Essai sur les mœurs/Chapitre 138
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CHAPITRE CXXXVIII.
Les Français depuis Charles VII étaient regardés à Rome comme des schismatiques, à cause de la pragmatique sanction faite à Bourges, conformément aux décrets du concile de Bâle, ennemi de la papauté. Le plus grand objet de cette pragmatique était l’usage des élections parmi les ecclésiastiques, usage encourageant à la vertu et à la doctrine en de meilleurs temps, mais source de factions. Il était cher aux peuples par ces deux endroits : il l’était aux esprits rigides comme un reste de la primitive Église, aux universités comme récompense de leurs travaux. Les papes cependant, malgré cette pragmatique qui abolissait les annates et les autres exactions, les recevaient presque toujours. Fromenteau nous dit que dans les dix-sept années du règne de Louis XII, ils tirèrent du diocèse de Paris la somme exorbitante de trois millions trois cent mille livres numéraires de ce temps-là[1].
Lorsque François Ier alla faire, en 1515, ses expéditions d’Italie, brillantes au commencement comme celles de Charles VIII et de Louis XII, et ensuite plus malheureuses encore, Léon X, qui s’était d’abord opposé à lui, en eut besoin et lui fut nécessaire.
(1515 et 1516) Le chancelier Duprat, qui fut depuis cardinal, fit avec les ministres de Léon X ce fameux concordat par lequel on disait que le roi et le pape se donnèrent ce qui ne leur appartenait pas. Le roi obtint la nomination des bénéfices ; et le pape eut, par un article secret, le revenu de la première année, en renonçant aux mandats, aux réserves, aux expectatives, à la prévention, droits que Rome avait longtemps prétendus. Le pape, immédiatement après la signature du concordat, se réserva les annates par une bulle. L’université de Paris, qui perdait un de ses droits, s’en attribua un qu’à peine un parlement d’Angleterre pourrait prétendre : elle fit afficher une défense d’imprimer le concordat du roi, et de lui obéir. Cependant les universités ne sont pas si maltraitées par cet accord du roi et du pape, puisque la troisième partie des bénéfices leur est réservée, et qu’elles peuvent les impétrer pendant quatre mois de l’année : janvier, avril, juillet, et octobre, qu’on nomme les mois des gradués.
Le clergé, et surtout les chapitres, à qui on ôtait le droit de nommer leurs évêques, en murmurèrent ; l’espérance d’obtenir des bénéfices de la cour les apaisa. Le parlement, qui n’attendait pas de grâces de la cour, fut inébranlable dans sa fermeté à soutenir les anciens usages, et les libertés de l’Église gallicane dont il était le conservateur ; il résista respectueusement à plusieurs lettres de jussion ; et enfin, forcé d’enregistrer le concordat, il protesta que c’était par le commandement du roi, réitéré plusieurs fois[2].
Cependant le parlement dans ses remontrances, l’université dans ses plaintes, semblaient oublier un service essentiel que François Ier rendait à la nation en accordant les annates ; elles avaient été payées avant lui sur un pied exorbitant, ainsi qu’en Angleterre ; il les modéra ; elles ne montent pas aujourd’hui à quatre cent mille francs, année commune. Mais enfin les vœux de toute la nation étaient qu’on ne payât point du tout d’annates à Rome[3].
On souhaitait au moins un concordat semblable au concordat germanique. Les Allemands, toujours jaloux de leurs droits, avaient stipulé avec Nicolas V que l’élection canonique serait en vigueur dans toute l’Allemagne ; qu’on ne payerait point d’annates à Rome ; que seulement le pape pourrait nommer à certains canonicats pendant six mois de l’année, et que les pourvus payeraient au pape une somme dont on convint. Ces riches canonicats allemands étaient encore un grand abus aux yeux des jurisconsultes, et cette redevance à Rome une simonie. C’était, selon eux, un marché onéreux et scandaleux, de payer en Italie pour obtenir un revenu dans la Germanie et dans la Gaule. Ce trafic paraissait la honte de la religion, et les calculateurs politiques faisaient voir que c’était une faute capitale en France d’envoyer tous les ans à Rome environ quatre cent mille livres, dans un temps où l’on ne regagnait point par le commerce ce que l’on perdait par ce contrat pernicieux. Si le pape exigeait cet argent comme un tribut, il était odieux ; comme une aumône, elle était trop forte. Mais enfin aucun accord ne s’est jamais fait que pour de l’argent : reliques, indulgences, dispenses, bénéfices, tout a été vendu.
