Dictionnaire touareg – français/Z1

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Texte établi par André Basset, Imprimerie nationale de France (p. 1925-1975).

ezz va. prim. ; conj. 11 « els » ; ω (izză, izzâ, éd iezz, our izzé) ‖ 
chauffer (en présentant devant le feu et en tenant à qlq. distance de lui) (le suj. étant une p.) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être chauffé » et « se chauffer » ‖ se dit d’une p. qui chauffe, en les présentant devant une flamme ou un brasier, à la distance convenable, un petit enfant, un petit an., ses mains, ses pieds, une partie qlconque de son corps, des vêtements, du linge, une bouteille renfermant de l’huile ou du beurre coagulés, tout ce qu’on chauffe de cette manière ‖ fig. ezz adker « chauffer l’irritation (réchauffer son irritation) » signifie « soulager son irritation (en la déchargeant sur une p., un an., une ch.) (calmer son irritation (en la déchargeant sur une p., un an., une ch.) com. on calme le froid dont on souffre en se chauffant devant une flamme) ». Le suj. peut soulager son irritation en la déchargeant soit sur la p., l’an., ou la ch. qui l’ont excitée, ce qui est le cas ordinaire, soit sur n’importe quoi ; p. ex., si A m’a irrité, je puis « chauffer (c. à d. calmer) » mon irritation en le battant, l’injuriant, tuant son chameau ou son âne, frappant sa fem. ou son fils, brûlant sa récolte ou sa maison, ou bien en déchargeant mon mécontentement contre une p., un an., une ch. qlconques, p. ex. en querellant ma femme, en battant mon esclave, en cassant ma vaisselle, en déchirant mes habits, violences qui me soulagent et après lesquelles mon irritation contre A est calmée. Ce sur quoi le suj. décharge son irritation est à l’abl. et accompagné de daṛ « dans ».

tâzz ⵜⵣ va. f. 6 ; conj. 225 « tâġġ » ; ω (itâzz, our itezz) ‖ chauffer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîzaout ⵜⵣⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîzaouîn ⵜⵣⵓⵏ) ‖ fait de chauffer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être chauffé » et « fait de se chauffer » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

eżż va. prim. ; conj. 11 « els » ; ω (iżżă, iżżâ, éd ieżż, our iżżé) ‖ 1. tisser [une matière textile qlconque ; un tissu qlconque ; un objet se confectionnant par tissage] (act.) ; 2. tresser [une ch. qlconque excepté des cheveux] (act.) ; 3. planter [un jeune plant de n’importe quel végétal] (act.) ; 4. être aigre (avoir un saveur aigre) (le suj. étant une matière qlconque) (n.) ‖ a aussi le s. pas. « 1. être tissé ; 2. être tressé ; 3. être planté » ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui tisse de la laine, du coton, de la soie, du poil de chèvre ou de chameau, qui tisse une étoffe, un tapis, un vêtement, une sangle, etc. Se dit de qlq’un qui tresse des lanières de peau, des folioles de palme, des tiges de végétaux, qui tresse une natte, un panier, un van, etc. Se dit d’un h. qui plante de jeunes plants d’arbres, d’arbustes, de légumes, etc. D. le s. 4., se dit de tout ce qui est capable d’être aigre, eau, lait, vinaigre, légume, fruit, etc. ‖ ăk̤ iżżân « lait étant aigre » et ăk̤ oua iżżĕn « lait qui ayant été aigre » sont syn. et signifient « lait aigre ». v. ⴾⴼ ekef, ikfai ‖ v. ⵔⵙⵎ ersem.

żeżżi ⵥⵥⵉ va. f. 1 ; conj. 169 « semdou » ; ω (iżżĕżża, ieżżîżża, éd iżeżżi, our iżeżża) ‖ 1. faire tisser (se c. av. 2 acc.) ; 2. faire tresser (se c. av. 2 acc.) ; 3. faire planter (se c. av. 2 acc.) ; 4. rendre aigre (se c. av. 1 acc.).

żeżż ⵥⵥ va. f. 1 ; conj. 157 « sels » ; ω (iżżĕżża, ieżżîżża, éd iżeżż, our iżżeżża) ‖ m. s. q. le pr.

tâżż ⵜⵥ va. f. 6 ; conj. 225 « tâġġ » ; ω (itâżż, our iteżż) ‖ 1. tisser hab. (act.) ; 2. tresser hab. (act.) ; 3. planter hab. (act.) ; 4. être hab. aigre (n.) ‖ a aussi le s. pas.

żâżża ⵥⵥⴰ va. f. 1.10 ; conj. 238 « târeżża » ; ω (iżâżża, our iżeżżi) ‖ 1. faire hab. tisser (se c. av. 2 acc.) ; 2. faire hab. tresser (se c. av. 2 acc.) ; 3. faire hab. planter (se c. av. 2 acc.) ; 4. rendre hab. aigre (se c. av. 1 acc.).

żâżż ⵥⵥ va. f. 1.6 ; conj. 225 « tâġġ » ; ω (iżâżż, our iżeżż) ‖ m. s. q. le pr.

tîżaout ⵜⵥⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîżaouîn ⵜⵥⵓⵏ) ‖ 1. fait de tisser ; 2. fait de tresser ; 3. fait de planter ; 4. fait d’être aigre ‖ a aussi le s. pas. « 1. fait d’être tissé ; 2. fait d’être tressé ; 3. fait d’être planté ».

ăżeżżi ⵥⵥⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżżîten ⵥⵥⵜⵏ), daṛ żeżżîten ‖ 1. fait de faire tisser ; 2. fait de faire tresser ; 3. fait de faire planter ; 4. fait de rendre aigre.

teżża ⵜⵥⴰ (Ăir) sf. ‖ mélange froid et épais de sorgho (ou d’orge) et de lait aigre ‖ non us. dans l’Ăh.

ăża ⵥⴰ sm. φ (pl. iżaououen ⵥⵓⵏ ; fs. tăżat ⵜⵥⵜ (tăżaout ⵜⵥⵓⵜ) ; fp. tiżaououîn ⵜⵥⵓⵏ), daṛ żaououen, daṛ tżaououîn ‖ ânon (depuis le moment auquel il a environ un an jusqu’à celui auquel il a toute sa croissance et prend le nom d’é̆iheḍ « âne ») ‖ ăża n nîren « ânon d’antilopes mohor » et ăża n tnîrîn « ânon d’antilopes mohor » sont des expr. synonymes qui signifient « faon d’antilope mohor (depuis le moment auquel il a environ un an jusqu’à celui auquel il a toute sa croissance et prend le nom d’énir « antilope mohor ») » ‖ tăżaout (pl. tiżaououîn) signifie p. ext. « soie (partie du fer qui entre dans la poignée, dans la manche) [d’une épée, d’un poignard, d’un couteau, d’une hache touaregue, etc.] » ‖ ekel tăżaout : v. ⴾⵍ ekel ‖ v. ⵉⵂⴹ é̆iheḍ.

têżé ⵜⵥⵉ sf. (pl. tâżiouîn ⵜⵥⵓⵏ) ‖ globe de la mamelle (partie de la mamelle qui renferme le lait) (chez les an.) ‖ v. ⴼⴼ éfef.

tôża ⵜⵥⴰ sf. (s. s. pl.) ‖ nom d’une maladie de poitrine qui atteint les chameaux (ar. « neḥas ») ‖ dans cette maladie, le chameau tousse et perd l’appetit. La tôża est très contagieux ; elle se traite par le feu.

tiżż ⵜⵥ sf. (pl. tiżżaouîn ⵜⵥⵓⵏ), daṛ tiżżaouîn ‖ anus (de p. ou d’an.) ‖ syn. de târġalt, de témellaouḳ et de tămeḳḳalt, et plus us. qu’eux ‖ v. ⵂⴹ haḍen.

ⵣⴱ zoubbet (Ta. 2) ⵣⴱⵜ va. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (iezzoŭbbet, iezzoŭbbet, éd izzoubbet, our iezzoubbet) ‖ descendre de [un an., une ch.] ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. Peut avoir pour rég. dir. un an. de selle ou de bât ou une ch. ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui descend d’un chameau, d’une montagne, du toit d’une maison, d’un arbre, d’une ch. élevée qlconque ‖ fig. « descendre d’[une position sociale élevée (qu’on occupait, en la quittant volontairement ou malgré soi)] » ; s’empl. souv. sans rég. dir., un rég. dir. signifiant « position sociale » étant s. e. Se dit, p. ex., d’un h. qui était roi, chef, juge, officier, et qui descend de ces positions en se démettant ou par destitution ‖ fig. « être démonté de [sa monture] (perdre [sa monture] (par une cause qlconque, mort, fuite, enlèvement, etc.)) » ; s’empl. souv. sans rég. dir., un rég. dir. signifiant « monture » étant s. e. Se dit, p. ex., d’un h. qui perd sa monture parce qu’elle meurt, s’enfuit, est mise hors de service par une maladie, une blessure, un accident, est enlevée par l’ennemi, par des brigands, lui est prise définitivement ou pour un temps, à tort ou à raison, par son supérieur, etc. La monture peut être n’importe quel an., chameau, cheval, âne, etc. ‖ fig. « descendre du [Koran] (après l’avoir lu d’un bout à l’autre pour la 1ère fois) (avoir en ce qui concerne [le Koran] une première lecture faite d’un bout à l’autre) » ; s’empl. souv. sans rég. dir., un rég. dir. signifiant « Koran » étant s. e. Se dit de qlq’un qui a l’intention d’apprendre tout le Koran par cœur, ce à quoi on n’arrive qu’après plusieurs lectures de ce livre, et qui a achevé la 1ère de ces lectures ‖ dans l’Ăir, zoubbet (Ta. 2) s’empl. souv. sans rég. dir., un rég. dir. signifiant « monture » étant s. e., avec le sens de « poser le camp ; s’installer au campement ; s’installer ; être installé ». Syn. de seġen (Ăh.) empl. d. ce s. N’a presque jamais ce s. dans l’Ăh. ‖ peu us.

zezzebbet (Ta. 2) ⵣⵣⴱⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (izzebbet, iezîzebbet, éd izezzebbet, our izzebbet) ‖ faire descendre de ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîzebboût (Ta. 8) ⵜⵣⴱⵜ va. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîzebboût, our itezebbout) ‖ descendre hab. de ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

zîzebboût (Ta. 8) ⵣⵣⴱⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (izîzebboût, our izezebbout) ‖ faire hab. descendre de ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăzabbou ⵣⴱⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. izebboûten ⵣⴱⵜⵏ), daṛ zebboûten ‖ fait de descendre de ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăzezzebbou ⵣⵣⴱⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izezzebboûten ⵣⵣⴱⵜⵏ), daṛ zezzebboûten ‖ fait de faire descendre de ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵣⴱ ezzebou ⵣⴱⵓ sm. (pl. ezzeboûten ⵣⴱⵜⵏ) ‖ honneur (fait de faire ce qui est honorable et de ne pas faire ce qui ne l’est pas) ‖ syn. d’ăġemmir et d’ăsemmâd et beauc. plus us. qu’eux.

ⵣⴱ zebbet ⵣⴱⵜ sf. (s. s. pl.) ‖ acte indiscret (ingérence indiscrète en qlq. ch. qui ne regarde pas) ‖ ex. Kenân teh ê zebbetK. est dans lui l’acte indiscret (K. sont dans lui des actes indiscrets ; K. s’ingère indiscrètement dans ce qui ne le regarde pas) = Biska iġġĕh zebbetB. est entré dans un acte indiscret (B. s’est ingéré indiscrètement dans ce qui ne le regarde pas) = eġmeḍ zebbet ⁒ sors de l’acte indiscret (cesse de t’ingérer indiscrètement dans ce qui ne te regarde pas) = ăouâl ennek zebbet a iemoûs ⁒ tes paroles acte indiscret ce qu’elles sont (tes paroles sont un acte indiscret, tes paroles sont une ingérence indiscrète dans ce qui ne te regarde pas) = Kenân ămoûġeh en zebbetK. [est] un h. qui entre d’acte indiscret (K. est un h. qui a l’hab. de s’ingérer indiscrètement dans ce qui ne le regarde pas) ‖ v. ⴾⵍⴼ keloûfi.

ⵥⴱ éżabi ⵥⴱⵉ sm. φ (pl. iżebân ⵥⴱⵏ), daṛ ăżabi (ĕżabi), daṛ żebân ‖ coquillage marin très blanc de forme conique ‖ l’éżabi a hab. de 0m,03c à 0m,08c de long. Autrefois les fem. de l’Ăh. s’en servaient com. de pendant d’oreille ; elles le suspendaient par le sommet à un fil de peau qu’on passait dans le lobe percé de l’oreille ; aujourd’hui il ne sert presque plus à cet usage ni à aucun autre ‖ v. ⵎⵗⵓⵏ ămeṛouan.

téżabit ⵜⵥⴱⵜ sf. φ (pl. tiżabâtîn ⵜⵥⴱⵜⵏ), daṛ tăżabit (tĕżabit), daṛ tżabâtîn ‖ boucle d’oreille ‖ se dit de toutes les boucles d’oreilles de f. ou d’h., de qlq. forme et de qlq. matière qu’elles soient. Dans l’Ăh., presque toutes les f. portent des boucles d’oreilles, très peu d’h. en portent. Les f. qui portent des boucles d’oreilles en portent touj. aux 2 oreilles ; les h. n’en portent jamais qu’à une oreille, à la droite. Les boucles d’oreilles ont presque toutes la forme d’un anneau, de 0m,05c à 0m,10c de diamètre pour les fem., de diamètre moindre pour les h. et les enfants ; elles sont hab. en argent ; chez les pauvres elles sont en cuivre ; jamais elles ne sont en or. Les h. et les enfants les suspendent au lobe percé de l’oreille ; les f. les y suspendent qlqf., mais plus souvent elles les suspendent à une natte de cheveux à hauteur du lobe de l’oreille ‖ p. ext. « tareḳ pointue et escarpée (ayant la forme d’un éżabi) (colline conique isolée, pointue et escarpée, ayant la forme d’un éżabi) ». v. ⴷⵔⵔ adrar, tadraḳ.

ăżebboui ⵥⴱⵉ sm. φ (pl. iżebbouien ⵥⴱⵉⵏ), daṛ żebbouien ‖ pointe (sommet pointu) (d’une montagne ou colline dont le sommet est en forme d’aiguille) ‖ v. ⵥⵉⴾⵔ ăżeiiako.

ⵣⴱ ăzeba ⵣⴱⴰ (dial. Berb. séd. Ṛ. et Ġ.) sm. ‖ provisions de bouche constituant la nourriture nécessaire à la vie, en séjour ‖ syn. de ténefek (Ăh.) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵣⴱⴱ é̆zzebib ⵣⴱⴱ ✳ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. é̆zzebîben ⵣⴱⴱⵏ) ‖ raisin (qlconque, frais ou sec) ‖ plusieurs villages de l’Ăh. produisent de raisin d’excellente qualité.

tezzebibt ⵜⵣⴱⴱ⵿ⵜ sf. (pl. tezzebibîn ⵜⵣⴱⴱⵏ) ‖ pied de vigne ‖ syn. de tăżaouat empl. d. ce s. et plus us. que lui.

ⵥⴱⴱ żebebou ‖ v. ⵥⵏⴱⴱ żenboubet (Ta. 2).

ⵥⴱⵉ ăżebboui ‖ v. ⵥⴱ éżabi.

ⵣⴱⵏ ăzebna ⵣⴱⵏⴰ (Ăir) sm. ‖ créance ‖ syn. d’ămerouas empl. d. ce s. ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵥⴱⵔ ăżboûr ⵥⴱⵔ sm. φ (pl. iżbâr ⵥⴱⵔ), daṛ ĕżbâr ‖ pourtour du bas d’une jambe (de pantalon) ‖ la figure est le plan d’un pantalon de l’Ăh. ; MNM′N′ est la coulisse où passe un lacet qui serre le pantalon à la taille ; ABA′B′ et CDC′D′ sont les ăżboûr des 2 jambes. Chaque ăżboûr a environ 0m,40c de pourtour et 0m,01c à 0m,10c de haut, c. à d. qu’AB a environ 0m,20c et AA′ de 0m,01c à 0m,10c. Les ăżboûr sont hab. de même étoffe que le reste du pantalon et sans ornements ; qlqf. mais rarement ils sont d’autre étoffe que le reste ou brodés ‖ p. ext. « balsane (d’an. qlconque) ». Se dit de balsanes de toute dimension ‖ p. ext. « éperon (de cavalier) ». D. ce s., est syn. de tératimt.

ⵥⴱⵔ ăżoûbara ⵥⴱⵔⴰ sm. φ (pl. iżoûbarâten ⵥⴱⵔⵜⵏ ; fs. tăżoûbarat ⵜⵥⴱⵔⵜ ; fp. tiżoûbarâtîn ⵜⵥⴱⵔⵜⵏ), daṛ żoûbarâten, daṛ tżoûbarâtîn ‖ sanglier ‖ il n’y a pas de sangliers dans l’Ăh. ; il y en a dans l’Ăd. ‖ diffère d’ădeouaideouai « porc ».

ⵥⴱⵔ eżżebar ⵥⴱⵔ ✳ sm. (pl. eżżebâren ⵥⴱⵔⵏ) ‖ témoin de terre isolé (butte de terre naturelle, isolée, à pentes raides, dont l’élévation varie hab. entre 3 et 10 mètres).

ⵣⴱⵔ ăzabbar ‖ v. ⵋⴱⵔ ăjabbar.

ⵣⴱⵔⵂ ăzebrih ‖ v. ⴱⵔⵂ ebreh.

ⵥⴷ eżed ⵥⴷ va. prim. ; conj. 30 « ebeḍ » ; ρ (iżĕd, iżâd, éd iżed, our iżid) ‖ moudre (réduire en poudre, à sec, par frottement entre 2 corps durs) ‖ a aussi le s. pas. « être moulu » ‖ peut avoir pour rég. dir. toute substance capable d’être moulue, p. ex. du blé, de l’orge, du sel, du poivre, du café, du tabac, etc. ‖ fig. « moudre (broyer) [une p., un an.] », le suj. étant une chûte, des coups, une p. qui roue de coups, etc.

żeżed ⵥⵥⴷ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (iżżed, ieżîżed, éd iżeżed, our iżżed) ‖ faire moudre ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

eżżâd ⵥⴷ va. f. 5 ; conj. 218 « ebbâḍ » ; (iżżâd, our iżżid) ‖ moudre hab. ‖ a aussi le s. pas. ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żâżâd ⵥⵥⴷ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżâd, our iżeżid) ‖ faire hab. moudre ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

éżîd ⵥⴷ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżîden ⵥⴷⵏ), daṛ ăżîd (ĕżîd), daṛ żîden ‖ fait de moudre ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être moulu » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ signifie aussi « moutûre » ‖ tehount n ăżîd « grosse pierre de moutûre » signifie « meule dormante ».

ażżed ⵥⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżżîden ⵥⴷⵏ), daṛ ĕżżed (ăżżed), daṛ ĕżżîden ‖ fait de faire moudre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ażżed ⵥⴷ sm. φ (pl. iżżeden ⵥⴷⵏ), daṛ ĕżżed (ăżżed), daṛ ĕżżeden ‖ pierre à moudre (de forme ovoïde, qu’on tient dans les mains et avec laquelle on moût sur une meule dormante) ‖ l’ażżed sert à moudre n’importe quoi sur une meule dormante ; il se tient à 2 mains ; ses dimensions sont hab. de 0m,12c à 0m,20c de long et de 0m,06c à 0m,12c de large ‖ ażżed oua n kebba « pierre à moudre celle des noyaux de dattes » signifie « écrasoir (pierre de forme sphérique, qu’on tient à une ou à 2 mains, et avec laquelle on écrase autre ch. que des grains de céréales sur une meule dormante) ». Syn. de tażżet empl. d. ce s. v. ci-dessous tażżet.

tażżet ⵜⵥⵜ sf. φ (pl. tiżżedîn ⵜⵥⴷⵏ), daṛ tĕżżet (tăżżet), daṛ tĕżżedîn ‖ écrasoir (pierre de forme sphérique, qu’on tient à une ou à 2 mains, et avec laquelle on écrase autre ch. que des grains de céréales sur une meule dormante) ‖ la tażżet a hab. de 0m,06c à 0m,12c de diamètre ; elle sert à écraser sur une meule dormante n’importe quoi excepté des grains de céréales, p. ex. du sel, du poivre, du café, du tabac, des noyaux de dattes, etc. ‖ p. ext. « pilon néolithique (servant à écraser en frappant verticalement sur une meule dormante ou un auget néolithiques) ». Les pilons néolithiques appelés tażżet sont cylindriques et ont hab. 0m,10c à 0m,15c de long et 0m,04c à 0m,06c de diamètre ; les meules dormantes néolithiques et les augets néolithiques auxquels ils sont destinés s’appellent édeġétażżet n ăsemsed « écrasoir de fait d’affiler (écrasoir d’affilage) » signifie « pierre à aiguiser de moyenne taille pouvant se tenir à la main (de forme qlconque, hab. allongée) ». v. ⵎⵙⴷ emsed, ăsemsed, tăsemsettażżet en tăkoûba « écrasoir d’épée » est syn. de tażżet n ăsemsed ‖ d. le s. « écrasoir », tażżet est syn. d’ażżed oua n kebba.

