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Discussion:L’École des biches

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Dernier commentaire : il y a 3 ans par Cunegonde1
Informations sur l’édition de L’École des biches

Édition : L’école des biches ou, Mœurs des petites dames de ce temps ; attribution du livre, cf. infra.


Source : Google


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 17 février 2021 à 17:07 (UTC)Répondre


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques :


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 17 février 2021 à 17:07 (UTC)Répondre




Synthèse bibliographique

Titre : L’école des biches, ou, Mœurs des petites dames de ce temps
Auteur : Ernest Baroche. Auteur présumé
Auteur : Edmond Duponchel. Auteur présumé
Auteur : Alfred Bégis. Auteur présumé
Auteur : Frederick Hankey. Auteur présumé
Éditeur : J. P. Blanche
Date d'édition : 1863
Type : text
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 271-[3] p. ; 19 cm
Format : Nombre total de vues : 294
Droits : domaine public
Source : https://books.google.fr/books?id=_O9DAQAAMAAJ&printsec=PP9, exemplaire similaire à Enfer-2519.
Notice
du catalogue :
(FR-BNF 34897886m)
Provenance : Ohio State Library
Date de mise
en ligne :
24/09/2014


informations sur cette édition

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  1. Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 2, col. 58-60 : « Ecole (l’) des biches, ou Mœurs des petites dames de ce temps. Paris (Brux.), 1863 (1868), in-8 de 274 p., tiré à 64 ex. numérotés, 30 fr.
    Ce volume, dû aux loisirs de quelques hommes du monde, MM. Baroche, fils de l’ancien ministre de la justice ; Hankey, riche amateur anglais bien connu à Paris ; Duponchel, B...., et autres, a été victime d’une condamnation à Lille où l’on en avait saisi quelques exemplaires qui entraient en France, de sorte que l’ouvrage est rare. Si l’on publiait la clef des noms des personnages qui y figurent, il serait très intéressant, mais dans l’ignorance de ce détail, c’est simplement un livre original, et dont la lecture est assez amusante. Il est composé de 16 entretiens, sept personnes y figurent, dont 3 hommes et 4 femmes. En tête de l’ouvrage se trouvent les portraits de ces personnages; c’est à peu près tout ce qu’il nous serait permis de citer : [liste et description des personnages du début du livre]
    Autre édition. Erzeroum, chez Qizmich-Aga, s. d. (Bruxelles, Gay et Doucé, 1880), in-8 de 224 p. 15 fr. »

