Discussion:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
La bibliothèque libre.
Informations sur l’édition de Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal

Édition : Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, Anonyme.


Source : BnF BnF Gallica et Gallica.


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 28 février 2020 à 08:26 (UTC)[répondre]


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques :


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 28 février 2020 à 08:26 (UTC)[répondre]




Notice de la BNF

Titre : Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal. Tome 1, Tome 2 / , orné de dix gravures
Éditeur : (Londres (Paris))
Date d'édition : 1830
Type : text
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 2 vol. in-16
Format : Nombre total de vues : 147 et 124
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1525213s et ark:/12148/bpt6k1525215m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, ENFER-617 et 618
Notice
du catalogue :
(FR-BNF 332812984)
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise
en ligne :
10/09/2019


Informations sur cette édition[modifier]

  1. Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 1, col. 483-484 : « Caroline et Saint-Hilaire, ou les Putains du Palais-Royal. Londres, dans un Bor***, 1784 (1830), 2 vol. in-18 de 127 et 112 pages, avec 12 lithog. libres (Scheible, 3 fl. 30 kr.). — Londres (Paris), 1784 (vers 1831), 2 tom. en 1 vol. in-18 de 203 p. (Paris), an VIII (1831), 2 vol. in-18, 129 et 114 p. , avec 6 lith. obscènes, ou avec des gravures qui n’ont pas rapport au texte. — Paris (Brux.), Marchands de nouveautés, 1815 (1862), 2 vol. de 81-90 p. avec 12 grav. libres coloriées ou tirées en bistre. — Ouvrage condamné en 1852. — On en a fait une édition anglaise : Londres, s. d. , à laquelle on a joint également des figures. — Une autre réimpression a été faite à Bruxelles, en 1878, avec 12 mauvaises lithogr. Les pièces furent saisies dans une perquisition faite chez l’éditeur en 1891, et détruites par ordre du parquet. »
  2. Voir la note dans L’Enfer de la Bibliothèque nationale à la cote : « Caroline et Saint-Hilaire, ou Les Putains du Palais-Royal. Orné de dix gravures. Tome Premier [Second]. — Londres, Dans un B…, 1784.
    2 tomes en 1 volume in-18. Avec 9 figures libres différentes de celles de l’exemplaire 615-616. Ces figures sont très mal exécutées. Il en manque une au tome II, ce qui aurait fait 10. (Edité vers 1820).
    Voir à 613-614 (avec notre notice), et 615-616, 2 exemplaires d’une autre édition.
    Notice à la cote Enfer 613-614
    La veuve Perronneau, libraire, et Rioust, auteur reconnu de ce livre, furent poursuivis à raison de la publication dudit écrit, « contenant, notamment aux pages 34, 38, 39, 64, 207, 221, 229, 280, 291 et 304, des principes anarchiques et contraires aux maximes fondamentales de la monarchie et tendant à affaiblir, par des calomnies et des injures, le respect dû à la personne et à l’autorité du Roi. »
    Par jugement du Tribunal correctionnel de la Seine, en date du 1er avril 1817, la veuve Perronneau a été mise hors de cause et Rioust a été condamné à 2 ans de prison, 10.000 francs d’amende, 5 années de surveillance de la haute police, avec caution de 10.000 francs et à la privation pendant 10 ans de ses droits de citoyen. Le même jugement ordonna que ces exemplaires saisis seraient lacérés et détruits par le greffier. Cette sentence a été pleinement confirmée sur appel, par arrêt de la Cour royale de Paris, en date du 30 du même mois (Moniteur du … mai 1817).
    Cette condamnation vise une édition de Bruxelles, 1817. Après tout, c’est peut-être la Première qui était antidatée. En tout cas, l’auteur Rioust, vivait encore.
    Avant le texte, le titre devient : Caroline, ou mes F…ries. Il n’est, dans cet ouvrage, aucunement question d’un Saint-Hilaire quelconque. Le principal partenaire de Caroline se nomme Saint-Far. Maintenant diverses bibliographies citent d’autres éditions intitulées : Caroline de Saint-Hilaire. Peut-être le titre de celle-ci est-il simplement affligé d’une coquille ?
    La fin du 2e volume laisse prévoir une suite qui n’a jamais paru. »
  3. Voir la note dans les Livres de l’Enfer, par Pascal Pia, éd. 1998, Fayard, p. 109-110, col. 172-174 : « Caroline / et Saint-Hilaire, / ou / Les Putains / du Palais-Royal. / Orné de dix gravures. / Tome premier. [Tome second.] / Londres. | Dans un b... | - | 1784.
    2 vol. in-16 jésus (9,4 x 14,8).
    Tome I: 130 pages (faux-titre et titre compris), plus 6 lithographies libres.
    Tome II: 114 pages (faux-titre et titre compris), plus 4 lithographies libres.
    Édition publiée vers 1830. L’Avis du traducteur y est signé Noc ed Liop. L’Avis au peuple fouteur et le titre intérieur Caroline ou mes fouteries ne comportent plus de lettres remplacées par des points.
    Une forme mal serrée a entraîné un défaut d’impression dans le titre du tome I : à la sixième ligne de ce titre, les lettres du P manquent.
    B.N. Enfer, 617-618. Deux vol. cart. papier marbré rouge. Au verso du premier plat du tome I, cachet de la bibliothèque Paul Caron et note ms. disant: « Ce livre, dérobé à la Bibliothèque Nationale, a été retrouvé par moi à Paris sur les quais et restitué en 1950. Paul Caron. »

    Dans la notice relative à l’édition de l’An 8, Pia précise : « Perceau, dans sa Bibliographie du roman érotique, écrit qu’un nommé Rioust aurait été sévèrement condamné en 1817 comme auteur reconnu de ce roman. Il n’en est absolument rien. Perceau a, par mégarde, imputé à Caroline et Saint-Hilaire une condamnation prononcée à propos d’un ouvrage politique intitulé Carnot, qui n’avait rien de licencieux.
    En fait, la destruction de Caroline et Saint-Hilaire a été ordonnée par un arrêt de la cour d’assises de la Seine rendu le 10 février 1852 et par un jugement du tribunal correctionnel de la Seine prononcé un mois plus tard, le 13 mars, mais sans doute s’agissait-il dans les deux cas de poursuites consécutives à la saisie d’exemplaires illustrés appartenant à une édition postérieure à celle que nous décrivons ici. »

Il faut donc retenir qu’à ce jour que l’auteur de ce roman est inconnu.--Cunegonde1 (d) 28 février 2020 à 09:52 (UTC)[répondre]