êżed ⵥⴷ sm. (pl. êżdaouen ⵥⴷⵓⵏ) ‖ cendre ‖ se dit de toute cendre, froide ou chaude ‖ v. ⵍⵎⵙ élemmesé.

ażżed ⵥⴷ (dial. Berb. séd. Ṛ. et Ġ.) sm. φ (pl. iżżeden ⵥⴷⵏ), daṛ ĕżżed (ăżżed), daṛ ĕżżeden ‖ mesure de capacité (de la contenance de 9 litres) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵥⴷ iżad ⵥⴷ vn. prim. ; conj. 69 « ihal » ; (ieżid, ieżîd, éd iżad, our ieżid) ‖ être doux (être agréable aux sens) ‖ se dit de tout ce qui est agréable au goût, à l’odorat, à l’ouïe, à la vue, au toucher : p. ex. d’un aliment qlconque, sucré ou salé, d’une boisson qlconque, sucrée ou salée, qui sont agréables au goût ; d’un parfum naturel ou artificiel agréable à l’odorat ; d’un son de voix, d’un chant, d’un instrument de musique, agréables à l’ouïe ; de la peau d’une p., d’une étoffe, d’une ch. qlconque, agréables au toucher ; d’un an. qui est agréable à monter ; de tout ce qui est agréable au sens en quoi que ce soit, com. un vent modéré ou une pluie en été, le soleil ou le feu en hiver, l’intérieur d’une maison ou d’une tente, l’ombre, des nuages, la fraîcheur, la chaleur, la marche, le repos, le sommeil, l’équitation, la chasse, un jeu, n’importe quel exercice du corps ou quel acte physique, etc. ‖ fig. « être doux (être agréable à l’esprit, au cœur) », le suj. étant une occupation, un acte, une ch. qlconque, p. ex. la prière, la lecture, la patience, la vertu, l’amour, le travail, la crainte de Dieu, etc. ‖ fig. « être doux (être affable ; être empreint de bonté) », le suj. étant une p., un caractère, des paroles, une manière d’être, etc. ‖ fig. « être doux (de caractère) », le suj. étant une p. ou un an. ‖ fig. « être agréable », le suj. étant une p., un an., une ch., agréables en quoi que ce soit ‖ fig. « être agréable dans les relations sexuelles », le suj. étant un h. ou une f. À cause des équivoques qui peuvent provenir de ce sens, on se sert rarement d’iżad pour exprimer la douceur de caractère des p.

żoużed ⵥⵥⴷ va. f. 1 ; conj. 162 « soukseḍ » ; (ieżżoŭżed, ieżżoûżed, éd iżoużed, our ieżżoużed) ‖ rendre doux ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîżâd ⵜⵥⴷ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîżâd, our itiżad) ‖ être hab. doux ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żoûżoûd ⵥⵥⴷ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżoûd, our iżoużoud) ‖ rendre hab. doux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tăżodé ⵜⵥⴷⵉ sf. nv. f. 1 ; φ (pl. tiżôdiaouîn ⵜⵥⴷⵉⵓⵏ), daṛ tżôdiaouîn ‖ fait d’être doux ; douceur ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăżoużed ⵥⵥⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoużoûden ⵥⵥⴷⵏ), daṛ żoużouden ‖ fait de rendre doux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵣⴷ ezzad ⵣⴷ ✳ sm. (pl. ezzâden ⵣⴷⵏ) ‖ provisions de route (provisions de bouche de route) ‖ tout les aliments solides et liquides, blé, dattes, lait, etc. peuvent faire partie de l’ezzad ; l’eau n’en fait pas partie ‖ v. ⵏⴼⴾ ténefek.

ⵥⴼ oużżaf ⵥⴼ vn. prim. ; irr. XIV ; π (seṭṭĕf, seṭṭâf, éd ioużżaf, our seṭṭef) ‖ être noir (être noir franc) ‖ la conjugaison d’oużżaf est irrégulière ; la voir à l’appendice sur les conjugaisons ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit, p. ex., d’un nègre à peau très noire, d’un cheval, d’une chèvre, d’un bœuf dont la robe est noir franc, d’une ch. qlconque, cheveux, barbe, étoffe, peau, papier, etc. qui sont noir franc naturellement ou artificiellement ‖ en parlant du teint des nègres, signifie « être noir franc ». v. ⵂⵓⵗ ihouaṛ ‖ p. ext. « être vert foncé ; être foncé ; être noir (de n’importe quel ton de noir) », le suj. étant une p., un an., ou une ch. ‖ p. ext. « être verdoyant (le suj. étant un végétal) ». Se dit de tout végétal qui est verdoyant parce qu’il n’est pas flétri par la sécheresse, la gelée, le soleil, ou une autre cause, que sa verdure soit claire ou foncée ‖ tallit seṭṭĕfet « mois ayant été noir (mois noir) » est le nom tăm. du mois lunaire musulman de « ṣefer ». v. tallit ‖ d. le s. « être vert foncé ; être foncé ; être noir (de n’importe quel ton de noir) » et « être verdoyant », est syn. d’ikoual. Diffère d’ikoual en ce que celui-ci n’a pas le sens « être noir (être noir franc) », et en ce qu’il a hab. un sens différent de celui d’oużżaf en parlant du teint des p. et du poil des an.

oużżaf ⵥⴼ vn. prim. ; conj. 71 « ouksaḍ » ; (ieżżouf, ieżżoûf, éd ioużżaf, our ieżżouf) ‖ m. s. q. le pr. ‖ très peu us.

żoużżef ⵥⵥⴼ va. f. 1 ; conj. 162 « soukseḍ » ; (ieżżoŭżżef, ieżżoûżżef, éd iżoużżef, our ieżżoużżef) ‖ rendre noir ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « teindre en noir » ‖ p. ext. « être habillé de noir (n.) ; s’habiller de noir (n.) » ‖ fig. « être dévoré du désir de manger de la viande (pour être resté longtemps sans en manger) (n.) », le suj. étant une p. Se dit, p. ex., de qlq’un qui a un désir désordonné de manger de la viande parce qu’il n’en a pas mangé depuis 30 jours ou davantage.

toûżżâf ⵜⵥⴼ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûżżâf, our itoużżaf) ‖ être noir hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « noircir (devenir noir ; augmenter en noirceur) » et « devenir verdoyant (le suj. étant un végétal) ».

żoûżżoûf ⵥⵥⴼ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżżoûf, our iżoużżouf) ‖ rendre noir hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

teżżefé ⵜⵥⴼⵉ sf. nv. prim. ; (pl. teżżefaouîn ⵜⵥⴼⵓⵏ) ‖ fait d’être noir ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ signifie aussi « noir (couleur noir franc) », « vert foncé (couleur vert foncé) ; couleur foncée ; noir (couleur noire, de n’importe quel ton) », et « couleur verdoyante (en parlant d’un végétal) » ‖ p. ext. « endroit noir (dans la robe d’un an., dans un terrain de couleur claire, dans une ch. qlconque) » ‖ p. ext. « vêtement noir ; vêtements noirs » ‖ p. ext. « chose noire » ‖ p. ext. « relief de terrain noir (de hauteur qlconque) » ‖ p. ext. « noir [de l’œil] (ensemble de l’iris et de la prunelle) » ‖ p. ext. « noirceur (tache noirâtre, tache foncée) (su la peau d’une p.) ». Se dit de taches d’un ou plusieurs centimètres de diamètre, plus foncées que le reste de la peau, qui apparaissent sur le visage ou les mains ; on peut en avoir une ou plusieurs ; leur cause est inconnue ; qlqf. elles passent, qlqf. elles restent toujours ; on ne les sent pas ; on ne connait pas de moyen de les faire disparaître ‖ teżżefé n oûdem « noir du visage (noirceur du visage) » signifie au fig. « assombrissement du visage (visage sombre ; chagrin peint sur le visage) ».

ăżoużżef ⵥⵥⴼ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoużżoûfen ⵥⵥⴼⵏ), daṛ żoużżoûfen ‖ fait de rendre noir ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1, excepté celui qui correspond à « être dévoré du désir de manger de la viande ».

ăżoużżaf ⵥⵥⴼ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoużżâfen ⵥⵥⴼⵏ), daṛ żoużżâfen ‖ fait d’être dévoré du désir de manger de la viande.

éseḍif ⵙⴹⴼ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. iseḍîfen ⵙⴹⴼⵏ ; fs. téseḍift ⵜⵙⴹⴼⵜ ; fp. tiseḍîfîn ⵜⵙⴹⴼⵏ), daṛ ăseḍîf (ĕseḍîf), daṛ seḍîfen, daṛ tăseḍift (tĕseḍift), daṛ tseḍîfîn ‖ nègre ; an. noir (an. de couleur noire).

oużżaf ⵥⴼ sm. (pl. oużżâfen ⵥⴼⵏ) ‖ colline ; montagne ; massif de collines ; massifs de collines et de montagnes de toutes couleurs, formes, élévations et étendues ‖ ⴷⵔⵔ adrar, tadraḳ.

tăneżeżżeft ⵜⵏⵥⵥⴼⵜ sf. φ (col. s. n. d’u.) (pl. de div. tineżeżżefîn ⵜⵏⵥⵥⴼⵏ), daṛ tneżeżżefîn ‖ nom d’une substance gris-jaune qui se trouve sous forme de fragments friables et sert à teindre les peaux en noir (ar. « ṭemla ; cheḥḥîra ») ‖ syn. de tăounkent et de tăfîdet.

ⵣⴼ ezzef ⵣⴼ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (izzĕf, izzâf, éd izzef, our izzif) ‖ rendre nu (mettre à nu) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être nu » et « se rendre nu (se mettre à nu) » ‖ peut avoir pour suj. une p. ou une cause qlconque, pauvreté, accident, etc. Peut avoir pour rég. dir. une p., une partie du corps, ou une ch. qu’a un fourreau, un étui, une housse, une couverture, com. une épée, un poignard, un fusil, un bouclier, un livre, une selle, etc. ‖ p. ext. « rendre nu (rendre sans nuages) [le ciel] ; rendre nu (rendre sans végétation) [le sol] ». Se dit, p. ex., du vent qui rend le ciel nu de nuages, de la sécheresse qui rend le sol ne de végétation, etc. ‖ fig., au s. pas., « être mal vêtu ; avoir une partie du corps qui devrait être couverte découverte ; avoir les parties génitales découvertes » ‖ fig. « laisser seul [qlq’un] », le suj. étant des p. qui forment la compagnie habituelle d’un h. riche ou puissant et qui le quittent tous, le rég. dir. étant celui qu’ils abandonnent. Se dit de p. qui quittent ainsi qlq’un soit tous ensemble, soit les uns après les autres, sans esprit de retour, pour une cause qlconque ‖ p. ext. « ôter de la tête (ou du cou) [un mors, une bride, une rène, un licol, un collier (à un cheval, un chameau, un chien, une chèvre, un an. qlconque)] », le suj. étant une p., le rég. dir. étant un mors, une bride, etc. L’an. auquel le suj. ôte le rég. dir. se met au dat. S’empl. souv. sans rég. dir., un rég. dir. signifiant mors, bride, etc. étant s. e. ‖ p. ext., aux s. pas. et pron., « être débarassé (de son mors, de sa bride, de sa rène, de son licol, de son collier) ; se débarasser (d. le s. ci. d.) ». le suj. étant un cheval, un chameau, un chien, un an. qlconque ‖ d. le s. « être nu (n’être pas vêtu) », le suj. étant une p., est syn. d’ihouaṛ.

zouzef ⵣⵣⴼ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iezzoŭzef, iezzoûzef, éd izouzef, our iezzouzef) ‖ faire rendre nu ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

nouzzef ⵏⵣⴼ vn. f. 4 ; conj. 95 « doukkel » ; (iennoŭzzef, iennoûzzef, éd iennouzzef, our iennouzzef) ‖ se rendre nu réc. l’un l’autre (se mettre à nu réc. l’un l’autre) ‖ se dit p. ex. de p. qui s’ôtent ou s’arrachent l’un à l’autre les vêtements, ou qui se demandent l’un à l’autre de se deshabiller complétement.

tâzzef ⵜⵣⴼ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâzzef, our itezzef) ‖ rendre hab. nu ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

zoûzoûf ⵣⵣⴼ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (izoûzoûf, our izouzouf) ‖ faire hab. rendre nu ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tînezzoûf ⵜⵏⵣⴼ vn. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînezzoûf, our itenezzouf) ‖ se rendre hab. nu réc. l’un l’autre.

oûzoûf ⵣⴼ sm. nv. prim. ; (pl. oûzoûfen ⵣⴼⵏ) ‖ fait de rendre nu ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être nu » et « fait de se rendre nu » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ signifie aussi « nudité » ‖ p. ext. « partis génitales (de l’h. ou de la f.) ».

ăzoûzef ⵣⵣⴼ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izoûzoûfen ⵣⵣⴼⵏ), daṛ zoûzoûfen ‖ fait de faire rendre nu ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănouzzef ⵏⵣⴼ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inezzoûfen ⵏⵣⴼⵏ), daṛ nezzoûfen ‖ fait de se rendre nu réc. l’un l’autre.

ouzzîf ⵣⴼ sm. (pl. ouzzîfen ⵣⴼⵏ ; fs. touzzift ⵜⵣⴼⵜ ; fp. touzzîfîn ⵜⵣⴼⵏ) ‖ chevreau (sevré et dont les cornes sont à nu, mais qui n’est pas encore ăboûleġ) (chevreau sevré et dont les cornes sont sorties de l’enveloppe qui les couvrait et se montrent à nu, mais qui n’a pas encore assez de taille pour être appelé ăbouleġ) ‖ p. ext. « petit mouflon (d’âge correspondant à celui du chevreau appelé ouzzîf) » ‖ v. ⴱⵍⴶ ăboûleġ.

tizezzefâtîn ⵜⵣⵣⴼⵜⵏ sf. φ (pl. s. s.), daṛ tzezzefâtîn ‖ horripilement (frisson accompagné d’horripilement, causé par une émotion vive) ‖ syn. d’ămżoûzou empl. d. ce s.

ⵥⴼ żâfou ⵥⴼⵓ sm. (pl. żâfoûten ⵥⴼⵜⵏ) ‖ caractère à lubies (caractère à caprices extravagants) ; caractère à emportements subits et extravagants ‖ se dit proprement des p., et par ext. de certains an. domestiques, chevaux, chameaux, etc. sujets à des accès subits de bonds ou d’emballement pour la moindre cause ou sans cause apparente.

ⵥⴼ tâżeft ‖ v. ⴹⴼ eṭṭef.

ⵣⴼⵔ té̆zefrit ⵜⵣⴼⵔⵜ sf. (pl. té̆zefritîn ⵜⵣⴼⵔⵜⵏ) ‖ soufre ‖ syn. d’ăouḍis et moins us. que lui.

ⵥⴶ eżżeġ ⵥⴶ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (iżżĕġ, iżżâġ, éd iżżeġ, our iżżiġ) ‖ traire ‖ a aussi le s. pas. « être trait » ‖ peut avoir pour rég. dir. du lait, une femelle d’an., un bout de mamelle d’an.

żoużeġ ⵥⵥⴶ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (ieżżoŭżeġ, ieżżoûżeġ, éd iżoużeġ, our ieżżoużeġ) ‖ faire traire ‖ se c. av. 2 acc. ‖ p. ext. « distribuer à la ronde [leur repas du soir (qlq. soient les aliments dont il se compose)] (à des p.) (se c. av. 1 acc.) ». Les p. auxquelles le suj. distribuer le rég. dir. se mettent au datif. v. ⵏⵗⵙ nouḳḳes.

tâżżeġ ⵜⵥⴶ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâżżeġ, our iteżżeġ) ‖ traire hab. ‖ a aussi le s. pas.

żoûżoûġ ⵥⵥⴶ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżoûġ, our iżoużouġ) ‖ faire hab. traire ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâżek ⵜⵥⴾ sf. nv. prim. ; (pl. tâżġîn ⵜⵥⴶⵏ) ‖ fait de traire ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être trait ».

ăżoûżeġ ⵥⵥⴶ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoûżoûġen ⵥⵥⴶ), daṛ żoûżoûġen ‖ fait de faire traire ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămoûżeġ ⵎⵥⴶ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imoûżeġen ⵎⵥⴶⵏ ; fs. tămoûżek ⵜⵎⵥⴾ ; fp. timoûżeġîn ⵜⵎⵥⴶⵏ), daṛ moûżeġen, daṛ tmoûżeġîn ‖ hom. qui trait ‖ ce que trait un ămoûżeġ se met au gén.

ăżâżeġ ⵥⵥⴶ sm. φ (pl. iżoûżâġ ⵥⵥⴶ), daṛ żoûżâġ ‖ vase pour traire (vase spécial fait exprès pour traire le lait) ‖ on trait le lait dans l’ăżâżeġ ; on n’y boit pas ‖ v. ⴾⵙ ăkous.

ăżoûżeġ ⵥⵥⴶ sm. φ (pl. iżoûżġen ⵥⵥⴶⵏ), daṛ żoûżġen ‖ heure de la traie du soir ‖ la traie du soir se fait à la nuit close, environ 2 h. et demie ou 3 h. après le coucher du soleil ‖ p. ext. « heure de la nuit close (environ 2 h. et demie ou 3 heures après le coucher du soleil) (ar. « ậcha ») ‖ p. ext. « repas du soir » ‖ p. ext. « prière canonique de la nuit close (prière canonique de l’« ậcha ») ». v. ⵎⴷ ămoud ‖ d. le s. « répas du soir », est syn. d’ămensi et d’ămaġin ‖ v. ⴷⵓ adou, tădeggat.

oua-iżżĕġen ⵓⵥⴶⵏ (m. à m. « celui qui ayant trait ») sm. (s. et pl.) ‖ grillon (nom d’un insecte).

izzaġ ⵣⴶ vn. prim. ; irr. XV. ; (heddĭġ, heddîġ, éd izzaġ, our heddiġ) ‖ être pur (être sans souillure) ‖ la conjugaison d’izzaġ est irrégulière ; la voir à l’appendice sur les conjugaisons ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ‖ se dit de tout ce qui est sans souillure matériellement ou moralement, p. ex. d’un h. dont la peau, les vêtements sont propres ; d’un an. dont la peau et le poil sont propres ; d’une maison, d’un sol, d’un vêtement, d’un plat, d’une écuelle, de blé, de riz, d’eau, de lait, etc. qui sont propres, sans souillures, sans impuretés, sans corps étrangers constituant des impuretés ; d’une p. qui est pure de cœur, d’intentions ; d’une âne, d’un cœur, d’intentions qui sont purs, sans rien de contraire à la vertu, à la droiture, à la candeur morale ‖ p. ext. « être propre (être sans souillure ; être sans impuretés) », le suj. étant une p., un an., ou une ch. ‖ p. ext. « être pur (être exempt de toute impureté canonique musulmane) », le suj. étant une p. ou une ch. v. ⵏⴾⵍ enkel.

izzaġ ⵣⴶ vn. prim. ; conj. 69 « ihal » ; (iezzĭġ, iezzîġ, éd izzaġ, our iezziġ) ‖ m. s. q. le pr. ‖ très peu us.

zezzeġ ⵣⵣⴶ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (izzĕzzeġ, iezzîzzeġ, éd izezzeġ, our izzezzeġ) ‖ rendre pur ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ peut souv. se traduire par « purifier ; nettoyer ».

tîzzâġ ⵜⵣⴶ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîzzâġ, our itizzaġ) ‖ être hab. pur ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

zâzzâġ ⵣⵣⴶ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (izâzzâġ, our izezziġ) ‖ rendre hab. pur ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tezzeġé ⵜⵣⴶⵉ sf. nv. prim. ; (pl. tezzeġaouîn ⵜⵣⴶⵓⵏ) ‖ fait d’être pur ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ signifie aussi « pureté ; propreté ».

ăzezzeġ ⵣⵣⴶ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izezzîġen ⵣⵣⴶⵏ), daṛ zezzîġen ‖ fait de rendre pur ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1. ‖ signifie aussi « purification ; nettoyage ».

ⵥⴳ żougget (Ta. 2) ⵥⴳⵜ vn. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (ieżżoŭgget, ieżżoûgget, éd iżżougget, our ieżżougget) ‖ souffleter (donner un soufflet à, donner avec la main ouverte un coup sur la joue à) ‖ la p. que le suj. soufflete se met au datif ‖ ex. Biska ieżżoŭgget i KenânB. a souffleté K. ‖ syn. d’esteṛ empl. d. ce s.

tîżeggoût (Ta. 8) ⵜⵥⴳⵜ vn. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîzeggoût, our iteżeggout) ‖ souffleter hab.

ăżaggou ⵥⴳⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżeggoûten ⵥⴳⵜⵏ), daṛ żeggoûten ‖ fait de souffleter.

tăzouggit ⵜⵥⴳⵜ sf. (pl. tiżougga ⵜⵥⴳⴰ), daṛ tżougga ‖ soufflet (coup donné sur la joue avec la main ouverte) ‖ syn. de tăsettiḳ.

ⵥⴳ tăżaggat ⵜⵥⴳⵜ sf. φ (pl. tiżaggâtîn ⵜⵥⴳⵜⵏ), daṛ tżaggâtîn ‖ rétention d’urine.

ⵥⴳ tażegga ⵜⵥⴳⴰ sf. φ (pl. tiżeggaouîn ⵜⵥⴳⵓⵏ), daṛ tĕżegga (tăżegga), daṛ tżeggaouîn ‖ petit troupeau de chameaux (de 20 à 40 animaux) ‖ une tażegga peut être composée de chameaux seuls, de chamelles seules, ou de chameaux et de chamelles.

ⵥⴳ tăżegat ⵜⵥⴳⵜ sf. φ (pl. tiżegâtîn ⵜⵥⴳⵜⵏ), daṛ tżegâtîn ‖ collier [d’animal] (en corde de poil ou de peau, ou en chaînette) ‖ on peut mettre des tăżegat à tous les an. ; on en met surtout aux chameaux ‖ v. ⵂⵓ tăhaout.

ⵥⴶ ăżaġ ⵥⴶ sm. φ (pl. iżaġġen ⵥⴶⵏ), daṛ żaġġen ‖ crinière très-courte et droite (naturellement ou parce qu’elle a été coupée ras) ‖ se dit des an. dont la crinière est ainsi naturellement, com. les ânes, ou de ceux dont la crinière, naturellement longue, a été coupée ras, com. les chevaux à crins en brosse ‖ v. ⵂⵉⵍⵍ é̆héilel.

