Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Chien et le Boucher

La bibliothèque libre.

Pour les autres éditions de ce texte, voir Le Chien et le Boucher.

Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 80r).
183
LE CHIEN ET LE BOUCHER

Un chien, s’étant élancé dans une boucherie, y saisit un cœur, tandis que le boucher était occupé, et prit la fuite. Le boucher s’étant retourné et le voyant fuir, s’écria : « Toi, sache bien que, partout où tu seras, je te tiendrai à l’œil : car ce n’est pas à moi que tu as pris le cœur, bien au contraire tu m’en as donné. »

Cette fable montre que souvent les accidents sont des enseignements pour les hommes.