froid (être peu ardent) (dans un travail ; dans le combat ; dans une occupation ; pour une p., un an., une ch., un exercice qlconque) ; être froid (montrer de la froideur ; montrer peu de goût ; montrer peu de bienveillance) (pour une p., un an., une ch., une affaire, une occupation, un exercice, etc.) ; être refroidi (être calmé) (après avoir été en colère ou irrité) ; être froid (être d’un caractère froid) (être d’un caractère lent à se mettre en colère, à s’emporter, à se passionner, à se jeter avec ardeur dans une affaire) ; être froid (être peu porté à l’œuvre de chair) ; être peu puissant (en ce qui concerne l’œuvre de chair) » ‖ fig. « être rafraîchi (être soulagé) (dans une souffrance, une maladie, une passion, un amour, une haine, une colère, un besoin, la faim, sa soif, la pauverté, le souci, l’inquiétude, la tristesse, etc.) » ‖ fig. « être faible », le suj. étant l’amour, la haine, la colère, une passion analogue ‖ fig. « être fait avec lenteur », le suj. étant une voyage, une marche, un travail, etc.

sesmeḍ ⵙⵙⵎⴹ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsmeḍ, iessîsmeḍ, éd isesmeḍ, our issesmeḍ) ‖ rendre froid ‖ a t. les s. c. à c. du prim ‖ p. ext. « laisser se refroidir (laisser devenir froid) ; laisser se rafraîchir (laisser devenir frais) ».

tîsmâḍ ⵜⵙⵎⴹ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîsmâḍ, our itismaḍ) ‖ être hab. froid ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsmâḍ ⵙⵙⵎⴹ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâsmâḍ, our isesmiḍ) ‖ rendre hab. froid ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tesmeḍé ⵜⵙⵎⴹⵉ sf. nv. prim. ; (pl. tesmeḍiouîn ⵜⵙⵎⴹⵓⵏ) ‖ fait d’être froid ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « froid (absence de chaleur) » ‖ p. ext. « mal du froid (rhumatisme ; blennorragie) » ‖ tesmeḍé ta n ṛesân « mal du froid celui des os » signifie « rhumatisme » ; tesmeḍé ta n tălaouait « mal du froid celui de la blennorragie » signifie « blennorragie » ‖ d. le s. « froid », est syn. d’ésamiḍ ‖ d. le s. « blennorragie », est syn. de tălaouait.

tesemḍé ⵜⵙⵎⴹⵉ sf. nv. prim. ; (pl. tesemḍiouîn ⵜⵙⵎⴹⵓⵏ) ‖ m. s. q. le pr.

ăsesmeḍ ⵙⵙⵎⴹ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesmîḍen ⵙⵙⵎⴹⵏ), daṛ sesmîḍen ‖ fait de rendre froid ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ésamiḍ ⵙⵎⴹ sm. φ (pl. isemḍân ⵙⵎⴹⵏ), daṛ ăsamiḍ (ĕsamiḍ), daṛ semḍân ‖ froid (absence de chaleur).

tănesmot ⵜⵏⵙⵎⵟ sf. φ (pl. tinesmâḍ ⵜⵏⵙⵎⴹ), daṛ tnesmâḍ ‖ air froid (vent insensible, froid et désagréable) ; courant d’air froid (mouvement d’air faible, froid et désagréable dans une direction) ‖ se dit, en parlant de l’extérieur, d’un vent à peine perceptible accompagné d’un froid désagréable, en parlant de l’intérieur, du courant d’air froid qui s’établit dans un appartement quand on y ouvre des fenêtres qui se font face, sans qu’il y ait de vent au dehors, mais l’air extérieur étant d’un froid désagréable. La tănesmoṭ est touj. trop froide et désagréable ‖ v. ⴹⵔ tăḍarout.

ⵙⵎⴹ ăsemmâḍ ⵙⵎⴹ sm. φ (pl. isemmâḍen ⵙⵎⴹⵏ), daṛ semmâḍen ‖ honneur (fait de faire ce qui est honorable et de ne pas faire ce qui ne l’est pas) ‖ syn. d’ezzebou et d’ăġemmir. Ăsemmâḍ et ăġemmir sont beauc. moins us. qu’ezzebou.

ⵙⵎⵂⵉ tăsemhoit ‖ v. ⵂⵉ houiiet (Ta. 2).

