Discussion:Parapilla, poëme en cinq chants, (éd. 1776)

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Informations sur l’édition de Parapilla, poëme en cinq chants, (éd. 1776)

Édition : Parapilla , poëme en cinq chants , traduit de l’italien, Charles Borde


Source : BnF BnF Gallica.


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 20 juin 2020 à 13:52 (UTC)[répondre]


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Notice de la BNF

Titre : Parapilla , poëme en cinq chants , traduit de l’italien
Auteur : Borde, Charles (1711-1781). Auteur du texte
Éditeur : A Florence, chez Cupidon. M. DCC. LXXVI
Date d'édition : 1776
Type : text
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 56 p. ; in-8
Format : Nombre total de vues : 85
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/bpt6k15234912
Source : Gallica, département Réserve des livres rares, Enfer-64
Notice
d’œuvre :
(FR-BNF 17169475q)
Notice
du catalogue :
(FR-BNF 30131404w)
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise
en ligne :
25/03/2019


Informations sur l’auteur :[modifier]

Wikipedia : Charles Borde


Informations sur cette édition :[modifier]

  1. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 3e éd. 1882, T.3, col. 783 : « Parapilla, poëme en 5 chants, traduit de l’italien. (Par Ch. Borde.) Florence (Lyon), chez Cupidon, 1776, in-12, 49 p.…/…
    Parapilla est une imitation libre de la « Novella dell’angelo Gabriello », imprimée (par les soins de Conti), avec le « Libro del perche », et autres ouvrages licencieux, écrits en italien, dont la première édition porte au frontispice : in Pelusio, M. M. M. D. XIV (Paris, 1757), en ne prenant que la moitié de La valeur des chiffres.(Note de l’abbé Mercier de Saint-Léger.)
    Voy., pour la description des différentes éditions de cet ouvrage, la « Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... », et, pour l’indication des auteurs auxquels il a été attribué, les « Supercheries », I, col. 560 et suivantes. »
  2. Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 3, cols. 629-631 : « Parapilla, poème en 5 chants, traduit de l’italien (imitation de la Novella dell’ Angelo Gabriello, nouvelle qui se trouve dans le volume rare imprimé en 1757 : Il Libro del perchè). Coni (Lyon), chez Cupidon, 1775, in-8. — Florence (Lyon), chez Cupidon, 1776, in-8 de 46 pages, sans figures (Claudio, en 1869, 8 fr.).…/…
    La Novella dell’ angelo Gabriello est une nouvelle très piquante, mais dont la fin est changée dans le Parapilla : Un bel inconnu demande ce qu’il plante à un ermite qui cultive son jardin : Cazzo, cazzo, répond celui-ci d’un ton bourru. — Vous en plantez, eh bien, il en viendra. La prophétie s’accomplit, et c’est l’histoire des aventures de cette plante singulière qui est racontée dans les cinq chants du Parapilla. Le sujet est licencieux, mais les expressions sont honnêtes ; l’ouvrage a été comparé à Vert-Vert, mais il offre plus d’intérêt, l’action marche plus rapidement, et, s’il n’était rare à cause de la nature de son sujet, tout le monde y reconnaîtrait sans difficulté un des meilleurs poèmes badins qu’on ait faits jusqu’ici. — On en trouve une analyse bien faite dans l’Espion anglais (Londres, 1784), ill, 317.
    Quant à la paternité de ce petit poème, bien que la notoriété publique l’accorde à Ch. Borde, d’autres témoignages la lui contestent. Mirabeau, dans une de ses lettres à Sophie (1er décembre 1778), semble la réclamer, etc. — Voir, sur ce sujet, les Supercheries littéraires (1869), tome Ier, p. 561 et suivantes.
    Charles Borde, né à Lyon, avait été lié d’enfance avec J.-J. Rousseau ; il devint, comme tant d’autres, son antagoniste. Borde était un homme d’esprit qui cultivait les lettres par amour pour elles. Il ne s’est jamais avoué l’auteur de Parapilla, poème en cinq chants, imité de l’italien, quoiqu’il en eût donné des copies de sa main ; c’est sur ces copies que le poème fut imprimé par les soins de ses amis, avec les autres poésies qui forment ce volume, après la mort de Borde, à Lyon, en 1781. (Viollet-Leduc.) Mis à l’index à la vente Auvillain, 1865, — Condamné à la destruction par jugement du tribunal correctionnel de la Seine, du 12 mai 1865. »
  3. Voir la note dans L’Enfer de la Bibliothèque nationale à la cote : Enfer-64
  4. Voir la note dans les Livres de l’Enfer, par Pascal Pia, éd. 1998, Fayard, p. 565 , cols. 1073-1074 : « Parapilla, / poëme / en cinq chants, / Traduit de l’Italien. / [fleuron gravé sur bois] / A Florence, / Chez Cupidon. / - / M.DCC.LXXVI.
    1 vol. in-8 tellière (10,3 x 16,6) de 56 pages.
    Édition originale de ce poëme facétieux dû à Charles Borde, et qui, dès sa publication, à Paris et non à Florence, retint l’attention des curieux. L'auteur de L’Espion anglois ou Correspondance secrète entre Milord Al'Eye et Milord Al'Ear, dans le tome III de cette chronique en dix volumes (Londres, 1780), parle longuement de Parapilla à la date du 17 juin 1776. Après avoir reconnu à ce poëme le rare mérite de traiter d’un sujet obscène en n’employant que de décentes expressions, le chroniqueur ajoute, comme s’il croyait que l’auteur eût vraiment composé son ouvrage d’après un texte italien : « Je ne connois point l'original et il y a à parier que le traducteur l’a de beaucoup amélioré, et surtout y a répandu ce goût exquis que je vois n’appartenir qu'aux Français dans cette espèce de productions [...]. Si je puis avoir occasion d’acheter cette bagatelle, fort rare, je vous la ferai passer. »
    B.N. Enfer, 64. Exemplaire en demi-reliure, basane rouge, titre en long, provenant de la saisie arbitraire effectuée en 1866 par la police au domicile du collectionneur Alfred Bégis. »