Discussion:Thérèse philosophe (Enfer-402)

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Informations sur l’édition de Thérèse philosophe (Enfer-402)

Édition : Thérèse philosophe (Enfer-402) ; ou Mémoires pour servir à l’histoire du P. Dirrag [Girard] et de mademoiselle Eradice [Cadière] ; Jean-Baptiste de Boyer d’Argens.


Source : BnF BnF Gallica


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 21 janvier 2022 à 12:21 (UTC)[répondre]


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Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 21 janvier 2022 à 12:21 (UTC)[répondre]




Notice de la BNF

Titre : Thérèse philosophe (Enfer-402) ; ou Mémoires pour servir à l’histoire du P. Dirrag [Girard] et de mademoiselle Eradice [Cadière]
Auteur : Jean-Baptiste de Boyer d’Argens, auteur du texte.
Éditeur :
Date d'édition : 1748
Type : text
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 2 parties en 1 vol. in-8°
Format : Nombre total de vues : 263
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/bpt6k15135432
Source : Gallica
Notice
du catalogue :
(FR-BNF 33417984q)
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise
en ligne :
24/07/2017


informations sur cette édition[modifier]

  1. Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 3, cols 1211-1213 : « Thérèse philosophe, ou Mémoires pour servir à l’histoire de D. Dirrag et de Mlle Eradice (du père Girard et de la demoiselle Cadière) ; avec l’histoire de Mme Boislaurier. La Haye (à la Sphère), s. d. (1748), 2 volumes ou parties, petit in-8 de 148 et 72 pages encadrées, avec 16 gravures, figures libres, se repliant dans le volume. Édition originale et extrêmement rare. — De Paulmy, n° 6072 de son catalogue manuscrit. Cythère, 1797, in-12, dem. rel., 6 fig. lib. en couleurs, 60 fr. Tumin, 1881. — La Haye, 186., dem. maroq. rouge, tr. dor., 20 fr. Tumin, 1881. — 27 figures libres d’après Borel et Eluin, 60 fr. Tumin, 1881. — La Haye, s. d. (réimp.), br., 10 fr. Tumin, 1881. — La Haye, 186., in-12, br., 10 fr. Morel, 1882. — Londres, Cazin, 1785, in-18, maroq. rouge, tr. dor., 15 figures libres, 200 fr. Tumin, 1882.
    — 2 vol. in-18, gravures libres, pap. vél., 15 fr. ; figures coloriées, 35 fr. ; — papier vergé, 20 fr. — Cet ouvrage a été traduit sous le titre : The philosophical Theresa; il en existe plusieurs éditions, toutes fort rares; une en deux vol. in-8 et au moins une autre en 2 vol. in-12.
    — S. l. n. d., 2 vol. in-8, 182 et 87 pages, texte encadré, 1 vignette sur chaque titre, 2 frontisp., 22 belles figures par Delcroche, artiste hollandais.
    Ouvrage célèbre et très souvent réimprimé. L’abbé Sepher en attribuait la paternité à d’Arles de Montigny, commissaire des guerres, qui fut mis durant huit mois à la Bastille. Barbier, dans son Dictionnaire des Anonymes (tome IV, page 417), était du même avis. Mais le marquis de Sade, dans la Nouvelle Justine, Hollande, 1797, tome VII, page 97, dit que l’auteur de Thérèse est le marquis d’Argens. A l’appui de l’assertion de De Sade, on peut invoquer plusieurs arguments. D’Argens (d’après ses Mémoires, édition de Paris, 1807, in-8, page 304) avait vu les procédures les plus cachées de l’affaire du P. Girard et de la Cadière. De Sade, qui était d’une ancienne famille aristocratique et cléricale de Provence, y connut certainement d’Argens, qui était du même pays. — La scène de Thérèse se passe en Provence (Vencerop) et à Toulon (Volnot). Le style de ce roman est médiocre, mais la fable en est attachante. L’histoire de la Boislaurier, qui tient presque toute la seconde partie, offre des tableaux fort licencieux, mais il en est un au moins bien imaginé. (Voir Clément, Cinq années littéraires, lettre 24.) On reporte la publication de Thérèse philosophe à l’année 1748 ; tous les livres qui sont cités dans la seconde partie de l’ouvrage sont antérieurs à cette année, et un autre ouvrage publié pour lui servir de réponse ou de commentaire (l’Anti-Thérèse, ou Juliette philosophe) est de 1750. Les seize grandes eaux-fortes qui ornent l’édition originale de typographie hollandaise ne sauraient être réellement du comte de Caylus, auquel on les a attribuées. Cet artiste a laissé d’assez nombreux spécimens de son talent comme aqua-fortiste pour qu’on ne puisse lui attribuer raisonnablement ces seize estampes, médiocres ou même mauvaises, à l’exception d’une, toutefois, la sixième, qui est un chef-d’œuvre. Elles sont d’un dessinateur français, peut-être de Pesne, peintre de Priapées, et dont Voltaire parle dans sa Vie privée du roi de Prusse.
    Les éditions anciennes de Thérèse sont fort nombreuses, et toutes sont devenues rares; voici l’indication de quelques-unes. — Londres, 1771, 1776, très pet. in-12 de 172 pages, plus 20 figures (libres) y compris le frontispice. — La Haye (ou Constantinople), 170000, très pet. in-12. — Glasgow, 1773, 1776, très pet. in-12, 20 figures. Les caractères de ces petites éditions sont très fins. — Paris, chez moi, malgré lui, 1774, sans approbation ni privilège (avec une épigraphe de Fréret, tirée des Lettres de Thrasybule à Leucippe). Une préface de huit pages particulière à cette édition. Les figures, au nombre de douze, paraissent empruntées à quelque série d’estampes gravées en Hollande, au commencement du xvxiiie siècle, dans l’école de Bernard Picart. — Sixième édition, plus correcte et plus complète que les précédentes. Paphos, chez les frères Cupidon, à l’enseigne de Vénus-Uranie, deux parties en un vol. pet. in-8, avec une suite de dixhuit figures fort dissemblables entre elles pour les dimensions, le dessin et la gravure ; elles peuvent avoir appartenu dans le principe à différentes suites gravées pour les éditions précédentes, mais elles ont été réunies en une seule suite pour cette édition, ainsi que l’indiquent les lettres de classement A à R T. Cette édition a été contrefaite à une époque plus récente. — Londres, 1780, 2 tomes ou parties grand in-8, 99 et 66 pages. Les gravures de cette édition diffèrent de celles des autres éditions. — Londres (plutôt La Haye), 1783, 2 vol. in-42 ; 2 frontispices, 2 titres et 36 figures libres, en tout 40 figures. Les illustrations de cette édition extrêmement rare paraissent à n’en pas douter (selon M. Cohen) devoir être attribuées à Binet. Leur nombre prouve que Cazin a eu tort de dire sur le titre de l’édition de 1785, qui n’en contient que 20 : « Ornée d’un plus grand nombre de figures que toutes les précédentes. » — Éditions Cazin. Londres, 1785, 1791, 1796, 1797, 1800, 2 vol. très pet. in-12, avec 20 jolies gravures (les anciens tirages sont les plus recherchés). Il a été fait, avec les rubriques Londres, Paris, Bruxelles, diverses contrefaçons, peu estimées, de cette édition. L’on trouve aussi une suite complète de 24 figures tirées sur format in-8 (en y comprenant le frontispice de chaque partie et le frontispice général. Voir Cohen, Guide de l’amateur, page 92) ; les costumes sont de la fin du règne de Louis XV, époque à laquelle les chapeaux des femmes avaient parfois des dimensions extravagantes. Au bazar, 1797, 2 vol., contrefaçon de l’édition Cazin, avec 20 figures gravées à la manière noire. A partir de 1825, il y a eu un grand nombre de réimpressions de Thérèse philosophe, mais la plupart très mal faites, avec de mauvaises lithographies, et sans valeur, La seule qui mérite une mention est celle faite à Bruxelles en 1866 et 1868, sous la rubrique La Haye et sans date ; c’est un in-12 de 182 pages, avec 20 figures gravées sur acier et reproduisant celles de l’édition Cazin, 24 fr. Cette édition est précédée d’une notice bibliographique. Destruction ordonnée 1o par jugement du tribunal correctionnel de la Seine du 6 juin 1822 ; 2o par jugement du même tribunal du 25 février 1825. »