ⵙⵎⵍ ăsmil ⵙⵎⵍ sm. φ (pl. ismîlen ⵙⵎⵍⵏ), daṛ ĕsmîlen ‖ groupe d’an. destinés à boire ensemble (à un point d’eau où les an. ne peuvent boire que dans un bassin de petite dimension ou une auge, et où on divise les an. en plusieurs groupes que l’on fait boire successivement) ‖ les ăsmil sont ordinairement de 5 à 15 têtes ; ils peuvent être composés d’an. qlconques, chèvres, moutons, ânes, chameaux, bœufs, etc.

tăsmilt ⵜⵙⵎⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tismîlîn ⵜⵙⵎⵍⵏ), daṛ tĕsmîlîn ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.

ⵙⵎⵎ ismam ⵙⵎⵎ vn. prim. ; conj. 76 « ibhaou » ; (semĕm, éd ismam, our semem) ‖ être amer (avoir une saveur amère) ‖ ismam n’a pas d’ind. présent ni de participe présent ; son ind. passé et son participe passé ont les s. du passé et du présent ‖ se dit de tout ce qui a une saveur amère ‖ v. ⴾⵙⵎ kousem, kesemsem.

sesmem ⵙⵙⵎⵎ va. f.1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsmem, iessîsmem, éd isesmem, our issesmem) ‖ rendre amer.

tîsmâm ⵜⵙⵎⵎ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîsmâm, our itismam) ‖ être hab. amer.

sâsmâm ⵙⵙⵎⵎ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâsmâm, our isesmim) ‖ rendre hab. amer.

tesemmé ⵜⵙⵎⵉ sf. nv. prim. ; (pl. tesemmiouîn ⵜⵙⵎⵓⵏ) ‖ fait d’être amer ; amertume.

ăsesmem ⵙⵙⵎⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesmîmen ⵙⵙⵎⵎⵏ), daṛ sesmîmen ‖ fait de rendre amer.

ⵙⵎⵎ soumem ‖ v. ⵍⵎⵎ elmem.

ⵙⵎⵏⵜ semento ⵙⵎⵏ⵿ⵜⵓ sm. (pl. sementôten ⵙⵎⵏ⵿ⵜⵜⵏ) ‖ peau mince teinte en vert ‖ la majeur partie du semento se prépare au Soudan ; sa nuance, toujours la même, est cendre verte ; sa coloration s’obtient au moyen d’une mixture dans laquelle entre du vert-de-gris.

ⵙⵎⵔ esmer ⵙⵎⵔ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ismĕr, ismâr, éd ismer, our ismir) ‖ clouer ‖ a aussi le s. pas. « être cloue » ‖ peu us.

sesmer ⵙⵙⵎⵔ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕsmer, iessîsmer, éd isesmer, our issesmer) ‖ faire clouer ‖ se c. av. 2 acc.

sâmmer ⵙⵎⵔ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (isâmmer, our isemmer) ‖ clouer hab. ‖ a aussi le s. pas.

sâsmâr ⵙⵙⵎⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâsmâr, our isesmir) ‖ faire hab. clouer ‖ se c. av. 2 acc.

ăsamar ⵙⵎⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. isemâren ⵙⵎⵔⵏ), daṛ semâren ‖ fait de clouer ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être cloué ».

ăsesmer ⵙⵙⵎⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesmîren ⵙⵙⵎⵔⵏ), daṛ sesmîren ‖ fait de faire clouer.

ănesmir ⵏⵙⵎⵔ sm. φ (pl. inesmâr ⵏⵙⵎⵔ), daṛ nesmâr ‖ clou (de matière, forme et dimension qlconques) ‖ p. ext. « cheville (servant de clou) ».

ⵙⵎⵔ isemmoura ‖ v. er.

ⵙⵎⵙ semmous ⵙⵎⵙ nom de nombre card. ; ms. ; α μ (fs. semmoûset ⵙⵎⵙⵜ) ‖ cinq ‖ voir l’emploi des noms de nombre card. à ⴾⵔⴹ keraḍ.

ⵙⵎⵙⴾ semmesekki ‖ v. ekk.

