Titre : | À Lesbos |
Auteur : | Jehan de Kellec. Auteur du texte |
Éditeur : | Librairie B. Simon (Paris) |
Date d'édition : | 1891 |
Type : | text |
Type : | monographie imprimée |
Langue : | français |
Format : | 269 p. ; In-18 |
Format : | Nombre total de vues : 296 |
Droits : | domaine public |
Identifiant : | ark:/12148/bpt6k990728w |
Source : | Gallica, département Réserve des livres rares, Enfer-116 |
Notice du catalogue : |
(FR-BNF 30676495x) |
Provenance : | Bibliothèque nationale de France |
Date de mise en ligne : |
01/06/2015 |
Informations sur cette édition
[modifier]- Voir la note dans L’Enfer de la Bibliothèque nationale à la cote 116 : « — A Lesbos. Jehan de Kellec. — Librairie B. Simon et Cie, 15, rue Saint-Benoît, Paris.
1 vol. in-18. de 269 pp, broché, couv. impr. et illustrée par (illisible). » - Voir la note dans les Livres de l’Enfer, par Pascal Pia, éd. 1998, Fayard, p. 25, col. 3 : après une description matérielle de l'ouvrage, Pia ne donne aucune information supplémentaire sur le contenu ou sur l’auteur. Il évoque en revanche le catalogue des édition B. Simon insistant sur le fait que son principal auteur est Émile Blain.
À Lesbos est décrit comme un "roman de mœurs" ou "roman lesbien" dans la note de présentation de la BNF. Ce n’est nullement un roman érotique, mais plutôt un roman sur la condition féminine et sur la misère de femmes, battues, abandonnées par leur mari. Le style en est singulier (phrases très courtes). Ce roman est à retenir car il décrit la prise de conscience, puis, in fine, la revendication de leur homosexualité par deux femmes.
Les informations sur Jehan de Kellec sont introuvables. Serait-ce un pseudonyme d’Émile Blain comme pourrait le suggérer sans l’affirmer Pia ? Serait-ce une femme ce que le propos du livre pourrait également suggérer.
Le classement de cet ouvrage dans l’Enfer de la BNF interroge. Il n’est pas licencieux, porte-t-il atteinte aux bonne mœurs ou à la morale de l’époque ? Les points qui peuvent justifier cette mise à l’index sont une remise en cause assez radicale de la famille patriarcale et du mariage à la fin du XIXe siècle. Les femmes mariées sont placées dans une situation d’éternelle minorité vis à vis de leur mari. Est aussi fustigée l'hypocrisie de l'époque en matière de mœurs. Vu du point de vue d’aujourd'hui, c'est surtout un roman féministe.--Cunegonde1 (d) 9 décembre 2020 à 08:08 (UTC)