  2. Voir la note dans L’Enfer de la Bibliothèque nationale à la cote Enfer-402. — Thérèse Philosophe, ou Mémoires pour servir à l’Histoire de D. Dirrag, et de Mademoiselle Eradice. Première [Seconde] Partie. — A La Haye.
    2 parties en 1 volume in-8 de viii-140 et 72 p. avec 15 figures libres, au lieu de 16 (la 7e manque). (A la Sphère). Reliure ancienne, basane marbrée, doubles filets, dos orné pièces, tranches jaunes.
    Après le titre : Explication des 16 estampes contenues dans ce volume.
    « C’est le procès du P. Girard et de sa pénitente, la belle Cadière, qui a servi de cadre à cet ouvrage, et les noms de ces deux personnages sont ici anagrammatisés en Dirrag et Eradice.
    « D’après une note manuscrite de l’abbé Sepher, l’auteur serait De Montigny, commissaire des guerres, qui aurait été 8 mois à la Bastille à cause de cet ouvrage.
    « D’après les notes de M. Van Thol, le fameux marquis de Sade dit que l’auteur est le marquis J.-B. de Boyer d’Argens ; mais l’opinion de l’abbé Sepher paraît plus conforme à la vérité que celle de l’auteur de « Justine ». Le marquis de Sade est plus croyable lorsqu’il avance que ce fut le comte de Caylus qui grava les estampes de cet ouvrage infâme » (Barbier).
    Attribué aussi à Diderot.
    Voir 403, 404, 405, 406-407, 408-409, 410.
    La destruction de cet ouvrage a été ordonnée :
    1o Par jugement du Tribunal correctionnel de la Seine, du 6 juin 1822, condamnant Jean-François Leroux, libraire, à Paris, à deux mois d’emprisonnement et 500 francs d’amende (Moniteur du 7 novembre 1826) ;
    2o Par jugement du même Tribunal, en date du 25 février 1825, condamnant Besson, Bourrut, Cottenet et Merlot, colporteurs et libraires, à des peines variant de 3 mois à un an de prison et à de fortes amendes (Moniteur du 7 novembre 1826).