ⵙⵏ essen ⵙⵏ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (issĕn, issân, éd issen, our issin) ‖ savoir [une ch., un fait, un acte] ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an. Peut avoir pour rég. dir. une ch., un fait, un acte, tout ce qu’il est possible de savoir ‖ p. ext. « avoir de l’expérience de ; connaître par expérience ; avoir l’habitude de », le rég. dir. étant une p., un an., une ch. ‖ p. ext. « voir (examiner ; se rendre compte de ce qu’il en est au sujet de ; s’informer de ; s’informer auprès de) », le rég. dir. étant une p., un an., une ch., un fait, un acte, etc. (Ex. essen koud hân âman ăbaioṛ ⁒ sache si est de l’eau dans l’outre (vois s’il y a de l’eau dans l’outre) = essen, oulli ousĕned-d, miṛ kala ⁒ sache, les chèvres sont arrivées, ou non (vois si les chèvres sont arrivées ou non) = essen, Kenân iglă ⁒ sache, K. est parti (vois si K. est parti) = essen, êred oua-reṛ ioulâṛ ⁒ sache, ce blé-ci est bon (vois si ce blé-ci est bon) = egel, essen oulli, teġed i isalân nesnet ⁒ pars, sache les chèvres, fais-moi de leurs nouvelles (pars, vois les chèvres, donne-moi de leurs nouvelles) = essen ăbernouk ien ioulâṛen daṛ ouî-reṛ ⁒ sache un burnous étant bon dans ceux-ci (vois un bon burnous dans ceux-ci ; vois si tu peux trouver un bon burnous dans ceux-ci) = essen oûdi daṛ hanân ⁒ sache du beurre dans les tentes (vois du beurre dans les tentes ; vois si tu peux trouver du beurre dans les tentes) = essen tourna hin. – tourna nnek tazzaḳ ; oul liṛ ăsafâr ennît ; essen ăḍebib ⁒ sache ma maladie (vois ma maladie ; vois quelle est ma maladie). – ta maladie [est] la fièvre ; je n’ai pas son médicament ; sache le médecin (vois le médecin ; vois si le médecin a son médicament) = ekf i-dd oûdi. – ou t liṛ ; essen Koûka ⁒ donne-moi du beurre. – je ne l’ai pas (je n’en ai pas) ; sache K. (vois K. ; vois si K. en a) = essen ăġeggi ien fesoûsen ; souĕr t amis oua-h ⁒ sache une charge étant légère ; mets-la sur ce chameau (vois une charge légère (vois si tu peux trouver une charge légère) ; mets-la sur ce chameau) = essen tiṛsé tâ-reṛ et ta-h ; tenned i ta toŭfet ⁒ vois celle chèvre-ci et celle-là ; dis-moi celle qui ayant été meilleur (vois cette chèvre-ci et celle-là ; dis-moi quelle est la meilleure) = essen oulli ; tessened eġrĕounet ămekchi, tessened érĕounet, tessened ik̤râk d esnet haret ⁒ sache les chèvres ; sache [si] elles ont trouvé de la nourriture, sache [si] elles ont mis bas, sache [si] est égaré de dans elles chose (vois les chèvres ; vois si elles ont trouvé du pâturage, vois si elles ont mis bas, vois si qlq. ch. d’entre’elles est égaré (vois s’il y en a d’entr’elles d’égarées))) ‖ essen âman « savoir l’eau (avoir l’expérience de l’eau) » signifie qlqf. p. ext. « savoir nager ». D. ce s., est syn. d’ezzi âman ‖ d. le s. « savoir », diffère d’ezzi « connaître (par l’expérience des sens) [une p., un an., une ch.] ; reconnaître [une p., un an., une ch.] (qu’on a connus précédemment par l’expérience des sens) » ‖ d. les s. « avoir l’expérience de ; connaître par expérience ; avoir l’habitude de », est syn. d’ezzi.

sousen ⵙⵙⵏ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iessoŭsen, iessoûsen, éd isousen, our iessousen) ‖ faire savoir ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

nemessen ⵏⵎⵙⵏ va. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmessen, ienîmessen, éd inmessen, our inmessen) ‖ 1. avoir l’un avec l’autre l’hab. de (act.) ; 2. avoir réc. l’expérience l’un de l’autre (n.) ; 3. se connaître réc. l’un l’autre par expérience (n.) ; 4. avoir réc. l’habitude l’un de l’autre (n.) ‖ peut avoir pour suj. des p. ou des an. Peut avoir pour rég. dir. (d. le s. 1.) et pour rég. ind. (dans les s. 2., 3., 4.) des p., des an., des ch., des occupations, des travaux ‖ empl. dans les s. 2., 3. et 4., le suj. étant un hom. et une fem., signifie souv. « avoir ensemble des relations sexuelles ».

