Discussion:Catéchisme libertin

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Informations sur l’édition de Catéchisme libertin

Édition : Catéchisme libertin à l’usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se décident à embrasser cette profession, par Melle Théroigne. [- Poésies libres et nouvelles, pour faire suite au Catéchisme libertin.]


Source : Google(US)


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 30 août 2019 à 13:05 (UTC)[répondre]


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques : Ouvrage similaire à celui classé à la cote Enfer-51 de la BNF.


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 30 août 2019 à 13:05 (UTC)[répondre]


Notes bibliographiques[modifier]

1/ Note d’autorité BNF (concerne l’exemplaire de la BNF similaire au présent volume)

« Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte : sans médiation
Auteur(s) : Théroigne de Méricourt, Anne-Josèphe (1762-1817)
Titre(s) : Catéchisme libertin à l’usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se décident à embrasser cette profession, par Melle Théroigne. [ - Poésies libres et nouvelles, pour faire suite au Catéchisme libertin.] [Texte imprimé]
Publication : Sur la copie imprimée à Paris, aux dépens de la veuve Gourdan, 1792 [i.e. ca 1880]
Description matérielle : 75 p. ; in-8
Note(s) : Apocryphe. D’après G. Apollinaire, F. Fleuret, L. Perceau, "L’Enfer de la Bibliothèque nationale", cette réimpression serait due à Gay dont le Catalogue des éditions clandestines se trouve à la fin de l'ouvrage sous le titre : "Inventaire des livres du boudoir de très amoureuse dame Cypris". - Publié à Bruxelles vers 1880 d’après P. Pia, "Les livres de l’Enfer", 1998, p. 113-114
Notice n° : FRBNF33286149 »


2/ Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour, C. d’I*** (J. Gay), 1894, T. 1, col. 495 : « Catéchisme libertin, à l’usage des filles de joie et des jeunes citoyennes qui se décident à embrasser cette profession. Luxuriopolis, s. d., 1791, 1792, in-18 de 72 p. et 6 fig. col. — Veller indique une édition de l’imprimerie napolitaine, 1798.

Cet ouvrage a été aussi réimprimé, mais abrégé maladroitement, dans le second vol. de la Bibliothèque érotique, Rome, 1799, pages 49 à 84. L’édition de 1791, xii-72 p., porte « par Mlle Théroigne, de l’imprimerie de Mme Gourdan, Épître dédicatoire à l’abbesse de Montmartre, signée l’abbé C……ardin. » À la fin, une approbation signée Maury d’Autun. L’édition de 1793 porte également : Par Thèroigne. Genève et se trouve à Paris dans tous les bor****, 1793, figg. Le nom de Théroigne n’est pas dans l’édition suivante, et l’épître dédicatoire est adressée à la première maquerelle de Paris. Réimpr. à Brux. par Jean Gay, en 1880[1], avec 4 fig. libres sur acier, et à Amsterdam, en 1890, sur l’édition de Paris, aux dépens de la veuve Gourdan, 1792, in-12, 4 fig. libres. »


3/ Enfer de la Bibliothèque nationale, cote Enfer-51 « Catéchisme Libertin, à l’usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se décident à embrasser cette profession, par Mlle Theroigne.

Théroigne au district, aussi bien qu’au bordel.
De ses talents divers a fait l’expérience ;
Par sa langue et son con précieuse à la France,
Son nom va devenir à jamais immortel.
Sur la copie imprimée, à Paris, aux dépens de la veuve Gourdan, 1792.

1 vol. in-8 de 74 pages et 1 f. (Réimpression de Gay). Broché, sans couv. imp., sur papier vergé. Ouvrage cité au Catalogue Wittersheim, p. 14. De la page 42 à la page 58, des « Poésies libres » et, à la fin (p. 61 à 74), l’Inventaire des livres du boudoir de très amoureuse dame Cypris, catalogue des éditions clandestines de Gay. »


4/ Dictionnaire des Œuvres érotiques, Mercure de France, 1971, p. 86. « CATÉCHISME LIBERTIN à l’usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se décident à embrasser cette profession, par Mlle Théroigne. Recueil anonyme publié en 1792, et gratuitement attribué, dans sa seconde édition, à Théroigne de Méricourt. — Dédié à « l’abbesse de Montmartre », selon une tradition déjà établie, mais enrichi d’une brève « oraison à sainte Magdeleine patronne des putains » et de « litanies des filles de joie », mêlant des saintes officielles et d’autres qui le sont moins, le catéchisme traite le métier de putain comme un art obéissant à des règles précises. S’il exige des putains qu’elles aient les trois qualités indispensables : effronterie, complaisance et métamorphose, il prend nettement position contre la bougrerie, marque son souci d’hygiène en interdisant de baiser à celles qui ne sont pas « saines » ou ont leurs règles, et affirme sa bonne conscience révolutionnaire par cette remarque à propos des verges que doit posséder toute putain : « Aujourd’hui que tout est à la patriote, que l’on fout même patriotiquement, il suffit d’un ruban aux trois couleurs » pour orner ces verges. Cependant, les goûts de l’auteur du catéchisme nous paraissent plutôt aristocratiques que jacobins, et l’ameublement de la chambre de la putain, avec peintures licencieuses, estampes voluptueuses et glaces servant à répéter les attitudes du plaisir, suppose une fille assez bien pourvue. Il faut remarquer que le catéchisme se termine par une « approbation » fictive, sous laquelle ont été inscrits les noms de l’évêque Maury et « d’Autun », c’est-à-dire Talleyrand. Le tout est concis, et d’un style direct et leste. Y. B. (Yves Benot) »

  1. Il s’agit de la présente édition.