ⵥⴳⵉ żegiiet (Ta. 1) ⵥⴳⵉⵜ vn. prim. ; conj. 48 « geḍiiet (Ta. 1) » ; (iżgeiiet, ieżîgeiiet, éd iżgiiet, our iżgeiiet) ‖ être grand, maigre et mal tourné (être grand, maigre et disgracieux de formes) (le suj. étant une p. ou un an.) ‖ fig. « être haut, mal pourvu de feuillage et peu gracieux (le suj. étant un arbre) ». Ne se dit que d’arbres mal pourvus de feuillage dans une saison où les arbres de leur espèce ont toute leur frondaison, et dont le peu de grâce est causé par cette maigreur de feuillage.

tîżgiiît (Ta. 7) ⵜⵥⴳⵉⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (itîżgiiît, our iteżgiiit) ‖ être hab. grand, maigre et mal tourné ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăżgiii ⵥⴳⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżgiiîten ⵥⴳⵉⵜⵏ), daṛ ĕżgiiîten ‖ fait d’être grand, maigre et mal tourné ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăżegeiia ⵥⴳⵉⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. iżegeiiâten ⵥⴳⵉⵜⵏ ; fs. tăżegeiiat ⵜⵥⴳⵉⵜ ; fp. tiżegeiiâtîn ⵜⵥⴳⵉⵜⵏ), daṛ żegeiiâten, daṛ tżegeiiâtîn ‖ hom. (ou an.) grand, maigre et mal tourné ‖ fig. « arbre haut, mal pourvu de feuillage et disgracieux ».

ⵣⴶⵏ ejjen ⵋⵏ (ezġen ⵣⴶⵏ) va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ijjĕn (izġĕn), ijjân (izġân), éd ijjen (éd izġen), our ijjin (our izġin)) ‖ défraîfchir (faire perdre sa fraîcheur en salissant légèrement à) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être défraîchi » et « se défraîchir » ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., une ch., une cause qlconque. Peut avoir pour rég. dir. toute ch. capable de perdre sa fraîcheur par suite d’un salissement très léger ‖ signifie défraîchir par un salissement faible, mais tantôt impossible tantôt difficile à faire disparaître. Se dit, p. ex., de qlq’un qui défraichit, par un usage plus ou moins long, par manque de soin, etc., une étoffe, une peau, un papier, un livre, un objet mobilier qlconque, un mur, le sol d’un endroit, la peau de ses mains ou de son visage, du lait, de l’eau, etc. ‖ p. ext. « défraîchir (faire perdre sa fraîcheur à, faire perdre la fraîcheur de teint et de formes qui accompagne la 1ère fleur de la jeunesse à) », le suj. étant une cause qlconque, le rég. dir. étant un h. ou une f.

zâġġen ⵣⴶⵏ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (izâġġen, our izeġġen) ‖ défraîchir hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăzaġen ⵣⴶⵏ sm. nv. prim. ; φ (pl. izeġânen ⵣⴶⵏⵏ), daṛ zeġânen ‖ fait de défraîchir ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être défraîchi » et « fait de se défraîchir » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ⵣⴶⵏ ăzġen ⵣⴶⵏ (ăjjen ⵋⵏ) ✳ sm. φ (pl. izġenen ⵣⴶⵏⵏ), daṛ ĕzġenen ‖ mesure de capacité d’un quart de litre ‖ l’ăzġen sert de mesure de capacité pour les liquides, les grains et les substances en petit fragments com. le sel concassé, les dattes concassées, etc. ‖ v. ⴶⴶ ġaġġ, ăġeġġi ; ⴾⵜ eket, asket ‖ la prononciation ăjjen est très peu us.

ⵣⴶⵔ ejjer ⵋⵔ (ezġer ⵣⴶⵔ) va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ijjĕr, ijjâr, éd ijjer, our ijjir) ‖ traverser (passer eu travers (en allant d’un bord à l’autre) ; percer de part en part) ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. Peut avoir pour rég. dir. un accident de terrain qlconque, vallée, montagne, dune, cours d’eau, mare ; une étendue de terrain qlconque, pays, région, place petite ou grande, tente, maison ; une assemblée de p., un troupeau ; le corps d’une p. ou d’un an., une étoffe, une peau, une planche, un mur, une ch. qlconque que transperce n’importe quoi ; une étoffe, une peau, etc. que traversent l’eau, la pluie, la sueur, le sang, etc. ‖ se dit, p. ex., d’une p. ou d’un an. qui traversent un accident de terrain qlconque, un lieu qlconque ; d’une balle, d’un javelot, d’une épine, qui traversent un membre d’une p. ou d’un an. ; d’une aiguille qui traverse une étoffe ou une peau ; d’un clou qui traverse une planche ; d’un projectile ou d’un piquet qui traversent un mur ; de la pluie qui traverse un vêtement, un velum de tente, un toit ; de la sueur qui traverse un vêtement ; du sang qui traverse un bandage ; etc. ‖ p. ext. « sortir de [un lieu, une p., un an., une ch., où on est entré] », le suj. étant une p., un an., une ch. Se dit, p. ex., d’un h. qui, installé dans une vallée, en sort en traversant ce qui le sépare de son bord droit ou de son bord gauche ; d’un h. qui, installé dans un lieu petit ou grand, pays, région, tente, maison, place ombragée, en sort en traversant ce qui le sépare d’un de ses bords ; d’un h. qui, installé avec d’autres à un plat, à une une écuelle, à un aliment, en sort en cessant de manger ; d’une pensée, d’une parole, d’un fait qui sortent d’une p., de son esprit, de sa tête, en ce qu’ils échappent à la mémoire ‖ d. le s. « traverser [un accident de terrain] », est syn. d’eġbet et d’ali.

zejjer ⵣⵋⵔ (zezġer ⵣⵣⴶⵔ) va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (izzĕjjer, iezzîjjer, éd izejjer, our izzejjer) ‖ faire traverser ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

touejjer ⵜⵓⵋⵔ (touezġer ⵜⵓⵣⴶⵔ) vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittouejjer, ietîouejjer, éd iettouejjer, our ittouejjer) ‖ être traversé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

touejjar ⵜⵓⵋⵔ (touezġar ⵜⵓⵣⴶⵔ) vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittouejjar, ietîouejjar, éd iettouejjar, our ittouejjar) ‖ m. s. q. le pr.

tejjer ⵜⵋⵔ (tezġer ⵜⵣⴶⵔ) vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕjjer, iettîjjer, éd iettejjer, our ittejjer) ‖ m. s. q. le pr.

zâġġer ⵣⴶⵔ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (izâġġer, our izeġġer) ‖ traverser hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

zâjjâr ⵣⵋⵔ (zâzġâr ⵣⵣⴶⵔ) va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (izâjjâr, our izejjir) ‖ faire hab. traverser ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîtouejjîr ⵜⵜⵓⵋⵔ (tîtouezġîr ⵜⵜⵓⵣⴶⵔ) vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouejjîr, our itetouejjir) ‖ être hab. traversé ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

tîtouejjâr ⵜⵜⵓⵋⵔ (tîtouezġâr ⵜⵜⵓⵣⴶⵔ) vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouejjâr, our itetouejjar) ‖ m. s. q. le pr.

tâtejjâr ⵜⵜⵋⵔ (tâtezġâr ⵜⵜⵣⴶⵔ) vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâtejjâr, our itetejjir) ‖ m. s. q. le pr.

tîjjâr ⵜⵋⵔ (tîzġâr ⵜⵣⴶⵔ) vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîjjâr, our itejjir) ‖ m. s. q. le pr.

ăzejjer ⵣⵋⵔ (ăzezġer ⵣⵣⴶⵔ) sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izejjîren ⵣⵋⵔⵏ), daṛ zejjîren ‖ fait de faire traverser ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ătouejjer ⵜⵓⵋⵔ (ătouezġer ⵜⵓⵣⴶⵔ) sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouejjîren ⵜⵓⵋⵔⵏ), daṛ ĕtouejjîren ‖ fait d’être traversé ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ătouejjar ⵜⵓⵋⵔ (ătouezġar ⵜⵓⵣⴶⵔ) sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouejjâren ⵜⵓⵋⵔⵏ), daṛ ĕtouejjâren ‖ m. s. q. le pr.

ătejjer ⵜⵋⵔ (ătezġer ⵜⵣⴶⵔ) sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. itejjîren ⵜⵋⵔⵏ), daṛ tejjîren ‖ m. s. q. le pr.

ăzejjer ⵣⵋⵔ (ăzezġer ⵣⵣⴶⵔ) sm. φ (pl. izejjâr ⵣⵋⵔ), daṛ zejjâr ‖ rive (d’un fleuve, d’un cours d’eau, d’un lit de cours d’eau, de la mer, d’un lac) ‖ v. ⴶⵏⵏ ăġenena.

tăzejjert ⵜⵣⵋⵔ⵿ⵜ (tăzezġert ⵜⵣⵣⴶⵔ⵿ⵜ) sf. φ (pl. tizejjâr ⵜⵣⵋⵔ), daṛ tzejjâr ‖ m. s. q. le pr.

ⵣⴶⵔ Ăjjer ⵋⵔ (Ăzġer ⵣⴶⵔ) ⁂ sm. (s. s. pl.) ‖ pays tout entier des Kel-Ăjjer (territoire qui, avant 1908, était soumis à la domination des Kel-Ăjjer, compris entre l’Ăhaggar, le Tidikelt, les territoires de diverses tribus arabes de Tripolitaine, celui des Tebou et l’Ăir) ‖ p. ext. Ăjjer s’empl. qlqf. d. le s. de « les Kel-Ăjjer ». On dit, p. ex., « l’Ăjjer a fait ceci » dans le sens de « les Kel-Ăjjer ont fait ceci » ‖ Ăjjer en dât « Ăjjer de devant (Ăjjer de l’Est) » signifie « partie de l’Ăjjer située à l’Est de Ṛât » ; Ăjjer en ḍeffer « Ăjjer de derrière (Ăjjer de l’Ouest) » signifie « partie de l’Ăjjer située à l’Ouest de Ṛât » ‖ la prononciation Ăjjer est seule us. dans l’Ăh., l’Ăj., et chez les Tăit.

Kel-Ăjjer ⴾⵍⵋⵔ (Kel-Ăzġer ⴾⵍⵣⴶⵔ) ⁂ sm. pl. (ms. ăgg-Ăjjer ⴳⵋⵔ ; fs. oult-Ăjjer ⵍ⵿ⵜⵋⵔ ; fp. chêt-Ăjjer ⵛⵜⵋⵔ) ‖ gens de l’Ăjjer (np. des Touaregs qui habitent le territoire de l’Ăjjer, et qui, avant 1908, formaient un seul corps de nation sous le commandement d’un chef unique appelé ămenoûkal) ‖ ce nom s’applique à tous les membres de la nation, à qlq. tribu qu’ils appartiennent, sans distinctions de nobles ni de plébéiens ‖ depuis 1908, une partie des Kel-Ăjjer est soumise à la France, l’autre partie ne l’étant pas, ce qui a produit un démembrement de la nation de l’Ăjjer.

ⵣⴳⵔ ăzger ⵣⴳⵔ (Ăir) sm. ‖ bœuf ; taureau ‖ syn. d’êsou (Ăh.) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵣⴳⵗ ăzeggaṛ ‖ v. ⵂⵓⵗ ihouaṛ.

ézeggeṛ ‖ v. ⵂⵓⵗ ihouaṛ.

ⵣⴳⵣ ăzegiz ⵣⴳⵣ (Ăir) sm. φ (pl. izgaz ⵣⴳⵣ), daṛ ĕzgaz ‖ poignard de bras très long (têleḳ de bras plus longue que la têleḳ de bras ordinaire) ‖ v. ⵍⵗ ăllaṛ, têleḳ.

ⵥⴳⵥⵏ żegżen ‖ v. ⴳⵥⵏ żegżen.

ⵣⵂ é̆zzeh ⵣⵂ sm. (pl. é̆zzehen ⵣⵂⵏ) ‖ terre chaude (chauffée par le soleil) ‖ v. ⵍⵎⵙ élemmesé.

ⵣⵉ ezzi ⵣⵉ va. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (izzĕi, izzâi, éd izzi, our izzéi) ‖ 1. connaître (par l’expérience des sens) [une p., un an., une ch.] ; 2. reconnaître [une p., un an., une ch.] (qu’on a connus précédemment par l’expérience des sens) ‖ d. le s. 1., sert à exprimer tous les degrés de connaissance, de la plus faible à la plus parfaite, celle qu’on a acquise en voyant, entendant, sentant, goûtant, touchant une seule fois et anciennement une p., un an., une ch., un lieu, ou celle qui résulte d’un commerce prolongé, d’un long usage, d’une longue expérience, d’un examen approfondi et récent. Se dit, p. ex., d’un h. qui connait une p. pour l’avoir vue et avoir eu avec elle des relations qlconques si fugitives ou si intimes qu’elles soient ; qui connait un an., un lieu, une ch., pour les avoir vus une ou plusieurs fois, peu de temps ou longtemps, récemment ou anciennement ; qui connait un son pour l’avoir entendu, une odeur pour l’avoir sentie, un aliment ou un breuvage pour les avoir goûtés ; etc. Ne s’emploie pas pour exprimer qu’on connait qlq’un ou qlq. ch. par oui-dire ou par des écrits, ni pour exprimer une connaissance obtenue autrement que par les sens ‖ d. le s. 2., se dit d’une p. ou d’un an. qui reconnaissent n’importe quoi, p., an., ch., lieu, etc., qu’ils ont déjà vu, entendu, senti, goûté, touché ‖ p. ext. « avoir l’expérience de ; connaître par expérience ; avoir l’habitude de », le rég. dir. étant une p., un an., une ch. ‖ ezzi âman « connaître l’eau (avoir l’expérience de l’eau) » signifie qlqf. p. ext. « savoir nager » ‖ p. ext. « être guéri (n.) ; se guérir (n.) », le suj. étant une p., un an., une maladie, une blessure, une partie du corps, un chagrin, une passion, un vice ‖ v. ⵙⵏ essen ; ⵎⵜⵔ meter, tămatart.

zouzi ⵣⵣⵉ va. f. 1 ; conj. 164 « soufi » ; (iezzoŭzei, iezzoûzei, éd izouzi, our iezzouzei) ‖ 1. faire connaître ; 2. faire reconnaître ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

nemezzi ⵏⵎⵣⵉ vn. f. 2bis ; conj. 43 « melelli » ; (inmezzi, ienîmezzi, éd inmezzi, our inmezzi) ‖ 1. se connaître réc. l’un l’autre ; 2. se reconnaître réc. l’un l’autre.

nemezzai ⵏⵎⵣⵉ vn. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmezzai, ienîmezzai, éd inmezzai, our inmezzai) ‖ m. s. q. le pr.

touezzei ⵜⵓⵣⵉ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittouezzei, ietîouezzei, éd iettouezzei, our ittouezzei) ‖ 1. être connu ; 2. être reconnu ‖ a t. les s. c. à c. du prim., excepté celui qui correspond à « être guéri ; se guérir ».

touezzai ⵜⵓⵣⵉ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittouezzai, ietîouezzai, éd iettouezzai, our ittouezzai) ‖ m. s. q. le pr.

tâzzei ⵜⵣⵉ va. f. 6 ; conj. 227 « tâffei » ; (itâzzei, our itezzi) ‖ 1. connaître hab. ; 2. reconnaître hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

zoûzoûi ⵣⵣⵉ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (izoûzoûi, our izouzoui) ‖ 1. faire hab. connaître ; 2. faire hab. reconnaître ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tînmezzi ⵜⵏⵎⵣⵉ vn. f. 2bis.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itînmezzi, our itenmezzi) ‖ 1. se connaître hab. réc. l’un l’autre ; 2. se reconnaître hab. réc. l’un l’autre.

tînmezzâi ⵜⵏⵎⵣⵉ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmezzâi, our itenmezzai) ‖ m. s. q. le pr.

tîtouezzi ⵜⵜⵓⵣⵉ vn. f. 3.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîtouezzi, our itetouezzi) ‖ 1. être hab. connu ; 2. être hab. reconnu ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

tîtouezzâi ⵜⵜⵓⵣⵉ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouezzâi, our itetouezzai) ‖ m. s. q. le pr.

tămezzouit ⵜⵎⵣⵓⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. timezzouiîn ⵜⵎⵣⵉⵏ), daṛ tmezzouiîn ‖ 1. fait de connaître ; 2. fait de reconnaître ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

mouziet ⵎⵣⵉⵜ sf. nv. prim. ; (pl. mouzietîn ⵎⵣⵉⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr.

ăzoûzi ⵣⵣⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izoûzien ⵣⵣⵉⵏ), daṛ zoûzien ‖ 1. fait de faire connaître ; 2. fait de faire reconnaître ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănmezzi ⵏⵎⵣⵉ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmezzien ⵏⵎⵣⵉⵏ), daṛ ĕnmezzien ‖ 1. fait de se connaître réc. l’un l’autre ; 2. fait de se reconnaître réc. l’un l’autre.

ănmezzai ⵏⵎⵣⵉ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmezzaien ⵏⵎⵣⵉⵏ), daṛ ĕnmezzaien ‖ m. s. q. le pr.

ătouezzi ⵜⵓⵣⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouezzien ⵜⵓⵣⵉⵏ), daṛ ĕtouezzien ‖ 1. fait d’être connu ; 2. fait d’être reconnu ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ătouezzai ⵜⵓⵣⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouezzaien ⵜⵓⵣⵉⵏ), daṛ ĕtouezzaien ‖ m. s. q. le pr.

ămoûzei ⵎⵣⵉ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imoûzeien ⵎⵣⵉⵏ ; fs. tămoûzeit ⵜⵎⵣⵉⵜ ; fp. timoûzeîn ⵜⵎⵣⵉⵏ), daṛ moûzeien, daṛ tmoûzeîn ‖ hom. qui connaît ‖ ce que connaît un ămoûzei se met au gén. ‖ p. ext. « h. qui a l’expérience de ; h. qui connait par expérience ; h. qui a l’habitude de » ‖ p. ext. « connaisseur (hom. qui se connaît bien) [en n’importe quoi] ».

ⵥⵉ iżai ⵥⵉ vn. prim. ; conj. 81 « izar » ; (ieżżăi, ieżżâi, éd iżai, our ieżżai) ‖ être pesant (être lourd) (le suj. étant une p., un an., une ch.) ‖ se dit de tout ce qui est matériellement pesant ‖ p. ext. « être lent », le suj. étant une p., un an., le caractère, la marche, la manière de travailler, la fabrication de n’importe quoi, la croissance d’une p., d’un an., d’un. végétal, la maturité d’un fruit de la terre, l’intelligence, les paroles, un acte, etc. Ayant pour suj. la marche, la façon de travailler, les actes physiques, iżai exprime hab. un défaut. Ayant pour suj. l’esprit, l’intelligence, les paroles, les actes intellectuels, iżai exprime hab. une qualité et signifie la maturité, la réflexion. Ayant pour suj. une p., son caractère, iżai exprime tantôt une qualité, tantôt un défaut, selon qu’on fait allusion à la maturité de l’intelligence ou à la lenteur physique ‖ p. ext. « tarder ; être en retard » ‖ d. le s. « être en retard », est syn. d’ehel, avec cette différence qu’il peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. tandis qu’ehel ne peut avoir pour suj. que des p. ou des an.

żoużi ⵥⵥⵉ va. f. 1 ; conj. 164 « soufi » ; (ieżżoŭżei, ieżżoûżei, éd iżoużi, our ieżżoużei) ‖ rendre pesant ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « charger pesamment [une p., un an., un véhicule, un bateau] (n.) ; être pesamment chargé (le suj. étant une p., un an., un véhicule, un bateau) (n.) » ; ce que le suj. charge pesamment se met au datif.

tîżâi ⵜⵥⵉ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîżâi, our itiżai) ‖ être hab. pesant ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żoûżoûi ⵥⵥⵉ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżoûi, our iżoużoui) ‖ rendre hab. pesant ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăżoûk ⵥⴾ sm. nv. prim. ; (pl. ăżoûken ⵥⴾⵏ) ‖ fait d’être pesant ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « pesanteur ; lourdeur ; lenteur ; retard ».

ăżoûżi ⵥⵥⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoûżien ⵥⵥⵉⵏ), daṛ żoûżien ‖ fait de rendre pesant ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵥⵉ eżi ⵥⵉ va. prim. ; conj. 31 « eni » ; (iżĕi, iżâi, éd iżi, our iżéi) ‖ avoir pour chose à laquelle on est attaché, et à laquelle, si on en est séparé, on revient toujours [une p., un lieu, un an., une ch.] ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an. ‖ se dit surtout des p. et des an. qui sont attachés, par un attrait constant et invincible, à une p. ou à un lieu, de telle sorte que s’ils les quittent ou sont séparés d’eux ils reviennent touj. à eux, p. ex. d’un h. qui est attaché ainsi à une p. à laquelle il revient toujours, d’un chameau qui est attaché ainsi à une vallée où il revient touj. quand il paît en liberté ; quand on ignore où sont une p. ou un an. qui ont des attachements de ce genre, on n’a qu’à aller chez la p. ou au lieu objets de leur attachement, on a beaucoup de chances de les y trouver. Se dit aussi d’une p. qui, ayant plusieurs montures, plusieurs serviteurs, plusieurs fusils, plusieurs manteaux, plusieurs selles, plusieurs maisons, etc., se sert touj. de l’un d’eux, auquel elle est attaché, à l’exclusion des autres.

toueżei ⵜⵓⵥⵉ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżei, ietîoueżei, éd iettoueżei, our ittoueżei) ‖ être une ch. à laquelle on est attaché, et à laquelle, si on en est séparé, on revient toujours (le suj. étant une p., un lieu, un an., une ch.).

toueżai ⵜⵓⵥⵉ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżai, ietîoueżai, éd iettoueżai, our ittoueżai) ‖ m. s. q. le pr.

eżżâi ⵥⵉ va. f. 5 ; conj. 219 « ehhâi » ; (iżżâi, our iżżi) ‖ avoir hab. pour ch. à laquelle on est attaché, et à laquelle, si on en est séparé, on revient toujours.

tîtoueżi ⵜⵜⵓⵥⵉ vn. f. 3.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîtoueżi, our itetoueżi) ‖ être hab. une ch. à laquelle on est attaché, et à laquelle, si on en est séparé, on revient toujours.

tîtoueżâi ⵜⵜⵓⵥⵉ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżâi, our itetoueżai) ‖ m. s. q. le pr.

tamżouit ⵜⵎⵥⵉⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. timżouîn ⵜⵎⵥⵉⵏ), daṛ tĕmżouit (tămżouit), daṛ tĕmżouîn ‖ fait d’avoir pour ch. à laquelle on est attaché, et à laquelle, si on en est séparé, on revient toujours.

éżéi ⵥⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżéien ⵥⵉⵏ), daṛ ăżéi (ĕżéi), daṛ żéien ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.

