Gargantua et Pantagruel (Texte transcrit et annoté par Clouzot)\Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
Les horribles et espouvantables faicts et prouesses du très renommé Pantagruel, roy des Dipsodes, fils du grant géant Gargantua, composez nouvellement par maistre Alcofrybas Nasier. Lyon, 1532. — La vie inestimable du grand Gargantua, père de Pantagruel, jadis composée par l’abstracteur de quinte essence. Lyon, 1534. — Pantagruel et Gargantua. Lyon, 1537. — Pantagruel et Gargantua. Lyon, 1542. — Tiers livre des faicts et dicts héroïques du noble Pantagruel composez par M. Franç. Rabelais, docteur en médicine et calloier des Isles Hières. Paris, 1546. — Les Trois livres. Lyon, s. d. — Les Trois livres. Valence, 1547. — Le Quart livre des faicts et dicts héroïques du noble Pantagruel, composé par M. François Rabelais, docteur en médicine et calloier des Isles Hières (onze premiers chapitres). Lyon, 1548. — Le Quart livre des faicts et dicts héroiques du bon Pantagruel, composé par M. François Rabelais, docteur en médicine. Paris, 1552. — Les Quatre livres, 1553. — L’Isle sonnante, par M. François Rabelais…… en laquelle est continuée la navigation faicte par Pantagruel et autres officiers (seize chapitres du cinquième livre). 1562. — Le Cinquiesme et dernier livre des faicts et dicts héroïques du bon Pantagruel, composé par M. François Rabelais, docteur en médicine, 1564. — Les Cinq livres, 1565.
Le Duchat et La Monnoye, 1711, 5 vol. ; — Le Duchat et Motteux, 1741, 3 vol. ; — Esmangard et Johanneau (édition variorum), 1823-1826, 9 vol. ; — Burgaud des Marets et Rathery, 1857, 2 vol. ; — P. Jannet, 1867, 6 vol. ; — Montaiglon et Lacour, 1868, 3 vol. ; — Marty-Laveaux, 1868-1903, 6 vol.
Anglaise : W. F. Smith, Londres, 1893, 2 vol. ; — Allemande : G. Régis, Leipzig, 1832-41, 2 vol.
Abel (C.). Rabelais, médecin stipendié de la cité de Metz, Metz, 1870. — Albénas (G. d’). Les portraits de Rabelais, Montpellier, 1880. — Bourrilly. Rabelais, sa vie et son œuvre, d’après des travaux récents. Revue d’histoire moderne, 1905. — Brémond (Dr). Rabelais médecin, Paris, 1879. — Brunet. Recherches sur les éditions originales de Rabelais, 1852. — Brunetière (F.). Histoire de la littérature française classique, I, Paris, 1904. — Cartier. Numismatique de Rabelais. Revue de numismatique, XII. — Colletet. Vie de Rabelais, Genève, 1867. — Delaruelle. Ce que Rabelais doit à Érasme et à Budé. Revue hist. littér. XI, 1904. — Fleury, Rabelais et ses œuvres, Paris, 1877. — Gebhart (E.). Rabelais, la Renaissance et la Réforme, Paris, 1877. — Gordon (R.). François Rabelais et la Faculté de Médecine de Montpellier, Montpellier, 1876. — Heulhard (A.). Rabelais, ses voyages en Italie, son exil à Metz, Paris, 1891. — Le Double (Dr). Rabelais anatomiste et physiologiste, Paris, 1899. — Lefranc (Abel). Les navigations de Pantagruel, Paris, 1904. — Lenormant. Rabelais et l’architecture de la Renaissance, Paris, 1840. — Millet (R.). Rabelais, Paris, 1892. — Plattard. L’œuvre de Rabelais, Paris, 1910. — Plan. Bibliographie rabelaisienne, Paris, 1904. — Revillout. Les promoteurs de la Renaissance à Montpellier. Société archéol. de Montpellier, série II, vol. II, 1902. — Sébillot (Paul). Gargantua dans les Traditions populaires, Paris, 1883. — Stapfer. Rabelais, sa personne, son génie, et son œuvre, Paris, 1889. — Thuasne. Études sur Rabelais, Paris, 1904. — Tilley. François Rabelais, Londres, 1907.
La Revue des Études Rabelaisiennes (dix volumes, 1903-1912, et tables générales), travaux importants sur Rabelais et son temps, par MM. A. Lefranc, Clouzot, Boulenger, Plattard, Bourrilly, Barat, Marcel Schwob, Vaganay, Barbier fils, Smith, Toldo, Dorveaux, Emile Picot, Schneegans, Triley, Sainéan, etc…
ICONOGRAPHIE
PORTRAIT
de la Chronologie Collée
On ne connaît aucun portrait contemporain de
Rabelais. Le type le plus ancien, reproduit sur
une médaille de la fin du xvie siècle conservée
dans la collection Richebé, et sur le petit portrait
de la Chronologie Collée gravé par Léonard
Gaultier vers 1605, représente l’illustre écrivain
en bonnet et en robe de docteur, la figure pleine
de dignité, les yeux vifs, la bouche spirituelle,
entourée d’une barbe assez fournie. Ce type a été
adopté par les gravures de Michel Lasne (vers
1630) et de Montcornet (vers 1650). On le retrouve
dans le portrait peint au xviie siècle du
musée de Châteauroux, et dans celui du musée
de Versailles, qui appartenait avant 1694 au médecin
du duc d’Orléans, Claude Deshais Gendron.
Tous les autres portraits peints, signalés par les
commentateurs du xviie siècle, à Meudon, à Paris,
au Mans, à Nancy, semblent perdus.
Un portrait, datant vraisemblablement de la même époque et conservé à la Faculté de médecine de Montpellier, paraît avoir été remplacé par une tête de fantaisie. Celui de la bibliothèque de Genève offrirait de sérieuses garanties d’authenticité, s’il n’était détérioré par de nombreux repeints.
Un autre type de moine bouffon et bambocheur a donné naissance au tableau no 3166 du musée de Versailles. Il a été gravé par Sarrabat au début du xviiie et, comme il répondait mieux à la légende du joyeux curé de Meudon, c’est celui que les illustrateurs ont adopté de préférence jusqu’à nos jours. Il va sans dire que nous ne l’avons pas choisi pour notre frontispice.
Pas plus que les tableaux, les bustes anciens n’ont survécu. Il en existe un moderne de Gatteaux, à Versailles, et un autre de Robert, sur la façade du Louvre. Statues modernes à Chinon et à Tours.