Aller au contenu

Discussion:Le Courrier de la malle ou Monsieur Prudhomme en voyage

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Ajouter un sujet
La bibliothèque libre.
Dernier commentaire : il y a 8 ans par Le ciel est par dessus le toit dans le sujet Fac-similé
Informations sur l'édition de Le Courrier de la malle ou Monsieur Prudhomme en voyage

Édition : Texte intégral. Domaine public


Source : BnF, Tolbiac, 8-YTH-4150


Contributeur(s): Parisette


Niveau d'avancement :Texte incomplet


Remarques :


Relu et corrigé par :


signaler une erreur


Fac-similé[modifier]

google book

--Le ciel est par dessus le toit Parloir 3 janvier 2016 à 20:03 (UTC)Répondre

Critique[modifier]

Critique parue dans le Figaro du 5 avril 1832 [1]
« Vive M. Prudhomme ! le voilà revenu… c’est bien lui… c’est bien le professeur d’écriture assermenté par les cours et tribunaux… Nous l’avons reconnu à son aplomb, à son assurance, à sa démarche fière, à ses gestes carrés, à sa grosse voix. Sous les habits de son héros, sous les espèces de sa création, Henri Monnier est délicieux. C’est M. Prudhomme en personne, en chair et en os ; il parle, il agit. Monnier s’est fait Prudhomme.
"Aujourd’hui, nous assistons au petit voyage que fait à Châlons-sur-Saône l’élève de Saint-Omer. Il faut le voir monter en voiture ; il faut pérorer dans la malle-poste, faire des commentaires sur tous les lieux qu’il parcourt ; il ne fait pas grâce d’un petit coin de terre ; c’est l’homme de France qui connaît le mieux la géographie. Mais bientôt il s’aperçoit qu’il s’est trompé de route, et qu’au lieu d’aller à Châlons-sur-Marne, on l’a conduit à Châlons-sur-Saône. Qu’il est comique dans sa fureur ! Il revient à Paris, et repart presqu’aussitôt pour sa véritable destination.
"Nous n’avons pu le suivre dans cette nouvelle route, il nous a été impossible de l’accompagner dans la voiture, qui est partie juste au moment où l’on baissait la toile. Mais espérons que M. Prudhomme arrivera sans encombres dans le département de Marne ; il s’est mis en voyage sous de trop heureux auspices. Cette pièce a quelque point de ressemblance, quant à la marche, avec les Inconvénients de la diligence ; les auteurs auraient dû, comme dans ce vaudeville, faire de M. Prudhomme le héros de l’ouvrage, et non un personnage presque accessoire. Voyez M. Bonaventure, toute l’intrigue roule sur lui. Que nous importent les tribulations conjugales d’un courrier de la malle qui cumule deux femmes, l’une à Paris, et l’autre à Lyon, et qui finit par les perdre toutes les deux ? L’essentiel, c’était Monnier-Prudhomme, c’était sur lui qu’il fallait fixer l’attention du spectateur, car l’action languit quand il n’est pas sur scène, on ne saurait trop prodiguer un particulier aussi plaisant et aussi comique.
"Quoiqu’il en soit, le Courrier de la malle a obtenu un gracieux succès. L’administration avait raison de compter sur cet ouvrage ; il est gai et spirituel, et pourra faire diversion à toutes les préoccupations. Henri Monnier était parfaitement secondé par Bernard-Léon. »