ătoueżi ⵜⵓⵥⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżien ⵜⵓⵥⵉⵏ), daṛ ĕtoueżien ‖ fait d’être une ch. à laquelle on est attaché, et à laquelle, si on en est séparé, on revient toujours.

ătoueżai ⵜⵓⵥⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżaien ⵜⵓⵥⵉⵏ), daṛ ĕtoueżaien ‖ m. s. q. le pr.

ămeżoui ⵎⵥⵉ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imżai ⵎⵥⵉ ; fs. tămeżouit ⵜⵎⵥⵉⵜ ; fp. timżai ⵜⵎⵥⵉ), daṛ ĕmżai, daṛ tĕmżai ‖ hom. (ou an.) qui a pour ch. à laquelle il est attaché, et à laquelle, s’il en est séparé, il revient toujours [une p., un lieu, un an., une ch.] ‖ ce à quoi un ămeżoui est attaché se met au gén.

ăżemmeżoui ⵥⵎⵥⵉ sm. φ (pl. iżemmeżai ⵥⵎⵥⵉ), daṛ żemmeżai ‖ lieu auquel on est attaché et auquel, si on en est séparé, on revient toujours ‖ la p. ou l’an. qui sont attachés à un ăżemmeżoui se mettent au gén. ‖ p. ext. « pers. à laquelle on est attaché, et à laquelle, si on en est séparé, on revient toujours ». L’ăżemmeżoui d’un h. peut être un h. ou une f. ; celui d’une fem. peut être un h. ou une f. Quand l’ăżemmeżoui d’un h. est une f. ou inversement, cela signifie souv. qu’ils ont des relations sexuelles habituelles entr’eux.

îżi ⵥⵉ sm. φ (pl. iżîten ⵥⵜⵏ), daṛ żîten ‖ pâturage suffisant pour qu’un troupeau puisse y séjourner un certain temps (lieu ayant des herbages suffisants pour nourrir un troupeau un certain temps ; herbages sur pied en quantité suffisante pour nourrir un troupeau un certain temps).

żouiiet (Ta. 2) ⵥⵉⵜ vn. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (ieżżoŭiiet, ieżżoûiiet, éd iżżouiiet, our ieżżouiiet) ‖ avoir le temps long après ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an. Ce après quoi le suj. a le temps long se met au datif ; cela peut être une p., un an., ou une ch. ‖ se dit d’une p. ou d’un an. qui ont le temps long après qlq. ch. pour n’importe quel motif, p. ex. d’un h. qui a le temps long après sa famille, ses amis, une personne aimée, ses troupeaux, sa maison, son pays, l’automne, le printemps, l’ombre, le soleil, des nouvelles, des lettres, un aliment, un breuvage, etc. ‖ diffère d’ouenifet (Ta. 1) « désirer (souhaiter la possession de ; souhaiter la jouissance de ; avoir le désir de ; être désireux de) (act.) ».

meżiiet (Ta. 2) ⵎⵥⵉⵜ vn. f. 2 ; conj. 177 « mehiiet (Ta. 2) » ; (imżeiiet, iemîżeiiet, éd imżiiet, our imżeiiet) ‖ avoir réc. le temps long l’un après l’autre.

toueżeiiet (Ta. 2) ⵜⵓⵥⵉⵜ vn. f. 3 ; conj. 192 « touebebbeġet (Ta. 2) » ; (ittoueżeiiet, ietîoueżeiiet, éd iettoueżeiiet, our ittoueżeiiet) ‖ être une ch. après laquelle on a le temps long.

tîżeiioût (Ta. 8) ⵜⵥⵉⵜ vn. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîżeiioût, our iteżeiiout) ‖ avoir hab. le temps long après.

tîmżeiioût (Ta. 8) ⵜⵎⵥⵉⵜ vn. f. 2.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîmżeiioût, our itemżeiiout) ‖ avoir hab. réc. le temps long l’un après l’autre.

tîtoużeiioût (Ta. 8) ⵜⵜⵓⵥⵉⵜ vn. f. 3.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîtoueżeiioût, our itetoueżeiiout) ‖ être hab. une ch. après laquelle on a le temps long.

tăżaiiit ⵜⵥⵉⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiżouiia ⵜⵥⵉⴰ), daṛ tżouiia ‖ fait d’avoir le temps long après.

ămżeiiou ⵎⵥⵉⵓ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imżeiioûten ⵎⵥⵉⵜⵏ), daṛ ĕmżeiioûten ‖ fait d’avoir réc. le temps long l’un après l’autre.

ătoueżeiiou ⵜⵓⵥⵉⵓ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżeiioûten ⵜⵓⵥⵓⵜⵏ), daṛ ĕtoueżeiioûten ‖ fait d’être une ch. après laquelle on a le temps long.

ⵣⵉ ăzzai ⵣⵉ sm. φ (pl. izzaien ⵣⵉⵏ), daṛ ĕzzaien ‖ dattier femelle ; dattier (sans préciser le sexe) ‖ d. le s. « dattier (sans préciser le sexe) », le sing. tăzzait est n. d’u. et col. ‖ quand on parle de dattiers sans préciser le sexe, en se sert touj. de tăzzait, jamais d’ăzzai qui sert exclusivement à désigner les dattiers mâles.

tăzzait n Eṅgoug ‖ v. ⵏⴳⴳ Eṅgoug.

ⵥⵉ iżé̆ân ⵥⵉⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ żé̆ân ‖ nom d’une plante non persistante (« asphodelus tenuifolius D. C. » (B. T.) ; « asphodelius pendulinus Cosson » (B. T.) ‖ l’iżé̆ân produit une graine comestible appelée tebêhit.

ⵥⵉⴷⵔ żeider ⵥⵉⴷⵔ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (iżżĕider, ieżżĕider, éd ieżżeider, our iżżeider) ‖ patienter (prendre patience ; attendre patiemment ; supporter patiemment) (le suj. étant Dieu, une p., un an.) ‖ ce au suj. de quoi le suj. patiente est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. foull « pour » ; cela peut être une p., un an., une ch., un acte, des paroles, etc. ‖ p. ext. « supporter (endurer sans faiblir) (le suj. étant un an. ou une ch.) ». Se dit, p. ex., d’un an. qui supporte sans faiblir le travail, les intempéries, les privations, la selle, la charge, etc. ; d’une corde, d’une outre, d’un sac, d’un vêtement, d’une tente, d’une étoffe, d’une peau, d’une selle, d’un meuble, d’un objet qlconque qui supportent sans faiblir un long usage, les intempéries, etc. ‖ p. ext. « être capable de supporter (le suj. étant un an. ou une ch.) » ‖ d. les s. « supporter (endurer sans faiblir) (le suj. étant un an. ou une ch.) » et « être capable de supporter (le suj. étant un an. ou une ch.) », est syn. d’ehmer et de sennekmer ‖ v. ⵂⵎⵔ ehmer.

żeżżeider ⵥⵥⵉⴷⵔ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (iżżeider, ieżîżeider, éd iżeżżeider, our iżżeider) ‖faire patienter ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

meżeider ⵎⵥⵉⴷⵔ vn. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imżeider, iemîżeider, éd imżeider, our imżeider) ‖ patienter réc. l’un au suj. de l’autre (patienter réc. l’un avec l’autre).

meżeidar ⵎⵥⵉⴷⵔ vn. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imżeidar, iemîżeidar, éd imżeidar, our imżeidar) ‖ m. s. q. le pr.

nemeżeider ⵏⵎⵥⵉⴷⵔ vn. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmeżeider, ienîmeżeider, éd inmeżeider, our inmeżeider) ‖ m. s. q. le pr.

nemeżeidar ⵏⵎⵥⵉⴷⵔ vn. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmeżeidar, ienîmeżeidar, éd inmeżeidar, our inmeżeidar) ‖ m. s. q. le pr.

żemmeżeider ⵥⵎⵥⵉⴷⵔ va. f. 2.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (iżmeżeider, ieżîmeżeider, éd iżemmeżeider, our iżmeżeider) ‖ faire patienter réc. l’un au suj. de l’autre.

tâżeidâr ⵜⵥⵉⴷⵔ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâżeidâr, our iteżeidir) ‖ patienter hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żâżeidâr ⵥⵥⵉⴷⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżeidâr, our iżeżeidir) ‖ faire hab. patienter ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîmżeidîr ⵜⵎⵥⵉⴷⵔ vn. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmżeidîr, our itemżeidir) ‖ patienter hab. réc. l’un au suj. de l’autre.

tîmżeidâr ⵜⵎⵥⴷⵔ vn. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmżeidâr, our itemżeidar) ‖ m. s. q. le pr.

tînmeżeidîr ⵜⵏⵎⵥⵉⴷⵔ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmeżeidîr, our itenmeżeidir) ‖ m. s. q. le pr.

tînmeżeidâr ⵜⵏⵎⵥⵉⴷⵔ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmeżeidâr, our itenmeżeidar) ‖ m. s. q. le pr.

żîmżeidîr ⵥⵎⵥⵉⴷⵔ va. f. 2.1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (iżîmżeidîr, our iżemżeidir) ‖ faire hab. patienter l’un au suj. de l’autre.

tăżîdirt ⵜⵥⴷⵔ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiżîdâr ⵜⵥⴷⵔ), daṛ tżîdâr ‖ fait de patienter ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « patience ; résistance (endurance, faculté de supporter sans faiblir) ».

ăżeżżeider ⵥⵥⵉⴷⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżżeidîren ⵥⵥⵉⴷⵔⵏ), daṛ żeżżeidîren ‖ fait de faire patienter ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămżeider ⵎⵥⵉⴷⵔ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imżeidîren ⵎⵥⵉⴷⵔⵏ), daṛ ĕmżeidîren ‖ fait de patienter réc. l’un au suj. de l’autre.

ămżeidar ⵎⵥⵉⴷⵔ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imżeidâren ⵎⵥⵉⴷⵔⵏ), daṛ ĕmżeidâren ‖ m. s. q. le pr.

ănmeżeider ⵏⵎⵥⵉⴷⵔ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeżeidîren ⵏⵎⵥⵉⴷⵔⵏ), daṛ ĕnmeżeidîren ‖ m. s. q. le pr.

ănmeżeidar ⵏⵎⵥⵉⴷⵔ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeżeidâren ⵏⵎⵥⵉⴷⵔⵏ), daṛ ĕnmeżeidâren ‖ m. s. q. le pr.

ăżemmeżeider ⵥⵎⵥⵉⴷⵔ sm. nv. f. 2.1 ; φ (pl. iżemmeżeidîren ⵥⵎⵥⵉⴷⵔⵏ), daṛ żemmeżeidîren ‖ fait de faire patienter réc. l’un au suj. de l’autre.

émeżżeider ⵎⵥⵉⴷⵔ sm. n. d’e. prim. ; φ (pl. imeżżeidâr ⵎⵥⵉⴷⵔ ; fs. témeżżeidert ⵜⵎⵥⵉⴷⵔ⵿ⵜ ; fp. timeżżeidâr ⵜⵎⵥⵉⴷⵔ), daṛ ămeżżeider (ĕmeżżeider), daṛ meżżeidâr, daṛ tămeżżeidert (tĕmeżżeidert), daṛ tmeżżeidâr ‖ hom. (ou an.) patient ‖ p. ext. « an. endurant (an. qui endure sans faiblir le travail, la fatigue, le besoin, les intempéries) ; objet résistant (objet capable de faire un long usage) ». D. ces s., est syn. d’ănâhmar et d’ăsennekmar ‖ le ms. émeżżeider signifie aussi « le Patient (celui qui est patient par excellence) (Dieu) ». Le nom d’émeżżeider donné à Dieu exprime sa patience à l’égard des hommes. v. ⵉⵍ Ialla.

ⵥⵉⴼ eżiĕf ⵥⵉⴼ vn. prim. ; conj. 28 « eliĕm » ; (iżiĕf, iżiâf, éd iżiĕf, our iżiif) ‖ sauter brusquement (le suj. étant un liquide) ‖ se dit de tout liquide qui saute brusquement sans jaillir, p. ex. d’eau ou de lait qu’on porte dans une écuelle et dont, par suite du mouvement de la marche, une partie saute brusquement de tous côtés, etc. ‖ fig. « faire un saut brusque (le suj. étant une p., ou un an.) ; s’emporter brusquement (en paroles) (le suj. étant une p.) » ‖ diffère d’eżiĕk « jaillir (sortir impétueusement) (le suj. étant un liquide) ».

żeżiĕf ⵥⵥⵉⴼ va. f. 1 ; conj. 151 « seliĕm » ; (iżżĕżief, ieżżîżief, éd iżeżiĕf, our iżżeżief) ‖ faire sauter brusquement ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żâiief ⵥⵉⴼ vn. f. 5 ; conj. 221 « lâiiem » ; (iżâiief, our iżiif) ‖ sauter brusquement hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żâżiâf ⵥⵥⵉⴼ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżiâf, our iżeżiif) ‖ faire hab. sauter brusquement ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăżéaf ⵥⵉⴼ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżéâfen ⵥⵉⴼⵏ), daṛ żéâfen ‖ fait de sauter brusquement ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăżeżiĕf ⵥⵥⵉⴼ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżiîfen ⵥⵥⵉⴼⵏ), daṛ żeżiîfen ‖ fait de faire sauter brusquement ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵥⵉⴶ ăżaiġ ⵥⵉⴶ sm. φ (pl. iżoûiaġ ⵥⵉⴶ), daṛ żoûiaġ ‖ outarde ‖ syn. d’ăġais empl. d. ce s.

ⵥⵉⴾ eżiĕk ⵥⵉⴾ sn. prim. ; conj. 28 « eliĕm » ; (iżiĕk, iżiâk, éd iżiĕk, our iżiik) ‖ jaillir (sortir impétueusement) (le suj. étant un liquide) ‖ se dit de tout liquide qui jaillit, p. ex. d’eau qui jaillit d’un jet d’eau, d’un tuyau d’arrosage, d’une outre où il se produit subitement un trou, de sang qui jaillit d’une veine, de lait qui jaillit quand on trait, d’urine, etc.

żeżiĕk ⵥⵥⵉⴾ va. f. 1 ; conj. 151 « seliĕm » ; (iżżĕżiek, ieżżîżiek, éd iżeżiĕk, our iżżeżiek) ‖ faire jaillir.

żâiiek ⵥⵉⴾ vn. f. 5 ; conj. 221 « lâiiem » ; (iżâiiek, our iżiik) ‖ jaillir hab.

żâżiâk ⵥⵥⵉⴾ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżiâk, our iżeżiik) ‖ faire hab. jaillir.

ăżéak ⵥⵉⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżéâken ⵥⵉⴾⵏ), daṛ żéâken ‖ fait de jaillir.

ăżeżiĕk ⵥⵥⵉⴾ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżiîken ⵥⵥⵉⴾⵏ), daṛ żeżiîken ‖ fait de faire jaillir.

ⵥⵉⴾⵔ ăżeiiakor ⵥⵉⴾⵔ sm. φ (pl. iżeiikâr ⵥⵉⴾⵔ), daṛ żeiikâr ‖ cîme (point culminant) [d’un mont, d’une colline, d’une dune, d’un arbre, d’un mât, d’un rocher, etc.] ‖ diffère d’ăcheffallou « sommet (faîte) [d’une montagne, d’une colline, d’une dune, d’une élévation de terrain qlconque] ». L’ăżeiiakor n’est qu’un point, tandis que l’ăchefallou peut avoir une certaine étendue ‖ diffère d’ăżebboui « pointe (sommet pointu) (d’une montagne ou colline dont le sommet est en forme d’aiguille) » ‖ diffère d’ăkaboun « piton (sommet pointu [d’une montagne ou d’une colline] ; montagne pointue ; colline pointue) ».

żeouiker ⵥⵓⵉⴾⵔ vn. prim. ; conj. 44 « helouen » ; (iżoueiker, ieżîoueiker, éd iżouiler, our iżoueiker) ‖ être perché (le suj. étant un oiseau) ; se percher (d. le s. ci. d.) ‖ se dit d’un oiseau qui est perché sur le sommet de qlq. ch. ou sur qlq. ch. de plus ou moins élevé audessus du sol, p. ex. sur une branche, sur un rocher, sur une pierre, etc. ‖ au fig. se dit de p. et de quadrupèdes qui sont sur le sommet de qlq. ch. ou sur qlq. ch. de plus ou moins élevé audessus du sol, p. ex. d’un h. qui est sur le dos d’un chameau, sur une chaise, sur un arbre, sur une échelle, sur un toit, sur un rocher, sur une montagne.

tîżouikîr ⵜⵥⵉⴾⵔ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîżouikîr, our iteżouikir) ‖ être hab. perché ; se percher hab.

ăżouiker ⵥⵉⴾⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżouikîren ⵥⵉⴾⵔⵏ), daṛ żouikîren ‖ fait d’être perché ; fait de se percher.

ⵥⵉⵔ ażiar ⵥⵉⵔ sm. φ (pl. iżiâren ⵥⵉⵔⵏ), daṛ ĕżiar (ăżiar), daṛ ĕżiâren ‖ petit nuage ; nuage de taille moyenne isolé ‖ p. ext. « ciel (espace dans lequel se meuvent les astres) ». Peu us. d. ce s. ‖ d. le s. « ciel », est syn. d’aġenna ‖ v. ⴶⵏ aġenna.

ⵣⵉⵣⵍ ziizzel ‖ v. ⵣⵍ ziizzel.

ⵥⵉⵥⵏ żiiżżen ‖ v. ⵥⵏ oużan.

ⵣⴾ zek ⵣⴾ sm. (s. et pl.) ‖ « zek » ; mot sans signification exprimant un arrêt brusque, une fin brusque, une fin complète ‖ syn. de tek et de zet. v. ⵜⴾ tek ‖ v. ⵜⴱ teb ; ⴷⴱ deb.

zoukket (Ta. 2) ⵣⴾⵜ vn. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (iezzoŭkket, iezzoûkket, éd izzoukket, our iezzoukket) ‖ faire « zek » (s’arrêter court sans faire un pas de plus (dans la marche) ; s’arrêter court sans dire un mot de plus (dans des paroles) ; être complètement fini (être sans qu’il es reste rien du tout) (le suj. étant des p., des an., des ch. dont il n’y a plus du tout qlq. part)) ‖ d. le s. « s’arrêter court (dans la marche) », de dit de p. ou d’an. qui s’arrêtent court pour n’importe quelle cause. D. le s. « s’arrêter court (dans des paroles) », se dit de p. qui se taisent brusquement sans ajouter un mot, pour une cause qlconque. D. le s. « être complètement fini », se dit, p. ex., d’hom. dont il n’y a plus du tout dans un lieu parce qu’ils sont tous en expédition ou en voyage, de chameaux dont il n’y a plus du tout qlq. part parce qu’ils sont tous en caravane, d’eau dont il n’y a plus du tout dans un puits, de blé, de beurre, d’étoffe, dont il n’y a plus du tout chez qlq’un, etc. ‖ p. ext. « 1. arrêter (faire s’arrêter) [sa monture] (le suj. étant une p. montée sur un an.) (act.) ; 2. tenir arrêtée (faire se tenir arrêtée) [sa monture] (le suj. étant une p. montée sur un an.) (act.) ; 3. s’arrêter (le suj. étant une p. montée sur un an., ou une monture) (n.) ; 4. se tenir arrêté (le suj. étant une p. montée sur un an., ou une monture) (n.) » ‖ d. le s. « faire « zek » », est syn. de toukket (Ta. 2) ‖ d. le s. « 1. arrêter ; 2. tenir arrêtée ; 3. s’arrêter ; 4. se tenir arrêté », est syn. de zekket (Ta. 1) et de zakket (Ta. 1) et plus us. qu’eux.

zezzekket (Ta. 2) ⵣⵣⴾⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (izzekket, iezîzekket, éd iezzekket, our izzekket) ‖ faire faire « zek » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. excepté ceux qui correspondent à « s’arrêter (le suj. étant une monture) ; se tenir arrêté (le suj. étant une monture) ».

tîzekkoût (Ta. 8) ⵜⵣⴾⵜ vn. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîzekkoût, our itezekkout) ‖ faire hab. « zek » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

zîzekkoût (Ta. 8) ⵣⵣⴾⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (izîzekkoût, our izezekkout) ‖ faire hab. faire « zek » ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăzakkou ⵣⴾⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. izekkoûten ⵣⴾⵜⵏ), daṛ zekkoûten ‖ fait de faire « zek » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăzezzekkou ⵣⵣⴾⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izezzekkoûten ⵣⵣⴾⵜⵏ), daṛ zezzekkoûten ‖ fait de faire « zek » ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

zekket (Ta. 1) ⵣⴾⵜ (Ăir) va. prim. ; conj. 104 « deret (Ta. 1) » ; (izzĕkket, iezzîkket, éd iezzekket, our izzekket) ‖ 1. arrêter (faire s’arrêter) [sa monture] (le suj. étant une p. montée sur un an.) (act.) ; 2. tenir arrêtée (faire se tenir arrêtée) [sa monture] (le suj. étant une p. montée sur un an.) (act.) ; 3. s’arrêter (le suj. étant une p. montée sur un an., ou une monture) (n.) ; 4. se tenir arrêté (le suj. étant une p. montée sur un an., ou une monture) (n.) » ‖ syn. de zoukket (Ta. 2) empl. d. ce s. ‖ syn. de zakket (Ta. 1) ‖ us. dans l’Ăir. Peu us. dans l’Ăh.

tâzekkât (Ta. 5) ⵜⵣⴾⵜ va. f. 11 ; conj. 241 « tâderât (Ta. 5) » ; (itâzekkât, our itezekkit) ‖ 1. arrêter hab. (act.) ; 2. tenir hab. arrêtée (act.) ; 3. s’arrêter hab. (n.) ; 4. se tenir hab. arrêté (n.).

ăzekki ⵣⴾⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. izekkîten ⵣⴾⵜⵏ), daṛ zekkîten ‖ 1. fait d’arrêter ; 2. fait de tenir arrêtée ; 3. fait de s’arrêter ; 4. fait de se tenir arrêté.

zakket (Ta. 1) ⵣⴾⵜ va. prim. ; conj. 111 « zakket (Ta. 1) » ; (iezzoŭkket, iezzoûkket, éd iezzakket, our iezzoukket) ‖ syn. de zekket (Ta. 1).

tezakkit ⵜⵣⴾⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tizakkîtîn ⵜⵣⴾⵜⵏ), daṛ tzakkîtîn ‖ syn. d’ăzekki.