nemessan ⵏⵎⵙⵏ va. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmessan, ienîmessan, éd inmessan, our inmessan) ‖ m. s. q. le pr.

touessen ⵜⵓⵙⵏ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittouessen, ietîouessen, éd iettouessen, our ittouessen) ‖ être su ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

touessan ⵜⵓⵙⵏ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittouessan, ietîouessan, éd iettouessan, our ittouessan) ‖ m. s. q. le pr.

tâssen ⵜⵙⵏ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâssen, our itessen) ‖ savoir hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

soûsoûn ⵙⵙⵏ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûsoûn, our isousoun) ‖ faire savoir ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tînmessîn ⵜⵏⵎⵙⵏ va. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmessîn, our itenmessin) ‖ 1. avoir hab. l’un avec l’autre l’hab. de (act.) ; 2. avoir hab. réc. l’expérience l’un de l’autre (n.) ; 3. se connaître hab. réc. l’un l’autre par expérience (n.) ; 4. avoir hab. réc. l’habitude l’un de l’autre (n.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

tînmessân ⵜⵏⵎⵙⵏ va. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmessân, our itenmessan) ‖ m. s. q. le pr.

tîtouessîn ⵜⵜⵓⵙⵏ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouessîn, our itetouessin) ‖ être hab. su ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

tîtouessân ⵜⵜⵓⵙⵏ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouessân, our itetouessan) ‖ m. s. q. le pr.

tămessount ⵜⵎⵙⵏ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. timessoûnîn ⵜⵎⵙⵏⵏ), daṛ tmessoûnîn ‖ fait de savoir ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « science ».

mousnet ⵎⵙⵏⵜ sf. nv. prim. ; (pl. mousnetîn ⵎⵙⵏⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr.

ăsoûsen ⵙⵙⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûsoûnen ⵙⵙⵏⵏ), daṛ soûsoûnen ‖ fait de faire savoir ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănmessen ⵏⵎⵙⵏ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmessînen ⵏⵎⵙⵏⵏ), daṛ ĕnmessînen ‖ 1. fait d’avoir l’un avec l’autre l’hab. de ; 2. fait d’avoir réc. l’expérience l’un de l’autre ; 3. fait de se connaître réc. l’un l’autre par expérience ; 4. fait d’avoir réc. l’hab. l’un de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

ănmessan ⵏⵎⵙⵏ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmessânen ⵏⵎⵙⵏⵏ), daṛ ĕnmessânen ‖ m. s. q. le pr.

ămoûsen ⵎⵙⵏ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imoûsenen ⵎⵙⵏⵏ ; fs. tămoûsent ⵜⵎⵙⵏ⵿ⵜ ; fp. timoûsenîn ⵜⵎⵙⵏⵏ), daṛ moûsenen, daṛ tmoûsenîn ‖ hom. (ou an.) qui sait ‖ ce que sait un ămoûsen se met au gén. ‖ p. ext. « h. (ou an.) qui a l’expérience de ; h. (ou an.) qui connaît par expérience ; h. (ou an.) qui a l’hab. de » ‖ d. le s. d’« h. (ou f.) qui connaît par expérience [une f. (ou un h.)] » signifie qlqf. « h. (ou f.) qui a des relations sexuelles avec [une f. (ou un h.)] » ‖ le ms. ămoûsen signifie aussi « celui qui sait tout (celui qui sait par excellence, l’omniscient) (Dieu) ». v. ⵉⵍ Ialla.

toussount ⵜⵙⵏ⵿ⵜ sf. (pl. toussoûnîn ⵜⵙⵏⵏ) ‖ science théologique (science de la doctrine religieuse) ‖ se dit hab. de la science théologique de la religion musulmane ; peut se dire de celle de n’importe quelle religion.