  2. Voir la note dans L’Enfer de la Bibliothèque nationale à la cote Enfer-20 portant sur une édition postérieure : — L’Ecole des Biches, ou Mœurs des petites Dames de ce temps, Erzeroum, chez Qizmich-Aga, libraire-éditeur.
    1 vol. pet. in-8 de 224 pages, broché, sans couv. impr. Exemp. sur Hollande (2e édition, Gay et Doucé, vers 1880).
    « L’école des Biches, dit la préface, fut publiée à Bruxelles en 1868 sous la rubrique de Paris 1863, imprimé à 64 exemplaires. »
    L’édition originale (Paris, 1863) a été condamnée par Jugement du Tribunal de Lille en date du 6 mai 1868, insérée au Moniteur du 19 septembre suivant, comme contenant des outrages à la morale publique et aux bonnes mœurs (Aff. contre Duquesne).
    Si nous en croyons le C. D’I*** (Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour…), ce volume serait dû aux loisirs de MM. Baroche, fils de l’ancien ministre de la Justice ; Henkey, riche amateur anglais bien connu à Paris ; Duponchel ; B,.., et autres…
    Voici, maintenant, des renseignements dont beaucoup sont tirés de la notice que consacre à l’École des Biches, dans l’Index Librorum Prohibitorum, le bibliographe caché sous le pseudonyme de Pisanus Fraxi, (ce serait, dit-on, M, Ashbee) :
    L’ouvrage consiste en 16 dialogues et un épilogue, et fut conçu par ses auteurs comme un pendant à l’ouvrage de Nicolas Chorier… Il est la production de trois personnes qui en ont rempli les principaux rôles, et qui, au début du livre, donnent sur elles-mêmes quelques renseignements, ainsi que sur les quatre petites dames : Caroline Deschamps, Marie Auber, Louisa et Antonia, leurs compagnes. Les auteurs-acteurs sont nommés dans ce livre : Le comte Henri de Sarsalle, Martin Duvernet, rentier, Adrien Lebel, artiste-peintre ; mais ce ne sont que les noms anagrammatisés de : Chapuys, Bokel, d’Enghien. Le dernier chef de ce trio fut Edmond Duponchel.
    Avant d’être imprimé, il courut de ce livre des copies manuscrites. Le manuscrit original fut calligraphié par un artiste nommé Ulm, sous la direction de Duponchel. Ce manuscrit est, à présent, en la possession d’un amateur de Londres ; il est orné d’un frontispice par Ulm (deux figures de femmes) et contient 12 dessins hors texte par J. Chauvet. Des copies de ces dessins, faites par un dessinateur de Londres, figurent dans le cabinet d’un autre bibliophile anglais. J. Chauvet a illustré une autre copie pour le même collectionneur, copie ornée d’un frontispice, 14 dessins et une vignette à la sépia sur la page du titre. Ce volume est relié par Hardy, de Paris, en maroquin plein, vieux rouge, tête dorée, non rogné.
    Edmond Duponchel naquit à Paris aux environs de 1795, et mourut en avril 1868. Il commença par étudier l’architecture et vint ensuite en Angleterre apprendre le métier de ciseleur. C’est lui qui exécuta les bas-reliefs de la « Minerva », de Simart. En 1835, Duponchel devint Directeur de l’Opéra de Paris en remplacement de Véron ; il garda ce poste jusqu’en mai 1840, époque où il fut assisté dans ses fonctions par Léon Pillet, commissaire royal de ce théâtre depuis 1838. Après 18 mois de co-administration, Duponchel résigna sa charge en faveur de Pillet. Il la reprit en 1847, avec la collaboration de Roqueplan.
    Jules-Adolphe Chauvet naquit à Péronne (Somme), 29 sept. 1828. Elève de P.-L.-C. Cicéri, il commença par étudier la peinture, puis l’abandonna pour se consacrer entièrement à l’illustration des livres d’amateurs. La plupart de ses productions sont dans les bibliothèques des collectionneurs et n’ont pas été publiées. Son ami et protecteur, le baron Pichon, en possédait quelques-unes. Il avait particulièrement étudié la gravure du xviiie siècle et s’était inspiré des « petits-grands maîtres » de cette époque. Mais il n’était lui-même qu’un artiste du second ordre.
    Il est connu du public pour une série de 175 eaux-fortes destinées aux Œuvres d’Horace, et pour une autre de 53 eaux-fortes pour les Dialogues d’Erasme. On estime 10 eaux-fortes érotiques pour illustrer la Guerre des Dieux. Quelques-uns de ses travaux restés inédits méritent d’être cités : Une Physiologie du Mariage, de Balzac ; Point de Lendemain, qui se trouvaient dans la bibliothèque de M. Pichon ; et la Sultane Rozréa, calligraphiée et ornée de 15 dessins obscènes. On lit à la fin de la Sultane Rozréa : « Les dessins inédits ont été composés et exécutés à la plume par J. Chauvet, Paris, oct. 1866. »
    M. Henkey, dont ne parle pas Pisanus Fraxi, vivait à Paris, sous le second Empire, où il faisait la noce avec le Prince de Galles, Grammont Caderousse, etc. Il était si maigre et si contrefait que, pouvant à peine se soutenir, il marchait avec des béquilles. Il avait en tout 200 volumes tous triés sur le volet. Il demeurait sur le boulevard des Italiens. Sa bibliothèque érotique fut en partie cédée à l’amiable à M. Ashbee, riche commerçant de Londres, plus connu sous le pseudonyme de Pisanus Fraxi, duquel il signa ses trois célèbres ouvrages de bibliographie sotadique. La Bibliothèque érotique de M. Ashbee, mort il y a peu d’années, a été donnée au British Muséum, qui songea d’abord à refuser le don, mais l’accepta finalement, parce que M. Ashbee, ayant légué en même temps sa collection de toutes les éditions et traductions de Don Quichotte, avait mis comme condition à ce legs que le British Muséum conserverait aussi sa Bibliothèque érotique. Elle s’y trouve maintenant.
    (Les renseignements touchant M. Henkey et M. Ashbee (Pisanus Fraxi) viennent de M. Hirsch, éditeur et libraire).