S’il fallait mettre ainsi la religion à l’encan, il valait mieux, sans doute, faire servir cette simonie au bien de l’État qu’au profit d’un évêque étranger, qui, par le droit de la nature et des gens, n’était pas plus autorisé à recevoir la première année du revenu d’un bénéfice en France que la première année du revenu de la Chine et des Indes.
Cet accord, alors si révoltant, se fit dans le temps qui précéda la rupture du Nord entier, de l’Angleterre, et de la moitié de l’Allemagne, avec le siége de Rome. Ce siége en devint bientôt plus odieux à la France ; et la religion pouvait souffrir de la haine que Rome inspirait.
Tel fut longtemps le cri de tous les magistrats, de tous les chapitres, de toutes les universités. Ces plaintes s’aggravèrent encore quand on vit la bulle dans laquelle le voluptueux Léon X appelle la pragmatique sanction la dépravation du royaume de France.
Cette insulte faite à toute une nation, dans une bulle où l’on citait saint Paul, et où l’on demandait de l’argent, excite encore aujourd’hui l’indignation publique.
Les premières années qui suivirent le concordat furent des temps de troubles dans plusieurs diocèses. Le roi nommait un évêque, les chanoines un autre ; le parlement, en vertu des appels comme d’abus, jugeait en faveur du clergé. Ces disputes eussent fait naître des guerres civiles du temps du gouvernement féodal. Enfin François Ier ôta au parlement la connaissance de ce qui concerne les évêchés et les abbayes, et l’attribua au grand conseil. Avec le temps tout fut tranquille : on s’accoutuma au concordat comme s’il avait toujours existé, (1538) et les plaintes du parlement cessèrent entièrement lorsque le roi obtint du pape Paul III l’induit du chancelier et des membres du parlement ; induit par lequel ils peuvent eux-mêmes faire en petit ce que le roi fait en grand, conférer un bénéfice dans leur vie : les maîtres des requêtes eurent le même privilége.
Dans toute cette affaire, qui fit tant de peine à François Ier il était nécessaire qu’il fût obéi s’il voulait que Léon X remplît avec lui ses engagements politiques, et l’aidât à recouvrer le duché de Milan.
On voit que l’étroite liaison qui les unit quelque temps ne permettait pas au roi de laisser se former en France une religion contraire à la papauté. Le conseil croyait d’ailleurs que toute nouveauté en religion traîne après elle des nouveautés dans l’État. Les politiques peuvent se tromper en ne jugeant que par un exemple qui les frappe. Le conseil avait raison, en considérant les troubles d’Allemagne qu’il fomentait lui-même ; peut-être avait-il tort s’il songeait à la facilité avec laquelle les rois de Suède et de Danemark établissaient alors le luthéranisme. Il pouvait encore regarder en arrière, et voir de plus grands exemples. La religion chrétienne s’était partout introduite sans guerre civile : dans l’empire romain, sur un édit de Constantin ; en France, par la volonté de Clovis ; en Angleterre, par l’exemple du petit roi de Kent, nommé Éthelbert ; en Pologne, en Hongrie, par les mêmes causes. Il n’y avait guère plus d’un siècle que le premier des Jagellons qui régna en Pologne s’était fait chrétien, et avait rendu toute la Lithuanie et la Samogitie chrétiennes, sans que ces anciens Gépides eussent murmuré. Si les Saxons avaient été baptisés dans des ruisseaux de sang par Charlemagne, c’est qu’il s’agissait de les asservir, et non de les éclairer. Si on voulait jeter les yeux sur l’Asie entière, on verrait les États musulmans remplis de chrétiens et d’idolâtres également paisibles, plusieurs religions établies dans l’Inde, à la Chine, et ailleurs, sans avoir jamais pris les armes. Si on remontait à tous les siècles anciens, on y verrait les mêmes exemples. Ce n’est pas une religion nouvelle qui par elle-même est dangereuse et sanglante, c’est l’ambition des grands, laquelle se sert de cette religion pour attaquer l’autorité établie. Ainsi les princes luthériens s’armèrent contre l’empereur qui voulait les détruire ; mais François Ier, Henri II, n’avaient chez eux ni princes ni seigneurs à craindre.