ⵙⵏ ésîn ⵙⵏ ✳ sm. φ (pl. isînen ⵙⵏⵏ), daṛ ăsîn (ĕsîn), daṛ sînen ‖ dent incisive ‖ se dit des dents incisives des p. et des an. ‖ p. ext. le pl. isînen signifie qlqf. « dents (en général) » ‖ p. ext. « dent (de scie, de roue dentelée, etc.) » ‖ on emploie souv. com. exclam. de surprise, d’étonnement, d’admiration, d’émotion, ou com. cri de guerre, les mots isînen en « dents de » suivis d’un np. de fem., ou les mots isînen n imżad « dents du violon » qui signifient « dents de celle qui joue du violon ». Des gens grossiers emploient com. exclam. les mots isînen en suivis d’un nom commun qlconque souv. trivial ; on les entend dire « dents du pain ! dents de la viande ! dents de l’urine ! dents d’un excrément ! etc. ». (Ex. isînen en Dâssin ! ⁒ dents de D. ! = isînen en Koûka ! ⁒ dents de K. !). v. ⵎⵥⴷ imżad ‖ diffère de tamṛest « dent molaire (de p. ou d’an.) » ‖ diffère de tăhalat « dent canine (de p. ou d’an.) ».

ésîn-en-tăfouk ⵙⵏⵜⴼⴾ (m. à m. « dent du soleil ») sm. φ (pl. isînen-en-tăfouk ⵙⵏⵏⵏ⵿ⵜⴼⴾ), daṛ ăsîn-en-tăfouk (ĕsîn-en-tăfouk), daṛ sînen-en-tăfouk ‖ coquille (de mollusque terrestre) ‖ se dit de toutes les coquilles de mollusques de terre ferme ; ne se dit pas de celles des mollusques marins.

ăsennan ⵙⵏⵏ sm. φ (pl. isennânen ⵙⵏⵏⵏ), daṛ sennânen ‖ épine (d’un végétal) ; piquant (d’un végétal ou d’un an.) ‖ se dit de toutes les épines et de tous les piquants des végétaux, et des piquants de certains an. tels que le hérisson et le porc-épic ‖ ta n sennânen « celle des piquants » : surnom de la plante appelée tefêriast et du hérisson ‖ alkeḍ oua n sennânen : v. ⵍⴾⴹ alkeḍ.

tămsennant ⵜⵎⵙⵏⵏ⵿ⵜ sf. φ (pl. timsennânîn ⵜⵎⵙⵏⵏⵏ), daṛ tĕmsennânîn ‖ dent (d’un javelot barbelé ou d’une flèche barbelée).

isnan ⵙⵏⵏ (Ăd.) vn. prim. ; conj. 69 « ihal » ; (iesnĭn, iesnîn, éd isnan, our iesnin) ‖ être horripilé ‖ syn. de meżouret (Ta. 2) empl. d. ce s. ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⵏ tâsna ⵜⵙⵏⴰ sf. (pl. tâsniouîn ⵜⵙⵏⵓⵏ) ‖ surface ‖ se dit de la surface de la peau des p., de celle des an., et de celle de toute ch. matérielle ‖ p. ext. « endroit (face externe) [d’une peau] ». D. ce s., est opposé à isân « envers (face interne) [d’une peau] » ‖ v. ⵏⴶⴼ eṅġef, tăseṅġefa.

ăsân ⵙⵏ sm. (col. s. n. d’u.) (pl. de div. ăsânen ⵙⵏⵏ) ‖ bourre de palmier ‖ diffère d’éfeffeṛ « feuille de bourre de palmier ».

té̆sanit ⵜⵙⵏⵜ sf. φ (pl. tisanâtîn ⵜⵙⵏⵜⵏ), daṛ tsanâtîn ‖ panier (de forme, dimension, matière qlconques) ‖ dans l’Ăh. les paniers sont peu nombreux et tous en folioles de palmes.

ⵙⵏ tasnit ⵜⵙⵏⵜ sf. φ (pl. tisniîn ⵜⵙⵏⵉⵏ), daṛ tĕsnit (tăsnit), daṛ tĕsniîn ‖ deuil (de 3 jours qu’on prend à la morte de toute p. proche par le sang ou l’amitié et autre que le mari) ‖ à la mort de qlq’un, ses proches et amis gardent le deuil pendant 3 jours ; si le mort est un h. marié, sa f. garde la retraite pendant 4 mois et 10 jours, retraite qui s’exprime non par tasnit mais par oûḍoûfdiffère d’oûḍoûf « fait de tenir [la retraite de 3 mois (obligatoire pour une fem. après sa répudiation) s. e.] ; fait de tenir [la retraite de 4 mois et 10 jours (obligatoire pour une fem. après la mort de son mari) s. e.] » ‖ diffère d’ellouddet « période de retraite qui suit la répudiation (retraite de 3 mois obligatoire pour une fem. après la répudiation) » ‖ v. ⴹⴼ eṭṭef.

