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Discussion:Le trésor des équivoques, antistrophes, ou contrepéteries

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Dernier commentaire : il y a 4 ans par Cunegonde1
Informations sur l’édition de Le trésor des équivoques, antistrophes, ou contrepéteries

Édition : Le trésor des équivoques, antistrophes, ou contrepèteries : mirifique parangon du beau et honnête langage / par Jacques Oncial


Source : Gallica


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 10 mai 2020 à 17:41 (UTC)Répondre


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques :


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 10 mai 2020 à 17:41 (UTC)Répondre




Notice de la BNF

Titre : Le trésor des équivoques, antistrophes, ou contrepèteries : mirifique parangon du beau et honnête langage / par Jacques Oncial
Auteur : Dupré-Carra, Léon (1843-1920). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Gélatopolis)
Date d'édition : 1909
Type : text
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (142-[1] p.]) ; 14 cm
Format : Nombre total de vues : 171
Droits : domaine public
Identifiant : 12148|bpt6k8546227
Source : Gallica, département Réserve des livres rares, ENFER -2571.
Notice
du catalogue :
(FR-BNF 412239446)
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise
en ligne :
23/12/2013


Informations sur cette édition

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  1. Voir la note manuscrite d’Albert T’Serstevens en page de garde 5 (peu lisible) qui attribue l’ouvrage à Louis Perceau, auteur de la Redoute des contrepèteries. « Mai 1962 / A.FS. / Voir le livre de Perceau sur le / même sujet, dont les derniers font / [???] (broché, petit ??? / Il est bien possible que le présent / volume soit aussi de Louis Perceau. / C’est son style et sa manière. C’est / en 1909, pendant que Perceau / travaillait pour Apollinaire. / Les deux livres suivent le même plan / et donnent de la place à Tabaraud. »
  2. Voir la notice dans A checklist of a dditions to the enfer of the Bibliothèque Nationale de France de Patrick Kearney sur le site scissors and paste, qui répertorie les cotes Enfer comprises entre Enfer-1731 et Enfer-2622 n° 104 : « [ENFER 2571] [Léon Dupré-Carra ?] Jacques Oncial – Le trésor des équivoques, antistrophes, ou contrepèteries : mirifique parangon du beau et honnête langage... Gélatopolis [Paris : ? E. Sansot], 1909. 18mo. pp. 142. "Édition originale non mise dans le commerce tirée à 350 ex." »
  3. Voir la note dans les Livres de l’Enfer, par Pascal Pia, éd. 1998, Fayard, p. 751, col. 1444 : « Le Trésor / des / équivoques, antistrophes / ou contrepéteries / Mirifique Parangon du beau et honnête Langage / Par Jacques Oncial / Maître en l’Ecole des Chastes / [vignette] / Gélatopolis / Extra bibliopolas / Anno letitie MDCCCCIX.
    1 vol. in-12 couronne (9,2x 14,5) de 2 ff. de garde, 2 ffn.ch. (faux-titre et titre), 142 pages, 1 fn.ch. (achevé d'imprimer) et 2. ff. de garde. Titre imprimé en noir et rouge. Couverture papier crème, impr. en noir, même libellé que la page de titre. Au verso du faux-titre : Il a été tiré cinquante exemplaires sur papier Whatman, numérotés à la presse de 1 à 50, et trois cents exemplaires sur papier vergé de Hollande. Non mis dans le commerce. Reproduction interdite. À la fin : Achevé d’imprimer le 22 octobre MDCCCCIX.
    Très rare recueil de contrepèteries licencieuses dont l’auteur serait resté inconnu, si l’un de ses amis, constatant en 1924 qu’un article paru dans le Mercure de France attribuait les contrepèteries de Jacques Oncial à un universitaire, « membre de l’enseignement supérieur », n’avait adressé à la revue une lettre rectificative qu’elle inséra dans son numéro du 1er mai 1924[1]. On a su ainsi que Jacques Oncial s’appelait en réalité Dupré Carra. Il devait avoir une trentaine d’années lorsque, vers 1909, il amusait de ses trouvailles verbales, à la Roche-sur-Yon, le petit groupe de joyeux garçons qu'il retrouvait chaque soir au grand café de la ville. Il était alors substitut du procureur de la République au tribunal de la Roche-sur-Yon. Il quitta ensuite la magistrature, et mourut à Paris — « en pleine jeunesse », dit son ami, — en 1920. »


Le courrier du 1er avril au Mercure de France est ainsi rédigé : « A propos de contrepetteries.

Monsieur Le Directeur,

Dans l'article « Contrepetteries anciennes et modernes », paru dans le Mercure du 1er mars, on attribuerait à un universitaire qui même appartiendrait à l'enseignement supérieur la paternité du « Trésor des équivoques ». de Jacques Oncial. Permettez à un témoin de la préparation de cet ouvrage de rétablir la vérité.

Vers 1910, un petit cénacle se réunissait tous les soirs au Grand Café de La Roche-sur-Yon. Il était composé de joyeux vivants comme on en trouvait avant la guerre. La soirée débutait par une partie de poker ou de sept et demi, jeu favori à ce moment, et, sur le coup de minuit, lorsque les bocks et quelques verres de liqueur, particulièrement du Focking rouge, boisson préférée du chet de file, avaient échauffé les esprits, la conversation de ces jeunes gens bifurquait sur le thème éternel de la femme pour dérailler finalement sur la gauloiserie.

Le meneur de la bande, esprit très lettré, était passionné de Rabelais et, à son exemple, lançait de temps en temps quelque contrepetterie plus ou moins imitée de Maître Alcofribas. Peu à peu, le jeu intéressa nos jeunes provinciaux chacun s'ingéniait à apporter chaque jour un « Dites et ne dites pas ». C'est alors que l'idée vint à l'élève de Rabelais de publier le Trésor des équivoques, sous la forme d'une étude méthodique de la contrepetterie.

En somme, il faut lire sous Jacques Oncial le nom de Dupré-Carra, alors substitut du procureur de la République au tribunal de La Roche-sur-Yon, qui quitta ensuite la magistrature et mourut à Paris en 1920 en pleine jeunesse. »


Référence de l'article du n° du 1er mars du Mercure de France auquel il est répondu ci-dessus.

  1. Il s‘agit en fait du numéro du 1er avril 1924