Discussion:La France foutue

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Dernier commentaire : il y a 5 ans par Cunegonde1 dans le sujet Qui est l’auteur de la France foutue ?
Informations sur l’édition de La France foutue

Édition : Texte intégral. « en Foutro-manie, l’an des fouteurs (À Barbe-en-Con), 5796 » vers 1800.


Source : BnF BnF Gallica (OCR du fichier image), Département Réserve des livres rares, Enfer-652.


Contributeur(s) : Cunegonde1


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques : Graphie du XVIIIe siècle avec s courts.


Relu et corrigé par : Cunegonde1


De quoi s’agit-il ?[modifier]

La France foutue est un texte fort curieux comprenant deux parties distinctes : la première partie est une tragédie en trois actes en vers. La poésie en est libre, elle fait intervenir des personnages représentant des pays (la France, l’Angleterre, la Vendée, ou des personnalités de l’époque rois ou nobles.) Des appels de notes sont inscrits en fin de vers. Ces notes forment la deuxième partie de l’ouvrage, elles ne sont pas libres et sont constituées de fort sérieuses considérations historico-politiques sur l’époque révolutionnaire comparée le plus souvent avec les républiques grecques et latines. Il s’agit d’un pamphlet royaliste.

Qui est l’auteur de la France foutue ?[modifier]

  • La notice de la Bibliothèque nationale indique : Attribué au Mis de Sade par Paul Lacroix, bibliophile et collaborateur d’A. Dumas. On trouve la source de cette attribution à Sade par Paul Lacroix dans Les fantaisies bibliographiques de Gustave Brunet, pp. 63-64., 1864.
  • Jules Janin dans sa bibliographie des œuvres du marquis de Sade, in Le marquis de Sade, 1834 indique la France Foutue en 5e position des œuvres citées.
  • Le C. d’I** (Jules Gay), dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour..., 4e éd. 1897, (t2. col.352-353) indique que l’œuvre a été attribuée à Sade, mais en doute compte tenu du fait 1° que Sade n’a pas écrit de longues œuvres en vers ; 2° qu’il s’agit d’une œuvre clairement royaliste, position inverse de celle de Sade après la révolution (il fut secrétaire de la section des piques).
  • Les auteurs de L’Enfer de la Bibliothèque nationale, 1919, (G. Apollinaire, L. Perceau, F. Fleuret), évacuent l’hypothèse de Sade, et évoquent celle de l’abbé Proyart, prêtre royaliste condamné pour avoir écrit Louis XVI et ses vertus et qui fut enfermé à Bicêtre en 1808.
  • Jean-Jacques Pauvert, dans l’anthologie historique des lectures érotiques, Garnier, 1982, p.159, reprend les positions de Gay et de Pia, qui réfutent l’attribution à Sade. Il reprend l’hypothèse Proyart, l’examine avec soin, mais sans trancher finalement. --Cunegonde1 (d) 17 janvier 2019 à 16:30 (UTC)Répondre