ⵙⵏ issin ⵙⵏ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div ou p. n. issînen ⵙⵏⵏ), daṛ issînen ‖ nom d’une plante persistante (ar. « jel »).

ⵙⵏ essounnet ⵙⵏⵜ ✳ sf. (pl. essounnetîn ⵙⵏⵜⵏ) ‖ tradition religieuse ‖ p. ext. « obligation imposée par la tradition religieuse » ‖ se dit hab. de la tradition religieuse musulmane ; peut se dire de celle de n’importe quelle religion.

ⵙⵏ essin ⵙⵏ nom de nombre card. ; ms. ; α μ (fs. senât ⵙⵏⵜ, senâtet ⵙⵏⵜⵜ) ‖ deux ‖ voir l’emploi des noms de nombre card. à ⴾⵔⴹ keraḍ.

essenen ⵙⵏⵏ pron. indéfini ; mp. ; α (fp. essenetîn ⵙⵏⵜⵏ, tessenetîn ⵜⵙⵏⵜⵏ) ‖ tous 2 ‖ voir l’emploi d’essenen à ⴾⵔⴹ keraḍ, ekkerḍen.

senât-senât ⵙⵏⵜⵙⵏⵜ (m. à m. « deux-deux ») sf. (pl. s. s.) ‖ nom d’une allure (des chameaux) ‖ l’allure appelée senât-senât est un petit trot très ralenti ‖ v. ⵂⵍ ahel.

ⵙⵏ sen (ssen, isen (hisen), issen (hissen)) ‖ v. s (es, is, ich).

âsen (hâsen) ‖ v. s (es, is, ich).

sen (esen, isen, issen) ‖ v. s (es, is, ich).

ⵙⵏ s-în ‖ v. s (es).

ⵙⵏⴱⴱ tăsenbâbout ‖ v. ⴱⴱ tăsenbâbout.

ⵙⵏⴷⵈ essendoûḳ ⵙⵏ⵿ⴷⵈ ✳ sm. (pl. essendoûḳen ⵙⵏ⵿ⴷⵈⵏ) ‖ caisse ; boite de forme cubique ou rectangulaire ‖ se dit de caisses et de boites de toute matière et de toute dimension, avec ou sans couvercle ‖ syn. d’ettabouk empl. d. ce s. et plus us. que lui ‖ v. ⵂⵜⵎ ăhâtim, tăhattint.

ⵙⵏⴷⵗ s-în-deṛ ‖ v. s (es).

ⵙⵏⴶⵍ téseṅġelt ‖ v. ⵏⴶⵍ iṅġal.

ⵙⵏⵉⵙⵏⵉ seniseni ‖ v. ⵏⵉ eni.

ⵙⵏⴾ esink ⵙⵏ⵿ⴾ sm. φ (pl. isinkaouen ⵙⵏ⵿ⴾⵓⵏ), daṛ sinkaouen ‖ bouillie épaisse (de farine, grains, légumes secs concassés, riz, vermicelle, couscoussou, etc.) (mets chaud consistant en une bouillie épaisse de farine, grains, légumes secs concassés, etc.) ‖ v. ⵍⵓ alou, ălioua.

ⵙⵏⴾ sinko ⵙⵏ⵿ⴾⵓ (franç.) sm. (pl. sinkôten ⵙⵏ⵿ⴾⵜⵏ) ‖ pièce de 5 francs en argent.

ⵙⵏⵏ ăsennan ‖ v. ⵙⵏ ésîn.

ⵙⵏⵔ essenâri ⵙⵏⵔⵉ ✳ (Ăj.) sm. (pl. essenârîten ⵙⵏⵔⵜⵏ) ‖ carotte ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵙⵏⵔ ăsoûnâr ‖ v. ⴾⵏⵔ aknar.

ⵙⵏⵜ santi ⵙⵏ⵿ⵜⵉ (franç.) sm. (pl. santîten ⵙⵏ⵿ⵜⵜⵏ) ‖ centime.

ⵙⵏⵜ snet (isnet) ‖ v. s (es, is, ich).

âsnet (hâsnet) ‖ v. s (es, is, ich).

snet (esnet, isnet) ‖ v. s (es, is, ich).