La cour, divisée depuis sous des minorités malheureuses, était alors réunie dans une obéissance parfaite à François Ier : aussi ce prince laissa-t-il plutôt persécuter les hérétiques qu’il ne les poursuivit. Les évêques, les parlements, allumèrent des bûchers : il ne les éteignit pas. Il les aurait éteints si son cœur n’avait pas été endurci sur les malheurs des autres autant qu’amolli par les plaisirs ; il aurait du moins mitigé la peine de Jean Le Clerc, qui fut tenaillé vif, et à qui on coupa les bras, les mamelles, et le nez, pour avoir parlé contre les images et contre les reliques. Il souffrit qu’on brûlât à petit feu vingt misérables, accusés d’avoir dit tout haut ce que lui-même pensait sans doute tout bas, si l’on en juge par toutes les actions de sa vie. Le nombre des suppliciés pour n’avoir pas cru au pape, et l’horreur de leurs supplices, font frémir : il n’en était point ému ; la religion ne l’embarrassait guère. Il se liguait avec les protestants d’Allemagne, et même avec les mahométans, contre Charles-Quint ; et quand les princes luthériens d’Allemagne ses alliés lui reprochèrent d’avoir fait mourir leurs frères qui n’excitaient aucun trouble en France, il rejetait tout sur les juges ordinaires.
Nous avons vu[4] les juges d’Angleterre, sous Henri VIII et sous Marie, exercer des cruautés qui font horreur ; les Français, qui passent pour un peuple plus doux, surpassèrent beaucoup ces barbaries faites au nom de la religion et de la justice.
Il faut savoir qu’au XIIe siècle, Pierre Valdo[5], riche marchand de Lyon, dont la piété et les erreurs donnèrent, dit-on, naissance à la secte des Vaudois, s’étant retiré avec plusieurs pauvres qu’il nourrissait dans des vallées incultes et désertes entre la Provence et le Dauphiné, il leur servit de pontife comme de père ; il les instruisait dans sa secte, qui ressemblait à celle des Albigeois, de Wiclef, de Jean Hus, de Luther, de Zuingle, sur plusieurs points principaux. Ces hommes, longtemps ignorés, défrichèrent ces terres stériles, et par des travaux incroyables les rendirent propres au grain et au pâturage : ce qui prouve combien il faut accuser notre négligence s’il reste en France des terres incultes. Ils prirent à cens les héritages des environs ; leurs peines servirent à les faire vivre et enrichir leurs seigneurs, qui jamais ne se plaignirent d’eux. Leur nombre en deux cent cinquante ans se multiplia jusqu’à près de dix-huit mille. Ils habitèrent trente bourgs, sans compter les hameaux. Tout cela était l’ouvrage de leurs mains. Point de prêtres parmi eux, point de querelles sur leur culte, point de procès ; ils décidaient entre eux leurs différends. Ceux qui allaient dans les villes voisines étaient les seuls qui sussent qu’il y avait une messe et des évêques. Ils priaient Dieu dans leur jargon, et un travail assidu rendait leur vie innocente. Ils jouirent pendant plus de deux siècles de cette paix, qu’il faut attribuer à la lassitude des guerres contre les Albigeois. Quand l’esprit humain s’est emporté longtemps aux dernières fureurs, il mollit vers la patience et l’indifférence : on le voit dans chaque particulier et dans les nations entières. Ces Vaudois jouissaient de ce calme, quand les réformateurs d’Allemagne et de Genève apprirent qu’ils avaient des frères (1540). Aussitôt ils leur envoyèrent des ministres ; on appelait de ce nom les desservants des églises protestantes. Alors ces Vaudois furent trop connus. Les édits nouveaux contre les hérétiques les condamnaient au feu. Le parlement de Provence décerna cette peine contre dix-neuf des principaux habitants du bourg de Mérindol, et ordonna que leurs bois seraient coupés, et leurs maisons démolies. Les Vaudois, effrayés, députèrent vers le cardinal Sadolet, évêque de Carpentras, qui était alors dans son évêché. Cet illustre savant, vrai philosophe, puisqu’il était humain, les reçut avec bonté, et intercéda pour eux. Langeai, commandant en Piémont, fit surseoir l’exécution (1541) ; François ler leur pardonna, à condition qu’ils abjureraient. On n’abjure guère une religion sucée avec le lait. Leur opiniâtreté irrita le parlement provençal, composé d’esprits ardents. Jean Meynier d’Oppède, alors premier président, le plus emporté de tous, continua la procédure.
