Discussion:Les Égarements de Julie

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Informations sur l’édition de Les Égarements de Julie

Édition : Les Égarements de Julie, conte moral. Réimpression textuelle sur la rarissime édition de 1776. Jacques-Antoine-René Perrin.


Source : Hathi Trust (US), première publication 1755. Édition de 1776 disponible sur Gallica, classée ENFER-476.


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 14 août 2019 à 11:21 (UTC)[répondre]


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques :


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 14 août 2019 à 11:21 (UTC)[répondre]


De quoi s’agit-il ?[modifier]

Yves Benot, dans le Dictionnaire des Œuvres érotiques, Mercure de France, 1971, p. 155 nous donne l’argument de ce roman plus libertin et moral qu’érotique : « Roman en trois parties publié en 1755, attribué par Barbier à J. A. R. Perrin (serait mort en 1813), et par d’autres à Claude-Joseph Dorat (1734-1780). — Bien que précédée d’une épître « À la *** » qui pourrait être la célèbre Pâris, l’autobiographie de Julie reste une histoire morale, à laquelle ne manque pas le happy end désirable. Après deux grandes passions pour le jeune Valérie et pour le jeune Vépry, qui ont toutes deux mal tourné, la première parce que Julie a quitté Valérie pour l’aventurier Bellegrade et a même été cause de son arrestation, l’autre parce que Vépry trahit Julie pour Beauval, amie d’enfance de Julie, l’héroïne finira par trouver l’équilibre dans un amour partagé pour le philosophe Gerbo. Dans l’intervalle, et parce qu’il faut bien vivre, Julie aura été entretenue à Bordeaux par le riche commerçant Démery — qui meurt malencontreusement sans avoir fait « d’arrangements » en faveur de sa maîtresse —, et à Paris par le financier Poupart, laid et peu spirituel, mais qui paie bien. Ces aventures nous promènent à travers la France, de Paris à Bordeaux, puis à Aix et Marseille via Toulouse, et enfin retour à Paris. Le tout raconté sur un ton qui tient parfois du Furetière du Roman bourgeois, et plus souvent du Marivaux de la Vie de Marianne. Y. B. »

Attribution[modifier]

1/ Le C. d’I*** (Jules Gay), dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour, éd. 1897, T. 2, col. 71, indique « Roman peu commun, dans le genre de Crébillon fils, galant et non obscène. On l’a attribué à Jacques-Ant.-René Perrin, avocat, et à Dorat ; mais ce dernier n’avait que 22 ans en 1756. Ce roman a été mis à l’index par mesure de police en 1825 et condamné le 5 août 1828, comme outrageant les mœurs.

2/ La notice d’autorité de la BNF (cf. cartouche ci-dessus) attribue Les Égarements de Julie à J.-A.-R. Perrin.

--Cunegonde1 (d) 14 août 2019 à 11:46 (UTC)[répondre]