  3. Voir la notice dans A checklist of a dditions to the enfer of the Bibliothèque Nationale de France de Patrick Kearney sur le site scissors and paste, qui répertorie les cotes Enfer comprises entre Enfer-1731 et Enfer-2622 :Ajout enfer : [Enfer 2519] L'École des biches, ou Mœurs des petites dames de ce temps. Paris [Bruxelles: J. P. Blanche], 1863 [i.e. 1868]. 19cm. 271-[3] pp. Note: L. Perceau, Bibliographie du roman érotique, 36-1 ; P. Pia, Les Livres de l'Enfer, p. 372. - éd. originale. - 1869, et non 1863, date de la rédaction de l'ouvrage. - Tiré à 64 ex. - Ex. No. 53, un des 50 sur hollande. Demi rel., suédine grise. - Vente, Paris, Drouot, 11-III-1987, No. 71.

  4. Voir Dictionnaire des œuvres érotiques, Mercure de France, 1971 p. 151: « ÉCOLE DES BICHES (L’) ou Mœurs des petites dames de ce temps. Publié à Bruxelles en 1868 sous la rubrique de Paris 1863, lieu et date où se situe l’action, ce roman dialogué serait dû à la collaboration de joyeux viveurs du Second Empire dont Ernest Baroche, fils d’un ministre de la Justice, Henkey, riche amateur anglais bien connu à Paris, Edmond Duponchel (vers 1795-1868), directeur de l’Opéra de Paris. Les biches dont il est ici question seraient directement issues de la réalité contemporaine. Conçu comme un pendant à l’*Aloysiæ Sigeæ… de Nicolas Chorier, l’ouvrage comprend seize entretiens (quatorze, puis deux). La seconde partie est précédée d’une introduction et suivie d’un épilogue. Premier entretien : les deux cousines. Puis : les mêmes plus le comte, — le comte et l’une d’elles, — elles deux, — etc., étant entendu qu’il y a sept personnages : trois hommes (le comte, l’artiste peintre, le rentier) et quatre femmes (les deux cousines, la demoiselle de théâtre, la soubrette). Le récit même n’est que commentaire de l’action. Hormis l’homosexualité masculine, tout va, le reste est dans la tête. C’est du théâtre autant qu’un roman. Un happening concerté. Martial. Beauvais.