Les Vaudois enfin s’attroupèrent. D’Oppède, irrité, aggrava leurs fautes auprès du roi, et obtint permission d’exécuter l’arrêt suspendu cinq années entières. Il fallait des troupes pour cette expédition : d’Oppède et l’avocat général Guérin en prirent. Il paraît évident que ces habitants trop opiniâtres, appelés par le déclamateur Maimbourg une canaille révoltée, n’étaient point du tout disposés à la révolte, puisqu’ils ne se défendirent pas ; ils s’enfuirent de tous côtés, en demandant miséricorde. Le soldat égorgea les femmes, les enfants, les vieillards, qui ne purent fuir assez tôt.
D’Oppède et Guérin courent de village en village. On tue tout ce qu’on rencontre : on brûle les maisons et les granges, les moissons et les arbres ; on poursuit les fugitifs à la lueur de l’embrasement. Il ne restait dans le bourg fermé de Cabrières que soixante hommes et trente femmes : ils se rendent, sous la promesse qu’on épargnera leur vie ; mais à peine rendus, on les massacre. Quelques femmes réfugiées dans une église voisine en sont tirées par l’ordre d’Oppède ; il les enferme dans une grange, à laquelle il fait mettre le feu. On compta vingt-deux bourgs mis en cendres ; et lorsque les flammes furent éteintes, la contrée, auparavant florissante et peuplée, fut un désert où l’on ne voyait que des corps morts. Le peu qui échappa se sauva vers le Piémont. François Ier en eut horreur : l’arrêt dont il avait permis l’exécution portait seulement la mort de dix-neuf hérétiques : d’Oppède et Guérin firent massacrer des milliers d’habitants. Le roi recommanda, en mourant, à son fils de faire justice de cette barbarie, qui n’avait point d’exemple chez des juges de paix.
En effet Henri II permit aux seigneurs ruinés de ces villages détruits et de ces peuples égorgés de porter leurs plaintes au parlement de Paris. L’affaire fut plaidée. D’Oppède eut le crédit de paraître innocent ; tout retomba sur l’avocat général Guérin ; il n’y eut que cette tête qui paya le sang de cette multitude malheureuse.