ⵥⴾ eskou ⵙⴾⵓ va. prim. ; conj. 14 « emdou » ; ω (iskă, iskâ, éd iskou, our iské) ‖ mettre dans la tombe (mettre au tombeau) ‖ a aussi le s. pas. « être mis dans la tombe » ‖ ne peut avoir pour rég. dir. que des p. ‖ signifie mettre dans une tombe qlconque, faite selon le rite musulman ou non, préparée à la loisir ou creusée en toute hâte.

seskou ⵙⵙⴾⵓ va. f. 1 ; conj. 169 « semdou » ; ω (issĕska, iessîska, éd iseskou, our isseska) ‖ faire mettre dans la tombe ‖ se c. av. 2 acc.

żoûkkou ⵥⴾⵓ va. f. 5 ; conj. 223 « moûddou » ; (iżoûkkou, our iżoukkou) ‖ mettre hab. dans la tombe ‖ a aussi le s. pas.

sîskou ⵙⵙⴾⵓ va. f. 1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isîskou, our iseskou) ‖ faire hab. mettre dans la tombe ‖ se c. av. 2 acc.

tăżekkaout ⵜⵥⴾⵓⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiżekkaouîn ⵜⵥⴾⵓⵏ), daṛ tżekkaouîn ‖ fait de mettre dans la tombe ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être mis dans la tombe » ‖ signifie aussi « mise dans la tombe ; enterrement ».

ăseskou ⵙⵙⴾⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseskoûten ⵙⵙⴾⵜⵏ), daṛ seskoûten ‖ fait de faire mettre dans la tombe.

teseskout ⵜⵙⵙⴾⵜ sf. φ (pl. tiseska ⵜⵙⵙⴾⴰ), daṛ tseska ‖ cimetière ‖ syn. de téseout.

ażekka ⵥⴾⴰ sm. φ (pl. iżekouân ⵥⴾⵓⵏ), daṛ ĕżekka (ăżekka), daṛ żekouân ‖ tombe (place qui renferme les restes d’un mort ; place destinée à renfermer les restes d’un mort) ‖ syn. d’ăsensou.

ⵥⴾ ăżoûk ‖ v. ⵥⵉ iżai.

ⵣⴾ ezzeka ⵣⴾⴰ (Ăir, dial. Berb. séd. Ṛ. et Ġ.) sm. (pl. ezzekâten ⵣⴾⵜⵏ) ‖ mesure de capacité (de dimension variable selon les lieux, ayant hab. entre 1 litre et demi et 3 litres) ; vase à boire en bois muni d’une anse (de dimension variable, ayant hab. entre 1 litre et 10 litres) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵥⴾⴼ eskef ⵙⴾⴼ (eżkef ⵥⴾⴼ) va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iskĕf, iskâf, éd iskef, our iskif) ‖ boire [un liquide chaud qlconque] (le suj. étant une p.) ‖ dans l’Ăh. eskef est beauc. plus us. qu’eżkef.

seskef ⵙⵙⴾⴼ (żeżkef ⵥⵥⴾⴼ) va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕskef, iessîskef, éd iseskef, our isseskef) ‖ faire boire ‖ se c. av. 2 acc.

toueskef ⵜⵓⵙⴾⴼ (toueżkef ⵜⵓⵥⴾⴼ) vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueskef, ietîoueskef, éd iettoueskef, our ittoueskef) ‖ être bu.

toueskaf ⵜⵓⵙⴾⴼ (toueżkaf ⵜⵓⵥⴾⴼ) vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueskaf, ietîoueskaf, éd iettoueskaf, our ittoueskaf) ‖ m. s. q. le pr.

teskef ⵜⵙⴾⴼ (teżkef ⵜⵥⴾⴼ) vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕskef, iettîskef, éd ietteskef, our itteskef) ‖ m. s. q. le pr.

żâkkef ⵥⴾⴼ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (iżâkkef, our iżekkef) ‖ boire hab.

sâskâf ⵙⵙⴾⴼ (żâżkâf ⵥⵥⴾⴼ) va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâskâf, our iseskif) ‖ faire hab. boire ‖ se c. av. 2 acc.

tîtoueskîf ⵜⵜⵓⵙⴾⴼ (tîtoueżkîf ⵜⵜⵓⵥⴾⴼ) vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueskîf, our itetoueskif) ‖ être hab. bu.

tîtoueskâf ⵜⵜⵓⵙⴾⴼ (tîtoueżkâf ⵜⵜⵓⵥⴾⴼ) vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueskâf, our itetoueskaf) ‖ m. s. q. le pr.

tâteskâf ⵜⵜⵙⴾⴼ (tâteżkâf ⵜⵜⵥⴾⴼ) vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâteskâf, our iteteskif) ‖ m. s. q. le pr.

tîskâf ⵜⵙⴾⴼ (tîżkâf ⵜⵥⴾⴼ) vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîskâf, our iteskif) ‖ m. s. q. le pr.

ăżakaf ⵥⴾⴼ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżekâfen ⵥⴾⴼⵏ), daṛ żekâfenfait de boire.

ăseskef ⵙⵙⴾⴼ (ăżeżkef ⵥⵥⴾⴼ) sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseskîfen ⵙⵙⴾⴼⵏ), daṛ seskîfen ‖ fait de faire boire.

ătoueskef ⵜⵓⵙⴾⴼ (ătoueżkef ⵜⵓⵥⴾⴼ) sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueskîfen ⵜⵓⵙⴾⴼⵏ), daṛ ĕtoueskîfen ‖ fait d’être bu.

ătoueskaf ⵜⵓⵙⴾⴼ (ătoueżkaf ⵜⵓⵥⴾⴼ) sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueskâfen ⵜⵓⵙⴾⴼⵏ), daṛ ĕtoueskâfen ‖ m. s. q. le pr.

ăteskef ⵜⵙⴾⴼ (ăteżkef ⵜⵥⴾⴼ) sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. iteskîfen ⵜⵙⴾⴼⵏ), daṛ teskîfen ‖ m. s. q. le pr.

ăskaf ⵙⴾⴼ (dial. Berb. Touat) sm. (pl. ăskâfen ⵙⴾⴼⵏ) ‖ bouillie très claire de farine (mets chaud consistant en une bouillie très claire de farine) (ar. « aḥsa ») ‖ syn. d’ălioua ‖ v. ⵍⵓ alou, ălioua ‖ très peu us.

ⵥⴾⵍⴾⵍ ăżekelkel ⵥⴾⵍⴾⵍ sm. φ (pl. iżekelkelen ⵥⴾⵍⴾⵍⵏ), daṛ żekelkelen ‖ sol situé entre les pieds nombreux et très rapprochés d’un buisson (ou d’un arbre ayant à ses pieds un fourré touffu de rejetons formant buisson) ‖ p. ext. « fruit tombé sur le sol entre les pieds nombreux et très rapprochés d’un buisson (ou d’un arbre ayant à ses pieds un fourré touffu de rejetons formant buisson) ». D. ce s., le sing. ăżekelkel est n. d’u. et col. ; le pl. iżekelkelen se dit d’un nombre qlconque de fruits, grands ou petit.

ⵥⴾⵎ żoukmet (Ta. 2) ⵥⴾⵎⵜ vn. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (ieżżoŭkmet, ieżżoûkmet, éd iżżoukmet, our ieżżoukmet) ‖ être étroit (le suj. étant un lieu) ‖ peut avoir pour suj. n’importe quel lieu, pays, vallée, lit de vallée, enclos, maison, tente, coin d’ombre, puits, etc.,, qu’ils soient étroits positivement ou relativement ‖ p. ext. « être à l’étroit [dans un lieu] », le suj. étant une p., un an., une ch. Peut se dire d’une seule p., d’un seul an., d’une seule ch. qui sont à l’étroit dans un lieu réellement étroit ou moins vaste qu’il ne leur faudrait, ou d’un nombre qlconque de p., d’an., ou de ch. qui sont à l’étroit qlq. part pour n’importe quelle cause ‖ p. ext. « être étroitement serrés les uns contre les autres ; se serrer étroitement les uns contre les autres », le suj. étant des p. ou des an. ‖ syn. de żeniket (Ta. 1) et plus us. que lui.

żeżżekmet (Ta. 2) ⵥⵥⴾⵎⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (iżżekmet, ieżîżekmet, éd iżeżżekmet, our iżżekmet) ‖ rendre étroit ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîżekmoût (Ta. 8) ⵜⵥⴾⵎⵜ vn. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîżekmoût, our iteżekmout) ‖ être hab. étroit ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żîżekmoût (Ta. 8) ⵥⵥⴾⵎⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (iżîżekmoût, our iżeżekmout) ‖ rendre hab. étroit ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăżakmou ⵥⴾⵎⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżekmoûten ⵥⴾⵎⵜⵏ), daṛ żekmoûten ‖ fait d’être étroit ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăżeżżekmou ⵥⵥⴾⵎⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżżekmoûten ⵥⵥⴾⵎⵜⵏ), daṛ żeżżekmoûten ‖ fait de rendre étroit ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵥⵍ eżżel ⵥⵍ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (iżżĕl, iżżâl, éd iżżel, our iżżil) ‖ rendre droit (faire être en ligne droite) (confectionner de telle sorte qu’elle soit en ligne droite [une ch. qui n’est pas encore faite] ; redresser [une ch. qui n’est pas droite] ; tendre [un membre du corps]) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être rendu droit ; être droit » et « se rendre droit » ‖ ne peut avoir pour suj. qu’une p. ou un an. Ne peut avoir pour rég. dir. qu’une ch. ou un membre du corps ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui fait en ligne droite ou qui redresse une ligne tracée sur le sol, une ligne d’écriture, une couture, un mur, un chemin, une planche, une tige, un tronc, une perche, un bâton, un javelot, un poinçon, une aiguille, une ch. qlconque capable d’être en ligne droite ; d’un h. qui tend sa main, son doigt, son bras, sa jambe, etc. ‖ fig. « rendre droit (moralement) (rendre conforme à la loi morale ; rendre conforme à la droite raison ; rendre bien de tout point ; rendre juste ; rendre vertueux) [une p. qui ne s’est pas écartée de la loi morale, un acte à faire, une conduite à tenir] ; redresser (corriger en rendant conforme à la loi morale, à la droite raison, à ce qui est bien, à la justice, à la vertu) [une p., un acte, une conduite qui ne sont pas ce qu’elles doivent être] ». Peut avoir pour suj. une p. ou une cause qlconque ; peut avoir pour rég. dir. tout ce qui est capable de conformité et de difformité avec la loi morale, pers., acte, manière d’être, conduite, paroles, écrits, etc. ‖ p. ext. « faire aller droit (faire aller en ligne droite ; faire marcher en ligne droite) [une p., un an., une ch.] ». Au s. pron., signifie « se faire aller droit (aller droit ; aller en ligne droite ; marcher en ligne droite) ». D. ce s., est syn. d’esreḍ et beauc. plus us. que lui ‖ p. ext. « tendre (présenter en tendant) ». D. ce s., eżżel n’a ni le s. pas., ni le s. pron. Le suj. peut être une p., un an., la main. Le rég. dir. peut être la main, le pied, le bras, la jambe, le cou, la langue, un livre, un fusil, un vêtement, de l’argent, un membre du corps ou une ch. qlconques qu’on présente en les tendant ‖ eżżel ăfous « tendre la main (présenter la main en la tendant) » signifie p. ext. « tendre la main [à qlq’un] (en l’abordant, pour lui dire bonjour) ». Les Kel-Ăh. s’abordent, entre h., entre f., et entre h. et f., non en se serrant la main, ni en se frappant dans la main, mais en plaçant l’un les doigts joints sur la paume de la main de l’autre et en les retirant doucement com. en caressant ; pour cela, chacun tend la main à l’autre ; tendre ainsi la main à qlq’un, pour toucher la main qu’il tend de son côté, s’appelle eżżel ăfous ‖ v. ⴼⵙⵔ efser.

żoużel ⵥⵥⵍ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (ieżżoŭżel, ieżżoûżel, éd iżoużel, our ieżżoużel) ‖ faire rendre droit ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

nemeżżel ⵏⵎⵥⵍ vn. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmeżżel, ienîmeżżel, éd inmeżżel, our inmeżżel) ‖ se redresser réc. l’un l’autre (le suj. étant des p.) (n.) ‖ signifie aussi « se tendre réc. l’un à l’autre (se présenter réc. l’un à l’autre en se les tendant) [des membres du corps ou des objets] (act.) ».

nemeżżal ⵏⵎⵥⵍ vn. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmeżżal, ienîmeżżal, éd inmeżżal, our inmeżżal) ‖ m. s. q. le pr.

toueżżel ⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżżel, ietîoueżżel, éd iettoueżżel, our ittoueżżel) ‖ être redressé ‖ fig. « être redressé (moralement) » ‖ p. ext. « être fait aller droit (être dirigé en ligne droite) » ‖ p. ext. « être tendu (être présenté en tendant) ».

toueżżal ⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżżal, ietîoueżżal, éd iettoueżżal, our ittoueżżal) ‖ m. s. q. le pr.

żenneżżel ⵥⵏⵥⵍ vn. f. 4.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (iżneżżel, ieżîneżżel, éd iżenneżżel, our iżneżżel) ‖ s’étirer (étant debout, assis, ou couché) (le suj. étant une p. ou un an.) ‖ fig. « aller droit (aller en ligne droite, marcher en ligne droite) ». D. ce s., est syn. du prim. eżżel ‖ v. ⵗⴷⴷ seḳḳedded.

tâżżel ⵜⵥⵍ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâżżel, our iteżżel) ‖ rendre hab. droit ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żoûżoûl ⵥⵥⵍ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżoûl, our iżoużoul) ‖ faire hab. rendre droit ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tînmeżżîl ⵜⵏⵎⵥⵍ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmeżżîl, our itenmeżżil) ‖ se redresser hab. réc. l’un l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

tînmeżżâl ⵜⵏⵎⵥⵍ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmeżżâl, our itenmeżżal) ‖ m. s. q. le pr.

tîtoueżżîl ⵜⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżżîl, our itetoueżżil) ‖ être hab. redressé ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

tîtoueżżâl ⵜⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżżâl, our itetoueżżal) ‖ m. s. q. le pr.

żâneżżâl ⵥⵏⵥⵍ vn. f. 4.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâneżżâl, our iżeneżżil) ‖ s’étirer hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.1.

oûżoû ⵥⵍ sm. nv. prim. ; (pl. oûżoûlen ⵥⵍⵏ) ‖ fait de rendre droit ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être rendu droit ; fait d’être droit » et « fait de se rendre droit » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « droiture ; rectitude ; conformité à la loi morale ; conformité à la droite raison ; vertu ; justice ».

tămeżżoult ⵜⵎⵥⵍ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. timeżżâl ⵜⵎⵥⵍ ; timeżżoûlin ⵜⵎⵥⵍⵏ), daṛ tmeżżâl, daṛ tmeżżoûlîn ‖ m. s. q. le pr.

moużlet ⵎⵥⵍⵜ sf. nv. prim. ; (pl. moużletîn ⵎⵥⵍⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr.

ăżoûżel ⵥⵥⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoûżoûlen ⵥⵥⵍⵏ), daṛ żoûżoûlen ‖ fait de faire rendre droit ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănmeżżel ⵏⵎⵥⵍ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeżżîlen ⵏⵎⵥⵍⵏ), daṛ ĕnmeżżîlen ‖ fait de se redresser réc. l’un l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

ănmeżżal ⵏⵎⵥⵍ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeżżâlen ⵏⵎⵥⵍⵏ), daṛ ĕnmeżżâlen ‖ m. s. q. le pr.

ătoueżżel ⵜⵓⵥⵍ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżżîlen ⵜⵓⵥⵍⵏ), daṛ ĕtoueżżîlen ‖ fait d’être redressé ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ătoueżżal ⵜⵓⵥⵍ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżżâlen ⵜⵓⵥⵍⵏ), daṛ ĕtoueżżâlen ‖ m. s. q. le pr.

ăżenneżżel ⵥⵏⵥⵍ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. iżenneżżîlen ⵥⵏⵥⵍⵏ), daṛ żenneżżîlen ‖ fait de s’étirer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.1.

ămoûżel ⵎⵥⵍ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imoûżelen ⵎⵥⵍⵏ ; fs. tămoûżelt ⵜⵎⵥⵍ⵿ⵜ ; fp. timoûżelîn ⵜⵎⵥⵍⵏ), daṛ moûżelen, daṛ tmoûżelîn ‖ hom. qui rend droit ‖ ce qu’un ămoûżel rend droit se met au gén. ‖ p. ext. « hom. droit (moralement) (h. conforme à la loi morale, vertueux, juste, bien de toute manière) » ‖ p. ext. « h. qui fait aller droit (h. qui dirige) [vers un lieu] ».

tăżeżlit ⵜⵥⵥⵍⵜ sf. φ (pl. tiżeżlai ⵜⵥⵥⵍⵉ), daṛ tżeżlai ‖ style de bois ou de métal d’environ 0m,15c de long (servant aux fem. à se faire la raie dans les cheveux en se coiffant).

ażel ⵥⵍ sm. φ (pl. iżlân ⵥⵍⵏ), daṛ ĕżel (ăżel), daṛ ĕżlân ‖ branche (de dimension qlconque) [d’arbre ou d’arbuste qlconque, le palmier excepté] ‖ se dit de branches de toute dimension, des plus petites aux plus grosses, qu’elles soient attachées au tronc ou coupées ‖ p. ext. « air (de violon) ». Se dit des seuls airs de violon ; ne se dit pas d’airs d’autres instruments, ni d’airs de chant. Les airs de violon sont nommés ażel parce qu’ils sont comme diverses branches sortant d’un même tronc. Diffère d’ăné̆a « rythme poétique ; air de chant ». v. ⵂⵗ aheṛ, ăsâhaṛ ‖ p. ext. « bâton (qlconque) ». Très peu us. dans ce s. ‖ d. le s. « branche », diffère d’élaket « branche (petite ou moyenne, ayant 0m,20c de diamètre ou audessous) [d’arbre ou d’arbuste qlconque, le palmier excepté] » et de tédelé « gros tronc d’arbre ; grosse branche d’arbre ». v. ⵍⴾⵜ élaket.

ăżeleoużelaou ⵥⵍⵓⵥⵍⵓ sm. φ (pl. iżeleoużelaouen ⵥⵍⵓⵥⵍⵓⵏ), daṛ żeleoużelaouen ‖ petit rameau [d’arbre, d’arbrisseau, ou d’arbuste] ‖ se dit des petits rameaux minces et faibles qui sortent des branches ‖ p. ext. « an. haut sur jambes et mince » ; d. ce s., a un féminin tăżeleoużelaout ⵜⵥⵍⵓⵥⵍⵓⵜ (pl. tiżeleoużelaouîn ⵜⵥⵍⵓⵥⵍⵓⵏ), daṛ tżeleoużelaouîn. Se dit des chameaux, des chevaux, des chiens, des chèvres, etc. ‖ v. ⵍⴾⵜ élaket.

teżżĕl-aḍer ⵜⵥⵍⴹⵔ (m. à m. « elle a tendu le pied ») sf. (s. et pl.) ‖ arc-en-ciel.

ăżala ⵥⵍⴰ sm. (s. s. pl.) ‖ fait de tendre fortement les jarrets en écartant les jambes de derrière, se fouettant violemment l’entrejambe avec la queue, et lançant qlq. jets d’urine (en signe de colère) (le suj. étant un chameau étalon) ‖ ne se dit que des chameaux étalons. Indique chez eux une violente colère ‖ ăout ăżala « frapper l’ăżala » signifie « faire ăżala (tendre fortement les jarrets en écartant les jambes de derrière, se fouettant violemment l’entrejambe avec la queue, et lançant qlq. jets d’urine) ».

eżel ⵥⵍ va. prim. ; conj. 30 « ebeḍ » ; ρ (iżĕl, iżâl, éd iżel, our iżil) ‖ 1. payer (réparer, en payant, le dommage matériel de) [un an., une ch., volés, perdus, abîmés] [à leur propriétaire] ; 2. payer (en réparation d’un dommage matériel) [telle ou telle somme ou telle ou telle ch.] [à qlq’un] (pour un an., une ch., volés, perdus, abîmés, qui sont sa propriété) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « 1. être payé ; 2. être payé » et « 1. se payer ; 2. se payer » ‖ d. le s. 1., le rég. dir. est un an. ou une ch. volés, perdus, abîmés, détériorés, volontairement ou non, à leur propriétaire, par le suj. ou par une p. ou un an. dont le suj. est responsable. Le propriétaire, auquel le suj. paie la valeur du dommage, se met au datif. Ce au moyen de quoi le suj. paie au propriétaire le dommage causé est à l’abl. et accompagné de s (es) « au moyen de » ; cela peut être la chose volée elle-même qu’il restitue, s’il s’agit d’un vol, ou de l’argent, des an., des marchandises, n’importe quoi qu’il donne en dédommagement. — D. le s. 2., le rég. dir. est ce que le suj. donne au propriétaire de ce qui a été volé, perdu, abîmé, détérioré, en dédommagement ; cela peut être la ch. volée elle-même, que le suj. restitue, s’il s’agit d’un vol, ou de l’argent, des an., des marchandises, d’importe quoi qu’il donne com. compensation. Le propriétaire, auquel le suj. paie la valeur du dommage, se met au datif. Ce à cause de quoi le suj. donne le rég. dir., c. à d. l’an. ou la ch. volés, perdus, abîmés, détériorés à leur propriétaire par le suj. ou par une p. ou un an. dont le suj. est responsable, est à l’abl. et accompagné de daṛ « dans » ‖ p. ext. « se payer soi-même de sa propre main (en réparation d’un dommage matériel) de [un an., une ch., qui ont été volés, perdus, abîmés (en les prenant soi-même de celui qui les a volés, perdus, abîmés, ou qui est responsable du dommage causé, à la connaissance de celui-ci ou à son insu)] ». A pour rég. dir. soit ce qui a été volé, perdu, abîmé, détérioré au sujet, soit ce que le suj. prend de sa propre main pour se payer du dommage ‖ eżel é̆ṛa : v. eḳḳ.