  5. Voir la note dans les Livres de l’Enfer, par Pascal Pia, éd. 1998, Fayard, p. 222-223, cols. 396-398 : « L'Ecole / des Biches / ou / Mœurs des petites dames / de ce temps / Paris / M DCCC LXIII.
    1 vol. in-8 couronne (12 x 18,9) de 2 ffn.ch. (faux-titre et titre) et 274 pages.
    Titre imprimé en noir et rouge.
    Au verso du faux-titre: Tirage à 64 exemplaires numérotés à la presse, tous de même format: 50 papier de Hollande, 6 papier fort de Hollande, 2 papier anglais, 4 papier de Chine, 2 papier de couleur.
    Ce serait l'édition originale de L'Ecole des Biches, et elle aurait été imprimée à Bruxelles en 1868, la date de 1863 étant celle de la rédaction de l’ouvrage, dont les auteurs seraient au nombre de trois. Nous ne faisons état de ces rumeurs qu’au conditionnel, mode du doute et du scrupule, car pour notre part nous sommes loin de les tenir pour absolument fondées.
    On a dit que ces trois auteurs portaient des noms qui, anagrammatisés en commun, pouvaient former: Chapuys,
    Bokel et d’Enghien. On entendait par là imputer la paternité de L'Ecole des Biches à Duponchel, Bégis et Hankey, c’est-à-dire à des personnages appartenant à des milieux fort divers et dont aucun ne s’est fait connaître comme romancier ou conteur.
    Edmond Duponchel, qui avait fait des études d'architecte, s’orienta ensuite vers la sculpture et finit par devenir directeur de l’Opéra en 1835. Il occupa ce poste durant cinq ans, l’abandonna, puis le reprit quelques années plus tard. Il avait au moins quinze ans de plus qu’Alfred Bégis, syndic de faillites, et que Frederick Hankey, richissime Anglais, qui s'était fixé à Paris pour y satisfaire son érotomanie sans s’exposer a la réprobation de la gentry. Le Journal des Goncourt parle assez longuement de la collection de livres et d’objets obscènes constituée par Hankey. Bégis, de son côté, possédait de précieux exemplaires d'ouvrages érotiques du XVIIIe siècle, mais il avait surtout la passion de l’histoire. Il avait recueilli un grand nombre de documents concernant l’époque révolutionnaire, et notamment des papiers provenant des archives de la Bastille, saccagées et dispersées par les émeutiers le 14 juillet 1789. Hankey et Bégis ont pu lier connaissance chez des libraires parisiens sous le Second Empire, mais il ne semble pas qu'il y ait eu entre eux beaucoup d’affinités. Quant à Duponchel, rien, dans sa carrière, ne donne à penser qu'il ait eu quelque propension à la littérature.
    D’autres rumeurs, non moins suspectes, ont mêlé à la composition de L'Ecole des Biches un jeune viveur, Baroche, fils d’un ministre du gouvernement impérial et généreux entreteneur d’une demi-mondaine connue sous le pseudonyme de Jeanne de Tourbet. Il devait trouver la mort en 1870, au cours d’un combat livré inutilement au Bourget contre les troupes allemandes qui allaient investir Paris. Ce Baroche n’était pas, lui non plus, un homme de lettres.
    Ajoutons que L'Ecole des Biches est, d’un bout à l’autre, écrite avec une si égale platitude qu'il est difficile de croire que trois ou quatre plumes aient participé à son élaboration.
    Notons encore qu’elle a été condamnée à la destruction par jugement du tribunal correctionnel de Lille, rendu le 6 mai 1868. Cf. Perceau, Bibliographie du roman érotique, 36-1. »

  6. Voir la note dans l’Anthologie historique des lectures érotiques de Jean-Jacques Pauvert, éd. Garnier 1982, tome I, p. 471 : « ANONYME, L'École des biches, ou Mœurs des petites dames de ce temps (1867 ou 1868)
    Autre classique souvent réimprimé, L'École des biches a fait l’objet de recherches bibliographiques poussées sur lesquelles l’édition Tchou/Cercle du livre précieux de 1960 a tenté de faire le point, dans une préface signée « Adolphe Goubin, docteur ès lettres ». Il en ressort qu’on ne sait pas grand-chose.
    Le livre aurait été écrit par trois auteurs mais quatre noms sont prononcés : Ernest Baroche, haut fonctionnaire et fils du ministre stigmatisé par Hugo dans Les Châtiments, Frédéric Henkey, l'Anglais sadique fixé à Paris, Alfred Bégis, liquidateur syndic, et Edmond Duponchel, scuplteur et directeur de l'Opéra. L'ouvrage est une suite de scènes à sept personnages, trois hommes et quatre femmes. « Si l’on publiait la clef des personnages qui y figurent, dit Gay, il serait très intéressant, mais dans l’ignorance de ce détail, c’est simplement un livre original, et dont la lecture est assez amusante. » Original, c’est beaucoup dire ; L'École des biches est bâti sur un modèle qui avait déjà beaucoup servi. Il est vrai que la deuxième édition est due à Gay (« Erzeroum, chez Qizmich Aga ») et à son associée mademoiselle Doucé. Pia est sévère : « L'École des biches est, d’un bout à l’autre, écrite avec une si égale platitude, qu’il est difficile de croire que trois ou quatre plumes aient participé à son élaboration. » Adolphe Goubin est plus équitable : « L'École des biches n’est pas une merveille, mais c’est un “mauvais livre” beaucoup moins ennuyeux que d’autres plus célèbres. » On le suivra moins quand il affirme que c’est aussi « un document dont l’histoire des mœurs ne doit pas faire fi ». Rien de bien représentatif de son temps dans cette École. »