ⵙⵏⵜ senât (senâtet) ‖ v. ⵙⵏ essin.

ⵙⵏⵜⵙⵏⵜ senât-senât ‖ v. ⵙⵏ essin.

ⵙⵓ esou ⵙⵓ va. prim. ; conj. 24 « esou » ; ω (issouă, isouâ, éd isou, our isoué) ‖ boire ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., et certaines ch. com. le sol, le sable, le soleil, le feu, la chaleur, le vent, etc. Peut avoir pour rég. dir. n’importe quel liquide ‖ p. ext. « boire à [un lieu, un ruisseau, un puits, un point d’eau quelconque] (act.) » ‖ p. ext. « être arrosé (n.) », le suj. étant un jardin, un champ, un terrain, un végétal ‖ p. ext. « être rempli (d’eau) (n.) », le suj. étant une outre, un récipient à eau ‖ p. ext. « s’évaporer (faire s’évaporer) (act.) », le suj. étant le soleil, le feu, la chaleur, le vent, etc. ‖ p. ext. « fumer [du tabac, une pipe, un cigare, etc.] » ‖ p. ext. « boire de ’eau colorée d’indigo (être teint d’eau colorée d’indigo) (n.) », le suj. étant des cheveux d’une fem. ‖ p. ext. « boire du « koḥel » (ou de l’indigo mis à sec) (être fardé de « koḥel » (ou d’indigo mis à sec)) (n.) », le suj. étant l’œil, la paupière, les sourcils, les lèvres, les narines d’une fem., ou une autre partie de son visage ‖ p. ext. « bien boire de la couleur indigo (avoir une forte couche de teinture indigo) (n.) », le suj. étant les yeux, les sourcils, les cheveux d’une p., ou une ch. qlconque) (n.) ; être d’un indigo très foncé (être d’une couleur indigo belle et très foncée) (le suj. étant une ch.) (n.) » ‖ p. ext. « être trempé (avoir la trempe ; recevoir la trempe) (n.) », le suj. étant une ch. qlconque en acier ‖ p. ext. « avoir passé qlq. instants dans le feu (pour perdre sa rigidité) (n.) ; passer qlq. instants dans le feu (pour perdre sa rigidité) (n.) », le suj. étant une aiguille. Qlqf. les Kel-Ăh. font passer aux aiguilles qlq. moments dans le feu, pour qu’elles perdent leur rigidité et se courbent plutôt que de se casser ‖ fig. « eclipser (attirer à soi seul tous les regards, toute l’admiration, toutes les louanges, en effaçant [tous les autres]) (act.) », le suj. et le rég. dir. étant des p., des an., ou des ch. Se dit, p. ex., d’un h. ou d’une f. qui, par des qualités qlconques, en eclipsent d’autres ; d’une qualité de qlq’un, bonté, intelligence, beauté, etc., qui eclipse la même qualité chez d’autres ; d’un an. qui éclipse d’autres ; d’un objet qui, par ses qualités, en eclipse d’autres ; des yeux, des dents, du teint d’une p. qui eclipsent le soleil et la lune ; etc. ‖ fig. « épuiser (boire les forces de) [une p., un an.] (act.) », le suj. étant une p., une maladie, un souci, une fatigue, un travail, la vieillesse, une cause qlconque. v. ⵍⴱⴾ elbek.

sesou ⵙⵙⵓ va. f. 1 ; conj. 157 « sels » ; ω (issĕsoua, iessîsoua, éd isesou, our issesoua) ‖ faire boire ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « abreuver (se c. av. 1 acc.) ; désaltérer (se c. av. 1 acc.) ».

sesoui ⵙⵙⵓⵉ va. f. 1 ; conj. 169 « semdou » ; ω (issĕsoua, iessîsoua, éd isesoui, our issesoua) ‖ m. s. q. le pr. ‖ très peu us.

meseou ⵎⵙⵓ vn. f. 2 ; conj. 180 « meseou » ; (immĕsoua, iemmîsoua, éd immeseou, our immesoua) ‖ être bu ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

mesoui ⵎⵙⵓⵉ vn. f. 2 ; conj. 108 « mendou » ; (immĕsoua, iemmîsoua, éd iemmesoui, our immesoua) ‖ m. s. q. le pr. ‖ très peu us.