żeżel ⵥⵥⵍ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (iżżel, ieżîżel, éd iżeżel, our iżżel) ‖ 1. faire payer ; 2. faire payer ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

meżel ⵎⵥⵍ vn. f. 2 ; conj. 99 « bereġ » ; (immĕżel, iemmîżel, éd iemmeżel, our immeżel) ‖ être réconcilié réc. l’un avec l’autre ; se réconcilier réc. l’un avec l’autre ‖ se dit de p. ou de collections de p. qui ont été en guerre, inimité, querelle grave ou légère, pour n’importe quel motif, et qui se réconcilient de n’importe quelle manière.

nemeżel ⵏⵎⵥⵍ va. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmeżel, ienîmeżel, éd inmeżel, our inmeżel) ‖ 1. se payer réc. l’un à l’autre ; 2. se payer réc. l’un à l’autre ‖ p. ext. « se payer l’un et l’autre de sa propre main (en réparation de dommages matériels réciproques) de [an. ou ch. qu’on s’est volés, perdus, ou abîmés réc. l’un à l’autre (en les prenant soi-même réc. l’un de l’autre de sa propre main)] ».

nemeżal ⵏⵎⵥⵍ va. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmeżal, ienîmeżal, éd inmeżal, our inmeżal) ‖ m. s. q. le pr.

toueżel ⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżel, ietîoueżel, éd iettoueżel, our ittoueżel) ‖ 1. être payé ; 2. être payé ; 1. se payer ; 2. se payer.

toueżal ⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżal, ietîoueżal, éd iettoueżal, our ittoueżal) ‖ m. s. q. le pr.

teżel ⵜⵥⵍ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕżel, iettîżel, éd ietteżel, our itteżel) ‖ m. s. q. le pr.

meżeżel ⵎⵥⵥⵍ va. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imżeżel, iemîżeżel, éd imżeżel, our imżeżel) ‖ syn. de nemeżel.

meżeżal ⵎⵥⵥⵍ va. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imżeżal, iemîżeżal, éd imżeżal, our imżeżal) ‖ m. s. q. le pr.

żemmeżel ⵥⵎⵥⵍ va. f. 2.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (iżmeżel, ieżîmeżel, éd iżemmeżel, our iżmeżel) ‖ réconcilier l’un avec l’autre.

eżżâl ⵥⵍ va. f. 5 ; conj. 218 « ebbâḍ » ; (iżżâl, our iżżil) ‖ 1. payer hab. ; 2. payer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żâżâl ⵥⵥⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżâl, our iżeżil) ‖ 1. faire hab. payer ; 2. faire hab. payer ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâmeżâl ⵜⵎⵥⵍ vn. f. 2.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâmeżâl, our itemeżil) ‖ être hab. réconcilié réc. l’un avec l’autre ; se réconcilier hab. réc. l’un avec l’autre.

tînmeżîl ⵜⵏⵎⵥⵍ va. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmeżîl, our itenmeżil) ‖ 1. se payer hab. réc. l’un à l’autre ; 2. se payer hab. réc. l’un à l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

tînmeżâl ⵜⵏⵎⵥⵍ va. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmeżâl, our itenmeżal) ‖ m. s. q. le pr.

tîtoueżîl ⵜⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżîl, our itetoueżil) ‖ 1. être hab. payé ; 2. être hab. payé ; 1. se payer hab. ; 2. se payer hab.

tîtoueżâl ⵜⵜⵓⵥⵍ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżâl, our itetoueżal) ‖ m. s. q. le pr.

tâteżâl ⵜⵜⵥⵍ vn. f. 3bis.7 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itâteżâl, our iteteżil) ‖ m. s. q. le pr.

tîmżeżîl ⵜⵎⵥⵥⵍ va. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmżeżîl, our itemżeżil) ‖ syn. de tînmeżîl.

tîmżeżâl ⵜⵎⵥⵥⵍ va. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmżeżâl, our itemżeżal) ‖ m. s. q. le pr.

żâmeżâl ⵥⵎⵥⵍ va. f. 2.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâmeżâl, our iżemeżil) ‖ réconcilier hab. l’un avec l’autre.

tămażilt ⵜⵎⵥⵍ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. timżâl ⵜⵎⵥⵍ), daṛ tĕmżâl ‖ 1. fait de payer ; 2. fait de payer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « 1. fait d’être payé ; 2. fait d’être payé » et « 1. fait de se payer ; 2. fait de se payer » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ażżel ⵥⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżżîlen ⵥⵍⵏ), daṛ ĕżżel (ăżżel), daṛ ĕżżîlen ‖ 1. fait de faire payer ; 2. fait de faire payer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tămeżela ⵜⵎⵥⵍⴰ sf. nv. f. 2 ; φ (pl. timeżeliouîn ⵜⵎⵥⵍⵓⵏ), daṛ tmeżeliouîn ‖ fait d’être réconcilié réc. l’un avec l’autre ; fait de se réconcilier réc. l’un avec l’autre.

ănmeżel ⵏⵎⵥⵍ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeżîlen ⵏⵎⵥⵍⵏ), daṛ ĕnmeżîlen ‖ 1. fait de se payer réc. l’un à l’autre ; fait de se payer réc. l’un à l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.

ănmeżal ⵏⵎⵥⵍ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeżâlen ⵏⵎⵥⵍⵏ), daṛ ĕnmeżâlen ‖ m. s. q. le pr.

ătoueżel ⵜⵓⵥⵍ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżîlen ⵜⵓⵥⵍⵏ), daṛ ĕtoueżîlen ‖ 1. fait d’être payé ; 2. fait d’être payé ; 1. fait de se payer ; 2. fait de se payer.

ătoueżal ⵜⵓⵥⵍ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżâlen ⵜⵓⵥⵍⵏ), daṛ ĕtoueżâlen ‖ m. s. q. le pr.

atżel ⵜⵥⵍ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. itżîlen ⵜⵥⵍⵏ), daṛ ĕtżel (ătżel), daṛ ĕtżîlen ‖ m. s. q. le pr.

ămżeżel ⵎⵥⵥⵍ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imżeżîlen ⵎⵥⵥⵍⵏ), daṛ ĕmżeżîlen ‖ syn. d’ănmeżel.

ămżeżal ⵎⵥⵥⵍ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imżeżâlen ⵎⵥⵥⵍⵏ), daṛ ĕmżeżâlen ‖ m. s. q. le pr.

ăżemmeżel ⵥⵎⵥⵍ sm. nv. f. 2.1 ; φ (pl. iżemmeżîlen ⵥⵎⵥⵍⵏ), daṛ żemmeżîlen ‖ fait de réconcilier l’un avec l’autre.

tăżemmeżelt ⵜⵥⵎⵥⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tiżemmeżâl ⵜⵥⵎⵥⵍ), daṛ tżemmeżâl ‖ don de réconciliation (don fait à qlq’un pour obtenir la réconciliation avec lui) ‖ quand on est en querelle avec une p., on lui affre un cadeau pour obtenir qu’elle se réconcilie ; ce cadeau est une tăżemmeżelt ‖ les h. ne s’offrent presque jamais de tăżemmeżelt entr’eux, sauf le cas où un h. en offre une à un autre plus puissant que lui. Les f. ne s’en offrent jamais entr’elles et n’en offrent pas aux h. Très souvent des h. en offrent à des f. pour obtenir d’elles la réconciliation et la fin d’une brouille peu grave, surtout des maris à leurs femmes, des amis à leurs amies.

ⵣⵍ ziizzel ⵣⵉⵣⵍ vn. f. 1 ; conj. 125 « siillel » ; (izĭezzel, iezîezzel, éd iziizzel, our iziezzel) ‖ avoir de l’espace et de bon air (être spacieux et aéré (le suj. étant un lieu) ; être dans un lieu spacieux et aéré (le suj. étant une p., un an., une ch.)) ‖ peut avoir pour suj. un lieu qlconque, plateau, plaine, vallée, maison, tente, etc. qui sont spacieux et aérés, ou bien une p., un an., une ch. qui sont dans n’importe quel lieu spacieux et aéré ‖ v. ⵂⵓⵉⵓⵉ heouioui.

zâézzâl ⵣⵉⵣⵍ vn. f. 1 ; conj. 233 « sâġâr » ; (izâézzâl, our iziizzil) ‖ avoir hab. de l’espace et de bon air.

ăziizzel ⵣⵉⵣⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iziizzîlen ⵣⵉⵣⵍⵏ), daṛ ĕziizzîlen ‖ fait d’avoir de l’espace et de bon air.

é̆hézzal ⵂⵣⵍ sm. φ (pl. ihézzâlen ⵂⵣⵍⵏ), daṛ hézzâlen ‖ lieu spacieux et aéré.

ⵣⵍ ézelé ⵣⵍⵉ (Ăir) sm. φ (pl. izelîten ⵣⵍⵜⵏ), daṛ ăzelé (ĕzelé), daṛ zelîten ‖ chant (suite de sons modulés émis par la voix humaine) ‖ syn. d’ăsâhaṛ (Ăh.) ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵥⵍ tăżoûli ⵜⵥⵍⵉ sf. φ (pl. tiżoûlaouîn ⵜⵥⵍⵓⵏ), daṛ tżoûlaouîn ‖ fer ‖ p. ext. « arme (en métal qlconque) ; armes (en métal qlconque) » ; d. ce s., le sing. tăżoûli est n. d’u. et col. Se dit de toutes les armes entièrement ou partiellement en métal, com. les épées, les javelots, les fusils, les pistolets, les poignards, etc.

tażoult ⵜⵥⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tiżoûl ⵜⵥⵍ), daṛ tĕżoult (tăżoult), daṛ tżoûl ‖ nom d’une espèce de « koḥel » ‖ v. ⴾⴾ tékakit.

teżallit ⵜⵥⵍⵜ sf. φ (pl. tiżallitîn ⵜⵥⵍⵜⵏ), daṛ tżallitîn ‖ sel du Tidikelt pilé très fin (ar. « melḥ el-ạid »).

ăżalla ⵥⵍⴰ sm. φ (pl. iżallân ⵥⵍⵏ), daṛ żallân ‖ canne garnie de métal aux 2 bouts (bâton droit et léger, d’1m à 1m,25c de long et de 0m,015 à 0m,02c de diamètre, proprement arrangé, garni de métal aux 2 extrémités, et destiné à ce qu’on s’appuie sur lui en marchant) ‖ signifie aussi « rachoir pour chameau (tige en fer de 0m,35c à 0m,50c de long, à bout crochu, muni ou non d’une poignée en bois, servant à exciter le chameau et à lui faire allonger l’allure) ». D. ce s., est syn. d’ăsekreḍ. v. ⴾⵔⴹ ekreḍ, ăsekreḍ ‖ v. ⴱⵔ aber, tăboûrit.

ⵥⵍ ăżeżlou ‖ v. ⵥⵍⵉ eżli.

ⵣⵍ ăzzal ‖ v. ⵂⵍ ahel « courir ».

ⵥⵍⴹⵔ teżżel-aḍer ‖ v. ⵥⵍ eżżel.

ⵣⵍⴼ ezlef ⵣⵍⴼ (Ăir) va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (izlĕf, izlâf, éd izlef, our izlif) ‖ épouser [une fem.] (le suj. étant un hom.) ‖ a aussi le s. pas. « être épousé (le suj. étant une fem.) » ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵥⵍⴼ tażleft ⵜⵥⵍⴼⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. tiżelfîn ⵜⵥⵍⴼⵏ), daṛ tĕżleft (tăżleft), daṛ tżelfîn ‖ chenille.

ⵥⵍⴶ eżleġ ⵥⵍⴶ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iżlĕġ, iżlâġ, éd iżleġ, our iżliġ) ‖ examiner en tous sens en cherchant des traces sur le sol [une vallée, une plaine, un désert, un pays, un lieu qlconques] ‖ a aussi le s. pas. « être examiné en tous sens avec recherches de traces sur le sol » ‖ ce que le suj. veut trouver ou reconnaître, en examinant et cherchant des traces sur le sol, se met au datif ‖ se dit d’une p. qui examine en tous sens une étendue de terrain qlconque en y cherchant des traces sur le sol, qlq. soit le motif pour lequel elle cherche des traces, et qlq. soient les traces qu’elle cherche ; p. ex. d’une p. qui, ayant pardu un âne ou une chèvre, examine en tous sens un lieu en y cherchant des traces de l’an. perdu ; d’une p. qui, craignant une incursion d’ennemis, examine en tous sens un lieu en y cherchant les traces suspectes ; d’une p. qui, étant égarée, examine en tous sens un lieu en y cherchant des traces qui pourraient l’aider à retrouver sa route ; d’une p. qui, ayant vu une vipère près de sa tente, examine en tous sens les lieux voisins en y cherchant ses traces, pour la tuer ; d’un chasseur qui examine en tous sens un lieu en y cherchant sur le sol des traces de gibier ; etc. ‖ ex. Kenân iżlĕġ i MîmiK. a examiné en tous sens en cherchant des traces sur le sol pour M. (c. à d. pour trouver des traces de M. et savoir où elle est allée) = Biska iżlĕġ i ĕmis ennîtB. a examiné en tous sens en cherchant des traces sur le sol pour son chameau (c. à d. pour trouver des traces de son chameau et savoir où il est allé) = eżlĕġeṛ i ânou ⁒ j’ai examiné en tous sens en cherchant des traces sur le sol pour le puits (c. à d. pour trouver des traces de p. ou d’an. me conduisant au puits et m’apprenant où il est) = eżleġeṛ i hanân ⁒ j’ai examiné en tous sens en cherchant des traces sur le sol pour les tentes (c. à d. pour trouver des traces de p. ou d’an. me conduisant aux tentes et m’apprenant où elles sont).

żeżleġ ⵥⵥⵍⴶ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (iżżĕżleġ, ieżżîżleġ, éd iżeżleġ, our iżżeżleġ) ‖ faire examiner en tous sens en cherchant des traces sur le sol ‖ se c. av. 2 acc.

toueżleġ ⵜⵓⵥⵍⴶ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżleġ, ietîoueżleġ, éd iettoueżleġ, our ittoueżleġ) ‖ être examiné en tous sens avec recherche de traces sur le sol.

toueżlaġ ⵜⵓⵥⵍⴶ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżlaġ, ietîoueżlaġ, éd iettoueżlaġ, our ittoueżlaġ) ‖ m. s. q. le pr.

teżleġ ⵜⵥⵍⴶ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕżleġ, iettîżleġ, éd ietteżleġ, our itteżleġ) ‖ m. s. q. le pr.

żâlleġ ⵥⵍⴶ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (iżâlleġ, our iżelleġ) ‖ examiner hab. en tous sens en cherchant des traces sur le sol ‖ a aussi le s. pas.

żâżlâġ ⵥⵥⵍⴶ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżlâġ, our iżeżliġ) ‖ faire hab. examiner en tous sens en cherchant des traces sur le sol ‖ se c. av. 2 acc.

tîtoueżlîġ ⵜⵜⵓⵥⵍⴶ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżlîġ, our itetoueżliġ) ‖ être hab. examiné en tous sens avec recherche de traces sur le sol.

tîtoueżlâġ ⵜⵜⵓⵥⵍⴶ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżlâġ, our itetoueżlaġ) ‖ m. s. q. le pr.

tâteżlâġ ⵜⵜⵥⵍⴶ vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâteżlâġ, our iteteżliġ) ‖ m. s. q. le pr.

tîżlâġ ⵜⵥⵍⴶ vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîżlâġ, our iteżliġ) ‖ m. s. q. le pr.

ăżalouġ ⵥⵍⴶ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżeloûġen ⵥⵍⴶⵏ), daṛ żeloûġen ‖ fait d’examiner en tous sens en cherchant des traces sur le sol ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être examiné en tous sens avec recherche de traces sur le sol ».

ăżalouġ ⵥⵍⴶ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżelâġen ⵥⵍⴶⵏ), daṛ żelâġen ‖ m. s. q. le pr.

ăżeżleġ ⵥⵥⵍⴶ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżlîġen ⵥⵥⵍⴶⵏ), daṛ żeżlîġen ‖ fait de faire examiner en tous sens en cherchant des traces sur le sol.

ătoueżleġ ⵜⵓⵥⵍⴶ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżlîġen ⵜⵓⵥⵍⴶⵏ), daṛ ĕtoueżlîġen ‖ fait d’être examiné en tous sens avec recherche de traces sur le sol.

ătoueżlaġ ⵜⵓⵥⵍⴶ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżlâġen ⵜⵓⵥⵍⴶⵏ), daṛ ĕtoueżlâġen ‖ m. s. q. le pr.

ăteżleġⵜⵥⵍⴶ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. iteżlîġen ⵜⵥⵍⴶⵏ), daṛ teżlîġen ‖ m. s. q. le pr.

ămâżlaġ ⵎⵥⵍⴶ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâżlâġen ⵎⵥⵍⴶⵏ ; fs. tămâżlak ⵜⵎⵥⵍⴾ ; fp. timâżlâġîn ⵜⵎⵥⵍⴶⵏ), daṛ mâżlâġen, daṛ tmâżlâġîn ‖ hom. qui examine en tous sens en cherchant des traces sur le sol ‖ le lieu qu’un ămâżlaġ examine en tous sens se met au génitif ; ce qu’il cherche à trouver ou à reconnaître se met au datif.

meżelleġ ⵎⵥⵍⴶ vn. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imżelleġ, iemîżelleġ, éd imżelleġ, our imżelleġ) ‖ aller çà et là en cherchant avec inquiétude (à cause de l’abs. d’une p. aimée) ‖ ne peut avoir pour suj. qu’une p. ‖ fig. « être com. une âme en peine (parce qu’on est séparé d’une p. aimée ou dans un milieu auquel on n’est pas habitué) ». D. ce s., est syn. de medeggou ‖ v. ⴷⵓ idaou, medeggou.

meżellaġ ⵎⵥⵍⴶ vn. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imżellaġ, iemîżellaġ, éd imżellaġ, our imżellaġ) ‖ m. s. q. le pr.

tîmżellîġ ⵜⵎⵥⵍⴶ vn. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmżellîġ, our itemżelliġ) ‖ aller hab. çà et là en cherchant avec inquiétude ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.

tîmżellâġ ⵜⵎⵥⵍⴶ vn. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmżellâġ, our itemżellaġ) ‖ m. s. q. le pr.

ămżelleġ ⵎⵥⵍⴶ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imżellîġen ⵎⵥⵍⴶⵏ), daṛ ĕmżellîġen ‖ fait d’aller çà et là en cherchant avec inquiétude ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.

ămżellaġ ⵎⵥⵍⴶ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imżellâġen ⵎⵥⵍⴶⵏ), daṛ ĕmżellâġen ‖ m. s. q. le pr.

ⵣⵍⴶ tézelġé ‖ v. ⵂⵍⴶ ehleġ.

ⵥⵍⵉ eżli ⵥⵍⵉ va. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (iżlĕi, iżlâi, éd iżli, our iżléi) ‖ mettre à part (séparer [une p., un an., une ch.] [d’une collection de p., d’an., de ch.], soit en les plaçant à part, soit en leur mettant des signes distinctifs qui empêchent la confusion) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être mis à part » et « se mettre à part » ‖ p. ext. « distinguer [une p., un an., une ch.] [d’autres] (faire une distinction entre (faire une différence entre) [une p., un an., une ch.] [et d’autres]) (act.) ; distinguer [entre des p., des an., des ch.] (faire une distinction (faire une différence) [entre des p., des an., des ch.]) (n.) » ‖ au s. pron., signifie p. ext. « se distinguer (être distinct, être différent) [d’une p., d’un an., d’une ch.] » ‖ eżli, ayant pour suj. un mari et pour rég. dir. sa femme, signifie « séparer (de sa famille) [son épouse] (en l’emmenant chez soi) ». Dans l’Ăh., le mariage se fait dans la famille de l’épouse ; après le mariage, l’épouse reste dans sa famille un temps plus ou moins long, au moins qlq. mois, parfois 2 ou 3 ans ; lorsque, cette période de séjour auprès des siens écoulée, l’épouse est séparée d’eux par son mari et emmenée par lui dans sa tente, on exprime cet acte du mari par le v. eżli. (Ex. Biska iġ éhen daṛ tĕfsît, iżlĕi tămeṭṭ ennît daṛ ămeouânB. a fait tente dans le printemps, il a séparé sa femme dans l’automne (B. s’est marié au printemps, il a séparé sa femme de sa famille et l’a emmenée chez lui en automne) = Moûsa iéouĕi Koûka, ou tet iżléi ar ăouétai ; a s iġ ăouétai, iżlĕi tetM. a épousé K., il ne l’a pas séparé jusq’à une année ; ce que dans a été faite une année, il l’a séparée (M. a épousé K., il ne l’a pas séparée de sa famille et emmenée chez lui avant qu’une année se soit écoulée ; quand une année a été écoulée, il l’a séparée de sa famille et emmenée chez lui) = Hekkou teżlĕi ? – animirH. a-t-elle été séparée ? (H. a-t-elle été séparée de sa famille et emmenée par son mari chez lui ?). – pas encore) ‖ d. le s. « distinguer (faire une distinction entre (faire une différence entre)) (act.) ; distinguer (faire une distinction (faire une différence)) (n.) », est syn. de żemmeżli ‖ v. ⵎⵣⵉ mezzei, zemmezi.

