Discussion:Bulle de confirmation des biens et privilèges de l’abbaye de Mozac (1165)

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Fac-similé[modifier]

V. O. Latin gallica

--Le ciel est par dessus le toit Parloir 14 mars 2024 à 16:17 (UTC)Répondre


Infoédit[modifier]

Informations sur l’édition de Bulle de confirmation des biens et privilèges de l’abbaye de Mozac (1165)

Édition : Hippolyte Gomot, Histoire de l'abbaye royale de Mozat, Paris, 1872, pp. 250-252 ; Chaix-de-La-Varenne (abbé), Monumenta Pontifica Arverniae decurrentibus IXe, Xe, XIe et XIIe saeculis, correspondance diplomatique des papes concernant l'Auvergne depuis le pontife Nicolas Ier jusqu'à Innocent III, Clermont-Ferrand, 1880, pp. 268-273 ; Anne Joly, Temporel d'une abbaye auvergnate au Moyen Âge : Mozac (1095-1560), mémoire de maîtrise, Université Blaise-Pascal Clermont II, 2001.


Source : Bulle de confirmation des biens et privilèges de l'abbaye de Mozac (Puy-de-Dôme, France), octroyée par le pape Alexandre III, le 15 juin 1165, à Clermont. Copies aux Archives départementales du Puy-de-Dôme, 5 H 27 : deux vidimus de cette bulle, établis à Riom devant le procureur du roi afin d'être envoyés à Cluny, le 20 septembre 1684.


Contributeur(s) : Matth97


Niveau d’avancement : Complet.


Remarques : Le texte est ici traduit en français à partir du latin.


Relu et corrigé par :


Liens WP[modifier]

Traduction Alexandre, évêque, serviteur des serviteurs de Dieu, à ses bien aimés fils, Pierre, abbé du monastère de Mozac et les frères tant présent qu’à venir, engagés à vivre selon la Règle pour toujours. Toutes les fois que nous est demandé ce qui est réputé convenir à la religion et à l’honnêteté, il faut céder à notre âme aimante et joindre un suffrage favorable à ceux qui formulent cette demande. À cause de cela, fils aimés de Dieu, nous accédons avec bienveillance à vos justes sollicitations et à l’exemple de notre prédécesseur Adrien, saint pape, nous prenons sous la protection de saint Pierre et la nôtre, le monastère précité où vous êtes assujettis au service de Dieu et nous l’affermissons par le privilège du présent acte. Statuant d’abord que l’ordre monastique, qui a été notoirement institué dans ce monastère d’après Dieu et la règle de saint Benoît, soit observé perpétuellement et sans défaut. Ensuite, quelles que soient les possessions, quels que soient les bien que ce monastère possède à présent, justement et canoniquement, ou qu’il pourrait obtenir à l’avenir, avec l’aide de Dieu, par la concession des pontifes, par la munificence des rois ou des princes, par les dons des fidèles ou d’autres justes moyens, que ces biens demeurent fermes et entiers pour vous et vos successeurs.

Tous ces biens, nous avons décidé de les nommer chacun par leur nom : l’église de Saint-Hilaire et sa chapelle, l’église de Giat, l’église de Marencalmis, l’église de Bort, l’église de Voingt avec la paroisse de Faravel, l’église de Royat avec ses appartenances, l’église du château et la chapelle de Pontgibaud, l’église de Saint-Ours, l’église de Monts avec la chapelle du château, l’église de Saint-Hippolyte, l’église de Volvic et la chapelle Sainte-Marie, l’église de Marsat, l’église de Ménétrol, l’église de Cerey, l’église de Saint-Coust, l’église de La Cellette, l’église des Alloches, l’église de Saint-André-les-Pagnans, l’église de Saint-Bonnet-des-Champs, l’église de Rochefort avec la chapelle du château, l’église de Denone, l’église de Saint-Germain avec la chapelle du château, l’église de Saint-Rémy, l’église de Seuillet, l’église de Creuzier, l’église de Cos, l’église de Saint-Désiré, l’église de Droiturier avec l’église Saint-Priest et la chapelle de Lapalisse, la chapelle de Bociaco, l’église de Saint-Ambroise, l’église de Montpeyroux, l’église de Saint-Dyonisi, l’église Saint-Léonce, proche de votre monastère, l’église de Saint-Laurent, l’église de Saint-Paul, l’église de Saint-Calmin et l’église de Saint-Martin, avec ses dépendances de Primiliac, Tauriniac, Mabiliac, Saulzet, Plombere, Amanziac et Mirabel avec la vallée adjacente. Les terres du fief du Crest et du seigneur de Rochefort in lubartes, tout ce qu’il y avait dans le fief du seigneur de Chamalières et du seigneur du Pont. Les terres du fief du Châlus et du seigneur de Tournoël, du seigneur de Turiaco, d’Ennezat et du seigneur de Cébazat, les terres qui étaient dans le fief du seigneur de Montpensier, et du seigneur d’École, et du seigneur de Saint-Germain.

Sources[modifier]

Copies aux Archives départementales du Puy-de-Dôme, 5 H 27 : deux vidimus de cette bulle, établis à Riom devant le procureur du roi afin d'être envoyés à Cluny, le 20 septembre 1684.

Éditions :

  • Hippolyte Gomot, Histoire de l'abbaye royale de Mozat, Paris, 1872, pp. 250-252.
  • Chaix-de-La-Varenne (abbé), Monumenta Pontifica Arverniae decurrentibus IXe, Xe, XIe et XIIe saeculis, correspondance diplomatique des papes concernant l'Auvergne depuis le pontife Nicolas Ier jusqu'à Innocent III, Clermont-Ferrand, 1880, pp. 268-273.
  • Anne Joly, Temporel d'une abbaye auvergnate au Moyen Âge : Mozac (1095-1560), mémoire de maîtrise, Université Blaise-Pascal Clermont II, 2001.

Voir aussi[modifier]

Les articles et documents concernant la commune de Mozac sur Wikisource :