Ces exécutions n’empêchaient pas le progrès du calvinisme. On brûlait d’un côté, et on chantait de l’autre en riant les psaumes de Marot, selon le génie toujours léger et quelquefois très-cruel de la nation française. Toute la cour de Marguerite, reine de Navarre et sœur de François Ier était calviniste ; la moitié de celle du roi l’était. Ce qui avait commencé par le peuple avait passé aux grands, comme il arrive toujours. On faisait secrètement des prêches : on disputait partout hautement. Ces querelles, dont personne ne se soucie aujourd’hui, ni dans Paris, ni à la cour, parce qu’elles sont anciennes, aiguillonnaient dans leur nouveauté tous les esprits. Il y avait dans le parlement de Paris plus d’un membre attaché à ce qu’on appelait la réforme. Ce corps était toujours occupé à combattre les prétentions de l’Église de Rome, que l’hérésie détruisait. La liberté rigide et républicaine de quelques conseillers se plaisait encore à favoriser une secte sévère qui condamnait les débauches de la cour. Henri II, mécontent de plusieurs membres de ce corps, entre un jour inopinément dans la grand’chambre, tandis qu’on délibérait sur l’adoucissement de la persécution contre les huguenots. Il fait arrêter cinq conseillers (1554) : l’un d’eux, Anne du Bourg, qui avait parlé avec le plus de force, signa dans la Bastille sa confession de foi, qui se trouva conforme en beaucoup d’articles à celle des calvinistes et des luthériens.
Il y avait alors un inquisiteur en France, quoique le tribunal de l’Inquisition, qui est en horreur à tous les Français, n’y fût pas établi. L’évêque de Paris, cet inquisiteur, nommé Mouchy, et des commissaires du parlement, jugèrent et condamnèrent du Bourg, malgré l’ancienne loi suivant laquelle il ne devait être jugé que par les chambres du parlement assemblées ; loi toujours subsistante, toujours réclamée, et presque toujours inutile : car rien n’est si commun dans l’histoire de France que des membres du parlement jugés ailleurs que dans le parlement. Anne du Bourg ne fut exécuté que sous le règne de François II. Le cardinal de Lorraine, homme qui gouvernait l’État avec violence, voulait sa mort (1559) : on pendit et on brûla dans la Grève ce prêtre magistrat, esprit trop inflexible, mais juge intègre et d’une vertu reconnue[6].
Les martyrs font des prosélytes : le supplice d’un tel homme fit plus de réformés que les livres de Calvin. La sixième partie de la France était calviniste sous François II, comme le tiers de l’Allemagne, au moins, fut luthérien sous Charles-Quint.
Il ne restait qu’un parti à prendre : c’était d’imiter Charles-Quint, qui finit, après bien des guerres, par laisser la liberté de conscience, et la reine Élisabeth, qui, en protégeant la religion dominante, laissa chacun adorer Dieu suivant ses principes, pourvu qu’on fût soumis aux lois de l’État.
C’est ainsi qu’on en use aujourd’hui dans tous les pays désolés
autrefois par les guerres de religion, après que trop d’expériences funestes ont fait connaître combien ce parti est salutaire.
Mais pour le prendre, il faut que les lois soient affermies, et que la fureur des factions commence à se calmer. Il n’y eut en France que des factions sanglantes depuis François II jusqu’aux belles années du grand Henri. Dans ce temps de troubles les lois furent inconnues ; et le fanatisme, survivant encore à la guerre, assassina ce monarque au milieu de la paix par la main d’un furieux et d’un imbécile échappé du cloître.
M’étant fait ainsi une idée de l’état de la religion en Europe au XVIe siècle, il me reste à parler des ordres religieux qui combattaient les opinions nouvelles, et de l’Inquisition, qui s’efforçait d’exterminer les protestants.
- ↑ Ce détail sur l’exploitation de la France par la cour de Rome se trouve dans un curieux ouvrage dont voici l’interminable titre : le Grand Trésor des trésors de France, contenant les deniers que Leurs Majestés ont levés et despendus depuis trente et un ans ; c’est-à-dire le Secret des finances de France, ou Préparatif propre et nécessaire pour payer les dettes du roi, descharger ses sujets, et recouvrer les deniers qui ont été dérobés à Sa Majesté, par Virolie Froumenteau (Paris, 1581, 3 tomes en un volume in-8o). (E. B.)
- ↑ Voyez l’Histoire du Parlement, chapitre xv. (Note de Voltaire.)
- ↑ Voir, au Dictionnaire philosophique, l’article Annates.
- ↑ Chapitres cxxxv et cxxxvi.
- ↑ Voyez chapitre cxxviii.
- ↑ Voyez l’Histoire du Parlement, chapitre xxi. (Note de Voltaire.)