sâss ⵙⵙ va. f. 5 (irr.) ; conj. 217 « lâss » ; ω (isâss, our isess) ‖ boire hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâsoua ⵙⵙⵓⴰ va. f. 1.10 ; conj. 238 « târeżża » ; ω (isâsoua, our isesoui) ‖ faire hab. boire ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâmesoua ⵜⵎⵙⵓⴰ vn. f. 2.10 ; conj. 238 « târeżża » ; (itâmesoua, our itemesoui) ‖ être hab. bu ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.

tésesé ⵜⵙⵙⵉ sf. nv. prim. ; (irr.) ; φ (pl. tisess ⵜⵙⵙ, tisesiouîn ⵜⵙⵙⵓⵏ), daṛ tăsesé (tĕsesé), daṛ tsess, daṛ tsesiouîn ‖ fait de boire ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « façon de boire (manière de boire) ». (Ex. Kenân, terk tăsesé a itâġġK., mauvaise façon de boire ce qu’il fait (K., c’est une manière de boire malpropre qu’il a ; K. boit malproprement) = Kenân, terk-ăsesé a itâġġ ⁒ m. s. q. le pr.) ‖ le pl. tisess signifie p. ext. « pluies » ‖ tallit ta n tăsesé « mois du fait de boire » (ou tăsesé « fait de boire ») est le nom tăm. du mois lunaire musulman de « feṭer ». v. tallitămoud en tăsesé « prière du fait de boire (fête du boire) » est le nom tăm. de la fête musulmane appelée en ar. « ạid elfeṭer ». v. ⵎⴷ ămoudterk-ăsesé : v. ⵔⴾ erkou, erk.

ăsesoui ⵙⵙⵓⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isesouîten ⵙⵙⵓⵜⵏ), daṛ sesouîten ‖ fait de faire boire ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1. ‖ p. ext. « eau colorée d’indigo (à l’aide d’une étoffe indigo qu’on y détrempe, servant à teindre les cheveux des femmes) ». D. ce s. ăsesoui est syn. d’ăsesoui n bâba.

ămesoui ⵎⵙⵓⵉ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imesouîten ⵎⵙⵓⵜⵏ), daṛ mesouîten ‖ fait d’être bu ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.

émesoui ⵎⵙⵓⵉ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imesouân ⵎⵙⵓⵏ ; fs. témesouit ⵜⵎⵙⵓⵜ ; fp. timesouâtîn ⵜⵎⵙⵓⵜⵏ), daṛ ămesoui (ĕmesoui), daṛ mesouân, daṛ tămesouit (tĕmesouit), daṛ tmesouâtîn ‖ buveur (h. (an., ch.) qui a l’hab. de boire [un liquide]) ‖ ce que boit un émesoui se met au gén. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act. ‖ p. ext. « grand buveur (h. (ou an.) qui a l’hab. de boire beaucoup) ».

imesouân ⵎⵙⵓⵏ (m. à m. « buveurs ») sm. φ (pl. s. s.), daṛ mesouân ‖ moustaches (d’hom. ou d’an.) ‖ ne se dit pas du duvet qu’ont certaines femmes audessus de la lèvre supérieure ‖ d. le s. « moustaches (d’an.) », est syn. d’iżemżîmen ‖ v. ⵂⴼⵍ éhafîlen, téhafilt.

ămesoui ⵎⵙⵓⵉ sm. φ (pl. imesouân ⵎⵙⵓⵏ), daṛ mesouân ‖ breuvage (boisson, ch. propre à être bu).

amsou ⵎⵙⵓ sm. φ (pl. imsoûten ⵎⵙⵜⵏ), daṛ ĕmsou (ămsou), daṛ ĕmsoûten ‖ lieu d’abreuvoir (point d’eau suffisant pour abreuver les an. et faire provision d’eau) ‖ se dit de tout point où on peut abreuver les an. et faire provision d’eau, puits, source, mare, ruisseau, réservoir naturel, trou à eau, etc. ‖ peut souv. se traduire par « point d’eau ».

tămesouet ⵜⵎⵙⵓⵜ sf. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tămesouetîn ⵜⵎⵙⵓⵜⵏ) ‖ nom d’une plante non persistante.

témesesouit ⵜⵎⵙⵙⵓⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. timesesouîtîn ⵜⵎⵙⵙⵓⵜⵏ), daṛ tămesesouit (tĕmesesouit), daṛ tmesesouîtîn ‖ nom d’une plante non persistante.