żeżli ⵥⵥⵍⵉ va. f. 1 ; conj.  ; (iżżĕżlei, ieżżîżlei, éd iżeżli, our iżżeżlei) ‖ faire mettre à part ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

meżlei ⵎⵥⵍⵉ vn. f. 2 ; conj. 99 « bereġ » ; (immĕżlei, iemmîżlei, éd iemmeżlei, our immeżlei) ‖ être mis à part l’un de l’autre ; se mettre à part l’un de l’autre ‖ p. ext. « se distinguer l’un de l’autre (être distinct l’un de l’autre ; être différent l’un de l’autre) » ‖ p. ext. « être séparé en 2 (avoir la taille extrêmement fine) », le suj. étant une femme, une guèpe, une fourmi, un insecte qui est com. coupé en 2 par la finesse de sa taille ‖ p. ext. « avoir les formes séparées les unes des autres (avoir les formes bien dessinées, sans rien d’empâté, la forme de chaque partie du corps étant d’un dessin pur et net) », le suj. étant un h. ou une f. ; expr. élogieuse ‖ p. ext. « être entraîné (avoir les formes séparées les unes des autres, sans rien d’empâté, sans aucune graisse inutile) », le suj. étant un an. de selle ou de bât ‖ d. le s. « être séparé en 2 (avoir la taille extrêmement fine) », est syn. de meṛettes ‖ d. le s. « être entraîné », est syn. d’iousi.

nemeżli ⵏⵎⵥⵍⵉ vn. f. 2bis ; conj. 43 « melelli » ; (inmeżlei, ienîmeżlei, éd inmeżli, our inmeżlei) ‖ m. s. q. le pr.

nemeżlai ⵏⵎⵥⵍⵉ vn. f. 2bis ; conj. 43 « melelli » ; (inmeżlai, ienîmeżlai, éd inmeżlai, our inmeżlai) ‖ m. s. q. le pr.

toueżlei ⵜⵓⵥⵍⵉ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżlei, ietîoueżlei, éd iettoueżlei, our ittoueżlei) ‖ être mis à part ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

toueżlai ⵜⵓⵥⵍⵉ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueżlai, ietîoueżlai, éd iettoueżlai, our ittoueżlai) ‖ m. s. q. le pr.

teżlei ⵜⵥⵍⵉ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕżlei, iettîżlei, éd ietteżlei, our itteżlei) ‖ m. s. q. le pr.

żemmeżli ⵥⵎⵥⵍⵉ va. f. 2.1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (iżmeżlei, ieżîmeżlei, éd iżemmeżli, our iżmeżlei) ‖ mettre à part l’un de l’autre ; faire se mettre à part l’un de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2. ‖ p. ext. « distinguer l’un de l’autre (faire une distinction entre ; faire une différence entre) [des p., des an., des ch.] (act.) ; distinguer (faire une distinction, faire une différence) [entre des p., des an., des ch.] (n.) ». D. ce s., est syn. du prim. eżli.

żâllei ⵥⵍⵉ va. f. 5 ; conj. 222 « ġâmmei » ; (iżâllei, our iżelli) ‖ mettre hab. à part ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żâżlâi ⵥⵥⵍⵉ va. f. 1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (iżâżlâi, our iżeżli) ‖ faire hab. mettre à part ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâmeżlâi ⵜⵎⵥⵍⵉ vn. f. 2.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (itâmeżlâi, our itemeżli) ‖ être hab. mis à part l’un de l’autre ; se mettre hab. à part l’un de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.

tînmeżli ⵜⵏⵎⵥⵍⵉ vn. f. 2bis.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itînmeżli, our itenmeżli) ‖ m. s. q. le pr.

tînmeżlâi ⵜⵏⵎⵥⵍⵉ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmeżlâi, our itenmeżlai) ‖ m. s. q. le pr.

tîtoueżli ⵜⵜⵓⵥⵍⵉ vn. f. 3.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîtoueżli, our itetoueżli) ‖ être hab. mis à part ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

tîtoueżlâi ⵜⵜⵓⵥⵍⵉ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtoueżlâi, our itetoueżlai) ‖ m. s. q. le pr.

tâteżlâi ⵜⵜⵥⵍⵉ vn. f. 3bis.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (itâteżlâi, our iteteżli) ‖ m. s. q. le pr.

tîżlâi ⵜⵥⵍⵉ vn. f. 3bis.13 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (itîżlâi, our iteżli) ‖ m. s. q. le pr.

żâmeżlâi ⵥⵎⵥⵍⵉ va. f. 2.1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (iżâmeżlâi, our iżemeżli) ‖ mettre hab. à part l’un de l’autre ; faire hab. se mettre à part l’un de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.1.

ăżalai ⵥⵍⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżelaien ⵥⵍⵉⵏ), daṛ żelaien ‖ fait de mettre à part ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être mis à part » et « fait de se mettre à part » ‖ a t. les a. c. à c. du prim.

ăżeżli ⵥⵥⵍⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżlien ⵥⵥⵍⵉⵏ), daṛ żeżlien ‖ fait de faire mettre à part ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămeżli ⵎⵥⵍⵉ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imeżlien ⵎⵥⵍⵉⵏ), daṛ meżlien ‖ fait d’être mis à part l’un de l’autre ; fait de se mettre à part l’un de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.

ănmeżli ⵏⵎⵥⵍⵉ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmeżlien ⵏⵎⵥⵍⵉⵏ), daṛ ĕnmeżlien ‖ m. s. q. le pr.

ănmeżlai ⵏⵎⵥⵍⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. inmeżlaien ⵏⵎⵥⵍⵉⵏ), daṛ ĕnmeżlaien ‖ m. s. q. le pr.

ătoueżli ⵜⵓⵥⵍⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżlien ⵜⵓⵥⵍⵉⵏ), daṛ ĕtoueżlien ‖ fait d’être mis à part ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ătoueżlai ⵜⵓⵥⵍⵉ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itoueżlaien ⵜⵓⵥⵍⵉⵏ), daṛ ĕtoueżlaien ‖ m. s. q. le pr.

ăteżli ⵜⵥⵍⵉ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. iteżlien ⵜⵥⵍⵉⵏ), daṛ teżlien ‖ m. s. q. le pr.

ăżemmeżli ⵥⵎⵥⵍⵉ sm. nv. f. 2.1 ; φ (pl. iżemmeżlien ⵥⵎⵥⵍⵉⵏ), daṛ żemmeżlien ‖ fait de mettre à part l’un de l’autre ; fait de faire se mettre à part l’un de l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.1.

éżîli ⵥⵍⵉ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. iżîlien ⵥⵍⵉⵏ ; fs. téżîlit ⵜⵥⵍⵜ ; fp. tiżîliîn ⵜⵥⵍⵉⵏ), daṛ ăżîli (ĕżîli), daṛ żîlien, daṛ tăżîlit (tĕżîlit), daṛ tżîliîn ‖ hom. (ou an.) mis à part d’une manière désavantageuse (h. (ou an.) victime d’une distinction désavantageuse, h. (ou an.) qu’on traite différemment des autres et moins bien qu’eux, h. (ou an.) moins bien traité que les autres) ‖ signifie aussi « an. mis à part de sa mère pour le pâturage (chevreau, agneau, chamelon, veau, etc., (serré ou non) qu’on fait paître séparément de sa mère) ». Se dit de tout jeune an. qu’on fait paître séparément de sa mère, qu’il retrouve celle-ci le soir ou non ‖ signifie aussi « petit d’an. sauvage ruminant qui ne téte plus, n’a plus besoin de la compagnie de sa mère et ne la suit plus ». Se dit, p. ex., de faons de gazelles, de faons d’antilopes, etc.

ăżeżlou ⵥⵥⵍⵓ sm. φ (pl. iżeżloûten ⵥⵥⵍⵜⵏ), daṛ żeżloûten ‖ marque distinctive supplémentaire ajoutée à un é̆houel (pour le distinguer d’un autre é̆houel pareil) ‖ quand 2 p. ont le même é̆houel, l’une d’elles ajoute à son é̆houel une marque supplémentaire, qu’elle met à n’importe quel endroit de ce qu’elle veut marquer, près ou loin de l’é̆houel ; cette marque supplémentaire s’appelle ăżeżlou. P. ex., si 2 p. ont pour é̆houel un ieḍ placé sur la cuisse droite des an., l’une d’elle ajoutera à son é̆houel un ăżeżlou consistant en un petit signe qlconque marqué n’importe où, p. ex. en une petite raie verticale marquée soit à côté de l’é̆houel, soit sur l’autre cuisse, l’un des avant-bras, une épaule, le cou, etc.

temażlait ⵜⵎⵥⵍⵉⵜ sf. φ (pl. timażlaîn ⵜⵎⵥⵍⵉⵏ), daṛ tmażlaîn ‖ envie (petit filet se détachant à demi de la peau près de l’ongle) ‖ signifie aussi « part spéciale [de qlq’un (dans l’eṭṭebel « suzeraineté [sur des vassaux] » d’un autre)] (p. ou groupe de p. vassaux d’un h., qui, tout en restant ses vassaux et en continuant à faire partie de son eṭṭebel, se mettent d’eux-mêmes sous la protection d’un autre, auquel ils paient volontairement une redevance pour qu’il les prenne sous sa sauvegarde et les protège contre tout venant, devenant ainsi non une partie de son eṭṭebel (car ils appartiennent à l’eṭṭebel de leur 1er suzerain auquel ils continuent à payer la redevance accoutumée), mais sa temażlait, ou l’une de ses temażlait, ou une partie de sa temażlait totale) ».

ⵥⵍⵓⵥ ăżelleouaż ⵥⵍⵓⵥ sm. φ (pl. iżelleouażen ⵥⵍⵓⵥⵏ), daṛ żelleouażen ‖ dernière heure de l’après-midi (espace de temps commençant une heure ou une heure et demie avant le coucher du soleil et durant jusqu’au chucher du soleil) ‖ v. ⴷⵓ adou, tădeggat.

ⵥⵍⵓⵥⵍⵓ ăżeleżelaou ‖ v. ⵥⵍ eżżel.

ⵣⵍⵗ zezzelleṛ ⵣⵣⵍⵗ vn. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (izzelleṛ, iezîzelleṛ, éd izezzelleṛ, our izzelleṛ) ‖ marcher à grands pas en se déhanchant (marcher à pas longs avec un fort mouvement des hanches) (le suj. étant une p. ou un an.) ‖ peut avoir pour suj. des p. à pied ou montées, des an. domestiques montés ou en liberté, des an. sauvages. Quand le suj. est une p. montée, la manière de marcher s’applique à la monture ‖ se dit surtout des p., des chameaux, des antilopes et des girafes ‖ v. ⵂⵍ ahel « courir ».

zâzellâṛ ⵣⵣⵍⵗ vn. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (izâzellâṛ, our izezelliṛ) ‖ marcher hab. à grands pas en se déhanchant.

ăzezzelleṛ ⵣⵣⵍⵗ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izezzellîṛen ⵣⵣⵍⵗⵏ), daṛ zezzellîṛen ‖ fait de marcher à grands pas en se déhanchant ‖ signifie aussi « marche à grands pas en se déhanchant ».

ⵣⵍⵗ ăzoûlaṛ ‖ v. ⵂⵍⵗ ăhoûlaṛ.

ⵥⵎ oużam ⵥⵎ ✳ vn. prim. ; conj. 71 « ouksaḍ » ; (ieżoŭm, ieżoûm, éd ioużam, our ieżoum) ‖ jeûner (s’abstenir de ce dont la religion ordonne de s’abstenir les jours de jeûne) ‖ s’emploie pour exprimer tout jeûne religieux, obligatoire ou non, de n’importe quelle religion ; ne s’emploie pas pour exprimer un jeûne qui n’est pas un acte religieux.

żoużem ⵥⵥⵎ va. f. 1 ; conj. 162 « soukseḍ » ; (ieżżoŭżem, ieżżoûżem, éd iżoużem, our ieżżoużem) ‖ faire jeûner.

toûżâm ⵜⵥⵎ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûżâm, our itoużam) ‖ jeûner hab.

żoûżoûm ⵥⵥⵎ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżoûm, our iżoużoum) ‖ faire hab. jeûner.

ăżoûm sm. nv. prim. ; φ (pl. iżammen ⵥⵎⵏ), daṛ żammen ‖ fait de jeûner ; jeûne ‖ tallit ta n ăżoûm « mois du jeûne » (ou ăżoûm « jeûne ») est le nom tăm. du mois lunaire musulman de « ramḍân ». v. tallit ‖ p. ext. « jeûne religieux musulman du « ramḍân » ».

ăżoużem ⵥⵥⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoużoûmen ⵥⵥⵎⵏ), daṛ żoużoûmen ‖ fait de faire jeûner.

ⵥⵎ eżmou ⵥⵎⵓ va. prim. ; conj. 14 « emdou » ; ω (iżmă, iżmâ, éd iżmou, our iżmé) ‖ 1. presser [une ch.] (pour en exprimer un liquide) ; 2. exprimer [un liquide] (contenu dans une ch., en la pressant) ‖ a aussi le s. pas. « 1. être pressé ; 2. être exprimé » ‖ ne peut avoir pour suj. qu’une p. ‖ d. le s. 1., se dit de tout ce qu’on presse pour en exprimer un liquide qlconque, p. ex. de vêtements imbilés d’eau qu’on presse pour en faire sortir l’eau, d’un abcès ou d’une partie malade du corps qu’on presse pour en faire sortir le pus, de raisins qu’on presse pour en exprimer le jus, etc. — D. le s. 2., se dit de tout liquide qu’on exprime de n’importe quoi en le pressant, p. ex. d’eau qu’on exprime d’habits mouillés en les pressant, de sang ou de pus qu’on exprime d’une plaie en la pressant, de jus qu’on exprime de raisins ou de citrons en les pressant, etc.

żeżmou ⵥⵥⵎⵓ va. f. 1 ; conj. 169 « semdou » ; ω (iżżĕżma, ieżżîżma, éd iżeżmou, our iżżeżma) ‖ 1. faire presser ; 2. faire exprimer ‖ se c. av. 2 acc.

żoûmmou ⵥⵎⵓ va. f. 5 ; conj. 223 « moûddou » ; (iżoûmmou, our iżoummou) ‖ 1. presser hab. ; 2. exprimer hab. ‖ a aussi le s. pas.

żîżmou ⵥⵥⵎⵓ va. f. 1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (iżîżmou, our iżeżmou) ‖ 1. faire hab. presser ; 2. faire hab. exprimer ‖ se c. av. 2 acc.

tăżemmaout ⵜⵥⵎⵓⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiżemmaouîn ⵜⵥⵎⵓⵏ), daṛ tżemmaouîn ‖ 1. fait de presser ; 2. fait d’exprimer ‖ a aussi le s. pas. « 1. fait d’être pressé ; 2. fait d’être exprimé ».

ăżeżmou ⵥⵥⵎⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżmoûten ⵥⵥⵎⵜⵏ), daṛ żeżmoûten ‖ 1. fait de faire presser ; 2. fait de faire exprimer.

teżîmit ⵜⵥⵎⵜ sf. φ (pl. tiżîmîtîn ⵜⵥⵎⵜⵏ), daṛ tżîmîtîn ‖ eau obtenue par la compression du contenu de la panse d’un ruminant ‖ quand on prend le contenu de la panse d’un ruminant qlconque, et qu’on le presse de manière à en faire sortir l’eau qu’il contient, l’eau ainsi obtenue s’appelle teżîmit.

iżîman ⵥⵎⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ żîman ‖ eau saumâtre à fleur de sol (ou sous le sable presqu’à fleur de sol) ‖ se dit d’eaux saumâtres permanentes qui apparaissent par flaques à fleur de sol, ou qui sont presqu’à fleur de sol sous une mince couche de sable.

ⵥⵎ ażem ⵥⵎ va. prim. ; conj. 66 « aġer » ; ρ (ioużĕm, ioużâm, éd iażem, our ioużim) ‖ médire de [une p., un an., une ch.] ‖ se dit de quiconque dit, avec vérité ou fausseté, du mal de n’importe qui ou de n’importe quoi ‖ v. ⴹⵍⴼⴹⵍⴼ ḍelefḍelef.

żiżem ⵥⵥⵎ va. f. 1 ; conj. 172 « siġer » ; ρ (ieżżoŭżem, ieżżoûżem, éd iżiżem, our ieżżoużem) ‖ faire médire de ‖ se c. av. 2 acc.

touiżam ⵜⵓⵥⵎ vn. f. 3 ; conj. 203 « touiouan » ; (ittouażam, ietîouażam, éd iettouiżam, our ittouażam) ‖ être l’objet d’une médisance (ou de médisances).

touiżem ⵜⵓⵥⵎ vn. f. 3 ; conj. 203 « touiouan » ; (ittouażem, ietîouażem, éd iettouiżem, our ittouażem) ‖ m. s. q. le pr.

niażam ⵏⵉⵥⵎ vn. f. 4 ; conj. 176 « miellel » ; (inĭażam, ienîażam, éd iniażam, our iniażam) ‖ médire réc. l’un de l’autre.

nieżem ⵏⵉⵥⵎ vn. f. 4 ; conj. 207 « nierem » ; ρ (inĭażem, ienîażem, éd inieżem, our iniażem) ‖ m. s. q. le pr.

tâżem ⵜⵥⵎ va. f. 6 ; conj. 228 « tâġer » ; (itâżem, our itiżem) ‖ médire hab. de.

żâżâm ⵥⵥⵎ va. f. 1.7 ; conj. 233 « sâġâr » ; (iżâżâ, our iżiżim) ‖ faire hab. médire de ‖ se c. av. 2 acc.

tîtouiżâm ⵜⵜⵓⵥⵎ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouiżâm, our itetouiżam) ‖ être hab. l’objet de médisances.

tîtouiżîm ⵜⵜⵓⵥⵎ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouiżîm, our itetouiżim) ‖ m. s. q. le pr.

tînieżâm ⵜⵏⵉⵥⵎ vn. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînieżâm, our itenieżam) ‖ médire hab. réc. l’un de l’autre.

tînieżîm ⵜⵏⵉⵥⵎ vn. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînieżîm, our itenieżim) ‖ m. s. q. le pr.

tiżmit ⵜⵥⵎⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tiżmitîn ⵜⵥⵎⵜⵏ), daṛ tiżmitîn ‖ fait de médire de ‖ signifie aussi « médisance ».

ăżîżem ⵥⵥⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżîżîmen ⵥⵥⵎⵏ), daṛ żîżîmen ‖ fait de faire médire de.

ătouiżam ⵜⵓⵥⵎ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouiżâmen ⵜⵓⵥⵏ), daṛ ĕtouiżâmen ‖ fait d’être l’objet d’une médisance (ou de médisances).

ătouiżem ⵜⵓⵥⵎ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouiżîmen ⵜⵓⵥⵏ), daṛ ĕtouiżîmen ‖ m. s. q. le pr.

ănieżam ⵏⵉⵥⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inieżâmen ⵏⵉⵥⵎⵏ), daṛ ĕnieżâmen ‖ fait de médire réc. l’un de l’autre.

ănieżem ⵏⵉⵥⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inieżîmen ⵏⵉⵥⵎⵏ), daṛ ĕnieżîmen ‖ m. s. q. le pr.

énîżem ⵏⵥⵎ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inîżemen ⵏⵥⵎⵏ ; fs. ténîżemt ⵜⵏⵥⵎ⵿ⵜ ; fp. tinîżemîn ⵜⵏⵥⵎⵏ), daṛ ănîżem (ĕnîżem), daṛ nîżemen, daṛ tănîżemt (tĕnîżemt), daṛ tnîżemîn ‖ hom. médisant (h. qui a l’hab. de médire) ‖ ce dont un énîżem médit se met au gén.

ⵣⵎ ezzem ⵣⵎ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (izzĕm, izzâm, éd izzem, our izzim) ‖ mettre en gerbes ; mettre en bottes ; mettre en fagots ‖ a aussi le s. pas. « être mis en gerbes ; être mis en bottes ; être mis en fagots » ‖ peut avoir pour rég. dir. tout ce qui est capable d’être mis en gerbes, bottes, ou fagots, tiges de céréales, paille, foin, herbages qlconques, branches, bois, etc. ‖ v. ⴾⵎⵙ ekmes.

zouzem ⵣⵣⵎ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iezzoŭzem, iezzoûzem, éd izouzem, our iezzouzem) ‖ faire mettre en gerbes ; faire mettre en bottes ; faire mettre en fagots ‖ se c. av. 2 acc.

tâzzem ⵣⵎ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâzzem, our itezzem) ‖ mettre hab. en gerbes ; mettre hab. en bottes ; mettre hab. en fagots ‖ a aussi le s. pas.

zoûzoûm ⵣⵣⵎ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (izoûzoûm, our izouzoum) ‖ faire hab. mettre en gerbes ; faire hab. mettre en bottes ; faire hab. mettre en fagots ‖ se c. av. 2 acc.

oûzoûm ⵣⵎ sm. nv. prim. ; (pl. oûzoûmen ⵣⵎⵏ) ‖ fait de mettre en gerbes ; fait de mettre en bottes ; fait de mettre en fagots ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être mis en gerbes ; fait d’être mis en bottes ; fait d’être mis en fagots ».

ăzoûzem ⵣⵣⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izoûzoûmen ⵣⵣⵎⵏ), daṛ zoûzoûmen ‖ fait de faire mettre en gerbes ; fait de faire mettre en bottes ; fait de faire mettre en fagots.

ăzzem ⵣⵎ sm. φ (pl. izzemen ⵣⵎⵏ), daṛ ĕzzemen ‖ gerbe ; botte ; fagot ‖ se dit de gerbes, bottes et fagots de végétaux qlconques, tiges de céréales, paille, foin, herbages qlconques, branches, bois ‖ v. ⴾⵎⵙ ekmes, ăkemmous.

tăzzemt ⵜⵣⵎ⵿ⵜ sf. φ (pl. tizzemîn ⵜⵣⵎⵏ), daṛ tĕzzemîn ‖ dim. du pr.

ⵥⵎ ożma ⵥⵎⴰ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ożmâten ⵥⵎⵜⵏ) ‖ nom d’une plante non persistante (« erodium glaucophyllum Aiton » (B. T.) ; « erodium cicutarium L. » (B. T.)).

ⵥⵎ tâżmé ⵜⵥⵎⵉ sf. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tâżmiouîn ⵜⵥⵎⵓⵏ) ‖ nom d’une plante non persistante.

ⵥⵎ iżżemân ‖ v. ⵥⵎⵉ eżmi.

ⵣⵎ ézem ‖ v. ⵂⵎ éhem.

ⵥⵎⵉ eżmi ⵥⵎⵉ va. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (iżmĕi, iżmâi, éd iżmi, our iżméi) ‖ coudre ‖ a aussi le s. pas. « être cousu » ‖ peut avoir pour suj. une p., une main, une aiguille. Peut avoir pour rég. dir. tout ce qu’il est possible de coudre.

żeżmi ⵥⵎⵉ va. f. 1 ; conj. 153 « seġmi » ; (iżżĕżmei, ieżżîżmei, éd iżmi, our iżméi) ‖ faire coudre ‖ se c. av. 2 acc.

neżmei ⵏⵥⵎⵉ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕżmei, iennîżmei, éd ienneżmei, our inneżmei) ‖ être cousu ensemble (être cousu l’un à l’autre).

