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Discussion:La Belle sans chemise, éd. 1797

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Dernier commentaire : il y a 4 ans par Cunegonde1 dans le sujet Informations sur cet ouvrage :
Informations sur l’édition de La Belle sans chemise, éd. 1797

Édition : La Belle sans chemise, édition de 1797, publication originale 1683.


Source : Bayerische Staatsbibliothek


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 4 juin 2020 à 13:43 (UTC)Répondre


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques : Orthographe du xviiie siècle.


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 4 juin 2020 à 13:43 (UTC)Répondre



Informations sur cet ouvrage :

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  1. Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 1, col. 372 : « Belle (la) sans chemise. Londres, 1797, 1798, in-18, fig. — Réimprimé chez Gay et Doucé, Bruxelles, 1882, in-12 vergé de 78 p. , frontisp. de Chauvet (5 fr. ). — Voir : Êve ressuscitée, ou la Belle sans chemise. » cf. T. 2 col. 197 : « Eve ressuscitée, ou la Belle sans chemise, avantures plaisantes. Cologne (Holl., à la Sphère), 1683, pet. in-12. — Nodier, 50 fr. ; Chaponay, 150 fr. ; Auvillain, 52 fr. ; n° 1056.— Réimprimé sous le titre : La Belle sans chemise, en 1797 et 1798, in-18, 154 p., figures gravées par Bovinet, d’après Chaillou. — Ravanat, en 1872, 9 fr. Deman, rel. veau dent, à pl. tr. jasp. (rel. anc.). 25 fr. — Lefilleul, en 1879,18 fr ; Tumin, en 1881,20 fr.
    Voir une note du Bulletin du bibliophile, 1863, p.254. — Cette nouvelle Ève ne se trouve sans chemise qu’à la dernière ligne du volume, et tout ce qui forme ce singulier dénouement se compose d’aventures assez peu décentes, mais exprimées en termes décents. — Traduit en allemand sous le titre : Die Geschichte der Angelica.
    Ce recueil d’anecdotes fort indécentes a été poursuivi sous la Restauration, mais on ne trouve à ce sujet aucune décision judiciaire au Moniteur. »
  2. Voir la note dans L’Enfer de la Bibliothèque nationale relative à l’édition de 1888 (Enfer-59) : — La belle sans chemise, ou Eve ressuscitée ; nouvelle édition, augmentée d’une notice. — Bruxelles, chez Gay et Doucé, 1882. 1 vol. in-12 de 78 pages, avec un frontispice sur Chine volant de Chauvet. Tiré à 200 ex. sur Hollande (n° 23). Réimpression d’un ouvrage de la fin du xviie siècle, qui eut, par la suite, plusieurs éditions au cours du xviiie, et fut traduit en allemand. Sous la Restauration, une édition fut poursuivie, mais le procès ne dut pas avoir lieu, car on ne trouve à ce sujet aucune décision judiciaire au Moniteur.
  3. Dans la note relative à la l’édition de 1882 (Enfer cote 59) dans les Livres de l’Enfer, par Pascal Pia, éd. 1998, Fayard, p. 84, col. 123-124, la présente édition est brièvement mentionnée : « En 1797 un libraire parisien réédita l’ouvrage sous un titre plus court : La Belle sans chemise, et sous la rubrique de Londres, en un in-18 de 156 pages, avec des illustrations de Chaillou, gravées par Bovinet. L’auteur de la notice de 1882 s'étonne que l'éditeur de 1797 ait jugé bon de recourir à une fausse indication de lieu, « car à l’époque du Directoire, la presse parisienne publiait sans nul mystère des ouvrages bien plus risqués ».
  4. Voir Dictionnaire des œuvres érotiques, Mercure de France, 1971 : « ÈVE RESSUSCITÉE ou la Belle sans chemise, avantures plaisantes Roman anonyme publié en 1683 et réimprimé en 1882. — La préface de 1882 nous avertit que « la Nouvelle Ève ne se trouve littéralement sans chemise qu’à la dernière ligne du volume. C’est alors seulement qu’elle est affranchie de ce dernier voile si cher à la pudeur. » Perche sans cesse tendue au désir du lecteur, ce roman montre combien la pudeur peut devenir impudique. C’est l’art du « presque mais pas » : accorder tout ce qu’il est possible d’accorder dans le badinage amoureux à condition de ne pas passer à la dernière faveur. Nous sont ainsi contées les aventures amoureuses d’Angélique, victime de l’ostracisme d’une mère vieillissante qui la mit de force au couvent. Évadée grâce à la concupiscente complicité de son confesseur, le père Stanislas, Angélique s’empressera de dévaliser ce faux dévot pour fuir dans le monde en compagnie d’un cavalier. Ici commence l’impudique badinage et les trouvailles du cavalier pour satisfaire ses désirs sans attenter à l’honneur de la belle enlevée : « Il appela la servante, la renversa sur le lit, fit coucher auprès d’elle Angélique, obligea celle-ci de lui ouvrir son sein, leva la jupe et la chemise de l’une et de l’autre et s’étant couché un peu de travers sur la servante, ayant placé une de ses mains sur les tétons d’Angélique et l’autre sur… et appuyé sa bouche sur la sienne, il jouit de l’une et embrassa l’autre avec autant de plaisir et de sentiment que si tout le mystérieux commerce se fût passé entre Angélique et lui. » Recueillie par une noble dame, Angélique qui se fait maintenant appeler la baronne, enseignera à la fille de sa bienfaitrice comment un certain instrument, petit ou gros, long ou court, vraie « saucisse de velours », soulage les jeunes filles et leur procure du plaisir « lorsque leur… les démange ». Gradation dans l’impudeur, voiles un à un tombés, on ne s’étonnera pas de retrouver la baronne belle de jour à La Haye. La fin du roman est humoristique. Angélique retrouvera le jésuite qu’elle a dévalisé et qui, plus jésuite que jamais, arrivera à lui reprendre les bijoux qu’elle garde précieusement cousus dans sa chemise, pendant qu’elle s’ébat dans l’eau. Alors, conclut l’auteur anonyme, « il se sauva au travers des dunes sans qu’on ait pu depuis ce temps-là apprendre de ses nouvelles, laissant donc cette belle sans chemise qui courut inutilement après lui ». Patrick Reumeau.


On notera que des illustrations annoncées ci-dessus, il ne reste que le frontispice.--Cunegonde1 (d) 4 juin 2020 à 13:49 (UTC)Répondre