żenneżmi ⵥⵏⵥⵎⵉ va. f. 4.1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (iżneżmei, ieżîneżmei, éd iżenneżmi, our iżneżmei) ‖ coudre ensemble (coudre l’un à l’autre).

żâmmei ⵥⵎⵉ va. f. 5 ; conj. 222 « ġâmmei » ; (iżâmmei, our iżemmi) ‖ coudre hab. ‖ a aussi le s. pas.

żâżmâi ⵥⵥⵎⵉ va. f. 1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (iżâżmâi, our iżeżmi) ‖ faire hab. coudre ‖ se c. av. 2 acc.

tâneżmâi ⵜⵏⵥⵎⵉ vn. f. 4.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (itâneżmâi, our iteneżmi) ‖ être hab. cousu ensemble.

żâneżmâi ⵥⵏⵥⵎⵉ va. f. 4.1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (iżâneżmâi, our iżeneżmi) ‖ coudre hab. ensemble.

ăżamai ⵥⵎⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżemaien ⵥⵎⵉⵏ), daṛ żemaien ‖ fait de coudre ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être cousu » ‖ p. ext. « couture ; travail de couture ».

ăżeżmi ⵥⵥⵎⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżmien ⵥⵥⵎⵉⵏ), daṛ żeżmien ‖ fait de faire coudre.

ăneżmi ⵏⵥⵎⵉ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. ineżmien ⵏⵥⵎⵉⵏ), daṛ neżmien ‖ fait d’être cousu ensemble.

ăżenneżmi ⵥⵏⵥⵎⵉ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. iżenneżmien ⵥⵏⵥⵎⵉⵏ), daṛ żenneżmien ‖ fait de coudre ensemble.

ănâżmai ⵏⵥⵎⵉ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inâżmaien ⵏⵥⵎⵉⵏ ; fs. tănâżmait ⵜⵏⵥⵎⵉⵜ ; fp. tinâżmaîn ⵜⵏⵥⵎⵉⵏ), daṛ nâżmaien, daṛ tnâżmaîn ‖ couseur (h. qui coud) ‖ p. ext. « bon couseur (h. qui coud bien) » ‖ le masc. ănâżmai signifie p. ext. « aiguille à coudre (ordinaire, fine ou grosse) ». D. ce s., est syn. de stenfous et moins us. que lui.

ăżżemi ⵥⵎⵉ sm. φ (pl. iżżemân ⵥⵎⵏ), daṛ ĕżżemân ‖ mince lanière de peau tannée (pouvant servir à coudre ou à lier) ‖ le pl. iżżemân signifie p. ext. « cordelette de peau à laquelle sont cousues de longues franges de peau (qui s’attache autour du siège de la selle méhari pour fem.) ». v. la forme et les dimensions de l’iżżemân à ⵜⵎⵏ itmânen ‖ v. ⵔⵓ areoua.

ⵥⵎⵎ eżmem ⵥⵎⵎ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iżmĕm, iżmâm, éd iżmem, our iżmim) ‖ serrer (comprimer) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être serré » et « se serrer » ‖ peut avoir pour suj. et rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ signifie serrer, de manière à les comprimer, des p., des an., ou des ch. placés horizontalement, verticalement, ou n’importe comment ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui serre avec force qlq’un dans ses bras, qui serre avec force la main, le bras, une partie qlconque du corps de qlq’un dans sa main ou en les pressant contre qlq. ch. avec n’importe quelle partie de son corps, qui serre une ch. en la pressant dans sa main, en la pressant contre soi ou contre une ch. qlconque, en la mettant sous presse, en la mettant dans qlq. ch. qui la comprime ; se dit d’un an. qui serre une p., un an., ou une ch. contre soi, contre une p., un an., ou une ch., n’importe comment, de manière à les comprimer ; se dit d’un bracelet trop étroit qui comprime le bras, d’une chaussure, d’un vêtement, d’une ceinture, qui serrent le pied, le corps, la taille, de manière à les comprimer, d’un passage étroit, d’une caverne étroite, qui serrent entre leurs parois, de manière à les comprimer, les p. ou les an. qui y passent ou y entrent, d’une corde, d’un lieu, d’une enveloppe, d’un étui qui serrent des objets qu’ils entourent de manière à les comprimer, de pierres, de ch. lourdes placées sur une ch., qui la serrent, la compriment et la mettent com. sous presse ‖ diffère d’abed « presser [une ch. horizontale] (en appuyant sur elle de haut en bas) » ‖ diffère d’ader « presser très fortement [une ch. horizontale] (en appuyant sur elle de haut en bas) ».

żeżmem ⵥⵥⵎⵎ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (iżżĕżmem, ieżżîżmem, éd iżeżmem, our iżżeżmem) ‖ faire serrer ‖ se c. av. 2 acc.

neżmem ⵏⵥⵎⵎ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕżmem, iennîżmem, éd ienneżmem, our inneżmem) ‖ se serrer réc. l’un l’autre ; être serré réc. l’un par l’autre.

żâmmem ⵥⵎⵎ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (iżâmmem, our iżemmem) ‖ serrer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.

żâżmâm ⵥⵥⵎⵎ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżmâm, our iżeżmim) ‖ faire hab. serrer ‖ se c. av. 2 acc.

tâneżmâm ⵜⵏⵥⵎⵎ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâneżmâm, our iteneżmim) ‖ se serrer hab. réc. l’un l’autre ; être hab. serré réc. l’un par l’autre.

ăżamam ⵥⵎⵎ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżemâmen ⵥⵎⵎⵏ), daṛ żemâmen ‖ fait de serrer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être serré » et « fait de se serrer ».

ăżeżmem ⵥⵥⵎⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżmîmen ⵥⵥⵎⵎⵏ), daṛ żeżmîmen ‖ fait de faire serrer.

ăneżmem ⵏⵥⵎⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. ineżmîmen ⵏⵥⵎⵎⵏ), daṛ neżmîmen ‖ fait de serrer réc. l’un l’autre ; fait d’être serré réc. l’un par l’autre.

ⵣⵎⵏ ezzemân ⵣⵎⵏ ✳ sm. (pl. ezzemânen ⵣⵎⵏⵏ) ‖ hostilités ouvertes ; guerre ‖ syn. d’ăġezzar et d’echcher employés dans ce s.

ⵥⵎⵔ tăżammart ⵜⵥⵎⵔ⵿ⵜ sf. φ (pl. tiżammârîn ⵜⵥⵎⵔⵏ), daṛ tżammârîn ‖ flûte.

ⵣⵎⵣⵎ Zemzem ⵣⵎⵣⵎ ⁂ ✳ sm. (s. s. pl.) ‖ Zemzem (np. d’un puits, à La Mecque) ‖ dans l’imagination des Kel-Ăh., l’eau du puits de Zemzem est d’un goût délicieux ; aussi, en poésie, pour exprimer qu’une ch. est délicieuse, la compare-t-on qlqf. à l’eau de Zemzem. v. ⵎⴾ Makket.

zemzem ⵣⵎⵣⵎ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (izzĕmzem, iezzîmzem, éd izemzem, our izzemzem) ‖ être épanoui (de joie) (le suj. étant le visage d’une p. ou une p.) ; s’épanouir (de joie) (d. le s. ci. d.) ‖ quand le suj. est une p., zemzem signifie « être épanoui (de visage) (avoir le visage épanoui) ; s’épanouir (de visage) (avoir le visage qui s’épanouit) » ‖ exprime exclusivement l’épanouissement du visage produit par la joie, non celui de la jeunesse ni de la beauté. Se dit de n’importe quelle p., jeune ou vieille, belle ou laide, dont la joie est peinte sur le visage ‖ peu us.

tâzemzâm ⵜⵣⵎⵣⵎ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâzemzâm, our itezemzim) ‖ être hab. épanoui ; s’épanouir hab.

ăzemzem ⵣⵎⵣⵎ sm. nv. prim. ; φ (pl. izemzîmen ⵣⵎⵣⵎⵏ), daṛ zemzîmen ‖ fait d’être épanoui ; fait de s’épanouir ; épanouissement.

ⵥⵎⵥⵎ iżemżîmen ⵥⵎⵥⵎⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ żemżîmen ‖ moustaches (d’animal) ‖ se dit des moustaches de tous les an. ‖ s’empl. par dérision en parlant des moustaches des p., les traitant de moustaches d’an. ‖ tous les h. de l’Ăh. se rasent les moustaches ou les coupent au ras de la peau ; par suite, laisser pousser ses moustaches leur paraît ridicule et malpropre, et ils traitent volontiers d’iżemżîmen toutes les moustaches d’hom. qui ne sont pas rasées.

ⵥⵏ oużan va. prim. ; conj. 71 « ouksaḍ » ; (ieżoŭn, ieżoûn, éd ioużan, our ieżoun) ‖ partager ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être partagé » et « se partager » ‖ peut avoir pour suj. une p., une main, un instrument servant à partager. Peut avoir pour rég. dir. des p., des an., des ch. que le suj. partage en un nombre qlconque de parts égales ou inégalges ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui partage des p. ou des an. en un certain nombre de groupes égaux ou inégaux ; qui partage du blé, du pain, de la viande, de l’eau, du lait, des vêtements, des cartouches, en un certain nombre de parts égales ou inégales ; qui partage un an. tué, une corde, une pièce d’étoffe, une ch. divisible qlconque en un certain nombre de morceaux ‖ si le suj. partage le rég. dir. à une p., à un an., ou à plusieurs, ceux-ci se mettent au dat. (Ex. oużan âsen êred ⁒ partage-leur le blé) ‖ p. ext. « distribuer ». Peut avoir pour rég. dir. tout ce qu’il est possible de distribuer. Les p., les an., ou les ch. auxquels le suj. distribue se mettent au datif. Se dit de n’importe quelle distribution, que les parts soient égales ou non ‖ p. ext. « partager en 2 parties égales », le suj. étant une p. ou une ch., le rég. dir. étant des p., des an., une ou plusieurs ch. Se dit, p. ex., d’un h. qui partage en 2 parties égales une groupe de p., un troupeau, un pain, une pièce d’étoffe, une peau, un papier, un terrain, des dattiers, des jardins, des cartouches, du blé ; d’une ligne qui partage en 2 parties égales un papier, d’un chemin qui partage en 2 parties égales un jardin, d’un rideau qui partage en 2 parties égales une tente, d’une colline, d’un source, d’un village, d’un arbre, qui partagent en 2 parties égales la distance d’un point à un autre (c. à d. qui en marquent le point milieu) ‖ oużan « partager en 2 parties égales » employé avec les mots ahel « jour » et éhoḍ « nuit » sert souv. à exprimer les heures de midi et de minuit. (Ex. ieżoŭn ĕhel ? – animir ⁒ a été partagé en 2 parties égales le jour ? (le jour a-t-il partagé en 2 parties égales ? midi est-il passé ?). – pas encore = émir d ieżoûn ĕhel, tased-d ⁒ le moment dans est partagé en 2 parties égales le jour, arrive ici (au moment en lequel le jour est partagé en 2 parties égales, viens ici ; à midi, viens ici) = eglĕn éoua d ieżoŭn ăhoḍ ⁒ ils sont partis le moment que dans a été partagé en 2 parties égales la nuit (ils sont partis au moment en lequel la nuit a été partagé en 2 parties égales ; ils sont partis à minuit)).

żoużan ⵥⵥⵏ va. f. 1 ; conj. 167 « soukan » ; (ieżżoŭżen, ieżżoûżen, éd iżoużan, our ieżżoużen) ‖ faire partager ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

żoużen ⵥⵥⵏ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (ieżżoŭżen, ieżżoûżen, éd iżoużen, our ieżżoużen) ‖ m. s. q. le pr.

toûżân ⵜⵥⵏ va. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûżân, our itoużan) ‖ partager hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

żoûżân ⵥⵥⵏ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżân, our iżoużan) ‖ faire hab. partager ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

żoûżoûn va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (iżoûżoûn, our iżoużoun) ‖ m. s. q. le pr.

teżount ⵜⵥⵏ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiżoûnîn ⵜⵥⵏⵏ), daṛ tżoûnîn ‖ fait de partager ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être partagé » et « fait de se partager » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « partage ; point milieu » ‖ teżount n ĕhel « point milieu du jour » signifie « midi » ; teżount n ăhoḍ « point milieu de la nuit » signifie « minuit » ‖ le pl. tiżoûnîn est peu us.

tăżouné ⵜⵥⵏⵉ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiżoûnaouîn ⵜⵥⵏⵓⵏ), daṛ tżoûnaouîn ‖ m. s. q. le pr. ‖ le sing. tăżouné n’est pas us. dans l’Ăh. ; le pl. tiżoûnaouîn y est très us.

ăżoûżen ⵥⵥⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżoûżoûnen ⵥⵥⵏⵏ), daṛ żoûżoûnen ‖ fait de faire partager ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

żiiżżen ⵥⵉⵥⵏ va. f. 1 ; conj. 125 « siillel » ; (iżĭeżżen, ieżîeżżen, éd iżiiżżen, our iżieżżen) ‖ 1. partager en 2 parties égales [qlq. ch.] (en formant son point milieu, ou en allant jusqu’à son point milieu) (act.) ; 2. partager la distance en 2 parties égales [entre 2 points] (en formant son point milieu, ou en allant jusqu’à son point milieu) (être à mi-distance [entre 2 points] ; aller jusqu’à mi-distance [entre 2 points]) (n.) ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. D. le s. 1., ne peut avoir pour rég. dir. qu’une longueure telle que le suj. puisse en marquer le point milieu ou aller jusqu’à son milieu. D. le s. 2., les points entre lesquels le suj. partage la distance en 2 parties égales sont à l’abl. et accompagnés de ġir « entre » ; ces points peuvent être des p., des an., ou des ch. ‖ se dit, p. ex., d’un accident de terrain, d’un arbre, d’un rocher, d’une source, d’un village, qui partagent en 2 parties égales un chemin en formant son point milieu, du nombril qui partage en 2 parties égales le corps humain en formant son point milieu, d’un h. qui partage en 2 parties égales le chemin entre 2 points en allant jusqu’à mi-route, d’un pantalon qui partage en 2 parties égales la jambe de qlq’un en allant jusqu’à mi-jambe ; d’un accident de terrain, d’un arbre, d’un rocher, etc., qui sont à mi-distance entre 2 points, d’une p. ou d’un an. qui vont jusqu’à mi-distance entre 2 points ‖ peut qlqf. se traduire par « être à mi-distance ; aller à mi-distance ; aller à mi-chemin ».

żâéżżân ⵥⵉⵥⵏ va. f. 1.7 ; conj. 233 « sâġâr » ; (iżâéżżân, our iżiiżżin) ‖ 1. partager hab. en 2 parties égales (act.) ; 2. patager hab. la distance en 2 parties égales (n.).

ăżiiżżen ⵥⵉⵥⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżiiżżînen ⵥⵉⵥⵏⵏ), daṛ żiiżżînen ‖ 1. fait de partager en 2 parties égales ; 2. fait de partager la distance en 2 parties égales ‖ p. ext. « point milieu ». D. ce s., est syn. de teżount.

ⵣⵏ ăzenou ⵣⵏⵓ (Ăir) sm. φ (pl. izna ⵣⵏⴰ), daṛ ĕzna ‖ nom d’une plante qui produit une courge comestible ‖ signifie aussi « courge comestible produite par l’ăzenou » ‖ l’ăzenou, vidé et desséché, sert à faire divers objets, vases, bouteilles, plats, etc. ; il ne sert pas à faire des violons ‖ p. ext. « vase (fait d’un ăzenou ou d’un morceau d’ăzenou vidés et desséchés) ». Se dit de vases de toute forme et de toute dimension ‖ d. le s. « nom d’une plante qui produit une courge comestible » et « courge comestible produite par l’ăzenou », est syn. de tétakelt ‖ non us. dans l’Ăh.

ⵥⵏ ăżen ⵥⵏ sm. (s. s. pl.) ‖ l’année prochaine ‖ v. ⵏⵉ nai-aḍân, têné.

ⵣⵏ ămoûzen ⵎⵣⵏ ✳ sm. φ (pl. imoûzenen ⵎⵣⵏⵏ ; fs. tămoûzent ⵜⵎⵣⵏ⵿ⵜ ; fp. timoûzenîn ⵜⵎⵣⵏⵏ), daṛ moûzenen, daṛ tmoûzenîn ‖ hom. insatiable de plaisirs amoureux ‖ syn. d’ământas, d’émerṛi, d’ămoûṛed et d’émeḍes employés d. ce s.

ⵥⵏⴱⴱ żenboubet (Ta. 2) ⵥⵏ⵿ⴱⴱⵜ va. prim. ; conj. 110 « beżoutet » ; (iżżĕnbabet, ieżżînbabet, éd iżżenboubet, our iżżenbabet) ‖ sucer (attirer dans sa bouche en y faisant le vide et avaler [un liquide] ; attirer dans sa bouche, en y faisant le vide, le liquide d’[une ch.], pour l’avaler) ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an. Peut avoir pour rég. dir. un liquide, ou une ch. contenant un liquide qui peut être sucé ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui suce un peu de lait ou d’eau qui sont au fond d’un vase, d’un an. qui suce un peu d’eau qui est sur le sol, d’un h. qui suce le sang de son doigt piqué, d’un h. qui suce la moëlle d’un os, d’un h. qui suce une vase contenant un peu de lait ou d’eau, un doigt d’où coule un peu de sang, un os à moëlle, etc. ‖ s’empl. au fig. ayant pour suj. une ch. capable de boire com. le sable, la terre, le papier buvard, certaines étoffes, et ayant pour rég. dir. un liquide ‖ p. ext. « sucer à distance [le sang (de qlq’un)] ; sucer à distance le sang de [qlq’un] », le suj. étant une p. Dans la plupart des contrées du Soudan, disent les Kel-Ăh., certaines négresses sucent à distance le sang des hommes, par des sortilèges ; il n’y a pas d’hom., à leur connaissance, qui suce à distance le sang des gens ‖ fig. « circonvenir par des paroles rusées (accabler de paroles artificieuses) [une p.] (pour obtenir d’elle qlq. ch.) ». Se dit de qlq’un qui circonvient par des paroles rusées avec ou sans succès ‖ v. ⵍⵎⵎ elmem.

tîżenboûboût (Ta. 8) ⵜⵥⵏ⵿ⴱⴱⵜ va. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîżenboûboût, our iteżenboubout) ‖ sucer hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăżenboûbou ⵥⵏ⵿ⴱⴱⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. iżenboûboûten ⵥⵏ⵿ⴱⴱⵜⵏ), daṛ żenboûboûten ‖ fait de sucer ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăżenbâba ⵥⵏ⵿ⴱⴱⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. iżenbâbâten ⵥⵏ⵿ⴱⴱⵜⵏ ; fs. tăżenbâbat ⵜⵥⵏ⵿ⴱⴱⵜ ; fp. tiżenbâbâtîn ⵜⵥⵏ⵿ⴱⴱⵜⵏ), daṛ żenbâbâten, daṛ tżenbâbâtîn ‖ hom. qui suce à distance le sang des gens ‖ les p. desquelles un ăżenbâba suce le sang se mettent au gén. ‖ fig. « hom. qui circonvient par des paroles rusées les gens (pour obtenir d’eux qlq. ch.) ».

żenboûbou ⵥⵏ⵿ⴱⴱⵓ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. żenboûboûten ⵥⵏ⵿ⴱⴱⵜⵏ) ‖ puceron qui pompe l’intérieur des grains de céréales avant leur maturité lorsque leur intérieur est encore liquide ‖ syn. de k̤ouk̤k̤ou.

żebebou ⵥⴱⴱⵓ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. żebeboûten ⵥⴱⴱⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr.

ⵣⵏⴱⴱⵔ ăzenbîber ⵣⵏ⵿ⴱⴱⵔ sm. (pl. izenbîberen ⵣⵏ⵿ⴱⴱⵔⵏ), daṛ zenbîberen ‖ nom d’une espèce de coléoptères ‖ l’ăzenbîber a hab. 0m,03c à 0m,04c de long, des couleurs brillantes, 4 ailes (2 supérieures, 2 inférieures très minces).

ⵣⵏⴱⵔⵂ ăzenberouh ‖ v. ⴱⵔⵂ ebreh.

ⵥⵏⴼ eżżenef ⵥⵏⴼ ✳ sm. (pl. eżżenefen ⵥⵏⴼⵏ) ‖ catégorie ; espèce ; sorte ‖ très peu us.

ⵥⵏⴼⵍ tăżenfela ⵜⵥⵏⴼⵍⴰ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tiżenfelaouîn ⵜⵥⵏⴼⵍⵓⵏ), daṛ tżenfelaouîn ‖ nom d’une arbuste persistant (ar. « zîta »).

ⵥⵏⴼⵔ żenfer ⵥⵏⴼⵔ vn. prim. ; conj. 93 « beideġ » ; π (żenfĕr, żenfâr, éd ieżżenfer, our żenfer) ‖ être de couleur sépia (claire ou foncée) ‖ se dit de la robe des an., des tissus, de toute ch. ‖ v. ⵂⵓⵂⵓ heouheou, ⵗⵓⵍ iṛoual.

żeżżenfer ⵥⵥⵏⴼⵔ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (iżżenfer, ieżîżenfer, éd iżeżżenfer, our iżżenfer) ‖ rendre de couleur sépia.

tâżenfâr ⵜⵥⵏⴼⵔ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâżenfâr, our iteżenfir) ‖ être hab. de couleur sépia.

żâżenfâr ⵥⵥⵏⴼⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâżenfâr, our iżeżenfir) ‖ rendre hab. de couleur sépia.

teżżenfert ⵜⵥⵏⴼⵔ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; (pl. teżżenferîn ⵜⵥⵏⴼⵔⵏ) ‖ fait d’être de couleur sépia ‖ signifie aussi « sépia (couleur sépia, claire ou foncée) ».

ăżeżżenfer ⵥⵥⵏⴼⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeżżenfîren ⵥⵥⵏⴼⵔⵏ), daṛ żeżżenfîren ‖ fait de rendre de couleur sépia.